Un peu de vintage, non peut-être !? Back to 1980…

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AC-DC à… Arlon (!), un beau soir de juillet 1980. Un événement qui marque quand on a 15 ans et qu’on est au 1er rang face à Brian Johnson pour son second (oui, son second !) concert de "rodage" avec AC-DC ! Tout est vintage, même l’entrée à 300 balles et le timbre à 1 franc apposé sur l’affiche dérobée à une devanture de magasin…
Ci-dessous, un cliché qui n’a pas de prix – le seul (oui, le seul) de ce site qui n’est pas de votre serviteur : un cliché tiré par un illustre inconnu depuis le backstage arlonais. S’il se reconnait, qu’il se manifeste surtout. Un instantané vintage trop précieux, trop unique pour ne pas figurer ici. Un regret néanmoins, et de taille : il n’est pas estampillé (c) www.intensities-in-10s-cities.eu !

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Un concert parmi d’autres de Intensities in Tens Cities @ "All The World is a Stage – Chap. 1" (The Vintage Years 1978-2011)

ATOMIQUE DELUXE – 14 avril 2012 – Liège

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Retour à Liège pour le combo franco-liégeois ! Come-back dans son fief pour un concert de retrouvailles après 18 mois d’absence, manière de nous livrer bien évidemment l’intégrale de son album "V20gt" et, à l’arrache, quelques nouvelles compos à peine terminées – avec quelques couacs d’ailleurs qui rendent le quatuor d’autant plus sympathique et toujours aussi explosif, rock’n’roll et imprévisible ! Après Gibson Guitars en 2009, le groupe est fier d’être à présent endorsé par Bonefish Amps : de quoi donner un relief supplémentaire encore aux compos originales du band, que le seul "I wanna be your dog" de l’Iguane viendra comme de coutume enrichir en clôture – avec en prime le batteur originel derrière les futs !

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La (minuscule) scène du "Celtic Ireland" contraint le band à jouer des coudes devant un public tout aussi compact qui lui fait caisse de résonance. Que dire alors quand les quatre rappeurs de DOPE ADN investissent la scène et rejoignent ATOMIQUE DELUXE pour un boeuf et nous asséner un "Bang Bang 2012" (oui, oui : 2012 !) de toute beauté et de toute puissance : 25 minutes qui ne font pas dans la dentelle et qui relèguent dorénavant la version studio à de la gnognotte de bas étage ! Un grand moment, assurément – bien qu’il contribue également à rendre ce concert un peu trop longuet peut-être, décousu et haché en tous cas : 3 sets puis un rappel, entrecoupés par de trop longues pauses pour aller fumer une bière. D’autant plus qu’Erwan, qui retrouve les siens à Liège, est comme un cheval fou dopé à la Jupiler que démultiplie encore la complicité des lieux : il a la tchatche et ses longs délires avec le public cassent par moment le rythme du concert, à rendre même ses comparses quelque peu… impatients.

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ATOMIQUE DELUXE, on l’aime comme la tomate : en concentré davantage qu’en purée (même si souvent l’un s’allie à l’autre dans la meilleure des bolognaises qui soit). Mais c’est probablement plus que toute autre chose le lieu et les circonstances qui le veulent : on est à Liège et entre Liégeois. Plus qu’un concert, c’est la fête à ATOMIQUE DELUXE ce soir : retours des fils prodigues, on sacrifie le cochon gras – ou plutôt la Jupiler. Oufti kéééénafair à Lîtch !
(Concerts 2011 d’Atomique Deluxe @ www.intensities-in-tens-cities.eu)

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Vous les avez ratés ? Nous… aussi !
Mais quelques archives sont consultables sur "All the World is a Stage – Chapitre 1" (The Vintages Years 1978-2011).

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You missed it ? So did I…! Mais quelques archives sont consultables sur Intensities in Tens Cities "All The Worls is a Stage – Chapitre 1 :"The Vintage years 1978-2011 ».

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Missed it too ! Mais archives de choix disponibles sur "All the World is a Stage – Chapite 1" (The Vintage Years 1978-2011) @ www.intensities-in-tens-cities.eu

SOUNDGARDEN, METALLICA, MASTODON, CHANNEL ZERO,… @ « Werchter Boutique Festival »- 28 mai 2012

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Werchter, son champ de patates – que d’aucuns appellent pourtant pompeusement "la plaine du festival". Werchter, le Jurassic Park flamoutche qui, dès le racket organisé du parking, vous met au diapason pour le reste des festivités : tout est à l’avenant afin de faire rentrer un max de liards au mépris du moindre respect pour les bestiaux qui s’agglutinent sur les quelques mètres carrés alloués (à louer?). SOUNDGARDEN a annulé de longue date déjà son concert initialement prévu ce soir au Luxembourg pour être présent ici, en lieu et la place de la Rockhal. Geste à l’égard des fans : les détenteurs de billets pour le concert luxembourgeois sont invités à ce Werchter Boutique que le groupe a rejoint à l’invitation de METALLICA en tête d’affiche. Sans quoi jamais, ô grand jamais, ma présence ici n’aurait été à l’agenda, peu importe que ce fût pour faire tourner la machine à fric de ce champ de lisier ou pour assister à un show de METALLICA. A ma charge et en toute subjectivité, je confesse avoir toujours publiquement affirmé haut et fort ne jamais me rendre à un concert de METALLICA quand bien même la place me serait offerte ! J’aurais dû préciser : a fortiori à Werchter. Ou plutôt, vu les circonstances ne jouant pas en faveur de ma probité, j’aurais dû me taire. Mais soit : back to SOUNDGARDEN.

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Chris Cornell conserve manifestement une des voix les plus chaudes et les plus rondes du r’n’r circus. Il personnifie sur scène à lui seul 80% de l’aura et du magnétisme explosif de SOUNDGARDEN. Après 15 ans d’absence, le Son du Jardin (ou le Jardin du Son ?) reste fidèle à lui-même. Mais qu’en aurait-il été au Luxembourg, dans l’étuve confinée de la Rockhal où le band aurait en outre joué certainement deux fois plus longtemps et dans des conditions autrement plus respectables du spectateur lambda – celui qui, a Werchter, ne s’est pas acquitté des euros supplémentaires extorqués (rackettés) pour pénétrer dans les derniers 50 mètres du frontstage. Matt Cameron, impressionnant de puissance aux drums, l’est tout autant aux backing vocals – et le fait est suffisamment peu courant que pour être souligné.

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D’autant plus que la rythmique parfois hypnotique de SOUNDGARDEN syncope le tempo des 52.000 têtes de bétail rassemblées sous la canicule werchtérienne, qui réservent au band les honneurs amplement mérités. A fortiori à l’issue de Black Hole Sun, qui ne clôture pourtant pas un set en définitive bien emballé, quoique sans fioriture ni cachet particulier faut-il le regretter, mais digne tout simplement d’une honorable prestation open air. Personnellement, SOUNDGARDEN me laisse toutefois un goût de trop peu dû à une prestation qui manque de quelque relief et dans laquelle je n’ai pas retrouvé ce petit-quelque-chose-qui-fait-que. Soit un goût de trop peu (de SOUNDGARDEN) et un arrière-gout de beaucoup trop (de Werchter).

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MASTODON avait (é)chauffé les corps et les esprits en fin d’après-midi alors que le soleil tapait encore fort comme les décibels, précédé de CHANNEL ZERO, de GOJIRA et de GHOST qui ouvrait les festivités. Mais le soleil a disparu lorsque vient le moment de laisser la clameur accueillir METALLICA… et d’imiter rapidement quant à moi le soleil. Trois quarts d’heure de show (sur les 2h15 prévues) suffisent malheureusement à me conforter dans l’opinion que j’ai toujours nourri (mais que je venais mettre à l’épreuve de la réalité pour le reconsidérer) au sujet de ces valeureux métalleux : ils n’ont jamais rien inventé ni apporté au style et cette démonstration, certes de force et de puissance mais gavée de clichés et de stéréotypes, n’en est que plus stérile et creuse. Laissons les bestiaux aux tourteaux (et vice-versa), en espérant éviter quelque racket supplémentaire au moment de récupérer le véhicule chèrement garé. 52.000 bestiaux exultent au loin dans la nuit tombée, la pyrotechnie parachèvera ce grand barnum et le show se clôturera en apothéose c’est certain. Definitively. Panem et circenses : la formule fonctionne depuis deux mille ans avec ce bon vulgus, pas de raison de la changer pour une populace qui s’en contente…

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(Chris Cornell et Audioslave font l’objet d’une précédente review au chap. 1 de www.intensities-in-tens-cities.eu "All The World is a Stage – The Vintage Years 1978-2011".

ARID – Bastogne – 13 janvier 2012

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Bon, ok, ARID n’est pas ma tasse de thé – ça, c’est fait. Mais l’opération publicitaire d‘Ice Watch qui régale le bon peuple ardennais en lui offrant ce concert gratuit est l’occasion de (tenter de) me faire changer d’avis: open your mind ! Mais tentative moyennement réussie – du moins pas sur la longueur. ARID, c’est un peu comme MOTORHEAD mais en nettement moins comique, rock’n’roll et second degré en moins (il ne reste donc pas grand chose en fin de compte…). Au bout de quelques mesures, on a compris la musique, on a les refrains en tête et faire la distinction entre deux morceaux relève presque de l’érudition : les morceaux sont construits autour d’une recette qui exigerait de faire la différence entre une tourte et un pâté gaumais. Pas donné à tout le monde…

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Reconnaissons néanmoins que ces quatre Flamoutches propres sur eux ont tout pour plaire à un public dont les dernières phases pubertaires sont pour certain(e)s une expérience semble-t-il encore toute récente. A moins que la musique ne conserve, auquel cas ARID est maître en la matière – un peu comme MOTORHEAD, quoi. Ne me remerciez pas, les gars, je dois être le seul à vous comparer deux fois à MOTORHEAD en quelques lignes seulement – tour de force réussi. Mais ne boudons pas notre plaisir : concert propret et gentillet donc avec des compositions bien léchées (comme on lit dans les critiques…), des harmonies chatoyantes, des mélodies bien guimauves et des vocals toutes chaudes, le tout dans une salle à l’acoustique qui à ma grande surprise se prête merveilleusement bien à ce type de performance (mais quand on sait que Brel s’y serait produit dans le temps, avec ou sans son peignoir je n’en sais trop rien…). En définitive, merci Ice Watch pour cette bien agréable surprise, et congrats pour cet indéniable succès de foule et médiatique – même si tu n’en as certes plus besoin, Jean-Pierre !

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SARAH TUE MOI chauffait préalablement une salle comble avec une prestation nettement plus rock’n’roll et largement pimentée. Nos cinq NOIRS DESIRS à nous – que je découvre ce soir sur scène tout comme ARID – me laissent un goût de trop peu. Ce qui est généralement un excellent présage. Quand remet-on le couvert, les gars ?

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MOLLY HATCHET – 22 décembre 2011 – Verviers « Spirit of 66 »

(Autres photos & commentaires sur www.intensities-in-tens-cities.eu – Chapitre 1 : The Vintage Years 1978 – 2011)

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Tim Lindsay & John Calvin viennent de terminer leur souper et sont en train de relever leurs mails & Facebook, chacun devant leur laptop, alors que j’arrive à l’étage pour les saluer : ça se passe comme ça, chez le Francis. Reste que ledit Francis ne sait pas très bien sur quel pied danser pour introduire le groupe, le moment venu : une annonce-micro quelque peu hésitante "Please welcome Molly Hatchet !" puis le noir. Le noir, le noir et le silence… Le Francis de recommencer son annonce, s’excusant en français et expliquant en anglais qu’il ne fait que suivre les consignes les plus étranges qu’il ait jamais reçues : annoncer le groupe… puis attendre !

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Le band débarque finalement sur scène après encore un interminable moment, pour rester dans la pénombre dos au public afin de peaufiner leurs réglages durant tout un (trop) long morceau balancé depuis la table de mixage. Passé cette entrée en scène pour le moins surréaliste, le concert démarre sur les chapeaux de roues – les six gaillards semblant manifestement apprécier le Spirit en ne tarissant pas d’éloge sur son patron. C’est ce soir pour MOLLY HATCHET l’avant-dernier concert de l’impressionnant "2011 Justice Tour" qui a débuté aux States le… 9 mars dernier : demain soir, la quille ! Le band semble manifestement apprécier le moment qu’il qualifie de holiday & Christmas gig en nous promettant le meilleur pour la soirée. Manquerait plus que ça…!

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Inutile de m’épancher à nouveau sur les considérations "rock sudiste" qui m’échappent bien malgré moi lors de chaque concert de MOLLY HATCHET, Blackfoot, Lynyrd Skynyrd ou d’autres étendards encore du Southern Rock (ils sont consultables sur www.intensities-in-tens-cities.eu – chapitre 1 !). Il n’en demeure pas moins que le "Spirit of 66" est davantage, le temps d’un soir, le "Spirit of Jacksonville, Florida" tant la moiteur du Golfe du Mexique semble être au rendez-vous : ça hume bon le Deep South, le Jack Danniel’s, les santiags et l’opale. Le concert de ce soir est simplement très bon – pas le meilleur (c’est le prochain…), mais fichtrement bon quand même : la fatigue de cette longue tournée qui s’achève ne semble même pas faire ressentir ses effets sur les corps – si ce n’est celle des 12 mois de plus qu’ils ont à leur compteur comme une bonne partie de l’assistance !

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Dave Hlubeck a perdu autant de poids que Phil Mc Cormack semble en avoir (re)pris, Bobby Ingram toujours aussi tombeur que Tim Lindsay (mon all time favori) est showman, alors que des deux backmen aux claviers et aux futs un nouveau (?) batteur a rejoint le groupe. Il ne m’est pas inconnu mais impossible d’identifier son pedigree : help, who is he ?! Le "Justice" sera un grand, grand, très grand moment – sans doute un des plus puissants morceaux de Molly Hatchet, tout comme le vibrant hommage rendu à Ronnie James – et quand je dis vibrant, je devrais plutôt dire hurlant : la lead guitar de Dave Hlubek étant manifestement poussée à l’extrême dans le rouge, repli stratégique stage left vers celle de Bobby afin de sauvegarder mon ouïe, oufti ! Le rappel sera l’occasion – comme de tradition – de rendre hommage à leurs frères de Lynyrd avec notamment un Free Bird réclamé à gorges profondes, chaudes et déployées par une assistance en chaleur et en sueur : just appreciate @ www.youtube.com
Il n’y a pas à ch**r, mais The South Will Rise Again. Again, again and again. And again, for sure. Thanx, guys.

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2011 : Exit, Stage Left…

The best of the best of my 2011 :

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An Evening With Al’ and Friends – 26 novembre 2011 – Arlon

(Autres photos & commentaires d’Albert Blues Band & Cie sur www.intensities-in-tens-cities.euChapitre 1 : The Vintage Years 1978 – 2011)

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Fête halal, ce soir. Pardon: fête à l’Al’ ce soir. Si le patriarche des musicos de la Province de Luxembourg était un dinosaure – ce qu’il n’est évidemment pas – sûr que ce serait un… T-Rex. Get it on, l’Albert ! C’est que le sieur Pemmers est à la fête ce soir à Arlon, un peu comme s’il était au centre d’une messe noire dédiée à un être cher trop vite disparu. Mais il est encore bien vivant et même bon pied bon oeil, Al, toujours aussi sensible de la gachette et rapide à la dégaine, le fourbe ! Pour preuve, le voilà pour plus de trois heures sur la scène du Palais, accompagné de ses trois groupes : Albert’s Party annonce l’affiche, avec BOOTLEGS qui ouvre le bal, suivi du G4 et enfin de l’ALBERT BLUES BAND pour clôturer une soirée bien pimentée où se retrouve autour de Al’ le tout Luxembourg musical.

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Des pensionnés comme ça, on n’en fait plus ma petite dame, on n’en fait plus savez-vous : nourris au pâté gaumais et abreuvés à l’Orval, ça vous fait des gars costauds de chez costauds, M’dame. C’est comme ça qu’ça s’passe chez nous, en Luxie. Le petit Al’ est né non pas entre le boeuf et l’âne gris, mais entre entre un Marshall et une Gibson. Les Rois Mages ont amené le pâté et la Trappiste, fourguant sur la route la mire et l’encens chez les hérétiques…

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Avec BOOTLEGS en ouverture de soirée, c’est comme si John Fogerty était venu dire un petit bonjour à Arlon : une machine à tubes, ce Creedence ! Ce n’est cependant que l’échauffement, la mise en jambre : le G4 prend la relève, mais avec un des quatre mousquetaires qui manque à l’appel. Le G4 est pour un soir le… G3. Il manque une roue au carrosse, un peu comme si Stone chantait sans Charden ou Ringo sans Sylvie. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir : sept gaillards pour le prix de huit, trois lead guitars pour le prix de quatre, ça le fait malgré tout. Et il est content, l’Al’, de pouvoir faire autant de bruit avec ses six petits camarades d’école ! Le G4 ne devait initialement pas (per)durer (voir par ailleurs sur http://www.intensities-in-tens-cities.eu) : c’est dire si chaque nouvelle (rare) prestation est déjà un don du ciel en soi. Les gars, vous êtes bons ce soir, fichtrement bons et forts. Loud, même. A croire que c’est rien que pour provoquer le quatrième larron là où il est, sur scène également mais à Marche-en-Famenne. Les absents ont toujours tort, na ! Julien, Bidon, Ben, Denis, Bernard, Geoffroy, Al : vous êtes BONS. Si vous étiez femmes, vous seriez bonnes – c’est dire…

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La bonne humeur sur scène, ce doit être le leitmotiv de cette soirée à l’ancien Palais de Justice : pour des murs qui ont du connaître des larmes par hectolitres, ce sont celles de joie ce soir. ALBERT BLUES BAND peut maintenant prendre possession de planches pour le bouquet final – et plus si affinités. Un melting-pot de reprises et de compos personnelles, entrecoupé – quand même – par un petit mot de Denis à l’adresse du jubilaire sur le mode "Pierre Desproges". Ou quand l’humour le dispute à la bonne humeur, les décibels au beat, et l’amitié à la stage attitude. ALBERT BLUES BAND présente un "nouveau" line up pour partie, où la jeunesse et la fougue le disputent à l’expérience et à la maturité. Ou quand la naphtaline le dispute aux jouvenceaux !

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Le bouquet final, c’est Rockin’ in a Free World – tout un programme dans la joie, la bonne humeur et la r’n’r attitude : avec cette vidéo, vous comprendrez où il fallait être ce 26 novembre 2011. On joue des coudes sur scène. On joue tout court. Non : on ne joue pas, on preste, ma p’tite dame, on preste. Et des prestations pareilles, Al, c’est à reproduire tous les ans, hein. Reproduis, Al, reproduis. Féconde et reproduis. Fais l’con et re-produis. Et surtout : … merci !

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