Arlon – Festival ARALUNAIRES 2013 – Arlon

Aralunaires_2013.JPG Soundcheck terminé : les planches de l‘Entrepôt sont prêtes à subir les coups de boutoir de deux blues bands luxembourgeois: l’un envoyé par le Grand-Duc en la personne du Remo Cavallini Blues Band et le second, plus provincial que Grand-Duc (quoique sacré oiseau de nuit) envoyé par la Sainte-Trinité un jour d’orage : Albert Blues Band

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« From behind & front of the lighted stages »… Aralunaires 2013

Autre jour, autre lieu, autre ambiance, autre contexte mais c’est ça les Aralunaires ! Le xième retour en terre luxembourgeoise d’un Flamand maintenant coutumier de la région a pour cadre le Park-Music : c’est la mezzanine du célèbre disquaire qui accueille le show case de Lightning Guy’s band. Notre bluesman flamoutch préféré signe son comeback après un petit passage à vide, nous apprend-il. Et il reste toujours de bons conseils : « N’envoyez jamais de sms à 4 heures du matin, de peur de le regretter bien vite…« . Ce n’est peut-être pas ce qu’il chante, mais c’est en tous cas ce qui l’inspire. Et nous, on adore ces tranches de vie dans lesquelles si bien se retrouver…

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Carmine Appice’s CACTUS – Spirit of 66, Verviers, 11 avril 2013

Les murs des wc du Spirit of 66 vont à nouveau vibrer sous les coups d’estoc et de butoir de Carmine Appice !

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Souvenir de ses deux derniers passages par ici en 2004 et 2005 (voir Chap.1 de www.intensities-in-tens-cities.euThe Vintage Years 1978-2011) :

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Gavin HARRISON Band – 28 février 2013 – Spirit of 66, Verviers

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Porter au pinacle PORCUPINE TREE et apprécier KING CRIMSON sans vraiment connaître par ailleurs la discographie du batteur qu’ils se partagent et qui mène une carrière parallèle sous son propre nom, cela réserve des surprises. Le pedigree de Gavin HARRISON – puisqu’il s’agit de lui – ne le met toutefois pas à l’abri de déconvenues les plus banales : le sound-check débute à l’heure prévue du concert, avec les excuses de l’intéressé qui s’en explique par un retard du à une longue immobilisation forcée sur une autoroute anglaise coupée ! "Une tournée qui commence fort", écrira-t-il sur son Facebook, "et un super public verviétois !" ajoutera-t-il. Il se le met dans la poche en demandant avec humour à l’assistance d’avoir l’indulgence de faire semblant de ne pas écouter, manière de ne pas gâcher le plaisir à venir du concert…

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La première (et dernière) fois que j’ai rencontré l’homme, c’était lors d’un interview en prélude à la prestation de PORCUPINE TREE à l’Ancienne Belgique en 2007 (voir chapitre 1 : www.intensities-in-tens-cities.eu). Ce fut l’occasion d’échanger sur bien des sujets, et de découvrir l’Homme simple, chaleureux et sympathique qui se cache derrière le remarquable Musicien qu’il est. Passionné de jazz, ses premières amours nous explosent à la figure ce soir au Spirit of 66, par le biais d’une démonstration de force toute en finesse à laquelle il convie ceux pour qui la musique demeure autre chose que des boites à rythme, des samplers et autres bidouillages électroniques. Mais il ne strombolise pas le Spirit ce soir, du moins pas les oreilles de ceux qui – ignares comme le rédacteur de ce billet – espéraient se délecter d’un peu plus d’atmosphère à la porc-épic…

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Le Gavin Harrison Band saupoudre son public d’un peu de tout, tiré de ses trois albums. Des arrangements complexes et des compositions alambiquées, le tout tortueusement articulé autour d’un jeu de batterie (presque) sans nul pareil, ne suffisent néanmoins pas à donner à cette exhibition le relief et la chaleur attendue par d’aucuns. Gavin HARRISON reste un grand bonhomme doté d’un jeu d’une remarquable richesse empli de créativité et tout en finesse, mais c’est comme si ses compositions demeuraient froides sur les planches.

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Les vocals, presque dissonnantes, sont comme issues d’un autre band, comme provenant d’une autre bande-son erronnément collée sur des compositions dont elles semblent déconnectées, renforçant cette ambiance aseptisée, cette atmosphère trop clinique qu’une guitare parfois jazzy ne réchauffe pas. Ni HARRISON derrière les fûts ni ses comparses ne déméritent, mais disons que la magie n’opére pas particulièrement ce soir, restant sans doute pour ma part trop en attente d’un fumet d’arbre à porc-épic peut-être.

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"Sorry fort that so complicated & sophisticated music". Expliquant de la sorte par un second degré bien à propos les bases rytmiques complexes et algébriques sur lesquelles reposent l’architecture de ses brillantes compositions, Gavin Harrison ne pensait pas si bien dire…

RESCUE Cover Band – Taviers – 15 février 2013

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Comme elle le dit elle-même, RESCUE a opéré pour Magali Luyten le salutaire sauvetage qui la ramène sous les feux de la rampe. Question de virus (IV), sans doute. Et quel sauvetage, quelle rampe mais surtout quel feu ce nouvel Epysode ! RESCUE balance en 2h25 une anthologie du classic (hard) rock, de la lettre A(C-DC) à Z(ZTop) en passant par les 24 autres – à moins qu’ils en aient inventé de nouvelles, les bougres ! Revisités au son d’une voix female, ces classiques intemporels n’en ont que plus de relief et, de manière surprenante, sonnent d’une actualité presque déconcertante. Comme si les bands originaux, live on stage, nous balançaient la sauce d’une nouvelle mouture de leurs propres classiques version female. Rien à redire, ça le fait et la voix de la Mag nous fait frétiller du goupillon : elle est restée intacte (quelle pure merveille ce Mercedes Benz a capella !), même si deux heures et demi de mise à mal ne sont pas sans effets sur son organe…

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Qui plus est, on ne peut pas dire que la compagnie de cette aiguillonne Dame de Pic (Dame de Pique?) qui se la joue Ace of Spade soit moins sensuelle, dirons-nous, que les verrues de Lemmy. Ou moins sulfureuse que la pilosité de Billy Gibbons – avec tout notre respect pour leur anatomie respective à tous trois. Rémy & Fizzi, lead guitars en bandoulière, s’offrent en prime un petit pas de danse à travers l’assistance jusqu’à escalader le bar, tandis que sur scène la rythmique telle un bourreau continue les ravages de son cruel office – que ce petit bout de diva rehausse d’un parfait déhanché tout en sourire(s). Il ne manque pas grand chose pour que la totale soit parfaite ce soir – a vrai dire, pas grand chose du tout. Même qu’à bien chercher, les fantômes de Jason et de Bon hantent les amers arômes des Orvaulx à travers les douces caresses des Marshall…

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RESCUE qui célèbre ce soir son come back n’a, dans le fond, strictement rien inventé – et ce n’est d’ailleurs pas à leur agenda de cover band. Mais ils nous ont rockés comme un ouragan et nous ont secoués toute la nuit. Cette nuit noire, avec cette fumée à la surface était une autoroute pour les étoiles – mieux: une véritable autoroute pour l’enfer.
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RESCUE a joué son as de pic ce soir, hurlant qu’ils nous aiment encore, qu’ils aiment le rock’n’roll et qu’ils vivent en permanence sur le fil du rasoir. Mais au moment de quitter les lieux et de laisser la grange en l’état, un seul mot restait à la bouche de chacun: que le rock’n’roll soit… (Pitoyable, ce petit tour de force en final, vraiment pitoyable je vous le concède…;-)

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* Habemus (Real R’n’R) Papam… *

Goodbye BENOIT XVI (and thanx to JEAN-POL II for opening for so a long time !)
Now, pleaaaaaase welcome f*****g monsters LEMMY & OZZY… 😉

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Intensities in 10s Cities : All the World 2012 is a Stage 2013

95.065 visiteurs différents sur la seule année 2012, cela vaut bien un petit florilège de photos des 12 derniers mois, non ?! Kiss slowly but play hard in 2013 !

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(Just click to enlarge)

Intensities welcomed 95.065 different visitors in 2012 – you may deserve this "best of" of 2012’s pictures ! And don’t forget : in 2013, kiss slowly but play hard !

We wish you a Merry Xmas time to all of you !! (air connu)

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ALBERT BLUES BAND – Tintigny – 21 décembre 2012 (fin du monde… ;-)

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Tout a déjà été dit et écrit sur la bande à Albert, le bon comme le meilleur (voir chapitres 1 et 2 d‘Intensities). Que rajouter dès lors ? Peut-être que le petit clin d’oeil introductif signé Gérard Palaprat est bien d’actualité en ce jour de fin du monde programmée, repris joyeusement en choeur par toute l’assemblée : "Pour la fin du monde – Prends ta valise- Et va là-haut sur la montagne – On t’attend – Mets dans ta valise – Une simple chemise – Pour la fin du monde – Pas de vêtements ". Chouette entrée en matière pour se mettre au diapason…!

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Le ton est donné à cette soirée rock’n’roll et bon enfant qui sonne le retour de l’enfant prodige et prodigue au pays. Un vieil enfant toujours aussi jeune d’ailleurs, l’Albert, qui remonte ce soir sur les planches pour la première fois depuis plusieurs mois, avec une main droite presque neuve mais un peu raide encore même si sa Gibson Deluxe n’en subit pas moins les assauts. D’aucuns estiment cependant qu’une autre partie de son anatomie aurait pu bénéficier de cet effet post-opératoire mais bon (.. second degré, Al’, second degré !).

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Avoir également choisi la plus longue nuit de l’année pour la terminer en beauté, mais que diable l’ALBERT BLUES BAND sait-il parfaitement joindre le jouissif à l’agréable, les Orvaulx à la Rulles, l’Albert au Blues, le Blues au Band et surtout – surtout – le rock au roll ! Quoiqu’une chenille durant le set, il y a peut-être là matière à disserter – comme au sujet de ce qu’il y a de pire qui puisse arriver à une poule (passer du coq à l’âne – merci Denis : il faudrait peut-être aussi arrêter le Jack Daniels sur scène, hein, non? ).

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LIGHTNIN’ BUG – Ferme Madelone, Gouvy – 16 décembre 2012

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"Dernier Sunday afternoon sur la Terre avant la fin du monde", annonce le patron dans sa pub… Si les Mayas ont prévu celle-ci dans quelques jours – le 21.12.2012 – c’est qu’ils ne sont jamais venus à la Ferme Madelone. Sinon, il l’auraient postposée de quelques lustres. A l’heure où d’autres digèrent devant la TV leur repas du dimanche midi, certains profitent d’une synesthésie et d’une zithologie de bon aloi : le feu crépite dans l’âtre, l’Orval coule à flot (même si, maintenant, le calice est cautionné "à cause d’un pauvre crétin qui les pique") à défaut de Madelone toujours en cours de fermentation (car "il faut du temps pour les bonnes choses"). Et pas de boulette-maison non plus pour se caler la panse cette fois-ci, "… oubliées pendant la cuisson…". Last but not least, car l’essentiel est quand même d’un tout autre registre, LIGHTNIN’ BUG est sur les planches pour plus de deux grosses heures de jam. Alors, la fin du monde, les Mayas et autres abeilles de mauvais augure, on n’en a stric-te-ment rien à cirer, vous voyez ? Vous pouvez même aller vous faire f… chez les Grecs, les Mayas : ça nous fera même peut-être un beau croisement, tiens !

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LIGHTNIN’ BUG a la parole, et quand on la leur donne à ces trois gars-là, ce n’est pas pour nous la rendre. Ou plutôt si : le trio nous la rend au centuple, dégraissant au passage nos conduits auditifs avec leur blues-rock de derrière les fagots, qui devient même booggie quand l‘Hoogarden du Bidon "Bass Man" est vide et que dans le feu de l’action les artistes ne font plus qu’un avec ces légendaires murs.

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Deux heures et demi de concert, rien de tel pour nous réconcilier avec les trop brèves prestations de ces dernières semaines ailleurs. Comme quoi peut-être, moins on gagne et moins on est connu, plus on en donne et moins on se repose sur ses acquis. Le temps d’un après-midi au blues-rock envoûtant, on se croirait tantôt plongé dans le Chicago de la grande époque blues en train de siroter un alcool frelaté accoudé au zinc d’un tripot mal famé, et l’instant d’après nous voilà transportés dans un saloon perdu au fin fond du Texas. On en est pourtant à mille lieux : ça, c’est l’effet LIGHTNIN’ BUG. Ici et avec eux, on est déjà au paradis cinq jours avant la fin du monde : pour les béotiens, bienvenue à la Madelone…!

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URIAH HEEP – Spirit of 66 @ Verviers – 15 décembre 2012

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Entre la froideur de la RockhalURIAH HEEP jouait la veille et la touffeur du Spirit ce soir, il n’y a pas photo. Et d’ailleurs, la moiteur de cette étuve semble particulièrement ravir Bernie Shaw qui brandit au public une bonne (?) Jupiler en se félicitant d’être ce soir dans « le pays des meilleures bières au monde » (sic). En brandissant un produit estampillé AB-Inbev, il y a pourtant matière à gloser sérieusement, même si les goûts et les couleurs… Autre sujet de glosage potentiel, les 85 petites minutes seulement de ce concert sold out. Il est cependant vrai que si URIAH HEEP avait commencé dans les temps et non pas 35 minutes en retard, tout en terminant à la même heure, les Anglais nous auraient quand même gratifié d’un show de 120 minutes. Calcul idiot et sans fondement certes, mais bon. Sentant sans doute l’écurie en cette toute fin de tournée – au propre comme au figuré – URIAH HEEP ne dissimule pas son plaisir à la perspective de passer les fêtes de fin d’année au bercail. Mais ce n’est quand même pas une raison pour abréger votre démonstration de force, hein les gars non mais…!

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Mick Box à la lead guitar, seul membre d’origine d’URIAH HEEP toujours au charbon depuis bientôt 45 ans, reste le seul survivant de cette époque sixties, unique rescapé de cette épique et glorieuse époque durant laquelle il a contribué à faire d’URIAH HEEP un des quatre maillons avec Led Zeppelin, Black Sabbath et Deep Purple de ce qu’on a appelé The Big Four et qui ont façonné l’histoire du r’n’r, tendance british steel. Reste maintenant au Spirit à faire venir les trois autres sur les planches : allez hop, au boulot Francis…!

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Les harmonies vocales du HEEP restent intactes et toujours aussi superbes, marque de fabrique de la maison. Les cinq voix se fondent à merveille dans les mélodies puissamment soutenues par un clavier pour le moins omniprésent (et encombrant), et portées par une lead guitar qui se la dispute méchamment à une rythmique sans faille : en l’occurrence, un batteur qui doit avoir des ancêtres bûcherons écossais adeptes du piercing et des tattoos, et un bassiste (quasi) vintage outrageusement servi par un Ampeg qui donnerait même du coffre à un Biafra, c’est dire.

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Une mention toute particulière également aux lead vocals de Bernie Shaw : avec sa bonne bouille de vieil archange déchu à qui l’on donnerait le Bon Dieu sans confession et Michelle Martin avec circonspection, il perpétue à merveille la longue tradition vocale du HEEP. Et la tradition, on sait ce que c’est au Spirit : ça se termine avec le band au grand complet qui se pointe fin de soirée dans le club en enjambant les caisses et tout le matos dont la scène a rarement regorgé en si grand nombre. Santé-bonheur, messieurs, encore une bien bonne avant la prochaine…!

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