* Avis de recherche ! – Wanted ! *

Il m’avait déjà tapé dans l’objectif lors du Sziget Festival de Budapest en 2010 (voir "Intensities in Tens Cities" – All the World is a Stage, Chap. 1: The Vintage Years 1978-2011 @ http://www.intensities-in-tens-cities.eu)…

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… et coucou le revoilou avec le même attirail et quasi les mêmes fringues au Graspop Metal Meeting de cet été 2012 : le monde est petit sur Intensities !

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IAN ANDERSON – Château de Beaufort (GD Luxembourg) – 19 juillet 2012

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Pour ceux qui n’en sont pas des inconditionnels, ce n’est pas Ian ANDERSON sur scène ce soir au pied du Château de Beaufort mais bien JETHRO TULL… Le leader et compositeur du band était accompagné de quelques comparses pour nous délivrer l’intégrale de "Thick as a Brick" à l’occasion du 40ème anniversaire déjà de cette légendaire galette. Qu’il nous a même assaisonnée du "Thick as a Brick 2", Monsieur est trop bon. Si ce ne sont les déplorables conditions pour le quidam n’ayant pas craché le pactole pour se retrouver, assis, au pied de la scène, le cadre est néanmoins de toute beauté et particulièrement bluffant – comme pour compenser. C’est un véritable son & lumières médiéval qui s’offre à la vue de ceux relégués hors les douves, le pont-levis relevé et la herse descendue.

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Ian ANDERSON nous fait naviguer à travers quatre décennies de JETHRO TULL et nous la joue, évidemment, à la mode Flûte à Six Schtroumpfs. Le Ian a la gnaque, et la voix de l’enchanteur ne trahit pas le nombre des années – quoi qu’en pensent certains. Les inévitables "Aqualung" et "Locomotive Breath" clôturent, comme téléphoné, cette heure trois-quarts d’open-air à la sauce lulu : tailleurs, talons aiguilles, flutes de pétillants et autres marques de fabrique made in Grand-Duché. Reste à déplorer que le bougre n’a autorisé que trois photographes seulement pour officier. A défaut d’en être, cette modeste vidéo compense l’absence de clichés frontstage : un voyage de toute beauté dans le temps, presque…

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Too young to die, too old to r’n’r : thanx, Sir Anderson : votre organe et le petit bout de métal que vous portez si bien à la bouche ont presque réussi à nous faire oublier une pénible et lourde première partie. MAGNA CARTA: du folk tout ce qu’il y a de plus creux et de plus stérile, abyssalement vide, magistralement inodore et remarquablement incolore. Chapeau à ce trio de momies lyophilisées, car il faut réellement faire preuve d’une réelle maestria et d’un brio exceptionnel pour réussir à atteindre une tel sommet dans la vacuité la plus totale. Sans parler de leur humour corrosif digne du plus nullissime Roland Magdane, et de leur jeu de scène sauce poulpe et lombric assis sur leurs trois tabourets. Du plancton. Pourtant, sans encore le savoir ce soir, le pire est à venir : ces joyeux lurons empaillés et à la pèche momifiée ouvrent à nouveau demain soir, même endroit même heure, pour un Ritchie BLACKMORE qui nous apprendra lors de son concert être des nôtres ici, en ce soir de JETHRO TULL. Mais où se cache-t-il donc, le coquin petit troubadour…?!

(Autre review de Jethro Tull au Chapitre 1 de Intensities in tens Cities @ All the Wordl is a Stage
The Vintage Years 1978-2011.

BLACKMORE’s NIGHT – Château de Beaufort (GD Luxembourg) – 20 juillet 2012

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Château de Beaufort, deuxième. Un pass-photo illisible, par la pluie détrempé : l’effet MAGNA CARTA… Non content seulement de taper sur les nerfs comme hier, le trio parvient à déchirer cette fois le ciel et à déchaîner les éléments à défaut des passions. Il pleut durant 40 minutes ce soir, de 20h00 à 20h40, c’est un signe – juste le temps de cette prestation qui, plus courte que celle d’hier soir même heure même endroit, a néanmoins le triste privilège d’être d’une pénibilité et d’une lourdeur comme c’est Dieu pas possible. Du folk tout ce qu’il y a de plus creux et de plus stérile, abyssalement vide, magistralement inodore et remarquablement incolore. Chapeau à ce trio de momies lyophilisées, car il faut réellement faire preuve d’une réelle maestria et d’un brio exceptionnel pour réussir à atteindre une tel sommet dans la vacuité la plus totale. Sans parler de leur humour corrosif digne du plus nullissime Roland Magdane, et de leur jeu de scène sauce poulpe et lombric assis sur trois tabourets. Du plancton (bis repetita placent). Nevermind : 21h00, Ritchie BLACKMORE déboule sur scène – non sans l’avoir déjà traversée discrètement 5 minutes plus tôt, poussant une… brouette (?).

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Collant noir, bottillons et parfait attirail du trouvère des temps modernes, cela fait déjà 15 ans qu’il s’est offert son coming out Renaissance, le Ritchie : a se demander comment il a pu durant de si longues années auparavant tromper son monde à la tête de deux monuments – et le mot est faible – qui ont marqué de leur empreinte indélébile l’histoire du rock’n’roll et façonné la culture musicale de plusieurs générations. En ce qui me concerne, il s’agit de mon premier face-à-face avec l’énergumène : je n’imaginais pas si prenant l’effet Blackmore, devant un tel doigté, face à un tel touché de guitare.

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L’amplification à peine présente par moment, une mouche volant aurait à peine troublé les notes cristallines, toutes lentes et délicates, à peine perceptibles, comme sortant de ses 10 doigts flottant sur le manche de sa guitare à l’image d’une brume matinale glissant paresseusement sur les contreforts de cette Petite Suisse luxembourgeoise. Touchy. A constater par vous-mêmes, à partir de la 13ème minute par exemple.

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Quelques dizaines de Robin des Bois et autres guignols se revendiquant plus de Hubert de Montmirail que de Jacquouille la Fripouille prennent place aux premiers rangs. Il faudra néanmoins attendre la dernière demi-heure de ces deux heures et demi de concert pour que – enfin ! – ces premiers rangs se lèvent et investissent, religieusement et disciplinés, le no man’s land qui les sépare de la scène qu’aucune barrière ne défend: sans connaître les plaisirs d’un toucher rectal, il n’en demeure pas moins qu’elle est ô combien voluptueuse la jouissance du toucher de scène, si rare de nos jours ma p’tite dame, oh! que oui.

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Néanmoins, il faudra quand même un jour que la Faculté se penche sur la pathologie "Ritchie Blackmore". Après avoir composé ce qui est sans doute LE riff de rock le plus connu de la planète puis quitté ce groupe mythique (et un autre tout aussi emblématique par la suite), ce génial trans-sexuel de la musique s’est mué par je ne sais quel damné sortilège en troubadour des temps modernes pour se la jouer ménestrel à la sauce moyenâgeuse. Blackmore a troqué les Marshall pour la mandoline et le cuir pour la feutrine : quel est le cheminement intellectuel ou l’état de santé mental qui a pu être à l’origine de ce revirement (de ce gâchis?)?

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Comment cette nature "Renaissance" enfouie au plus profond de lui-même, refoulée durant tant d’années, a-t-elle pu ressurgir un beau (triste?) matin ? Une trépanation s’impose à tout le moins, Docteur. Certains s’offre une crise de la quarantaine nettement moins violente ! Mais ne renions pas le plaisir de côtoyer l’homme : l’effet Blackmore vaut toutes les voluptés du monde, à l’image de celle des lieux – les ruines du Château de Beaufort. Certain que ce cadre aurait séduit son vieux comparse Jon Lord, clavier de Deep Purple, qu’on enterre ce soir-même. L’exceptionnelle pureté sans pareille de la voix de Candice Night et le violon aérien qui déchire cette vallée de Beaufort plongée dans la nuit auraient eu toute leur place à ses obsèques, for sure. Play, Minstrel, play

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Sir Jon LORD – R.I.P.

DEEP PURPLE’s Jon LORD’s Hammond, backstage @ Arrow Rock Festival (Holland) – 09.06.2006 :

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ALBERT BLUES BAND – 23 juin 2012 – Fête de la Musique @ Bastogne

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Albert Blues Band à la Fête de la Musique à Bastogne : après la foule et la démesure d’hier au Graspop, l’intimité et la convivialité bastognarde pour cette Fête de la Musique 2012 avec la bande à Al’ à l’affiche. Un point commun malgré tout : les décibels, et une sono tip-top-nickel-chrome qui nous offre un set top-qualité. Et une réflexion : à quoi peut bien tenir le succès d’un groupe, quel qu’il soit ? En tous cas, une chose est sûre : pas au seul talent, sinon Albert Blues Band serait au firmament…

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Le succès commercial, le succès de foule et le succès d’estime vont-ils de paire ? Sans doute que non, sinon Albert Blues Band, avec un coup de pouce de Lady Luck, serait à l’affiche des plus grandes salles et des plus importants festivals… Car ABB, c’est du show sans chichi et sans manière, de la r’n’r attitude sans compromission et des rengaines que le plus inculte des anglophobes se laisserait aller à fredonner sans même y prendre garde (Hail, hail r’n’r – Take my heart and take my soul). Sans parler des riffs soutenus comme il se doit par une rythmique à la hauteur des vocals aux saveurs Jack Daniels. Quel autre groupe du terroir serait-il d’ailleurs à l’affiche, le même soir, de deux Fêtes de la Musique différentes. Une vraie, en Ardenne ? Et une autre, dans une contrée lointaine (presqu’) étrangère qui a toutefois le pâté du même nom et l’Orval pour tenter les plus récalcitrants ! Et Albert Blues Band comme étendard, certes ! Al’, it’s a long way to the top if you wanna r’n’r. Mais quand on a déjà fait les 9/10 de la route, ce n’est pas une petite visite chez le Dr. House qui va interrompre le chemin, hein dis Gamin !

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Dis, Al’… euh… ça signifie quoi déjà le "Blues" dans Albert Blues Band…?! Faudrait-y pas une fois revoir le nom du groupe, non peut-être ?! Enfin, j’dis ça j’dis rien moi, mais c’est pour ne pas induire Mémé en erreur, elle qui a fait le déplacement à la Fête de la Zique rien que pour faire quelques pas de danse avec Pépé sur du blue grass…

GRASPOP Metal Meeting 2012 : Ozzy OSBOURNE, SLASH, BLACK LABEL SOCIETY, SLAYER, SABATON, PARADISE LOST,…

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La sidérurgie lourde est encore promise à un bel l’avenir au Plat Pays : si pas à Liège, c’est à Dessel que la phase à chaud continue de démembrer les tympans en une coulée continue incandescente. La grand-messe annuelle des métalleux offre à l’oreille une affiche lourde de chez Arcelor métal, et à l’oeil le spectacle de spécimens en tous genres qui ont hiberné pendant un an. En tous cas, ce n’est pas au zoo qu’on a pu les croiser ces derniers temps, ni au boulot : allez savoir où ils étaient parqués !? Car ce n’est pas seulement la Fête de la Musique ce 22 juin 2012 : c’est carrément halloween tendance Binche et puissance Gremlins.

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Une gigantesque mainstage, deux énormes marquees, un metaldome et d’autres zones & scènes encore occupent le terrain de ce que la presse appelle désormais le plus grand festival de métal d’Europe (sic). Pour ne se concentrer que sur cette première journée du vendredi 22 juin 2012, BLACK SABBATH était annoncé tête d’affiche dès le début de l’année avec son line-up originel. Mais le traitement du cancer de Tony Iommi en a décidé autrement, contraignant le band a annuler toute sa tournée estivale.

Affiche de janvier 2012 : Graspop_2012_Ad.jpg puis de juin 2012 : GMM12webflyer16052012.jpg

En lieu et place du Sabbath, c’est donc notre bouffeur préféré de chauves-souris – OZZY & Friends pour les néophytes – qui tient le haut du pavé pour terminer en beauté (?) cette première journée chaud-boulette et entamer par la même occasion la nuit la plus courte de l’année. 22h59 : avec une minute d’avance sur l’horaire, la machine est lancée et la bête est lâchée. Ozzy déboule sur scène avec ses traditionnels "I can’t fuckin’ hear you" et autres "Are u fuckin’ crazy?". Sacré Ozzy, va, toujours fidèle à lui-même et toujours aussi prévisible. Avec néanmoins un bémol de taille : une mise en jambe assez cata marquée par une voix tout simplement… fausse. Ou deux tons décalés : ouch ! Le temps de se remettre au diapason, le grand dadet est déjà en train de jouer avec ses seaux d’eau (jetés à la volée) et autre lance à incendie déversant généreusement sa mousse sur les premiers rangs. N’étant jamais aussi bien servi que par soi-même, hé hop un coup la tête dans le seau, et hop la lance dans la tronche, et puis je t’en remets une couche en aspergeant de temps à autres le matos backstage…! Il est hilare, le Ozzy.

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Semblant toujours aussi faussement balourd, s’appuyant des deux mains sur le micro fixé à son pied, il sautille Ozzy, il sautille sur place comme s’il avait fait, beuglant à tout-va ses "Louder, louder !" et autres "Fuckin’ crazy !". Ozzy : tout l’inverse du jeune et agile Tommy Clufetos qui abat un boulot d’enfer aux drums là-bas derrière, et qui a bien grandi depuis qu’il a quitté l’ombre du Nuge qui l’a nourri au biberon de sa Byrdland alors qu’il battait à peine…

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Trois fameux guests viennent rehausser de leur présence la seconde partie du show et entourer le band à Ozzy : le brave, fidèle et discret Geezer Butter qui mouline toujours autant sans avoir l’air d’y toucher, le Slash qui se la joue perfecto sans frime et qui assure un max de chez max en alternance avec un Zakk Wylde l’oeil enragé et quasi l’écume à la bouche. Jusqu’au bouquet final qui nous offre pas moins de 3 lead guitars et 2 lead bass entourant Ozzy pour un final tout simplement dantesque mâtiné d’un Paranoid d’anthologie. Le rideau peut tomber, la journée a été parfaite et se termine comme elle a commencé : la phase à chaud de Dessel a tenu toutes ses promesses…

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Plus tôt dans la journée, à 14h40 pour être précis : BLACK LABEL SOCIETY n’est pas le premier band à arpenter la mainstage devant un public qui continue d’arriver par vagues entières. La bande à Zakk nous sert quasi le même set qu’il y a 10 jours au Luxembourg – à peine plus court – en ce compris son solo toujours aussi soporifique mais heureusement (!) moins long cet après-midi. Zakk, arrête tes soli, veux-tu, d’autant plus qu’ils n’apportent rien sinon l’ennui. Les Marshall sont à nouveau en nombre sur scène, mais ni plus ni moins qu’à la Rockhal pour un public pourtant maintenant des dizaines (centaines?) de fois plus nombreux.

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En définitive, B.L.S. nous délivre une prestation tout ce qu’il y a de plus honnête, sans toutefois le petit grain de folie ou le petit-quelque-chose-qui-fait-que et qui, parfois, fait la différence entre un bon concert et un show grandiose. Peut-être le Zakk se réservait-il en fait pour sa prestation du soir tout à fait démoniaque aux côtés d’Ozzy, mais encore fallait-il le savoir…

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Direction les deux gigantesques tentes marquees qui accueillent chacune une belle brochette de sacrés bands tout au long de la journée. Passons rapidement sur le set de SACRED REICH qui n’apporte rien de particulier à l’Histoire de la Musique, pour nous concentrer sur celui de PARADISE LOST: un peu de douceur dans un monde de brutes. Les enfants de choeur de la journée paraissent doux comme des agneaux au milieu de cette affiche de charognes, et feraient même passer Elmut Loti pour un méchant cogneur. Un concert propre et bien construit, à l’instar de leurs compositions savamment léchées avec cette petite pointe de doom qui chatouille juste là où il faut. Chouette set, les gars.

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Si les warriors de SABATON peuvent prêter à sourir en jouant aux faux méchants avec leurs effets pyrotechniques à la Rammstein, ils décrochent néanmoins le prix de la sympathie et de la simplicité. Le chanteur avouant même avoir été vachement nervous avant de monter sur scène ne rend ces Suédois que plus sympathiques encore et attachants, finalement. Offrant ses lunettes de soleil bien utiles à un gamin de 12 ans au premier rang, il ne peut par ailleurs s’empêcher de marquer son incompréhension face à l’absence de bouchons dans ses oreilles encore chétives et si fragiles. Bien, ces Swedish, bien…,

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Tout l’inverse de SLAYER, en définitive. Eux, ce sont des vrais : on ne sourit pas sur scène, Môsieur, on joue. On se la joue. Le regard noir et le rictus méchant aux lèvres, SLAYER est une machinerie de gravos. Les barbes aussi impressionnantes que les tatoos les situent aux antipodes d’un boys band de tapettes – et il ne s’agit pas que de la musique. Lourd et rapide, SLAYER assume grave et déchire un nouveau trou du c… au monde. C’est ce qu’ils font de mieux, parait-il, depuis des lustres – sans doute la raison pour laquelle le monde tourne si carré.

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Flashback sur la mainstage pour la prestation de SLASH en fin d’après-midi. Loin de ses frasques G’n’R, aux antipodes du barnum qu’était devenu la bande à Axl Rose, SLASH est devenu un grand, grand Monsieur bien sage et rangé tout comme il faut. Propret même, le loup s’est transformé en agneau – à moins qu’il ne s’agisse que d’un simple déguisement pour mieux nous faire tomber dans le panneau et nous prendre à contre-pied ? Son talent et son brio n’en sont que plus éclatants : son jeu explose à la figure et iradie une plaine noire de monde. C’est assurément LE show de la journée, avec la perle de métal pour un des (LE ?) moments forts de ce vendredi lorsqu’il enflamme l’immensité avec un exceptionnel "Paradise City" en guise d’au revoir. Featuring Myles KENNEDY aux vocals entouré de ses Conspirators, SLASH nous offre en définitive le set de la journée. Assurément…

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(Autres photos et reviews de Ozzy, de Black Label Society, de Slayer, de Paradise Lost et d’un précédent Graspop sur All the World is a Stage – Chap.1 :The Vintage Years 1978-2011)

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Before reaching the next (previous ?!) pages, don’t forget to check out pix & reviews of
All The World is a Stage – Chapter 1: The Vintage Years 1978-2011

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(Infography & lay-out © Julien Bolle – Original logo © permission of Ted Nugent – Mention © William Shakespeare & Rush – Concept & Design © www.intensities-in-10s-cities.eu)

Avant de passer aux billets suivants (précédents ?!), n’oubliez pas que les "Vintage Years 1978-2011" sont consultables au Chapitre 1 de All the World is a Stage

BLACK LABEL SOCIETY – 11 juin 2012 – Rockhal de Esch-sur-Alzette (G.D. Lux)

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80 minutes de concert, sans même rappel (!), ce n’est pas banal – et c’est heureux. Franchement chiche, le Jeffrey Phillip Wielandt (alias Zakk WYLDE), voire même carrément radin. Ce n’est pourtant pas faute de nous en mettre plein les mirettes et plein les oreilles : pas moins de 20 amplis Marshall aux lampes scintillantes tapissent la scène de part et d’autres des drums, posés sur autant d’enceinte estampillées (feu) Sir Marshall, sans compter les 4 modules disposés devant le podium de la batterie ! Y a pas à dire mais point de vue tableau, ça en jette un max dans le club de la Rockhal. Pareil ravissement ne m’avait pas été offert depuis longtemps. Et pour compléter le tableau, trois impressionnants barbus et chevelus déboulent sur scène à 21h37, dont le moindre n’est pas le Zakk himself. Qu’il est loin le temps où ce freluquet d’à peine 20 ans officiait discrètement dans l’ombre d’Ozzy Osbourne lorsque je découvris son jeu de guitare déjà cataclysmique un beau soir de 1989 à Forest National ! Le petit Zakari Wyland est depuis devenu l’impressionnant Zakk WYLDE, et la métamorphose est tout bonnement effrayante tant en regard de son jeu, de son style que de son look à la carrure de bûcheron canadien. Rehaussé de sa coiffe indienne à la Nuge durant les deux premiers morceaux, son faciès n’en est que plus impressionnant encore, avec sa chevelure aussi longue que sa barbe rasta tombant jusqu’au nombril.

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Passant de la guitare au synthé (!), sa voix est énorme, sauvage et agressive pour parfois devenir mélancolique. Zachary est un musicien, compositeur, interprète, multi-instrumentaliste et improvisateur de talent. Néanmoins, le long solo qu’il nous assène (dont il nous assomme, plutôt), aussi soporifique que superflu – voire même franchement nul et inutile – est à la charnière d’un trop court set dont l’intensité et la densité de la seconde moitié sont un cran en-dessous d’une première demi-heure explosive. BLS reste le Zakk Wylde Band tant ses trois comparses ne sont que de simples faire-valoir, avec toutefois une mention particulière pour le bassiste dont le jeu est cependant écrasé par le rouleau compresseur des deux guitares et de la batterie. 80 minutes après le baisser du rideau (à l’effigie du BLS bien évidemment), le tsunami prend fin. Soulagement pour les tympans fragiles, mais déception pour le portefeuille : la minute d’over-décibel devient décidément de plus en plus onéreuse avec certains groupes, faudrait revoir ça les gars…

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AC ANGRY assurait préalablement la première partie, en envoyant la sauce en hors d’oeuvre qui convenait parfaitement au plat consistant et de résistance qui s’en suivait. Carré et brut de brut. Les barbus (et/ou chevelus) en nombre ce soir dans la Rockhal ne s’y sont pas trompés – et les dégarnis et les rasés de près non plus d’ailleurs.

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(Autres reviews de Black Label Society @ Intensities in Tens Cities – All the World is a Stage, Chap.1 :
The Vintage Years 1978-2011).

« Les Classiques » de Marc YSAYE @ RTBF « Classic 21 »

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Amical, sympathique et chaleureux bonjour à celui qui peut être considéré comme un monument de la radio ‘r’n’r francophone belge (hormis les inoxydables Pierre Guyaut et Jacques De Pierpont notamment). Marc Ysaye est depuis bien, bien plus de 20 ans aux commandes de son émission-culte à l’heure de la messe du dimanche matin : « Les Classiques ». Instantané photographique made in Classic21, tiré en direct des studios de la RTBF à Mons ce dimanche 10 juin 2012 : une espèce d’envers du décor à l’image de bien d’autres photos backstage ici présentes… Long live Rock’n’roll – titre de DIO ô combien d’actualité qui termine à 12h55′ l’émission de ce dimanche du Petit Doudou sur la Grand-Place de Mons : un dragon pour Ronnie James DIO, c’est un signe, for sure ! On aurait voulu le faire exprès qu’on ne s’y serait pas mieux pris…

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SUBSTITUTE – 8 juin 2012 – « Spirit of 66 » @ Verviers

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Ce soir à l’affiche : Tribute to SUBSTITUTE plays The WHO ? On ne sait finalement plus très bien qui fait quoi, et il ne manquerait plus que les Who se mettent maintenant à jouer du Substitute pour ajouter à l’effet-miroir et boucler la boucle ! Oscar Wilde himself affirmait : « Self-plagiarism is style », et c’est un peu l’impression qui se dégage de cette soirée ! Au programme, un concert en deux sets avec un son d’une pureté rarement atteinte de mémoire d’habitué du Spirit. Ne parlons pas de la puissance qui n’est pas en reste – ce n’est pas le trio au complet d’Atomique Deluxe présent dans le public qui me contredira. Et ce ne sont pas non plus eux trois qui participeront au rajeunissement de la moyenne d’âge de l’assemblée…

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Sont annoncés sur les planches « Monsieur Such A Noise » (sic) et « Rudy qui pique » (re-sic), présentés comme les deux bases de ce quatuor qui, avec une espèce de Live at Leeds, nous font à nouveau revivre la magie des Who le temps d’un soir. Alors que Rudy Lenners jouait devant des milliers et des milliers de personnes pas plus tard que la semaine dernière (voir review ci-dessous), c’est au-devant de 2 ou 300 têtes-de-pipes qu’il se donne ce soir, et avec le même coeur et la même énergie. C’est également une belle occasion pour le Dr. Pire de dépuceler et de déflorer sa toute nouvelle Gibson L4. Une gauchère d’occasion au corps bombé, charnu et généreusement charpenté dont les courbures et le volume massif ne sont pas sans rappeler (fantasmer ?) un autre légendaire modèle de la marque, une jazz tout aussi machiavéliquement détournée de sa finalité première par un Gonzo couillu : la Gibson Byrdland.

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Ah ! ces boiseries torturées de feedback et souffrant d’autres effets de distorsion dans des gémissements bien r’n’r, quelle volupté de fin gourmet ! Bouquet final, classique, sur « My Generation » : le bûcheron Alain P. (dont nous conserverons l’anonymat pour éviter les représailles du C.D.B.P.G.A.I.M.A. – Collectif des Défenseurs de Bois Précieux pour Guitares et Autres Instruments de Musique Amplifiée), le bûcheron Alain P., disions-nous donc, explose sa guitare en cent vingt-trois morceaux sur scène d’après les organisateurs (cent vingt-quatre peut-être d’après le Collectif – les images sont en cours d’analyse). Dieu merci, ce n’était pas la L4 mais un ersatz tout neuf cependant voué à la casse après quelques minutes seulement d’une vie trépidante mais brève sous le feu des projecteurs. Valant des dizaines de fois moins que la Gibson, c’est ce qu’on appelle une étoile filante hard discount. While my guitar gently weepsHardly weeps plutôt, non peut-être ?!

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(Autres pix & reviews de Substitute au chap. 1 de All the World is a StageThe Vintages Years 1978-2011 @ http://www.intensities-in-tens-cities.eu)