TRUST – 18 novembre 2008 – Verviers

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1980: j’avais 15 ans et demi lors de mon premier (et dernier) concert de Trust il y a de cela… 28 ans et demi, oufti…! Tout l’Hexagone les portait au pinacle, en pleine heure de gloire de Téléphone également. Pour clore en beauté et entre intimes (sic) leur tournée 2008, nos Français se payent deux clubs: les 350 places du Spirit ce soir et la scène du Moods à Monaco le surlendemain. Bernie et Nono n’ont rien perdu de leur verve et de leur superbe – si ce ne sont quelques cheveux pour Bernie (calvitie dissimulée par un bob qu’il se refusera d’ôter malgré les cris insistants et les hurlements persistants !). L’ambiance est chaude mais surtout excessivement conviviale, simple et bon enfant: on est presqu’en famille, entre amis. Bernie a conservé intact son contact très, très direct avec le public et ça dialogue ferme – même sans micro, vu l’exiguïté des lieux et l’intimité des hôtes. Son sens de l’humour aussi: "On va vous jouer maintenant un morceau, paroles de Didier Barbelivien et musique de Michel Sardou"… Plus de deux heures de show avec notamment tous les classiques de leurs trois premiers albums (1979-1981), certains revisités à la mode banlieusarde avec DJ & platine, d’autres offerts dans leur livrée intacte et originelle. La voix de Bernie reste impressionnante de présence, mais ce sont surtout les textes engagés et rugueux qui restent furieusement de circonstance et ô combien percutants au vu de l’actualité sociale, économique et géo-politique. La force de leurs lyrics, la dynamique (dynamite?) de leurs compositions et leur présence scénique n’ont pas pris une ride. Pas une. Merci les gars, et chapeau. Ou plutôt bob…

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Such A Road Exp. – 31 octobre 2008 – Marchin

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Such a Road Experience ? Ce band n’existe pas, si ce n’est sous la forme éphémère de trois heures de bonheur live on stage avec, successivement Michel Drucker Experience, Such A Noise et Abbey Road. Alain Pire se (nous ?) fait plaisir avec la performance d’aligner pas moins de trois heures de total show, enchaînant ses formations tout en en étant le fil rouge – électrique, va sans dire, très électrique. Michel Drucker Expérience, intemporel et indéfinissablement inclassifiable nous emmène dans une ballade aérienne qui donne encore le tournis. Such A Noise ramène les choses à leur juste dimension: back to the (greasy) roots ! Abbey Road enchaîne pour rappeler à ceux qui l’auraient oublié que les quatre blancs becs de Liverpool en avaient aussi dans le caleçon, même s’il(s) n’étai(en)t pas américain(s). Chapeau: pas un boulot de tapette que d’enchainer trois répertoires de cette envergure. That just ain’t only rock’n’roll.

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dEUS – 2 décembre 2008 – Luxembourg

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dEUS en pleine tournée européenne sold out s’offre la bagatelle de deux soirs (sold out également) à Forest National la semaine prochaine. Ce simple fait convainc le mitigé que je suis de se déplacer à Den Atelier pour l’un de leurs deux gigs intimistes luxembourgeois: l’occasion fait le larron, et j’en suis un bon (de larron). Mais néanmoins difficile pour un larron de bonne volonté de rentrer intégralement dans leur(s) trip(pes), si ce n’est en regard de l’une ou l’autre de leurs compos qui remuent manifestement le popotin et qui me parlent plus particulièrement. Le fait que la moitié de la Province ait fait le déplacement chez le Grand-Duc n’est pas non plus pour me déplaire, mais il n’en demeure pas moins que je ne suis pas rentré dans le move: leur prestation scénique ne m’a pas davantage convaincu que leurs productions studio – à l’une ou l’autre exception près. Mais j’aurai au moins essayé. Alleï, roulez casquettes c’est la foire aux chapeaux: au suivant…!
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MONSTER MAGNET – 28 oct. 2008 – Luxembourg

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Pilgrim Fathers joue en musique de fond au moment de pousser les portes d’un Den Atelier déjà bien rempli. Nebula s’en suivra, en prélude non pas de Bach mais à la bande à Dave Wyndorf: le monstre – au propre comme au figuré – est de retour. Fidèle à lui-même, il est impressionnant – des verbes impressionner et faire (forte) impression.
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Et le band est à sa dimension et à sa stature, avec un Jim Baglino qui assure le spectacle à lui tout seul – et je ne parle pas que du son bien gras qu’il tire de sa quatre cordes. Mais, nom de Dieu, voilà-t-y pas qu’ils nous refont le coup d’il y a 4 mois à l’Ancienne Belgique: alors que cette seconde partie de tournée porte également le nom de leur dernier album, pas un morceau de cette perle ne nous est servi ce soir, didju ! Jim Baglino, à qui l’on essaye de tirer les vers du nez en après-concert en buvant un pot, restera pour le moins évasif à cet égard. Mais il n’est en revanche pas avare pour un sou dans la distribution de ses cure-dents méchamment et puissamment parfumés à la cannelle: oufti, ça dégage comme du Monster Magnet (il est d’ailleurs grand temps que je retire mes Boules Quies que m’a militairement prescrites mon ORL la semaine dernière, pour faire soupape). Et il a le rire facile, le Jim: lui faire dédicacer ma set-list avec un crayon Ikéa à moitié taillé le fait pour le moins marrer…

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** Livre d’Or ** Guest Book **

Fiel ou miel, vos commentaires sont ici les bienvenus…

PORCUPINE TREE – 17 octobre 2008 – Esch (Lux.)

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Nous sommes pas moins d’une vingtaine (!) à rallier la Rockhal pour cette soirée exceptionnelle. Le club est sold out – pas spécialement pour Pure Reason Revolution qui assure la première partie, mais bien pour Steven Wilson et sa bande qui nous gratifient de deux heures de pur bonheur, de perfection et de maestria. Pieds nus comme à son habitude, Wilson nous délivre un set balayant majoritairement les trois derniers albums de Porcupine Tree et l’une ou l’autre vieillerie. Pardon: l’une ou l’autre Old shit, comme il le dit lui-même, annonçant par ailleurs que ce sera avec du new material qu’il faudra compter pour leur prochaine venue.
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John Wisley est bel et bien présent en guest – mais est-il encore à considérer comme tel? Que serait en effet Porcupine sans sa gratte et sans ses superbes vocals ?
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Balançant constamment le public entre douceur et lourdeur, entre plume et enclume, les deux bonnes heures que dure le set enflamment la salle. Décidément non, il n’y a rien à jeter dans Porcupine. C’est comme dans le cochon: tout est bon. A la différence près qu’ici tout n’est pas bon mais tout bonnement et simplement… parfait. Quand il n’y a pas d’autres termes, il faut appeler un chat un chat, et surtout un porc-épis un porc-épis. Et ce son, cette sonorité, cette acoustique du tonnerre: comment est-ce Dieu possible de ne pouvoir figer le temps lorsqu’on atteint de la sorte le nirvana sur terre?? Et puis, ils sont si rares ces concerts où pas même une barrière ne tient à distance le public de la scène: tout un symbole, tout un programme. Même les photographes accrédités étaient en plein public…

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Walter TROUT – 1er septembre 2008 – Verviers

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Deux jours plus tard, retour sur Verviers pour 1h50’ de bonheur dans un Spirit maigrement rempli face à un Walter Trout pourtant bouillonnant et pas chiche pour un sou (ou pour quelques euros). Accompagné d’un Hammond ronronnant et d’un band bien rôdé à la manière de ses ex-Radicals, le Trout se fend d’une démonstration de Stratocaster tout en finesse et en subtilité. Avec ses airs de faux-semblant et ses faux-airs de ne pas y toucher mine de rien, avec sa dégaine de culto du Middle-West et sa tronche aux antipodes du star system, le bon Walter nous en met plein la vue et surtout plein les oreilles: ça sentirait même le Jack Danniel’s si ça ne fleurait bon la bière de chez nous. Et dire que j’ai failli ne pas monter à Verviers…

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FIESTA CITY Festival – 30 août 2008 – Verviers

Fiesta City, c’est le Marché de Noël à Verviers en plein été ! Entre chalets à peckets, à charcuteries et à bières spéciales – quand pas toufailles et autres tartiflettes, HIGH VOLTAGE nous refait une démonstration de toute beauté : assurément un des meilleurs tribute band que je connaisse – vivement la tournée des vrais l’année prochaine.

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Précédemment, les jeunots (et papa) de The BREW nous assaisonnent une claque semblable à celle de début d’année au Spirit. Une illustre inconnue pour moi, CONNIE LUSH, délivre sur la grande scène un blues chaud au possible avec une voix de derrière les fagots et un band qui assure pas mal la rythmique quand il s’agit de devenir rock’n’roll également.
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A part l’un ou l’autre moment, MANFRED MANN EARTH BAND me laisse sur ma faim mais je semble être le seul dans le cas – avec le fiston – au vu des milliers de personnes rassemblées comme un seul homme sur la place.

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Par contre, TEN YEARS AFTER est grand. Grand et bon : quelle pêche ! Pas une ride, leur musique n’a pas pris une ride, et les musicos à peine plus. Excellent set, rien à redire : j’avais peur d’un son qui aurait mal vieilli ou de compos qui auraient mal supporté l’épreuve, mais non : que du contraire. Oufti !

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The TEMPLE – 17 mai 2008 – Ruisbroeck

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Ruisbroeck, salle Concordia : rien qu’à la localisation, le décor est planté… Chaud devant : notre trio de choc fait vibrer la salle et l’audience comme s’il s’agissait de montrer aux Ardennais que nous sommes (et qui avons fait expressément le déplacement) qu’on ne se chauffe pas qu’aux briquettes dans cette plate banlieue bruxelloise ! Rock’n’roll band / power trio revisitant certains classiques des classiques, mais nous servant également des compos perso ô combien rafraîchissantes et puissantes. Cool, les gars, cool… !

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Ted NUGENT – 14 juillet 2008 – London, UK

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The Nuge : 4 de 4. Arrivée avec l’Eurostar de 09h00 du mat’ sous un soleil déjà haut dans le ciel de Londres. Direction Greenwich et son impressionnant et tout récent complexe O2, un gigantesque dôme – véritable ville dans la ville, avec son immense aréna mais aussi son club Indig02 où le Nuge est à l’affiche ce soir. Déambulation sous l’immense toile de l’O2 entre pubs, tavernes et autres restaurants. Un Irlandais m’interpelle soudain, se souvenant de moi lors du dernier concert du Nuge à Dublin en 2006 – me demandant où est passé mon short ! Hé oui, je suis exceptionnellement en pantalon ce jour… Un Français m’interpelle également, me reconnaissant après que l’on se soit effectivement rencontré lors du concert de Ted à l’Astoria de Londres en 2002 – six ans déjà ! Le Nuge World est décidément petit…
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D’autres potes anglais, bien présents également sur le forum internet du Nuge, s’étonnent eux aussi de ne pas me voir en short : les photos des tournées 2000, 2002 et 2006 sur lesquelles je figure et qui circulent sur la toile ont effectivement déjà fait le tour du monde. En ce compris les commentaires de Ted sur son forum à mon égard: « What ?! You may wear such a short in Europe but no guns ?! ». Comme prévu, sms en provenance de Toby Nugent pour rendez-vous devant le club: c’est ce qui s’appelle se faire livrer son backstage pass en bonne et due forme par un coursier de choix! Les Quireboys assurent la première partie et chauffent admirablement bien la salle : le club est vaste, et le balcon laisse supposer la présence de centaines et de centaines de personnes outre toute la foule déjà présente au rez-de-chaussée. Ted nous gratifie d’un concert vraiment exceptionnel ; le public est chaud au possible et fait preuve d’un répondant d’enfer. Le Nuge est en toute, toute grande forme : il s’agit là du meilleur concert de la tournée, sans l’ombre d’un doute.
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Ted est irradiant et flamboyant : il rayonne comme il n’est Dieu pas possible. Hilare, il dégage et transpire la perfection, ses doigts semblent même ne pas toucher les cordes de sa Byrdland.. Qui plus est, comme chaque fois qu’il est face à un public anglophone, le Nuge se complait à prolonger ses échanges et dialogues avec l’assemblée. Son leïtmotiv ramène en permanence la conversation (car il s’agit bien d’une conversation avec le public) autour de thématiques éminemment politiques d’une part, et d’autre part relatives à la soul music, au Motown Sound, à James Brown, etc. J’adore le « When I was a little black boy… » introduisant son univers de référence, et le nombre de fois qu’il invite l’audience à le remercier en lançant son « Repeat after me : « Thanx you Uncle Ted ! ».
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A l’issue du show, nous sommes invités à rejoindre Ted dans le cossu salon jouxtant sa loge. Comme d’habitude, il y a à boire et à manger pour tout le monde. Et il y en a, du beau monde. Sa femme Shemane, qui arrive en droite ligne des States pour un séjour shopping-anniversaire à Londres, me salue d’un large sourire en me gratifiant de mon prénom avec un adorable accent américain. Notre dernière courte entrevue – et c ‘est un grand mot – date d’il y a déjà 6 ans à Londres et, plus courte encore, en Suède le surlendemain. La voilà-t-y pas qu’elle se souvient de mon prénom, ce qui n’est pas pour me laisser indifférent… Sont également présent les inévitables Marylin et Jeb Brown en leur qualité de photographes attitrés du Nuge, Toby bien sûr, Dough Banker (la manager de Ted qui arrive tout juste des States également). Sont également présents Mick Brown et Barry Spark – la rythmique du Nuge – tous deux en train de se sustenter allègrement. Et qui m’interpellent en me saluant, me faisant gentiment remarquer par-là même que je viens de passer devant eux sans les saluer ! C’est qu’à force de se croiser ces derniers jours, on en oublierait les civilités minimums… Le chanteur des Quireboys est également de la partie, présentant à Ted un charmant homme d’un âge certain en chaise roulante. Ils s’entretiendront longuement tous trois, apprenant quant à moi qu’il s’agit d’un chanteur-musicien des années ’60 dont la renommée fut en son temps planétaire tout comme son/ses tubes. J’ai depuis oublié son nom (shame on me !).

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On discute tous ensemble de tout et de rien – je veux dire par-là de musique, de guitare, de shows, de tournées,… jusqu’au moment où Ted nous propose une photo de famille tous ensemble avant de se quitter, assez rapidement ce soir. C’est qu’il doit s’occuper de sa femme Shemane, comme il dit, venue spécialement des States pour son anniversaire le lendemain. On se serre tous la pince, musicos, crew members, famille, potes : on sait que ce soir c’est la der des ders. En me faisant l’accolade d’au revoir, Ted me donne rendez-vous outre-Atlantique : dois-je comprendre qu’il s’agissait ici de son ultime tournée européenne, ou veut-il signifier que je serai toujours le bienvenu et son hôte aux States… ? Le mystère restera entier, du moins jusqu’à la prochaine…

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