Fiesta City Festival: Elliott MURPHY, ARNO, etc. – Verviers, 25 août 2013

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ARNO 1er, couronné il y a quelques décennies déjà, reste Maître et Seigneur non seulement d’Oostende mais également de notre scène nationale – même si le titre de Saigneur lui conviendrait nettement mieux ce soir vu une set-list résolument (méchamment?) rock’n’roll. Le band bien couillu qui l’accompagne est un rouleau compresseur de tout premier ordre et sert un ARNO qui se la jouerait presque destroy s’il se laissait vraiment aller comme on pourrait l’imaginer.

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C’est toujours une surprise avec l’Ostendais sur scène, ne sachant jamais ce qu’il peut nous réserver d’un soir à l’autre, le meilleur comme le pire. C’est assurément et à nouveau le meilleur qu’il nous offre sur la mainstage de Verviers, mêlant un son lourd et gras à son humour inversement fin et léger – quoique. Prenant même le risque d’expurger de sa set-list ses tubes les plus mainstream, deux TC-MATIC de derrière les fagots font néanmoins exception. Au vu de l’accueil qui leur est réservé, putain, putain, ARNO, t’es vachement bien !

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Elliott MURPHY précède ARNO sur cette même mainstage en début de soirée. Le flibustier de la gratte reste toujours aussi sympathique, chaleureux et simple lorsqu’il s’agit d’adresser quelques mots en français à l’audience. Quelques reprises (Neil Young,…) ponctuent un set propret et sans surprise, presque plat et sans moments forts ni longueurs non plus d’ailleurs. Un set à l’image du bonhomme: sans vague ni effluve, sans un mot plus haut que l’autre, à l’instar d’un long fleuve (trop?) tranquille à qui on ne la fait plus et qui en a vu d’autres…

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A l’affiche de ce dernier jour également – et parmi la septantaine d’artistes au programme de ces 3 jours – l’IRISH COFFEE de William Souffreau (les Deep Purple ou Uriah Heep.belges du début des… seventies!) revient mollement aux affaires, tandis que la pas-si-douce-que-ça Colline HILL joue également les intermèdes sur des scènes annexes. Nonobstant tous ces bons moments, un dimanche verviétois gris qui fleure l’automne et pue la rentrée, ça fout un peut les boules quand même…!

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* Soon on line – Bientôt en ligne * : — WARD’in ROCK FESTIVAL 2013 —

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Avec entre autres. Cali, Eiffel, Saule, Puggy, Chateau, BRNS, King Prawn, Ardenne Heavy,…

Festival CABARET VERT – avec The OFFSPRING, SICK of it ALL, SKIP the USE, The BRONX, etc. – 23 août 2013 – Charleville-M. (France)

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Le punk-rock/harcore US est à la fête en ce 2ème des 4 jours de CABARET VERT, avec comme cerise sur le gâteau, en plat de résistance et en bouquet final The OFFSPRING. Mais le soufflé retombe quasi aussi sec. Non pas que leur production bien énergique et remuante souffre d’une quelconque baisse de régime ou ait mal vieilli, mais avec leur dégaine de livreurs de pizzas, ils ont vraiment tout sauf la rock’n’roll attitude. A croire qu’on est allé rechercher d’anciens serveurs de chez McDo pour les affubler d’une étiquette soi-disant punk-rock et leur demander de jouer les mauvais durs et les faux méchants dans une bien piètre pièce de théâtre au casting pourri. Même l’Abbé Pierre ferait mieux du Lady Gaga qu’OFFSPRING du… Offspring, c’est dire.

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Malgré un light show, une sono, un lay-out et une set-list de Dieu le Père – tout n’est pas à jeter – rien de spontané, rien de suant, rien de dégoulinant, rien de vrai, rien de sincère dans cette prestation. Rien de rien dans cette pantomime: alors qu’on les attend sales et méchants, l’écume aux lèvres, l’oeil hagard et la pupille dilatée – telle leur musique – on est au contraire face à une clique de piètres intermittents du spectacle, dans l’acception la plus creuse et au degré zéro du terme. La déception d’un OFFSPRING froid et aseptisé est à la dimensions de nos attentes. Te souviens-tu pourtant, mon Fils, de ce terrible album Smash qui a tourné en boucle des semaines durant (des mois même, devrions-nous dire) alors que tu baignais encore dans ton liquide amniotique, tes parents s’inquiétant même de savoir si cette exposition intensive à ce véritable bijou de fin 1994-début 1995 allait avoir sur toi une influence manifeste sur tes goûts musicaux futurs? The OFFSPRING, "la progéniture": c’était un signe…

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Palme d’Or à SKIP the USE qui réussit en début de soirée à mettre le feu au Stade Bayard. Des dizaines de milliers de bras en l’air sont autant de roseaux lumineux en pleine érection, pointant les cieux à la cadence d’une rythmique aux relents résolument et méchamment punks pour l’occasion: SKIP the USE a manifestement décidé de se mettre au diapason de l’affiche de ce vendredi en optant pour une set-list renouant avec plaisir – et succès – avec la période destroy du band. Un splendide, puissant et nirvanesque "Teen Spirit" suffit à boutter le feu aux poudres, le reste n’étant plus que formalité pour entretenir un foyer puissamment nourri. Bravo: s’adapter ainsi au contexte et à l’audience n’est pas à la portée du premier venu, et vous en avez déjà brillamment fait montre au Ward’in Rock l’année dernière (voir www.intensities-in-10s-cities.eu/tag/Skip The Use) et même en 2010 déjà (voir Chap.1 "The Vintage Years 1978-2011" @ www.intensities-in-tens-cities.eu). Chapeau bas, les Gars, votre prestation a manifestement marqué cette 9ème édition du Cabaret Vert!

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Deux autres formations punk-rock/harcore US de dimension explosent également l’affiche du vendredi: s’il fallait établir un quelconque classement tout aussi subjectif qu’inutile et déplacé, notre légère préférence irait aux Californiens de The BRONXThe beat that kills (sic). Sans frime ni artifice, sans chichi sans manière, ils nous délivrent sans fard un set puissant et parfait sans avoir l’air d’y toucher. Ils montent sur scène comme ils sont dans la vie – et c’est tout là qui fait la différence avec The OFFSPRING notamment.

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La scène c’est leur trip. Ils y montent et s’y montrent tels qu’ils sont – portant probablement les fringues défraîchis de l’avant-veille qu’ils avaient déjà sans doute usés dans le bus ou l’avion qui les a amenés en Champagne-Ardennes. Bonne humeur, humour, chaleur, simplicité et sympathie relève l’efficacité et la déflagration de cette prestation à la Ramones. The BRONX mérite la grande scène du stade, mais ils fontt mieux encore en ravageant celle dite des Illuminations – qui n’a jamais aussi bien porté son nom lorsque, submergée de la poussière soulevée par les mosh à répétition, elle offre à l’objectif les plus beaux clichés qui soient…

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De la côte Est à la côte Ouest des Etats-Unis, il n’y a que quelques centaines de mètres au Cabaret Vert ! Entre Los Angeles et New-York, entre The BRONX et SICK of it ALL, c’est chou-vert et vert-chou. Les vétérans du punk-hardcore américain font ce qu’il est attendu d’eux. Jumps et bonds, sauts violents et rageuses battues, leur jeu de scène est à l’image de leur musique: foudroyante et sans compromis(sion).

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Un set sans surprise, mais qui n’en est pas moins une manifeste réussite toute en puissance et sans finesse aucune – mais qui leur en demande? – ponctuée de mosh pits, circles et autres joyeusetés infantiles du type death wall qui réservent toujours leur petit effet. A fortiori à ceux qui ne sont pas là pour ça. Les quelques mots de français dont SICK of it ALL ponctuent leur show contribuent en définitive à faire de celui-ci un moment aussi chaleureux que chaud-boulette.

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Ce 9ème Cabaret Vert devient une valeur sûre de la Grande Région en étant son plus grand festival – et l’éphémère troisième ville du département avec 75.000 festivaliers! Organisation et timing sans faille, accueil média des plus professionnels, éclectisme parfait dans la programmation de tous les arts qui y sont représentés (BD, associatif, cinéma, arts de rue, etc.). A prévoir pour la 10ème édition: des écrans géants – même en salles, ils sont devenus quasi omniprésents; que dire alors en open air. Et à propos d’arts de rue, notre palme revient sans équivoque à la Fanfare ROCKBOX, ovni du rock déambulant gueulophone en tête et revisitant de manière ex-tra-or-di-naire les mythes du (hard) rock des seventies et eighties. Antisocial tu perds ton sang-froid !
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(Une précédente édition du Festival Cabaret Vert est consultable au Chap.1 "The Vintage Years 1978-2011" @ www.intensities-in-tens-cities.eu)

WINE HOT – Neufchâteau – 20 juillet 2103

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The WAY DAYS – Live @ the Park, Messancy – 16 juillet 2013

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Un set que The WAY DAYS organise et improvise la veille même, et qu’ils promotionnent à la va-vite par le biais des réseaux sociaux pour diffuser la bonne nouvelle sur les cinq continents: ils ont vraiment tout du garage rock combiné aux technologies du XXIème siècle, c’est p’tits gars ! Non seulement le son lourd, la main rapide et le doigt expert, mais également le spirit et la gnac de ceux qui ont fait de Detroit le berceau et la capitale du garage rock. Detroit, Motor City. Detroit, Rock City. Et ce soir: Messancy, Rock City

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Le dernier groupe originaire de Luxie qui nous avait autant séduit dès la première écoute s’appelait The Running Shoes. Nous étions au millénaire dernier – les gars d’ici n’avaient même pas encore souillé leur premier lange. Il nous aura fallu attendre quasi 30 ans pour se voir asséner une magistrale claque avec The WAY DAYS et leur cd-démo "Doubt". Une production parfaite, digne des plus grands; un son et un mixage de pros, des compositions solides, une production tip-top-nickel-chrome et des airs qui donnent parfois une allure Therapienne? à des influences comme qui dirait par moment du Boss. La classe…

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Actuellement en studio, le set (quasi) improvisé de ce soir est donc leur alibi conçu de toutes pièces et cousu de fil blanc afin de s’octroyer un bol d’air et d’échapper ainsi le temps d’un soir à l’atmosphère étouffante des sessions d’enregistrement. Livrant live leurs nouvelles compos en primeur de chez primeur et pas encore vraiment rodées, un lutrin qui supporte les lyrics n’est dès lors pas superflu tant la fraîcheur de leur production à peine née demeure primesautière.

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Le son quelque peu ramassé – pour ne pas dire pire – est indigne de leurs productions studio, mais comment les en blâmer tant il est conforme à l’improvisation du moment. Ce son pourrave – appelons un chat un chat – ne rend que plus unique et brouillon encore l’éphémère saveur du moment présent. Plus léché, l’instant en aurait perdu de son essence (et de son cambouis et de son odeur prenante d’huile de vidange également). A la faveur d’une bonne clé de 16 et d’une de sol, ce jeune 4 cylindres en ligne à la mode V8 survitaminé est promis à un bel avenir. Muscle cars love muscle bands. Vous avez dit garage rock…?
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* Soon on line – Bientôt en ligne *

The WAY DAYS live in concert @ Messancy, 16 juillet 2013

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Front(stage) ou back(stage) ? Parce qu’elles le valent bien…

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Un peu de douceur et de sensualité dans ce monde de mâles chevelus, poilus et rockeux. Et comme d’aucuns estiment à juste titre qu’elle est (encore) plus sensuelle de dos – ou de derrière, préférons-nous pour notre part – autant ne pas se priver de l’épine dorsale d’Axelle RED à travers le prisme d’un objectif photo plus viril & marcho que jamais. Le backstage a du bon, quand même…
Quant à l’autre tête d’affiche de ce 3ème jour de Baudet’stival 2013, Beverly Jo SCOTT, nous allons de (très) loin préférer sa choriste – plus… photogénique, disrons-nous. Sans rancune, hein, B.J.: rassure-toi, tu assures toujours. Mais pourtant pas encore autant que ton band qui a dû bouffer de la vache enragée pour en jeter un max de la sorte… (Bertrix, le 14 juillet 2013)

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LIGHTNIN’ BUG – 6 juillet 2013 – Neufchâteau

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Si le talent et l’art ne se mesuraient qu’à l’aune de la renommée et de la célébrité, moins d’une blondasse et d’un manchot pourrai(en)t se prévaloir du moindre don reçu des muses et de la moindre once d’esprit artistique (Allô, non mais allô quoi ?!). LIGHTNIN’ BUG, en valeureux et vaillants ouvriers-forçats du booggie-blues-rock, eux, continuent d’avancer contre vents et marées mais avec la complicité des courants et des alizés. Même si le succès populaire n’est pas toujours au rendez-vous – comme ce jour au Tchesté – le trio trouve néanmoins autant si pas plus de plaisir à électriser les planches à défaut de déchaîner les foules et de faire la une des médias.

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Après tout, qu’est-ce qui peut bien faire la différence entre un groupe à l’aura médiatique qui a eu la chance de bénéficier des grâces d’un producteur et des mannes d’une major, et un trio tel que LIGHTNIN’ BUG qui a tout – oui, tout ! – d’un grand, grand band… si ce n’est peut-être la baraka d’avoir pu séduire un producteur digne de ce nom, celui-là même qui les aurait fait exploser à la face du Monde ? Pour vivre heureux, vivons cachés – mais pas trop quand même non plus, mais pour ça également on sait qu’on peut compter sur vous les Gars, car quand il s’agit de faire du bruit et du show…. Keep on and never mind, Mates, you’re great !

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Neil YOUNG featuring Crazy Horse – Rockhal (Esch-s/-Alzette, GD Lux) – 11 juillet 2013

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Il nous faut reconnaître, chers Amis, que nous vivons la première – et probablement la dernière – décennie durant laquelle nous avons le rare privilège de côtoyer sur scène des monstres sacrés, que d’aucuns appelleront péjorativement mais de manière peut-être réaliste des papys du rock. A cet égard, Neil YOUNG fait partie des premiers nommés, avant d’être peut-être catalogué plus tard dans la seconde catégorie lorsqu’il n’aura plus le feu sacré dont il fait une brillantissime démonstration ce soir encore. Dans les décennies à venir, ceux qui arpenteront encore la scène à 60, 70 ans ou plus si affinités ne seront plus que des has been ou que de simples performers tout ce qu’il y a de plus banal, l’Histoire du Rock ne pouvant se répéter et ne gratifiant du titre de monstre sacré que ceux qui ont eu la primeur de cet instant, de cette génération, de cette décennie.

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Comme pour se faire pardonner de nous avoir fait subir un inter-mède inter-minable avant de monter sur les planches, le bougre d’Ontario débute par un flamboyant "Love and only love" – LE morceau qui m’a explosé à la figure in illo tempore, découvrant par-là toute la puissance, toute la démesure et toute la Neil YOUNG‘s touch. Ce prélude à une première heure d’anthologie sera suivi d’une seconde heure un peu plus inégale – moins électrique, dirons-nous – avec quelques langueurs/longueurs dispensables. Le tout plus que saupoudré de quelques morceaux de bravoure tirés de sa dernière galette featuring Crazy Horse qu’il retrouvait pour l’occasion et qui l’accompagne ce soir live on stage. Clin d’oeil à l’actualité ou coïncidence de derrière les fagots, le show débute par l’hymne grand-ducal. Neil YOUNG, Crazy Horse et une partie du crew, découverts, se tiennent au garde à vous ou main sur le coeur face à un public pour le moins interloqué, un immense étendard tricolore drapant le fond de scène. Humour made in Ontario ou manière de célébrer à la mode canadienne la première véritable crise politique de l’histoire du Grand-Duché…?!

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On ne se refait pas, et Neil YOUNG particulièrement à son (grand) âge. A l’exception des moments où les vocals imposent sa présence au micro face au public, le Jack Nicholson du rock passera tout le reste des 2h25′ de concert à mouliner méchamment face-à-face avec ses deux comparses guitare-basse. Parfois presque manche contre manche, les trois compères se tiennent dans un triangle d’un mètre carré tout au plus (calculez-en le côté en sachant qu’il s’agit d’un triangle équilatéral dont la base est disposée parallèlement et au pied du podium de la batterie…). Le son et les harmoniques que le YOUNG sort de sa Gibson demeurent extraordinaires durant ces interminables et jouissifs moments de délire-distorsion et ces dérapages parfaitement contrôlés – à l’image d’une Corvette survitaminée en plein drift, basculée à 45° dans une courbe sans fin à 300 à l’heure. On en redemande, on en redemande – même si quelques têtes grises dans l’assemblée quittent les lieux en cours de set, semblant sans doute trouver le bougre quelque peu trop bruyant/brouillon en comparaison d’autres moments plus intimistes du style "Blowing in the Wind". YOUNG reste fidèle à lui-même, et c’est pour cette raison que la Rockhal a fait salle pleine ce soir: "Thank you, audience" sera quasi le seul mot que l’homme au chapeau adresse personnellement au public qui l’aura vu ce soir davantage de profil ou de dos que… de face. Chapeau bas, Monsieur YOUNG : vous restez (presque) parfait. Keep on Rockin’ in the Free World !

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R.I.P. — Johnny Winter — R.I.P.

Le 5 juin 2013, nous postions de manière humoristique cet avis de faire-part sous le titre "Johnny Winter nous aurait-il quittés?". Aujourd’hui, la triste réalité nous a rattrapés…

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Voir www.intensities-in-tens-cities.eu (Chap.1) pour la dernière review photographique de l‘Albinos

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