BLACKFOOT – 19 avril 2011 – Verviers

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"Do you wanna check my gear… backstage ?" demande Mike Estes à la jolie brunette tombée ce soir sous le charme de l’ex-Lynyrd Skynyrd. Aussitôt dit, aussitôt fait, et de l’emmener main dans la main vers ce fameux backstage. Ca se passe comme ça en fin de soirée chez l’ Francis au Spirit alors que l’endroit se vide, nous laissant seuls au bar avec Greg T. Walker, l’emblématique (véritable) indien BLACKFOOT de service qui sirote encore bière sur bière, adossé à la table de mixage qui trône dans un Spirit désormais vidé de son public. Les portes se referment ensuite derrière nous, rideaux. Le Southern Rock a encore frappé fort (loud) et dur (hard) ce soir, avec un spectre lynyrdskynyrdien planant dans un club où les t-shirts du même nom se disputent aux Molly Hatchet et autres BLACKFOOT. Sensation d’autant plus prégnante que le set se clôture – en guise de second rappel réclamé à corps et à cris – par un puissant et intemporel Sweet Home Alabama. Panem et circenses : que demande de plus le peuple ?! On a néanmoins échappé à un Free Bird qui aurait été du plus mauvais goût tant le répertoire de nos Pieds Noirs est, mon Dieu, nourrissant et consistant à souhait.

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Charlie Hargrett reste fidèle à lui-même, l‘Hamster Jovial et guitariste originel du band qui promène dans le civil comme à la scène sa bonhommie sympathique et chaleureuse de grand-père jamais avare d’un bon mot ou d’un trait d’humour. Mais un grand-père qui mouille sa chemise comme pas deux, didju, une fois sur les planches et les santiags aux pieds. Manière sans doute de donner la réplique aux mocassins de l’Indien mais aussi aux riffs lancés à la volée par l’autre lead guitar (& vocals) Mike Estes. Entre les deux, Greg T. Walker se demande peut-être ce qu’il serait advenu de BLACKFOOT s’il avait quitté le band comme Rickey Medlocke pour renforcer les rangs de Lynyrd. Mais qu’importe après tout : pour l’heure, le tiercé de mes Sudistes préférés vacille à nouveau après ce show chaud show. Sans doute les prochains sets de Molly Hatchet et de Lynyrd Skynyrd me feront derechef reconsidérer mon ordre de préférence. Tiercé dans l’ordre ou dans le désordre, peu importe finalement : The South Will Rise Again – pour autant qu’il en fut autrement un seul petit jour seulement. "Mes mocassins et les tiens, devant la tente d’indien…" (air connu – sacrée Mino, va !).

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SUBSTITUTE – 17 février 2011 – Verviers

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Dans la déjà courte histoire du band, 3ème montée sur les planches pour SUBSTITUTE… qui manque bien de les briser à l’instar de l’Alain "Pete" qui explose en fin de set sa guitare sur la dite scène : un grand moment d’énergie et de show pure rock’n’roll qui clôture un set des plus chauds. Oufti mazette !

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Le public venu en nombre au Spirit ne s’y est pas trompé : et c’est au contraire en fermant les yeux qu’on se tromperait ! C’est en effet une belle et vilaine claque totalement WHO que nous assènent les Marshall poussés dans le rouge pour l’occasion. Back to the future : certes, un tribute band reste toujours une copie, mais on sait aujourd’hui que les copies couleurs ont parfois un meilleur rendu et plus encore de relief que l’original en noir & blanc. Et les meilleurs contrefacteurs trompent parfois le plus fin des experts…

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Le contrefacteur sonne toujours quatre trois fois, avec SUBSTITUTE: un set en deux parties, un rappel puis un second. Avec une saveur surannée et old fashioned à la manière de la madeleine de Proust, qui me replonge en plein coeur d’une belle soirée où il m’a été donné en son temps de voir les WHO sur la scène de Forest National. Je peux désormais écrire que je viens de les voir une seconde fois, ce soir à Verviers…

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CHANNEL ZERO – 15 janvier 2011 – Bruxelles

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Les six (6) soirs sold out d’affilée à l‘Ancienne Belgique à l’occasion de leur reformation l’année dernière aiguisent ma curiosité et me poussent à être de la partie pour l’un des deux (2) sold out de cette année au même endroit, un an quasi après leur tour de force 2010. D’autant que pour beaucoup, CHANNEL ZERO est le plus grand groupe de métal qu’ait jamais connu la Belgique – Ancienne ou pas – qui a enchaîné de surcroit la main stage de Rock Werchter et du Graspop Metal Meeting l’été dernier, excusez du peu !

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Les métallos belges ne se trouvent pas qu’à Seraing ou qu’à Marcinelle, mais aussi dans une autre ancienne Belgique – celle du Boulevard Anspach ! Le quatuor frappe fort ce soir, au propre comme au figuré, avec notamment pas moins de trois guests qui se succèdent sur scène et dont le moindre n’est pas Phil Demmel (de Machine Head). Pour du métal, c’est dur comme fer, mais le faire n’est sans doute pas le plus dur…

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La surprise permanente et le contre-pied qui apportent un peu de renouvellement ne sont pas vraiment le leitmotiv de la soirée, ce que ma connaissance (très) partielle du band me laissait sérieusement augurer de ce concert. 100 minutes d’une prestation efficace, très efficace même autant que percutante, sans jamais cependant la petite étincelle qui met véritablement le feu aux poudres (du moins aux miennes). Cela n’enlève rien, strictement rien au mérite d’un band bien soudé et rodé comme il se doit, mené par un impressionnant lead vocals qui occupe et remplit tout le cubage de l’AB devant un public acquis et conquis. Restent quelques longueurs entre certains morceaux, avec un batteur souffrant peut-être d’hémorroïdes qui l’amènent à faire systématiquement quelques pas à côté de ses fûts à chaque temps mort (… second degré…). C’était du lourd, ce soir, même si des plus lourds encore paraissent parfois plus aériens et plus subtils. Mais c’était du belge, surtout. Me faudra-t-il sans doute une piqûre de rappel pour apprécier les bienfaits indéniables de ce virus bien de chez nous…

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** Choeur de Rock Coeur – Coeur de Rockeurs **

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6ème édition du concert caritatif au profit des enfants défavorisés de la commune de Habay ce samedi 22 janvier 2011 à Marbehan (Bois des Isles). A l’affiche :

  • ORION à 19h00 : groupe virtonais de street punk français,
  • à 20h05 BLACK DOG MEN de tendances blues garage-rock et stoner,
  • DIRTY COVER CATS à 21h20 avec un répertoire de covers rockabily-blues,
  • et enfin à 23h00 le G4 – 8 musicos sur scène dont 4 guitaristes qui reprennent haut la main quelques classic-rocks qui ont déjà fait les belles heures de deux chaudes soirées l’année dernière en province (voir par ailleurs !).

La soirée se clôturera avec un DJ set par le groupe AN ORANGE CAR, CRASHED… Détails pratiques et informations complémentaires sur http://entrepot.losange.net

« What I’ve done this morning is vintage » (Nugent)

Anaheim Stadium, California, Aug. 27th, 1977.
Wish I would have been there… !!

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(Picture courtesy of Sasha NUGENT)

Let the music do the talking…!

… quand le premier quotidien francophone du Royaume en parle…

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MOLLY HATCHET – 7 décembre 2010 – Verviers

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Ce n’est qu’à l’issue du dernier concert de l’année qu’on est en mesure de parler DU concert de l’année. Mais en tout état de cause, la prestation de MOLLY HATCHET au Spirit est assurément de celles dont il faudra tenir compte le moment venu d’inventorier le millésime 2010. Les 6 lascars ont – désormais – gagné pour moi depuis leur dernier show ici-même l’année dernière leurs galons de Southern Rock Band n°1, détrônant – dorénavant – le mythique Lynyrd Skynyrd. S’il fallait toutefois établir un poll – puisqu’il est de tradition dans le Sud de décerner la palme au band-étendard le plus "représentatif" du Deep South. Etrange habitude que celle-là, alors même que le Sud est suffisamment vaste pour qu’il y ait de la place pour tous, comme dirait l’autre…

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La longévité, la prolixité, le dynamisme et l’intarissable soif de composer, de jouer et de tourner inlassablement de grands stades US en petits clubs européens fait de MOLLY HATCHET the référence rock sudiste. Certes, bien d’autres peuvent prétendre à ce titre – et à raison – mais un rock band gagne ses galons tant sur les planches et en studio que dans l’imaginaire collectif. Et à ce triple titre, dans la longévité et dans l’intensité, MOLLY HATCHET tient le haut du pavé.

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Le show de ce 7 décembre à Verviers est une seconde Saint-Nicolas, avec un carnaval de décibels (le concert le plus fort de cette année au Spirit ?) et une gouaille digne d’un Mardi Gras avant l’heure. Ce n’est pas encore Noël, mais les divins enfants sont déjà dans la crèche, une crèche sans boeuf ni âne mais meublée de Marshall et de Pearl. Les Rois Mages sont six, et Sudistes. L’encens est décibels et la mire est rock’n’roll. A moins qu’il ne s’agisse de six Pères Fouettards qui ont laissé Saint-Nicolas aux mains des Nordistes ?

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Quasi deux heures de classiques mais aussi de surprises, telles celles tirées de leur nouvel album ainsi qu’un vibrant hommage à Ronnie James DIO avec une reprise de The Man on the Silver Mountain. Une prestation sans faute, sans fausse note, sans faux semblant et sans faux fuyant : un duel entre 6 gars sur scène unis comme les doigts de la main et un aréopage aux couleurs sudistes. Et puis, quelle belle fin d’année que clôturer 2010 par un sublissime et classique Free Bird : la manière et la classe, pour le vigoureux n°1, de saluer avec panache et flamboyance, le mythique n°2 (là, je ne vais pas me faire que des amis…!). Quittant les planche avec un chaleureux "Thank you Francis, thank you Verviers, thank you Belgium", tout est dit – alors que la soirée n’est pas encore terminée. Ite misa est. Alleluia. Jouez, hautbois, résonnez musettes…

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THERAPY ? – 13 novembre 2010 – Bruxelles

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Une Ancienne Belgique évidemment sold out à l’occasion de ce concert belge de la tournée des 20 ans de mes Irlandais préférés (… depuis la mort de Phil Lynott). Comme quoi c’est un jubilé pour eux comme pour moi, ayant reçu pour ma part à l’occasion du passage d’une de mes décennies leur désormais emblématique album Troublegum qui est au programme en intégrale ce soir en première partie de set, mon album préféré… Les manager et tour manager de THERAPY?, particulièrement séduits par la qualité (‘Good job !‘) de mon dernier billet relatif à leurs protégés, inscrivent mon nom sur leur guest list et me créditent d’un pass-photo pour immortaliser la soirée live. Et quel live, mes zamis ! Sympas, ces buveurs de Guinness. Avec DRIVING DEAD GIRLS en première partie, les Montois de service paraissent presque bien sages sur scène alors qu’ils avaient mis le feu à la plaine de Wardin il y a deux gros mois. Cela n’empêche pas le chanteur de clôturer le set dans le public, micro à la main, finissant par se tortiller à mes pieds comme un vers épileptique caramélisé et frémissant, tout en continuant à vociférer. Bon les gars, très bon même !

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A pile-poil 20h30 comme programmé, le trio irlandais déboule sur scène pour ce qui se révèlera être mon concert de l’année – sans doute. Un Troublegum joué intégralement comme prévu avec une énergie de Dieu le Père et une gouaille des plus communicatives et interactives avec la salle: le premier set est puissant et torride à souhait, déchaînant pogos sur pogos. Une interruption de 5 bonnes minutes, toutes lumières restant éteintes dans la salle, annonce le second set d’un rouleau compresseur tout aussi puissant mais peut-être moins "homogène" qui balaye quelques highlights du reste de la carrière du trio. Ou du quatuor, c’est selon : un roadie-technicien (ou un technicien-roadie ?) joue le quatrième larron backstage caché derrière les tentures. Dissimulé du public par les enceintes du band, il assure ponctuellement la rythm guitar et renforce les background vocals, se jouant son concert à lui tout seul comme un grand pour son propre plaisir dirait-on ! C’est assurément plus rock’n’roll que des samples ou autres effets bidouillés depuis la console.

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Un concert chaud-boulette dans une étuve bruxelloise brassant du jeune et du moins jeune, du chevelu et du dégarni, du poilu et du glabre, du mec et de la gonze – un nombre surprenamment élevé de gentes dames (demoiselles ?). Avec le sourire et la bonne humeur de la crémière en plus – ou plutôt des buveurs de Guinness et des gardiens de moutons pour rester dans le cliché – THERAPY? a littéralement bouté le feu à l’AB, et my God que ça fait du bien cette cure de bonne humeur, de spontanéité et de saine transpiration ! Sans chichi, sans manière, THERAPY? nous ramène aux real roots d’un rock simple mais non moins chaleureux et percutant. Thanx, guys. Puis un bon Rush à fond les manettes dans les enceintes dès la dernière note jouée alors que les lumières se rallument, c’est certainement pour atténuer le post coitum animal triste général. Therapy de groupe(s), vous avez dit ? Des psys de cette trempe, on en redemande – même sans remboursement de la sécu !

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Michel Drucker Exp. – 6 nov. 2010 – Havelange

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Avec une setlist fort semblable à la dernière prestation namuroise et donc un peu de Huy ! à la clé, moments de grande jouissance encore ce soir. Quelques beaux et longs dérapages d’une Gibson dont le rouge, dans la pénombre des lieux, tourne au noir comme les braises rougeoyantes virent en cendres lorsqu’elles ont tout donné. Et une rythmique complice qui marie quatre cordes et deux baguettes, comme si elles articulaient un pantin guitariste dans le décor de Guignol. Cependant, assister à un concert sans appareil photo (…après avoir crashé le mien chez les Ruskovs la semaine dernière…) c’est un peu comme se retrouver sur la mainstage du Sziget et jouer unplugged : ça ne le fait pas ! C’est par contre l’occasion d’apprécier différemment la pulsion tribale d’une prestation de haute tenue, sans se soucier d’un cadrage tip-top ou du réglage au poil d’une luminosité par ailleurs trop faible ce soir pour travailler correctement de l’objectif comme d’autres travaillent du chapeau. Dommage néanmoins que l’acoustique des lieux ne se prête pas de manière optimale ce soir aux sonorités de Michel Drucker Experience – à moins qu’il ne s’agisse d’une balance par trop délicate à toiletter avec ces baies vitrées qui en ont entendu de belles…? Rideau, Maestro, ou plutôt stores…
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Une vidéo de consolation, tournée au Sziget afin de boucler ce billet comme on l’a commencé. Non, ce n’est pas MDE en Hongrie, l’année prochaine peut-être ? Toujours enlever sa cravate avant un petit stage diving : à copier-coller dans votre navigateur http://www.youtube.com/user/Tensities10Cities#p/u/1/8XgQrwwgjTM

I.D.S.F. – 30 octobre 2010 – Moscow, Russia

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Quand la douce brutalité et la tendre musculation du R’n’R se marient le temps d’un soir à l’énergie gracieuse et à la puissance esthétique d’un autre type de show. Quand la douceur d’un parquet ciré au goût de miel remplace pour un instant la rugosité brute et primale des planches imprégnées de l’odeur de bière. Quand le hurlement des Marshall fait place pour un soir à la puissante quiétude des décibels qui trouent la nuit au lieu de déchirer les tympans ..
Parce que simplement avec Intensities in Tens Cities, All The World Is A Stage…!