FIELDS of ROCK – Juin 07 – Biddinghuizen (Holl.)

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La voiture bien remplie – surtout le coffre – nous partons pour un weekend bien rock’n’rollesque chez nos amis les Kaas, à l’occasion d’un festival à l’affiche de toute beauté. Enfin, façon de parler s’il est question d’esthétique au sens propre du terme, mais voyez plutôt:

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Arrivés samedi tout début d’aprèm pour la prestation de PAPA ROACH, nous enchaînons avec FASTWAY (le band de Fast Eddie Clarck, guitariste originel de Motorhead – photos plus bas) puis DUBLIN DEATH PATROL. Le site est grand, vaste et aéré. On se surprend même à reconnaître l’une ou l’autre tête croisée lors de l’édition d’il y a 2 ans – en l’occurrence un monstre de passé deux mètres de haut et autant de large, qui nous avait déjà impressionnés à l’époque : quand on dit que le monde est petit – façon de parler toujours, et a fortiori chez les Nolus.
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Le premier gros morceau de la journée s’annonce sur la main stage : HEAVEN & HELL, ou Black Sabbath sans Ozzy, époque Ronnie James Dio, avec donc notre lutin préféré aux vocals qui revisite avec ces compères les trois albums durant lesquels il fut membre à part entière du Sabbath. Grand moment, grand concert, prestation de toute beauté – le couple Tonny / Ronnie jouant la paire à merveille : quelle intensité, quelle classe, quelle complicité, quelle rythmique. Et quelle voix ! Vinny Appice aux drums se remémore-t-il comme moi le duel d’anthologie avec son frère Carmine au Spirit of 66 il y a quelques temps…?

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SLAYER nous en met ensuite plein la vue – ou plutôt plein les oreilles : impressionnant certes, même si pas vraiment ma tasse de thé. Les deux autres scènes continuent de produire pas mal de décibels également, et c’est avec IRON MAIDEN sur la main stage que se clôture cette première journée. Je n’ai jamais vu le Maiden sur scène ni jamais vraiment réellement apprécié leur production, même du temps de leur grandeur et de leur splendeur. Il n’empêche que les voir enchaîner live leurs classiques ne me laisse pas indifférent. A une nuance près : leur accoutrement, leurs fringues, leurs mimiques, leur attitude, leur jeu de scène n’a pas évolué d’un iota depuis les années ’80 me semble-t-il ! Quelque peu folklorique dès lors, voire plutôt pathétique ou même triste dans une certaine mesure. Back to the future, les gars, back to the future !

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Nous rejoignons notre hôtel distant d’une vingtaine de kilomètres pour y passer une nuit réparatrice après y avoir fermé le bar en prévision d’une seconde journée haute en couleurs. Ma première claque de la journée s’appelle BLACK LABEL SOCIETY que je découvre avec un Zakk Wilde qui me laisse tout bonnement sur mon cul : superbe surprise pour cette mise en jambe à l’heure de l’apéro, superbe ! (photo 1 plus bas). MEGADETH me laisse tout à fait indifférent ou presque, le temps d’aller jeter un œil sur les autres scènes à l’affiche tout aussi insipide pour moi à cette heure de la journée (photo 2). Heureusement que MOTORHEAD amène par la suite sur la main stage ce souffle salvateur, cette rage et cette fraîcheur propres à Lemmy et comparable à nul autre: aaaaargh… (photos 3 à 8).

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KORN m’impressionne ensuite, même si le concert me semble longuet et répétitif après un certain temps (v. photos 1 et 2 plus bas). L’occasion d’aller voir SUICIDAL TENDENCIES sur la petite scène qui me surprend agréablement, particulièrement lorsque le public envahit la scène sur la fin du concert, n’empêchant en rien nos lascars de continuer leur prestation entouré de dizaines et de dizaines de fans. Un tout grand moment encore ! (v. photo 3 plus bas) DREAM THEATER me laisse – comme d’habitude et comme prévu – sur ma faim (fin ?), ne trouvant là aucune âme, aucune passion, aucun feeling dans un jeu avant tout technique et dépourvu pour moi de toute sensibilité : de la technique pure et froide, de superbes techniciens certes, mais sans une once d’attitude. C’est vide, c’est creux, c’est triste, c’est mort. On se replie dès lors sur HATEBREED qui est un grand, grand, tout grand moment : à vivre live et exclusivement live car, vraiment, il faut le voir et l’entendre pour le croire, et il faut en être pour comprendre…! Cela nous change manifestement de l’insipide, inodore et incolore VELVET REVOLVER qui occupait la main stage auparavant tandis que tout le monde se taillait aux buvettes, aux aubettes ou à la toilette – et pas uniquement pour la rime (photo 4).

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OZZY nous réserve une clôture de festival digne de ce nom, avec la deuxième prestation de la journée pour Zakk Wilde. Après Black Sabbath sans Ozzy mais avec Ronnie James, voici Ozzy sans Tonny mais avec Zakk : la boucle est bouclée. Ce n’est pas ce soir la prestation la plus mémorable d’Ozzy, même s’il reste une incontestable bête de scène.

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Le weekend se termine en beauté : les bouchons (ear plugs) nous ont bien servis. Les tickets boissons également…

MOTORHEAD – 3 juin 2007 – Esch s/ A. (GDLux)

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Quoi ?! Mon premier concert de l’année en juin seulement: il doit y avoir un stûût quelque part… Quoi qu’il en soit, j’entends bien découvrir la Rockhal d’Esch-sur-Alzette à l’occasion de ce nouveau concert de Motorhead, mais quelle n’est pas notre déception en arrivant sur le parking du site. Les vigiles nous en interdisent l’accès et nous prient gentiment de rebrousser chemin. Le show vient à l’instant d’être annulé, Lemmy tout juste victime d’un malaise lors du sound-check et emmené d’urgence à l’hôpital tout proche. A force de brûler la chandelle par les deux bouts, cela n’étonne personne. J’imagine aisément que les malheureuses infirmières et tout le personnel hospitalier malencontreusement de garde ce soir là doivent encore en parler, et se remémorer ce patient hors norme qui fera l’objet de bien salaces et pittoresques histoires lors des longues soirées d’hiver des années et décennies à venir… !

MOTORHEAD – 9 déc. 2006 – Trier (Allemagne)

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10 jours après Bruxelles, nouveau show de Motorhead en Teutonie cette fois. Un concert qui débute d’après le ticket à 19h31 n’est pas courant – ce doit être cela la précision toute germanique. Quelle bien plaisante soirée que celle-ci : comme il y a 10 jours à Bruxelles, Meldrum (…bonnet B & Cie…) ouvre pour Lemmy ; s’en suivent les nordiques de WE. L’entracte précédant l’arrivée de Lemmy sur scène nous réserve de bien charmants moments en la charmante compagnie de Meldrum ! Au fait, ai-je déjà connu précédemment un concert où les bouchons pour les oreilles (ear-plugs) sont distribués gratuitement à qui en fait la demande ? Tout n’est pas à jeter chez les tétons – pardon : Teutons. Lemmy arrive sur scène et le souvenir mitigé de sa prestation d’il y a quelques jours à Bruxelles s’évapore en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le set est parfait. Violemment parfait. Rock’n’rollesquement parfait. Bestialement parfait. Bref – un Motorhead dans toute sa splendeur. Un Lemmy comme on l’aime. L’apocalypse – le paroxysme – le nirvana – la perfection. Overkill.

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MOTORHEAD – 27 novembre 2006 – Bruxelles

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Meldrum en première partie, mais ce n’est pas pour cette poitrine opulente qu’on a fait le déplacement. N’empêche, c’est le premier – et le seul – concert de Motorhead qui ne me transcende pas. La soirée n’est pas nirvanesque, Lemmy n’est manifestement pas en toute grande forme même si le band en veut et en redemande. L’un ou l’autre gobelet à moitié vide (ou plutôt à moitié rempli) atterrit sur scène – de quoi contrarier davantage encore notre ami qui interrompt le concert et repart en coulisses quelques secondes manière de calmer les esprits. Il revient en menaçant de mettre fin à la soirée en cas de nouvel incident – le tout ponctué de asshole et autre motherfucker. Un blues de derrière les fagots calme les esprits avant que l’apocalypse ne reprenne. Mais les vrais connaisseurs restent sur leur fin à l’issue de la soirée : la machine n’était pas au point ce soir, un grain de sable a contrarié la bonne lubrification de la symbiose entre la scène et le public. Pourtant Lemmy était chaussé de ses légendaires bottes blanches… Rien à faire, il faut que je remette le couvert dans 10 jours pour ne pas rester sur cette insatisfaction.

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Pat TRAVERS – 9 novembre 2006 – Verviers

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Ce mois de novembre continue en fanfare (et il n’est pas terminé…) : une semaine après Glenn Hughes, une autre légende est de retour sur les planches du Spirit. Pat Travers, frais comme un gardon et surprenant comme une anguille, ou plutôt agile comme un saumon canadien, nous réserve une soirée pas piquée des vers comme il nous l’a déjà fait bien des fois dans le passé, ici ou ailleurs. Comme à l’accoutumée et de tradition au Spirit, les vedettes un moment sous le feu des projecteurs rejoignent après concert la pénombre de la salle pour se mélanger au public – pour le plus grand plaisir de tous. Pour la quantième fois ai-je l’honneur de me frotter à Pat et de tailler une bavette avec un de mes Canadiens préférés tout en lui offrant de bon cœur une vraie bière bien de chez nous… ?

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Glenn HUGHES – 2 novembre 2006 – Verviers

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Après un concert historique au même endroit en juillet dernier (voir article), The Voice of Rock est de retour à Verviers – et c’est heureux pour tous ceux qui comme moi n’ont pu être de la partie cet été tant les places sont parties rapidement. Et l’effet est de taille : celui qui a été une des chevilles ouvrières du Gros Bleu au moment de sa plus belle et de sa plus pure splendeur rock’n’rollesque est pour un soir à Verviers. Et peu importe si l’ample chevelure ondulante n’est plus de la partie, la mienne non plus ! Les décibels sont au rendez-vous. La chaleur et l’ambiance itou… En fermant les yeux, on croit presqu’entendre Deep Purple featuring Glenn Hughes. Sa voix est restée totalement intacte et pure; elle en est devenue un instrument – et pas unplugged ! The Voice of Rock n’est pas un titre usurpé, nom de Dieu ! Ô que non.

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DOC HOLLIDAY – 14 juillet 2006 – Verviers

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Une soirée qui me laisse partiellement sur ma faim (fin ?) : Doc Holliday se targue de l’étiquette et du drapeau sudiste sans pour autant arriver, à mon humble avis, à la cheville de Lynyrd Skynyrd, de Molly Hatchet, de Blackfoot, des Outlaws et de tant d’autres encore. Mais soit, ne jetons pas l’eau du bain avec le bébé – et vice-versa. Le meilleur moment de cette soirée reste néanmoins celui où nous faisons la connaissance de ces trois Parisiens habitués réguliers des lieux – forcément, puisque le Spirit à lui seul peut se targuer d’offrir une affiche hebdomadaire contre laquelle toute la France entière réunie ne peut rivaliser (et ce n’est pas moi qui le dit : cela sort de la bouche même de ces Parisiens que je ne contrarie pour l’occasion pas !). Avant qu’ils ne reprennent la route pour Paris à l’issue du concert comme ils le font régulièrement, nous leur offrons une dernière chope (bien belge). Et comme lors des Noces de Cana, les bières se multiplient (presqu’) à l’infini, le maître des lieux nous proposant de terminer gracieusement le fût avant les deux semaines de fermeture estivale du club qui débutent à l’instant même. Il ne nous en faut pas plus pour jouer les prolongations jusqu’au bout de la nuit – quelle fête nationale française pour ces Parigots…! D’ailleurs, sont-ils bien rentrés ? Jamais plus revus depuis lors…

Ted NUGENT – 9 juin 2006 – Arrow Rock Festival – (featuring Deep Purple, Whitesnake, Status Quo, Blackfoot, Uriah Heep, Journey…)

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The Nuge – 5 de 5 : Parti un peu tard, je me fais surprendre par les bouchons entravant les derniers kilomètres qui me séparent du site du festival implanté dans la campagne hollandaise de Lichtenvoorde. Le temps de passer par la zone VIP prendre possession de mon backstage pass, je n’arrive au pied de la scène principale que pour les dernières minutes du concert de BLACKFOOT. Shit, shit et shit : cela m’attriste réellement d’avoir raté l’essentiel de leur set, les gaillards occupant une grande place pour moi parmi les meilleures formations sudistes au même titre que Lynyrd Skynyrd, The Outlaws, Molly Hatchet ou 38 Special pour n’en citer que quelques-uns uns (photo 1). Etant déjà backstage au moment de la venue de Ted NUGENT sur le site, je taille une bavette avec son fils Toby qui prépare son arrivée… et qui se marre d’autant plus de ma mésaventure irlandaise de la veille que nous nous étions croisés plus d’une fois sur place ! Moi, je me marre en voyant les affaires de scène de son père qui sèchent au soleil après, je présume, un lavage de dernière minute ce jour : pompes et chapeau qui profitent comme nous de la clémence météo de Hollande… ! (photo 2). Rapides salutations avec Ted avant qu’il ne poursuive la conversation avec Greg T. Walker, fondateur de Blackfoot en 1969, sous l’œil amusé de son batteur Mick Brown à l’arrière-plan: ils semblent s’apprécier vraiment, les lascars, cool ! (photo 3). Que tout cela est de bon augure en regard du programme de la main stage (photo 4) !

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Le moment venu pour Nugent de monter sur scène, je reste backstage durant toute la grosse heure quart que dure sa prestation : que rêver de mieux ? A ma droite les membres de BLACKFOOT (photo 5), de WHITESNAKE (Tommy Aldridge et Doug Aldrich derrière les guitares du Nuge – photo 6), à ma gauche ceux de URIAH HEEP (photo 7) et de STATUS QUO (photo 8). Et puis, c’est chouette de revoir Tommy Aldridge maintenant batteur de Whitesnake alors qu’il était derrière les fûts du Nuge lors de notre dernière conversation à Montréal en 2000: le monde est décidément petit dans le petit microcosme de la bonne musique !

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Bref, que du beau monde autour de moi pour un concert du Nuge de très haute tenue : quelques dizaines de milliers de personnes doivent encore s’en souvenir ! Etant aux côtés de Marylin Brown (une des deux photographes officiels attitrés du Nuge) au moment où elle tire cette photo, c’est sans vergogne et tout à son honneur que je la garde en guise d’illustration – son grand angle donnant un meilleur résultat que mon simple objectif (gasp ! la seconde photo de ce blog qui n’est pas de moi…!).

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Le show est de toute beauté et le Nuge est impressionnant, électrisé par les dizaines de milliers de spectateurs qui lui font face: ce n’est plus un duel, ce n’est plus un one-man-show, c’est tout simplement Noël en été, c’est Bizance en Hollande, c’est le nirvana sur terre… Bref – un show du Nuge comme les autres, ni plus ni moins finalement, pourquoi est-ce que je m’emballe de la sorte ?!

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Après un petit rafraîchissement pour le rappel, c’est avec Great White Buffalo que le Nuge termine – traditionnellement – sa prestation, arborant sa coiffe indienne avant de se précipiter backstage encadré par son fils. Photo de famille prise sur le vif, captée en pleine action: une de mes plus belles photos live pleine de spontanéité, de vérité, de simplicité, de vie – une photo tellement vraie et tellement nature. Father & Son: family spirit…

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Le Nuge quitte les lieux un peu plus tard dans la soirée et repart comme il est arrivé. Après quelques derniers échanges et autre poignée de main, il pose pour une ultime photo au moment où il embarque dans la voiture qui est synonyme de fin de la tournée européenne, de fin de l’aventure, et de fin de l’histoire pour moi. Suite au prochain numéro. Ou plutôt lors de la prochaine tournée…

Et en l’attendant, un petit extrait vidéo…:
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Flash-back sur la journée écoulée. Déambulant dans la zone VIP derrière les deux principales scènes, je croise un certain nombre de fois les membres de Blackfoot qui semblent passer leur journée comme moi, à prendre du bon temps, boire un coup et passer de scène en scène observer ceux qui partagent avec eux l’affiche du festival (photo A). Vraiment sympas et cools, ces mecs, vraiment ! La rythmique du Nuge, Mick Brown (photo B) et Barry Sparks taillent une bavette avec un des musicos de Whitesnake (photo C), ceux de Status Quo boivent un pot à l’ombre d’une tonnelle avec Uriah Heep, les membres de Journey s’entretienent avec ceux Blackfoot attablés (photo D); Vandenberg échange avec Whitesnake (photo E) et Doug Aldrich s’échauffe à la gratte avant de monter sur scène (photo F). David Coverdale s’en va se poudrer le nez (photo G) tandis que les roadies profitent d’un repos bien mérité .. sous la scène (photo H). Et moi au milieu de tout ce beau monde…

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Le set de Whitesnake est impressionnant, vécu backstage aux côtés notamment des membres de Status Quo et de Blackfoot toujours aussi intéressés par les prestations de leurs co-listiers. Vandenberg fera une apparition éclair en guest, le temps d’un ou de deux morceaux. L’anecdote du jour : la tonnelle de 2 m² de David Coverdale installée backstage en plein milieu du jeu de quille, au mitan de tout le matos de Deep Purple, équipée d’une commode et d’un matériel de maquillage à faire pâlir de jalousie Barbie elle-même ! Avant le rappel, David et ses compères se retirent backstage le temps de souffler quelques instants – quelques longs instants que David passe dans les bras de sa femme qui en profite pour lui refaire une retouche maquillage…

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Status Quo prend ensuite le relais sur la scène principale tandis que Journey puis Uriah Heep se relaient sur la seconde scène. L’anecdote Status Quo ? Je l’adore : durant le solo de batterie qui ponctue le concert, les guitaristes et bassiste se retirent backstage laissant toute la scène pour le seul batteur en train de taper sur ses fûts. Francis Rossi, venant se placer à côté de moi, en profite pour griller une rapide cigarette derrière les amplis et m’adresse un grand sourire en frottant sa joue du revers de la main, me signifiant ainsi dans un langage universel « La barbe ! » en me montrant d’un mouvement de tête son collègue en train de s’échiner à la batterie ! Humour anglais, sans doute. Excellent !

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Depuis le matin, le backstage est envahi par le matos de Deep Purple qui encombre le passage en prévision du concert qui clôture la journée. Le plus impressionnant est le clavier – pardon : les claviers – qui occupent une place non négligeable à côté de la batterie. Les autres valises, caisses et box marqués de l’effigie de tous les groupes de la journée – voire de l’un ou l’autre musicien en particulier – est un patchwork à l’esthétique particulière mais ô combien parlante pour qui sait où il est.

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Je quitte les lieux avant la fin du show de Deep Purple, non pas que mon backstage me gêne – que du contraire ! – mais les bouchons du matin me font dire que ce n’était que de la roupille de sansonnet à côté de ce qui se trame pour ce soir. Et puis, après tout, le Nuge est venu, il a vu, il a vaincu: à quoi bon rester plus longtemps…?!

Ted NUGENT – 7 juin 2006 – Dublin (Irlande)

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The Nuge 4 de 5. Une semaine plus tard, direction Dublin (merci Ryanair !) pour le quatrième gig du Nuge. Entre Guiness et autres laggers, entre visite de la ville et photos aux côtés de la statue de Phil Lynott (installée devant le pub à bières "Bruxelles" – ça ne s’invente pas !), nous nous dirigeons à notre aise vers Vicar Street – le nom du club où se produit le Nuge ce soir. Nous y retrouvons l’une ou l’autre habituelle tête en provenance d’Allemagne et de Hollande. Mon pass m’attend : c’est que le rendez-vous avec le Nuge est prévu pour ce soir.

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En première partie, un indigène du cru, seul sur scène avec sa gratte sèche, qui nous joue quelques morceaux unplugged dont même un Ted Nugent : surréaliste ! Et chapeau l’artiste, car il faut le faire… Le Nuge arrive sur scène peu après (il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de matos à déménager à part un pied de micro…) pour un set de Dieu le Père. Il n’y a pas à dire mais le Nuge se laisse littéralement aller lorsqu’il est face à une audience anglophone : humour, feintes, anecdotes, one-man-show et propagande sans commune mesure avec un show face à une audience a priori non anglophone. Contre la scène, nous sommes aux premières loges. Le Nuge joue comme s’il était à domicile devant 35.000 personnes alors même que nous ne sommes pas 1.000 dans ce club loin d’être rempli. Impressionnant et remarquable de le voir se donner de la sorte en face d’une audience aussi clairsemée… Une cigarette lancée sur la scène par un imbécile ne l’interrompt pas. Que du contraire : il la renvoie fissa vers son expéditeur en la coinçant entre les semelles de ses souliers et d’un bond, pieds joints en avant, l’expédie vers son propriétaire – le tout en continuant de faire ses gammes bien évidemment. Une des photos que je prends ce soir là restera – deux ans plus tard – de long mois l’unique cliché de la homepage du site de Ted Nugent à l’occasion de sa tournée 2008. Well, well, well : merci pour l’hommage et la reconnaissance me mettant en concurrence directe avec ses photographes attitrés pourtant présents ! Je ne résiste pas au plaisir de vous la livrer (en basse résolution ici…).

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Mon rendez-vous avec le Nuge tourne en eau de boudin à l’issue du concert. Un malentendu avec son nouveau Tour Manager – que je ne connais pas et que je n’ai donc jamais rencontré – en est la raison. Pensant que je suis une fille, c’est par conséquent une greluche qu’il recherche mais en vain dans la salle une fois le concert terminé, sans me remarquer et moi sans l’identifier en tant que tel. J’ai bien mon pass pourtant visiblement apposé sur le revers de ma veste – comme deux autres privilégiés qui font comme moi le pied de grue – mais ce n’est le simple détenteur d’un pass qui est attendu et recherché: c’est moi en chair et en os… mais au féminin ! Rencart loupé donc – shit ! Mais comme tout est bien qui finit bien, on récupère la sauce le lendemain matin par mail: on remettra le couvert le surlendemain en Hollande à l’occasion du dernier show de cette tournée européenne. Nuit blanche à la Guiness dans les pubs de Dublin (enfin, jusqu’à leur fermeture…) puis au café noir à l’aéroport en attendant le vol du petit matin pour Charleroi. Retour au boulot dès… midi, après un petit somme symbolique dans l’avion du retour : Working hard, playing hard

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Ted NUGENT – 28 mai 2008 – Stuttgart (All.)

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The Nuge 3 de 5. Troisième concert du Nuge en trois jours : il est des moments heureux dans la vie… Nous retrouvons à nouveau à Stuttgart quelques têtes connues en provenance d’Allemagne et de Hollande principalement. Comme à chaque concert pratiquement, comme dans chaque pays… Ce concert est – mais je ne le saurai qu’après – le meilleur de la tournée, tant la fusion, l’osmose et la communion sont totales entre le public et le Nuge. Ted nous délivre le set qui tue, le gig de la mort : passion, chaleur, humour, soul, attitude, spirit, tout est de nature à vibrer, et l’on sent qu’il vibre autant que son public. Ses Byrdland et autres Peavey déchirent la nuit, trouent les tympans mais surtout, surtout, emplissent la salle de cette soul et de cette attitude, de ce spirit of the wild. Vécu depuis le premier rang, ce moment d’une extraordinaire intensité transpire par tous les pores – le Nuge au sommet de son art, le Nuge naturel comme pas deux, le Nuge qui brûle, qui se consume, qui vibre…

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Comme il est des choses qui peuvent être différentes sur Terre après un événement particulier qui boulverse l’ordre des choses, l’échelle des valeurs, les principes élémentaires…

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