Albert Blues Band – Popa CHUBBY – 1 mai 2010 – Aralunaires @ Arlon

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ARALUNAIRES, Jour 6 (et dernier jour en ce qui me concerne, avant un repos enfin bien mérité !). L’Entrepôt est à nouveau sold out ce soir pour accueillir le plus volubile des New Yorkais: l’imposant et impressionnant POPA CHUBBY. En guise d’apéro, STICKY FINGERS BLUES BAND, suivi de l’ALBERT BLUES BAND qui chauffe les murs à blanc. Put on your red shoes and dance (play) the blues, Albert ! Le plus fringant et le plus bruyant retraité de la province – baskets rouges, t-shirt Ramones et jeans seyant – a revêtu son costume de scène pour mener de main de maître un set toujours aussi chaleureux et bon enfant. Le Dr. Richard aux vocals est quant à lui tout binôche d’introduire par ailleurs deux nouveaux morceaux de la future galette des régionaux de l’étape. Great !

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L’Albert s’improvisera roadie plus tard dans la soirée en jouant les Dr. Boogie de bon office et prodiguant les premiers soins à la guitare du Popa en plein milieu du set du New-Yorkais. Car, mine de rien, c’est qu’il arrache à la gratte le Popa ! Même s’il nous la joue à la Johnny Winter en restant finalement plus longtemps assis que debout, le gredin (peut-être une question de répartition des masses sur la scène?).

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Toujours est-il qu’entre reprises (ah! cet Hallelujah de Jeff Buckley) et pièces originales, Popa reste fidèle à lui-même: simple, jovial, sympathique et chaleureux – bref: ce qu’on appelle un bon gros ! Ses deux heures de show se clôtureront par un duel de batterie avec son batteur, installé pour l’occasion frontstage devant deux caisses et donnant une allure "Tambours du Bronx" à ce final. Chapeau, Mr. Chubby: vous écouter reste un régal, admirer votre jeu guitare un plaisir, et votre sueur un honneur que vous nous faites. Vous êtes mon Meatloaf à moi…!

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Chapeau aux organisateurs pour cette semaine de toutes les découvertes et de tous les plaisirs, éclectiques comme électriques – Vivement les ARALUNAIRES 2011, M’sieurs-Dames…

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COMMON FATES – DARK SENSATION – MONONC’ SERGE – ULTRA VOMIT – 30 avril 2010 – Aralunaires @ Arlon

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ARALUNAIRES, Jour 5. D’endroits étranges en lieu insolite et en heure inhabituelle, c’est cette fois en plein temps de midi que le Musée Archéologique s’anime d’une foule tout aussi surprenante et pour le moins bigarrée. Rarement ces murs auront vu telle affluence, en tous cas en plein midi, à l’occasion d’un set tout ce qu’il y a de plus surprenant au milieu de vestiges romains et autres pièces historiques et archéologiques. Pas vraiment acoustique mais pas non plus particulièrement électrique, le set de COMMON FATES: mais sans doute vaut-il mieux, par respect pour les lieux, ne pas trop exploser les Marshall ni faire cracher la poudre. Le trio propose dès lors en guise de lunch comme un bon sandwich fourré Nickelback avec sauce REM et garnitures grunge: ma surprise/découverte de la semaine.

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Changement de décor au soir: retour à lEntrepôt pour THE soirée kitch et destroy de la semaine. DARK SENSATION ouvre la danse en faisant ce qu’ils peuvent avec leur trash / death metal pour chauffer une salle par ailleurs sold out et toute acquise aux suivants. Chapeau les gars: pas facile d’ouvrir la soirée quand la majeure partie du public est au bar ou fume sa clope dehors (avant que l’interdiction ne saute de facto » en cours de soirée…).

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Le Québécois MONONC’ SERGE, aussi déjanté que son humour caustique et que son second degré incisif, débarque avec ANONYMOUS sur scène en costume queue de pie et noeud pap’: le ton est donné. C’est parti pour une prestation hors normes, succulente et truculente, humour ravageur, feintes à deux balles et jeux de mots foireux mais pas toujours politiquement innocents. L’ambiance des tout grands jours à l’Entrepôt avec une musique qui fait cependant des trous dans la tête: l’explosivité scénique de Mononc Serge se marie à merveille avec le trash métal d’Anonymous. La bannière canadienne est brandie en fin de set avec une feuille de cannabis remplaçant celle d’érable: tout un programme.

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Passons sur la démonstration de catch sur un ring improvisé dans le club pour passer à un autre type de trous dans la tête: ULTRA VOMIT. Les Nantais ont mis la barre très haut: le public apprécie et éructe les vocals en choeur, dommage qu’ils ne soient cependant pas plus audibles (ou plutôt compréhensibles pour le béotien de service). Cocktail de métal puissant, de sonorités hardcore hurlantes, et des textes humoristiques détonants qui se marient parfaitement avec ceux de Mononc’ Serge. Comme l’annonce la pub: ultra bizarre, ultra surprenant, ultra bruyant, ultra bon : ULTRA VOMIT. Jean-Luc Fonck et les Gauff’ au Suc n’ont qu’a bien se tenir: s’ils veulent virer leur cuti, ils ont trouvé ce soirs leurs maîtres rock’n’rollesques.

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MIAM Monster MIAM – Didier SUPER @ Aralunaires – 29 avril 2010 – Arlon

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ARALUNAIRES, Jour 4. Autres endroits, autres moeurs. Quel lieu plus approprié que la synagogue pour y accueillir l’hommage rendu par MIAM MONSTER MIAM à Serge Gainsbourg, accompagné du trio Ecce Homo…? Couvre-chef obligatoirement vissé sur le crâne pour le public masculin, ambiance feutrée, lumière tamisée, cierges allumés et Croix de David affichée, retenue imposée mais convivialité spontanée: le ton est donné et si ce n’est pas un "la", on n’en est pas loin, là. Le côté surréaliste des lieux et le sérieux du contexte rend la prestation du Liégeois d’autant plus confidentielle et intimiste. Chapeau(x).

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Autre endroit, autres moeurs: le one-man show de Didier SUPER à l’ancien palais de justice. Comme à la synagogue, ce concert (?!) sold out suscite bien des déceptions chez ceux restés sur le trottoir et se repliant dès lors sur les terrasses noires de monde en ce soir estival. Il n’est pas vraiment question de "concert" avec Didier SUPER: ne serait-on pas plutôt ici dans le bouffon, le burlesque, la provoc’, la parodie, le scandale, le scabreux et le scatologique? Oui, il a bien une guitare à la main de temps à autres et oui, il y a bien des airs de musique – mais n’est-ce pas d’abord en toile de fond pour servir son virulent et vulgaire (…et apprécié) second degré? L’assemblée est à celle de Miam Monster Miam ce qu’un parterre de potache d’une revue estudiantine est à celui de la bénédiction papale sur la place Saint-Pierre. Ambiance ! Fine jouissance toutefois que celle de rire ensemble à gorges chaudes, profondes et déployées d’infâmes choses pour lesquelles la bienséance voudrait qu’on n’ose même pas sourire en bonne société. Le concert se termine dehors sous les étoiles, dans la nuit chaude et lourde sur la plage Léopold – pardon: sur la place Léopold – où le joyeux turbilion emmène tout son public dans un cortège bien scatologique et peu orthodoxe….

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STREET DOGS – UK SUBS – HEADSHOTS – MIOSSEC – PIG – 28 avril 2010 – Arlon (Aralunaires)

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ARALUNAIRES, Jour 3. Petit drink à l’heure de l’apéro offert à et par la Galerie du Beau-Site pour une prestation acoustique du Parti Indépendantiste Gaumais (PIG) qui nous délivre quelques fredaines entre trois toiles exposées et deux Ford blinquantes. Le trio indépendantiste s’échauffe unplugged avant d’assurer un peu plus tard plugged la première partie de Miossec.

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Crochet par l’Entrepôt ensuite pour une soirée punk-rock avec The HEADSHOTS qui n’ont rien inventé mais qui assurent bien ma foi, ni plus ni moins. UK SUBS enchaîne, en provenance directe de la scène londonienne des seventies ! Ils n’ont pas inventé l’eau tiède, quoiqu’ils la maintiennent bien chaude depuis l’époque. Qui plus est, le leader à un petit quelque chose de Malcolm Mc Laren décédé il y a quelques semaines. Ou quand les papys du punk nous rappellent qu’il y a encore malgré tout une faune à crête, à cuir, à chaînes et à tatouages qui se cache quelque part dans nos banlieues (mais où sont donc tous ces phénomènes ambulants en temps normal?!).

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Détour par la Caserne Bastin pour assister à une partie du show de MIOSSEC (bien que ce soit nous qui soyons mis au sec vu la pisse de chat germanique servie au bar – cf. hier). Breton égaré en terre lorraine et dont l’humour caustique est bien en phase avec la situation politique belgo-belge du moment. Pour un chanteur à textes, dommage que les vocals ne soient guère mises en valeur (voire même peu compréhensibles alors que la salle dispose d’une acoustique pourtant irréprochable), ou du moins pas aussi claires et pures que le band qui assure pas mal derrière lui. Chouette hommage à Bashung avec un savoureux Osez Joséphine. Retour à l’Entrepôt pour y terminer la soirée avec l’artillerie lourde de STREET DOGS. Les Amerloches assènent le coup de grâce de la soirée avec un punk-rock (d’ailleurs plus rock que punk) qui a l’avantage d’être aussi direct que sans fioritures et de déclencher une ambiance pas piquée des hannetons. Recette classique binaire boum-boum qui fait toujours son petit effet et de surcroit pas gonflante pour un dollar, tant le band semble réinventer une bonne vieille recette qui aurait été oubliée par Joe Ramone himself dans un sombre arrière-bar new-yorkais depuis les seventies. Pogo et stage diving en sus – ou mosh ?

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The NITS / Aralunaires – 27 avril 2010 – Arlon

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ARALUNAIRES, Jour 2. Qui aurait bien pu penser que les militaires avaient banni la bière de leurs mess et cantines pour se refaire une (pseudo) virginité?! Une caserne sans alcool, c’est comme un char sans chenille: c’est un leurre. C’est en tous cas un imbuvable jus de houblon innommable et sans alcool qui est servi au bar de la caserne du Quartier Bastin à Arlon qui accueille cette seconde soirée des Aralunaires. OVERMARS ouvre les hostilités (normal, dans une caserne…) avec quelque chose entre Porcupine Tree à ses débuts et DeuS – les deux noms qui viennent spontanément à l’esprit s’il fallait les rapprocher d’un style ou les raccrocher à un band. Merci les gars pour votre CD et pour le Jack Danniel’s partagé à l’entrée des artistes, portant du même coup un toast au trio en tête d’affiche qui pousse précisément la porte pour monter sur scène. Les NITS restent fidèles à eux-mêmes, à leur musique et à leur public – qui a lui aussi 34 ans de plus qu’à leurs débuts. Gasp ! Pop suave et doucette, sans vague ni débordement, gentillette et parfois poétique: les Bataves ne créent pas la surprise si ce n’est celle de la convivialité, de la simplicité, de la proximité et de la gentillesse, s’adressant en français comme le plus chaleureux des Nolus en kayak sur l’Ourthe. Un peu de douceur et de mélancolie dans un monde de brutes.
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SEPULTURA / Aralunaires – 26 avril 2010 – Arlon

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ARALUNAIRES, Jour 1. Bien trop rares sont ces groupes qui reviennent sur scène pour en remettre une couche à l’issue du rappel, alors même que les roadies ont déjà commencé à démonter le berzingue. SEPULTURA fait partie de ceux-là, et ils sont trop peu nombreux. C’est vrai que le public arlonais n’y est pas pour rien et qu’il fait chaud-boulette à l’intérieur de ce hall polyvalent qui en a pourtant vu d’autres. 31ème concert d’affilée par les Brésiliens qui jouent ici, apprend-on plus tard, le plus long concert de leur tournée avant de s’envoler dans quelques heures pour Istambul. Rencontreront-ils là-bas l’équipe locale de football comme il l’ont fait à Arlon la veille, lançant le coup d’envoi du match et échangeant leurs maillots? Simples et sympas au possible, les gars, s’efforçant qui plus est de parler un français au-delà correct sur scène.

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Le rappel ainsi que la fin de leur set sont, dirons-nous, plus intéressants: entendons par là qu’ils sont rythmés de méchantes percussions tribales qui rappellent enfin l’origine brésilienne du combo. Auparavant, quelques difficultés personnellement à… différencier les morceaux – que pourtant tout laisse penser qu’ils s’enchaînent – si ce n’est visuellement au rythme et à l’ampleur des pogos. Pardon: des mosh. Comprenez que je ne suis pas vraiment un aficionado de trash-métal, qu’il soit des frères Cavalera ou non, mais la pilule peut encore passer en concert (ce n’est pas pire que le gothique après tout…). Par contre, reprendre le mythique Orgasmatron pour clore définitivement le set, ça c’est plus décoiffant que tous les carnavals de Rio. Obrigado !

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SCORPIONS @ PPM Festival – 10 avril 2010 – Mons

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SCORPIONS quitte (soi-disant) définitivement le circuit après 40 ans de scène. Mais avant de remiser les instruments dans leur placard doré, les Teutons entament une tournée mondiale d’adieu qui va durer 3 ans (!) en promotionnant par ailleurs leur récent album – le dernier avant celui de trop, certainement (déjà qu’ils auraient pu arrêter pour moi il y a 20 ans…). La dernière occasion donc de les voir en Belgique, qui plus est à Mons dans le cadre du 1er et surprenant POWER PROG & METAL FESTIVAL. C’est pas que le prog, le métal et le gothique soient ma véritable tasse de bière, que nenni, mais l’occasion faisant le larron: open your mind ! Festival remarquable en terme d’organisation et de timing, rien à redire: chapeau, les Doudou. Quelques instants après avoir eu la chance de tailler une courte bavette avec SCORPIONS, les voilà-t-y pas qui déboulent sur scène en fin de soirée, surgissant de sous le podium de la batterie dans un halo de lumière éblouissante tip-top à l’heure convenue.

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Et c’est parti mon kiki pour une kyrielle de tubes qui, sans doute, ont été pour beaucoup ce soir le motif d’effectuer le déplacement. Car à côté des habituels "graisseux", le bon peuple propre sur lui est également de la partie: étonnant public contrasté et hétéro (clite ou gène) que celui-là. La machine teutonique est bien huilée et nos chevaliers du même nom casques à pointe ne se privent pas d’arpenter l’impressionnante scène de long en large et d’en rajouter en veux-tu en-voilà: décidément, les frères Schenker ne se ressemblent pas et n’ont que le nom en commun – à se demander s’ils ont le même père. N’empêche: à l’instar d’Aerosmith pour n’en citer qu’un, il est des groupes qui pour moi n’ont plus fait que de la choucroute depuis 20 ans (même si pour des Allemands, préparer une kolozale choucroute doit être une volupté de fin gourmet). Pour rester dans le registre culinaire, purée que c’est bon ce qu’ils ont pu nous pondre naguère quand ils avaient la frite ! Dommage que tout le monde ne vieillit pas comme il a vécu – bien que la soirée me replongerait presque dans un Tokyo Tapes du meilleur cru…

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Avec 17 bands à l’affiche, ma journée commence début d’après-midi avec HAIRCUTS THAT KILL, bruyant mais franchement inodore, incolore et insipide. S’en suit du bien lourd métal/gothique tendances trash/death, bref du n’importe quoi serais-je tenté d’écrire: PYTHIA, un apéritif costaud qui me met directement au diapason. En provenance d’Angleterre avec tout le toutim et le decorum de circonstance: visuellement intéressant, musicalement dispensable quoiqu’intéressant comme expérience. En tous cas, plus consistant live on stage que sur CD au coin du feu.. MAX PIE prend la relève sur la seconde scène avec du métal progressif – parait-il. Sympa, même si ça ne mange pas de pain et qu’ils n’ont pas inventé le fil à couper le plomb, comme dirait l’autre. Mais bon, à petite dose malgré tout car limite soporiphique au-delà de la demi-heure – comme tous ces bands qui jouent certes bien, très bien même, mais qui n’apportent finalement rien à la Musique et que l’Histoire oubliera sans doute de manière ingrate tout aussi vite.

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Nettement plus intéressant, VIRUS IV prend la relève et c’est pour moi la surprise du chef. L’une des plus belles réussites du métal belge – comme si Cockerill le faisait face à Arcelor Mitall – et qui cartonne bien au-delà de nos frontières et de nos mers. Des riffs entraînants sur une section rythmique en béton: une pure perle de puissance condensée de power métal mélodique, avec de surcroit une voix féminine qui sur-plombe le tout, à la fois puissante et chaude comme une baraque à frites (si, si, c’est un compliment). D’inspiration Rammstein, dirions-nous, mais bien plus aérien, plus subtil et bien plus suave. Et cette superbe reprise de Such a Shame de "Talk Talk" qui déchire un nouveau trouduc au monde, quelle merveille de lourdeur et de douceur ! Superbe set. Chapeau, Virus (et bottes de cuir).

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Après un petit tour via les dressing rooms pour faire un rapide coucou à DREAMSCAPE notamment et saluer ensuite au détour des rencontres la sensuelle mais ô combien destructrice Magali de VIRUS IV, au tour de DO OR DIE. My God, quelle claque, quelle dégelée ! Un hardcore féroce qui ravage tout sur son passage avec deux lead vocals à l’allure de méchants rappeurs qui arpentent la scène comme des fauves en cage – quelle énergie, quelle débauche, quelle brutalité: un "Hatebreed" bis, ou même pire encore. Et tout cela se termine avec potes et jeunes enfants qui déferlent sur moi depuis le backstage pour s’offrir un pogo sur scène dans un final apocalyptique. Chapeau les gars: on ne peut pas dire que c’est beau, mais purée que ça fait du bien ! Oufti que c’était chaud-boulette, là.

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Au tour d’IVANHOE ensuite. Je souris intérieurement en les observant longuement faire les cents pas avant de monter sur scène, tournant presqu’en rond autour de moi et semblant répéter intérieurement leurs moindre gestes et paroles. Comme des gamins qui s’apprêteraient à monter sur scène pour la première de leur pièce de théâtre à l’école. Surprenant – pourtant, ce n’est pas la bouteille qui leur manque. Leur show, par contre, me laissera quelque peu sur ma faim. Dommage, mais rien de surprenant de la part d’un band qui se revendique de la droite lignée de Dream Theater.
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Bugs HENDERSON – 12 mars 2010 – Lëtzebuerg

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"And now, for the real first time in Lëtzebuerg, please welcome Buuuuuuuugs Henderson !" résonnent encore les murs du "Sang an Klang Blues Club" lové dans le si pittoresque Grund de la capitale. Bugs n’est pas en short ce soir sur scène; moi non plus… Du haut de son mur, le portrait du Grand-Duc préside néanmoins à la solennité du moment. Mais notre vieux Texan ne gardera sans doute pas un souvenir ducal ni même royal de cette soirée dans un club pourtant convivial mais bien trop éclairé et trop lumineux, et face à un parterre relativement amorphe mêlant quart-monde et Cardin. Il n’empêche, accompagné de ses Shuffle Kings, une rythmique de Dieu le Père avec un bassiste sonnant parfois comme une rhythm guitar et un batteur issu de je ne sais quel terrier ou quel arrière-bar texan, Bugs HENDERSON nous sort cependant le grand jeu deux heures quart durant. Du tout, tout grand Bugs digne de ses "Legendary Jams" où il croisait naguère le manche avec Johnny WINTER, Ted NUGENT ou Freddie KING à l’occasion de mémorables duels de blues endiablés.

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Loin de ces temps immémoriaux et de ces jams enflammés, Bugs ne semble cependant pas se soucier de l’endroit du moment ni du public pour qui il joue ce soir: il est dans son trip et donne tout ce qu’il a des siennes. Chapeau, l’artiste ! Le set se clôture par un long medley aussi surprenant qu’hétéroclite: un peu de tout mais sans être n’importe quoi. Déstabilisant mais néanmoins… intéressant, dirons-nous ! Le trio descend serrer les pinces et boire un godet dans la salle sitôt la dernière note évanouie, sans même prendre le temps de souffler et feignant sans doute de remarquer que certains mal-polis avaient déjà quitté les lieux exigus avant même la fin de la cérémonie. Triste réalité qu’illustre bien le "Is there somebody who understands what I am saying ?" que se désespère Bugs HENDERSON en cours de show, et qui me rappelle le récent et tout aussi désolant "You’re the quietest audience of our tour !" qu’avait asséné Steven WILSON lors du concert de Porcupine Tree à la Rockhal il y a quelques mois. Vous méritiez mieux, Ol’ Chaps. Luxemburg unten alles…?..

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Michel Drucker Experience – 6.03.2010 – Fontaine

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MDE étrenne son nouveau batteur tout fraichement arrivé (1er concert !): pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Même si le Maître trouvera sans doute certainement toujours à redire… Entourée de deux gauchers et de 10 cordes, la batterie se détache sur fond d’images psychédéliques projetées au mur tandis que le jeu du trio est rehaussé de samples donnant aux instruments live toute la consistance nécessaire pour reproduire la richesse de la production studio. Voilà pour les côtés visuel et sonore qui dimensionnent ce concert de manière inversement proportionnelle à la taille de cette salle intimiste de la banlieue carolo. Une Gibson toujours aussi rugueuse qu’aérienne selon la tonalité du morceau et l’ambiance à y insuffler, une basse bien ronronnante qui porte et soutient des compositions autant légères que complexes et poétiques – en ce compris quelques surprises estampillées Huy!. Et cet incontournable cargaison de sonorités tantôt psychés tantôt rock’n’roll (joli, le doigté des pédales maniées manuellement !) qui donnent à MDE ce faux air de chanson française alors que nous sommes au contraire dans une tout autre dimension. Celle qui permet de ne pas embrigader ni enfermer Michel Drucker Experience dans un quelconque concept affublé d’une étiquette ou d’un style, et qui dénaturerait l‘Experience sans nul(le) autre pareil(le). C’est d’ailleurs sans doute ça qui fait qu’on se retrouve être le temps d’une soirée quelque part comme des aimants entre la voie lactée et le centre du monde, hypnotisés par la chatoyance de ces étoffes aux reflets moirés… En musique et en textes, le plus bel hommage qui soit à la l’ère psychédélique: il y a pire, Alain.

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Lightnin’ Guy & the Mighty Gators – 7.02.10 – Gouvy

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N’est-ce pas une honte de mettre ainsi à feu et à sang le club de la Ferme Madelone avec un blues rock bien graisseux alors qu’il est à peine l’heure de la tarte et de la goutte (ou des Orvaulx…) en ce dimanche après-midi ?! LIGHTNIN’ GUY & the Mighty Gators sont "heureux de réussir ce que les politiciens ne savent pas faire", comme ils disent si bien dans un français approximatif. Comprenez: réunir Flamands et Wallons dans un même trip. Et quel trip mes amis ! Le Guy Verlinden est de retour à la Madelone avec un groupe qui y met le feu pour un long, long, long set baigné de guitares et trempé d’harmonica qui emmène ce bon peuple paisible de Chicago à la Nouvelle-Orléans tout en ne quittant pas cette terre d’Ardenne. Découverts pour ma part il y a quelques mois à l’occasion de l’émission de Docteur Boogie, et les ayant ratés lors du dernier festival ici-même, pas question de passer à nouveau à côté dans le cadre des “Sunday Afternoon sur la Terre". La recette fait mouche: ambiance et foule des grands jours pour une tranche de bonne humeur, de simplicité, de chaleur et de complicité. Et puis, cet accent flamand à la Arno est tellement décalé dans cette ambiance qu’il en rend le set plus dépaysant encore. "Bougez vos fesses, remuez vos hanches, poussez les chaises: ça va secouer!". Le tempo est donné: roulez casquettes, c’est la foire aux chapeaux !
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ALBERT BLUES BAND – 8 déc. 2009 – Rossignol

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Rossignol fait la fête à l’Albert. L’Albert fait sa fête à Rossignol. Ou comment être admis à la pension en fanfare – au propre comme au figuré, quasi. Show jubilaire, show Jupiler: chaud devant, chaud boulette, pâté gaumais et autres gâteries pour ouvrir les hostilités. Les édiles qui Get Their Kicks on Route 66, le personnel communal qui Rock’n’Roll Hoochi Coo et le bon peuple de 7 à 77 ans qui Break the Rules en se laissant corrompre par un méchant Bad Case Lovin’ You. Que tout ça est rock’n’roll et bien peu protocolaire pour clôturer de manière guère catholique une séance académique…

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ALBERT BLUES BAND, c’est comme le Jack Daniel’s: le corps ne s’en lasse pas de le savourer jusqu’à plus soif jusqu’au moment ou, bien marri, on réalise que la source s’est tarie. Mais peu importe finalement la durée du coït s’il débouche sur l’orgasme, sans savoir s’il en est sa cause ou sa résultante. Ejaculateurs précoces ou autres étalons racés ont en commun ce qui fait la quintessence du rock’n’roll ce soir: un va et vient accompagné du trémoussement généré par le cri primal du Denis et le riff animal de l’Albert. Belle paire que celle-là (… pour rester dans le registre). Mais tout cela n’est une surprise pour personne après tant d’années de scène – dont 13 sous la bannière (et la lanière) étoilée d’ALBERT BLUES BAND. Jouir, s’étonner et se laisser surprendre par un show-boulette quasi téléphoné: Ô suprême volupté de fin gourmet…

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