DANKO JONES – Het Depot @ Leuven – 22 janvier 2020

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Frais. Rafraichissant. Revigorant et décoiffant. Bon enfant et turbulent. Tonique et impertinent…. Comment mieux décrire Danko JONES ?
Un live de Danko, c’est comme une douche d’eau glacée qu’on s’impose avant de se badigeonner immédiatement d’un zeste de méthanol sur les pores dilatés pour mieux encore hérisser le poil: c’est ça l’effet DANKO JONES – ni plus ni moins. Ca revigore et ça décoiffe, ça arrache et ça décape. Ca fait plaisir par où ça passe quelles que soient les traces que ça laisse dans la tuyauterie et dans les conduits.

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23 années passées entre studios d’enregistrement et inlassables et interminables tournées n’ont pas assagi ni fatigué nos trois gars de Toronto: imperturbables et plus turbulents encore, ils poursuivent leurs méfaits à travers toute l’hémisphère nord en faisant halte ce soir en Flamandie…

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L’énergie et la bonne humeur de DANKO JONES, c’est de la contagion gratos. Et son humour de potache aussi décapant que communicatif produit toujours le même effet aussi immédiat sur le public. Chaque concert se transforme en party festoyante où les facies s’affichent hilares et les yeux pétillants.

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DANKO JONES est le meilleur anti-dépresseur qu’on connaisse, sa musique la meilleure cure qu’on puisse prescrire et le traitement est à poursuivre sans restriction aucune aussi longtemps que les effets (primaires et secondaires) se font ressentir. Le doublement de la posologie est même recommandé quoique le risque de dépendance soit hautement probable…

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L’humour simplissime dont DANKO JONES ponctue systématiquement ses prestations provoque dans le public les mêmes effets ravageurs que les paroles tout aussi simplissimes que ses compositions basiques, mais aux effets diablement percutants. La construction de celles-ci, leurs riffs et leurs mélodies sont du même acabit: si ce n’est pas le degré zéro de la complexité et de la prise de tête, c’est en tous cas le sommet en matière d’efficacité et de réjouissance(s). Résultat ? une redoutable force de frappe dans la joie et dans une bonne humeur toute communicative.
Que demander de plus ?!

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DANKO JONES, avec ce premier concert de 2020, hilare, se réjouit d’avoir commencé l’année en beauté, et l’on ne va certainement pas le contredire – que du contraire même avec un ROMANO NERVOSO du meilleur effet en opening act. Les Louviérois ont aujourd’hui atteint un degré de maturité scénique leur permettant de jouer dans la cour des plus grands, et les deux lead guitars n’y sont pas pour rien. Pas moins d’ailleurs que les quatre (4 !) background vocals qui confèrent au produit fini une solidité et une robustesse désormais excellemment servie.

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DANKO JONES + VOLBEAT @ Rockhal, 07 octobre 2019

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"Mutual respect ! Real rockers are here @ 06:50 pm for real rock’n’roll, for REAL r’n’r – Mutual respect !"
Le ton est donné par DANKO JONES, qui récompense l’assistance présente dès l’ouverture des portes en ce tout début de soirée par ce qu’il sait faire de mieux: nous asséner un set parfait, carré, mené tambour battant. Un set carré rondement mené – ou la quadrature du cercle enfin résolue…

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DANKO, vous l’aurez compris, on l’adore. Tant le personnage que ses compos. On a dû décliner l’interview qu’il nous réservait en milieu d’après-midi, et au cours duquel on aurait bien aimé en savoir plus sur ce qui continue à booster le personnage depuis tant d’années, et à le pousser sur les routes encore et toujours. S’il y a bien un gars qui n’a pas changé d’un iota depuis tant d’années, c’est bien DANKO JONES. Et ses compositions. Et son humour. Et son look.
DANKO JONES, c’est un coup de fraîcheur et une cure de jouvence qui (per)dure depuis des années. Sans doute est-il dépositaire de l’élixir de jeunesse universelle – à moins qu’il n’en soit le magique et génial créateur ?

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Le Man in Black demeure toujours aussi explosif sur scène, d’une expression empreinte d’une rare spontanéité et d’une fausse nonchalance aussi inhabituelle que sans doute feinte. Son rock carré, primaire et basique est appuyé par des chorus simples et percutants qui restent dans l’oreille dès la première écoute. L’ensemble délivre une force de frappe aussi redoutable que bon enfant – et sur scène, et sur la platine.

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La formule power-trio reste définitivement la plus épurée et la plus efficace qui soit pour laisser parler la poudre. Pas de longs-couteaux inutiles, pas d’esbroufe superflue, pas de déperdition d’énergie ni de figuration ostentatoire. On en reste aux fondamentaux, l’efficacité et la simplicité primant sur tout le reste. A l’image d’une Mustang qui n’a besoin ni d’électronique ni d’assistance en tous genres pour laisser toute la place à l’énergie brute, à la puissance primale. Et pour faire parler la gomme comme DANKO JONES fait parler la poudre et let the music do the talking.
Pas vraiment du VOLBEAT

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Certes, VOLBEAT a pour lui le public d’une Rockhal où les derniers tickets se sont vendus ce soir au guichet – et à un prix non négligeable. Le genre de prix qui ne rechigne pas le soi-disant rocker lambda qui s’offre un concert par an, voire deux tout au plus. Le genre de public bigarré où toutes les générations, toutes les conditions sociales et tous les genres sont réunis, avec un leitmotiv: le t-shirt noir à l’effigie de leurs idoles. Et un point commun: ce même goût pour le mainstream facile et cette même attirance pour les fredaines entraînantes qui ne resteront pas dans les an(n)ales mais qui font juste du bien par où ça passe au moment où ça passe…

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The Offspring, Nickelback ou Greenday pour n’en citer que quelques-uns drainent une audience similaire, attirée par des refrains simplistes servis toutefois par une artillerie qui se veut lourde. A l’expérience, cette cavalerie n’est cependant pas plus lourde qu’une palourde; elle n’est que volumétrique: elle prend de la place, elle remplit les vides mais n’est en définitive guère consistante et n’a que peu de masse critique. Elle impressionne les bleus mais indiffère les poils…

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Nous avions déjà expérimenté la VOLBEAT touch lors du Sweden Rock Festival 2014. Si c’était alors en clôture de toute fin de festival après un inégalable Ted NUGENT, c’est ce soir après un explosif DANKO JONES, de quoi souffrir à nouveau de la comparaison. VOLBEAT est au rock’n’roll ce que Star Wars est au cinéma d’auteur: ça plaît aux masses, mais ça ne (nous) fait pas grimper aux rideaux. Un peu comme BARONESS qui était en milieu d’affiche, au sens propre entre le marteau DANKO et l’enclume VOLBEAT

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Now online : DANKO JONES + VOLBEAT @ Rockhal, 07 octobre 2019

Maintenant en ligne ci-dessous, la prestation de VOLBEAT dans une Rockhal surchauffée et pleine comme un étudiant en période de baptêmes – la saison bat d’ailleurs son plein.

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Mais voulez-vous une petite confidence de notre part…?
DANKO JONES qui officiait en première partie les a enterrés. Les a tous en-ter-rés. DANKO, you’re the King.

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DANKO JONES – Rockhal @ Esch, 03 mai 2018

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Qu’a-t-on fait de mieux ces dernières décennies pour ramoner les cheminées que les power-trios ? Une fois de plus, la formule démontre toute sa supériorité face aux autres configurations en matière de rendement horaire et d’efficacité énergétique – hormis peut-être l’empreinte-carbone. Avec chichement même pas une heure et demi de prestation, même pas de quoi en tenir rigueur à DANKO JONES tant l’intensité et la qualité étaient au rendez-vous. Une fois de plus, serait-on tenté de dire…

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One of the most ridiculously entertaining and exciting live bands on the planet, annonce la Rockhal. L’humour de Danko JONES n’est plus à démontrer, ni son sens de l’improvisation et surtout de la répartie, et de fait jamais un showman ne nous a fait autant rire que ce soir – sacré Danko, va !

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Mais ne nous y trompons pas: DANKO JONES n’est pas un spectacle d’humour. Simplement que le type – toujours aussi simplement pétillant que naturel – n’en manque pas une pour rebondir avec finesse sur des échanges improvisés avec l’audience, ou pour balancer ses vannes second degré à la cantonade (Lenny Kravitz et Billy Idol ont dû avoir des bourdonnements dans les oreilles).

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Sacré Danko va, jamais avare d’une feinte et toujours prêt à la déconne entre deux morceaux. Et c’est vrai que l’intensité du show rend bien nécessaires ces brefs intermèdes, manière de reprendre son souffle entre un tsunami qu’il te balance mine de rien dans les gencives et une tornade qu’il t’envoie semblant de rien dans la tronche. La bonne humeur, l’humour et la déconne restent ainsi fondamentalement au coeur d’une prestation toutes voiles dehors.

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DANKO JONES a capitalisé 13 mois de tournée mondiale après avoir débuté son Wild Cat World Tour ici-même l’année dernière, et nous restons ce soir comme en mars 2017 sur la même sensation de plaisir juvénile et simple à l’issue d’une prestation pétillante et rafraîchissante mais encore plus diablement et redoutablement efficace. Combien de pisse-vinaigres et autres coincés-du-cul sur scène devraient-ils s’inspirer d’un gars comme Danko JONES, on vous le demande ?!

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Si musicalement parlant notre Canadien n’a pas fondamentalement inventé la poudre, il connaît parfaitement la formule pour la faire parler. Et réflexion faite, mieux vaut un mec qui sait s’en servir qu’un autre qui ne sait pas quoi en faire, non?! Et ce n’est pas non plus à ROMANO NERVOSO qui officie en première partie qu’il faut le dire, prestation déjantée d’autant plus méritante que nos braves Louviérois se sont défoncés devant une salle encore quasi vide…

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Now online : DANKO JONES @ Rockhal – 03 mai 2018

Maintenant en ligne, DANKO JONES plus hilarant et plus déchaîné que jamais @ Rockkhal, 03 mai 2018 : "One of the most ridiculously entertaining and exciting live bands on the planet…" (puisque c’est la Rockhal qui le dit).

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Now online : DANKO JONES @ Rockhal, 16 mars 2017…

… avec la surprise du chef en première partie : AUDREY HORNE !

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DANKO JONES – Rockhal @ Esch, 16 mars 2017

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This is the spirit of real rock’n’roll, not fucking jazz ! – D’emblée, le ton est donné même si l’on savait bien que DANKO JONES n’allait pas faire dans la dentelle de Bruges. On aime encore bien, nous, ce bouillonnant vivier de canadian rock qui jaillit de la frétillante banlieue de Toronto comme si déferlait du r’n’r depuis les chutes du Niagara. Non, non, on ne pense pas qu’à l’inégalable RUSH ou qu’à l’explosif et imprévisible Gordie Johnson alias BIG SUGAR, mais aussi à tous ces p’tits gars de la trempe de DANKO JONES. Toronto, c’est un peu le Detroit canadien, la Motor City à la sauce caribou, et si les deux métropoles ne sont distantes que de quelques encâblures de grands lacs, ce n’est sans doute pas non plus qu’une heureuse coïncidence.

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De tous les hommages rendus pas DANKO JONES de Bon Scott à Ronnie James Dio et de Joe Strummer à Amy Winehouse en passant par David Bowie, c’est assurément celui rendu en fin de lithanie à Sir 49% Motherfucker & 51% Son of a Bitch qui déclenche la plus prenante ovation. On a beau faire, on en revient toujours aux fondamentaux, aux icônes sans compromission et aux symboles les plus absolus.

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DANKO JONES nous avait littéralement scotché il y a une dizaine d’années alors que nous découvrions le trio en opening act de MOTORHEAD à l‘Ancienne Belgique. Tandis que leur sono jouait les troubles-fêtes en décidant tout à coup de s’interrompre brutalement, et dans l’impossibilité totale de relancer la machinerie dans les délais impartis, le trio avait tout simplement terminé son set en pur acoustique.

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Et l’on veut dire par-là en total unplugged. On aurait entendu une mouche voler dans une Ancienne Belgique sold out, personne n’osant piper mot ni broncher ni même déglutir sa chope de peur que l’a cappella de Danko et le bruit feutré des mediators grattant les cordes sèches ne parviennent jusqu’au plus profond de la salle. Un moment unique d’une rare intensité et difficilement réitérable, tant les circonstances étaient exceptionnelles dans leurs causes et extraordinaires dans leurs conséquences…

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DANKO JONES nous avait également pas mal tapé dans l’oreille en Hollande au Bospop Festival 2008 et remet incontestablement le couvert ce soir avec une totale absolue à la Rockhal. Déplorons néanmoins que 1h25′ de live (… rappel compris) est un peu chiche au compteur de nos préférences, mais ne boudons pas notre plaisir quand la qualité l’emporte sur la quantité.

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Mais la surprise du chef s’appelle ce soir AUDREY HORNE qui officiait en première partie, 3/4 heure durant. Il n’y a pas loin de penser que cette surprise du chef soit fin décembre 2017 notre surprise de l’année. Un peu tôt sans doute pour l’annoncer alors que nous sommes encore en hiver, mais c’est dire… !

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AUDREY HORNE, c’est un sacré coup de fraicheur assorti d’une dose de bonne humeur sans pareille: quand on réussit ce tout de force sans par ailleurs réinventer la roue, ça témoigne d’un talent qui ne saurait mentir…

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MOTORHEAD – 25 novembre 2008 – Bruxelles

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Mon pote qui assure la sono ce soir à l’Ancienne Belgique me sonne une paire d’heures avant le début du concert: il pourra me faire pénétrer dans l’antre par l‘entrée des artistes malgré le sold-out de ce soir. Ouf ! 2008 ne sera pas une année sans Motorhead, mais il s’en est fallu de peu ! Danko Jones assure une tonitruante première partie lorsque la sonorisation décide de rendre l’âme. 10 minutes d’anthologie: le band assure à 200% en restant sur une scène toute illuminée avec quelques grands moments d’air-guitar (!) et un public en délire. Et surtout, un morceau chanté a capella dans une AB où l’on aurait entendu une mouche voler tant le public écoutait re-li-gi-eu-se-ment le solo de guitare… non amplifiée du tout (!). Imaginez les 2 ou 3 rikiki de décibels que peut produire une guitare non raccordée devant 1800 ou 2000 personnes ne bronchant pas d’un mili-pouce… avant une ovation à l’image du surréalisme de la situation.

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Lemmy & Cie nous offriront ensuite une prestation de toute beauté: le concert parfait, le show sans faille, la soirée magique. Quelle autre sémantique pour caractériser ce concert digne du meilleur Motorhead, à l’apogée de son art? Danko Jones rejoindra même Lemmy pour nous gratifier des background vocals sur "Killed by Death". On sait que les bons vins vieillissent en qualité, et ce doit être également le cadeau que fait le Bon Dieu à certaines personnes de valeur ici-bas (mais ne rapportez pas à Lemmy que c’est moi qui l’ai dit…). Total respect, Sir.

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Ted NUGENT – Bospop Festival – 13 juillet 2008 – Weert, Hollande (feat. Thin Lizzy, ZZ Top,…)

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The Nuge : 3 de 4. Nouveau sms en provenance de Toby Nugent durant le concert de Thin Lizzy nous fixant un endroit de rendez-vous afin de nous permettre de passer backstage et de découvrir l’envers du décor de ce festival pas piqué des hannetons. C’est l’occasion de croiser les membres de Thin Lizzy juste à leur descente de scène, et de côtoyer Tommy Aldridge (photo 1) que je retrouve 8 ans après les derniers pots que nous avons pris ensemble à Toronto et à Buffalo alors qu’il tournait avec le Nuge. Scott Gorham, dernière figure emblématique de Thin Lizzy est également de la partie : cool (photo 2). Outre le beau peuple rock’n’rollesque qui déambule backstage (Apocalyptica, Danko Jones, Europe, Subway to Sally,…), c’est essentiellement Billy Gibbons et Dusty Hill de ZZ Top (photos 3 et 4) qui attirent les regards… jusqu’à l’arrivée de Ted Nugent sur le coup de 17h30.

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Rapides salutations, avant que le Nuge ne s’engouffre dans le bâtiment où chaque band dispose de ses appartements. Nous faisons la navette entre la plaine du festival et le backstage, restant finalement plus souvent installés au bar situé à l’arrière de la scène principale qu’ailleurs, profitant du soleil, du calme et de la vision de ce petit monde de vedettes, de roadies, de managers, de producteurs et de VIP sans doute, mais dont les visages ne me sont tous pas familiers… Quelques minutes seulement avant de monter sur scène, précédé par Toby qui ouvre le chemin, Ted quitte le bâtiment suivi comme son ombre par ses deux musiciens et son tour manager pour effectuer la centaine de mètres qui les sépare de la main stage. Tout en marchant d’un pas très rapide en direction de la scène, il s’étire et s’échauffe à la manière d’un athlète prêt à monter sur la piste, et c’est d’une foulée olympique que la distance est franchie. Il avale les escaliers de la scène trois à trois (!), enfilant illico sa Byrdland que lui tend Toby, et de laquelle il extirpe illico quelques violents feedbacks assourdissants alors même qu’il est toujours en coulisses : un classique qui annonce l’arrivée imminente de la Bête sur scène… Et le voilà parti pour une bonne heure et demi de délire. Je repasse frontstage pour tirer quelques photos – et Ted de mettre le feu à la plaine.

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Non, décidément non, je ne connais aucun show man de sa trempe, aucun musicien de sa stature. Et je pèse mes mots. Il vit sa musique, il EST sa musique.

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Je cueille Ted à sa sortie de scène pour franchir à pas de géant en sa compagnie, comme à l’aller, le chemin le ramenant à ses appartements. Un attroupement de curieux s’agglomère le long du court trajet, formant comme une haie d’honneur que je franchis en sa compagnie. Il me gratifie d’une virile tape dans le dos en me demandant mon opinion quant à sa prestation: tout satisfait qu’il semble de toutes façons être de lui-même, c’est là un classique pour l’égomaniaque et mégalo qu’il est et reste !

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Pourtant, les quelques injures et autre "Motherfuckers !" adressés aux techniciens en début de prestation alors qu’ils n’exécutaient pas ses injonctions et ne répondaient pas à ces nombreux signes me laissaient craindre le pire. C’est qu’une Byrdland ne se manie pas comme une Ibanez ou comme une vulgaire japonaise… (il paraît !). Quelle soirée – ZZ Top peut monter sur scène, les Texans peuvent être bons, excellents ou exécrables, peu importe : le Nuge est passé… Vivement demain à Londres !

Nuge_Bospop_2008_0022.jpg Photos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.euNuge_Bospop_2008_0002.jpg Nuge_Bospop_2008_0023.JPG Nuge_Bospop_2008_0024.JPG Nuge_Bospop_2008_0025.JPG