AIRBOURNE + TRIGGERFINGER + SHAKA PONK + FINDLAY,… @ Eco-Festival CABARET VERT – 23 août 2014

07-blanc.png Cabaret_Vert_2014_0085.JPG 07-blanc.png Cabaret_Vert_2014_0088.JPG 07-blanc.png

1300 bénévoles (on en a refusés !) pour 4 jours d’Eco-Festival Rock & Territoire: la 10ème édition (sold out) du Cabaret Vert ne fait plus dans la dentelle ! Pluridisciplinaire par excellence, orienté éco-territoire et traduisant une certaine "philosophie", le Sanglier des Ardennes du Rock s’apparente de plus en plus à un mini-Sziget (si, si !). A la différence près qu’il offre notamment bien plus de Trappistes et autres bières spéciales belges. Devenu matamoresque avec plus de 23.000 festivaliers quotidiens, il n’en a cependant pas perdu son âme ni son esprit durable et/ou rebelle (biffez la mention inutile) tout en conservant convivialité et simplicité comme maîtres-mots.

Cabaret_Vert_2014.jpg
Un staff pro des plus accueillants et disponibles, une logistique parfaite et partout – partout – ces bénévoles et ces prestataires qui vous accueillent avec le sourire et un bonjour, avec des "mercis" par-ci et des "s’il te plait" par-là. Mêmes les vigiles, habituellement aussi peu amènes qu’ils sont balèses, contribuent à cette chaleur ambiante toute ardennaise. Ces Ardennais-là, amateurs de bonnes bières et de bonne musique, sûr qu’ils mériteraient leur rattachement à nous autres, Ardennais du Royaume, le jour où ils en auront assez de la République. Nan, on plaisante allez.

Cabaret_Vert_banneer_2014.jpg
Zoom sur quelques pointures du samedi 23 août 2014…
L’après-midi commence en beauté sur la grande scène avec FINDLAY et leur garage-rock anglais s’inspirant de ce que Detroit, Motor City, a fait de mieux. Si le set commence en douceur, presque sirupeux, c’est pour mieux – crescendo – exploser : cette chienne de mon chien nous aboie un "I wanna be your dog" des plus orgasmiques en guise de final, avant de se jeter dans le public pour joindre le geste et le corps à la (bonne) parole. FINDLAY est originaire de Manchester: c’est certain que la sortie d’autoroute signalée "Manchester" pour rejoindre la Cabaret Vert (c’est véridique!) était un signe annonciateur…

Findlay_CabaretVert2014.jpg
Prenant la relève, TRIGGERFINGER assène le coup de massue de cette fin d’après-midi. Les Anversois atomisent la plaine avec un show tout simplement é-pous-tou-flant, laissant le public comblé et sur les genoux. Après avoir écumé nombre de festivals européens, le power-trio plus stoner-rock que jamais clôture sa série estivale en remplaçant (Dieu merci !) au pied-levé les Suédois de Volbeat qui déclarent forfait l’avant-veille.

Triggerfinger_2014_0021.JPG Triggerfinger_2014_0178.JPG Triggerfinger_2014_0242.JPG Triggerfinger_2014_0248.JPG Triggerfinger_2014_0264.JPG Triggerfinger_2014_0289.JPG Triggerfinger_2014_0301.JPG Triggerfinger_2014_0303.JPG Triggerfinger_2014_0309.JPG Triggerfinger_2014_0314.JPG Triggerfinger_2014_0318.JPG Triggerfinger_2014_0321.JPG

Et, for sure, c’est tout bénéfice: un show d’une énergie incroyable, une set-list mortelle, une symbiose fusionnelle parfaite, une démonstration de force sans pareille en se postant au plus près de l’avant-scène pour mieux vous assassiner: le crime est parfait. TRIGGERFINGER est une véritable tuerie, une arme de destruction massive…

Triggerfinger_2014_0008.JPG Triggerfinger_2014_0024.JPG Triggerfinger_2014_0104.JPG Triggerfinger_2014_0033.JPG Triggerfinger_2014_0105.JPG Triggerfinger_2014_0048.JPG Triggerfinger_2014_0106.JPG Triggerfinger_2014_0113.JPG Triggerfinger_2014_0123.JPG Triggerfinger_2014_0238.JPG Triggerfinger_2014_0131.JPG Triggerfinger_2014_0244.JPG Triggerfinger_2014_0141.JPG Triggerfinger_2014_0219.JPG Triggerfinger_2014_0145.JPG Triggerfinger_2014_0268.JPG Triggerfinger_2014_0154.JPG Triggerfinger_2014_0276.JPG Triggerfinger_2014_0157.JPG Triggerfinger_2014_0205.JPG Triggerfinger_2014_0229.JPG Triggerfinger_2014_0320.JPG Triggerfinger_2014_0323.JPG Triggerfinger_2014_0329.JPG

Habitués des grands festivals, les Australiens d’AIRBOURNE sont le fruit des amours cachées d’AC et de DC qui ont dû copuler un jour backstage. De cette levrette bestiale à la va-vite sur un mur de Marshall chauffés au rouge, il résulte de cet infâme enfantement un décor à l’identique, et l’énergie et la bonne humeur qui font que le hard rock, c’est eux! Ce sont eux. Avec une capsule de VB (célèbre bière australienne) en guise de volume à sa guitare, reste néanmoins à vérifier que ce sont également bien des cannettes de VB que Joel O’Keeffe explose sur son crâne à tour de concerts avant de les balancer dans l’audience.

Airbourne_Cabaret14_0013.JPG Airbourne_Cabaret14_0024.JPG Airbourne_Cabaret14_0029.JPG Airbourne_Cabaret14_0032.JPG Airbourne_Cabaret14_0040.JPG Airbourne_Cabaret14_0059.JPG Airbourne_Cabaret14_0076.JPG Airbourne_Cabaret14_0095.JPG Airbourne_Cabaret14_0108.JPG Airbourne_Cabaret14_0113.JPG Airbourne_Cabaret14_0121.JPG Airbourne_Cabaret14_0117.JPG Airbourne_Cabaret14_0141.JPG Airbourne_Cabaret14_0143.JPG Airbourne_Cabaret14_0152.JPG Airbourne_Cabaret14_0154.JPG Airbourne_Cabaret14_0163.JPG Airbourne_Cabaret14_0174.JPG Airbourne_Cabaret14_0171.JPG Airbourne_Cabaret14_0166.JPG

Son traditionnel tour dans le public, guitare en bandouillère, se poursuit cette fois jusqu’au podium des PMR (excusez la distance !) tout en continuant ses riffs tandis que la rythmique assure de plus belle sur scène – ou comment rendre un des plus beaux hommages qui soit à ces personnes dont l’ouïe est désormais aussi réduite que leur mobilité. Rien de neuf néanmoins sous les astres : le hard-rock, c’est AIRBOURNE. Et vice-versa; back to the roots. A l’issue d’un show de 40′ seulement, suivi quand même de 20′ de rappel pour atteindre les 60′ de prestation et ainsi remplir leur contrat, notre interrogation du mois dernier à la Rockhal demeure: AIRBOURNE est-il trop intense que pour s’inscrire dans la durée, ou jouissons-nous ici de la touche puissante mais éphémère qui caractérise l’Excès dans toute sa splendeur…?

Airbourne_Cabaret14_0026.JPG Airbourne_Cabaret14_0027.JPG Airbourne_Cabaret14_0037.JPG Airbourne_Cabaret14_0046.JPG Airbourne_Cabaret14_0050.JPG Airbourne_Cabaret14_0072.JPG Airbourne_Cabaret14_0078.JPG Airbourne_Cabaret14_0085.JPG Airbourne_Cabaret14_0103.JPG Airbourne_Cabaret14_0086.JPG Airbourne_Cabaret14_0123.JPG Airbourne_Cabaret14_0087.JPG Airbourne_Cabaret14_0090.JPG Airbourne_Cabaret14_0126.JPG Airbourne_Cabaret14_0131.JPG Cabaret_Vert_2014_0010.JPG Airbourne_Cabaret14_0132.JPG Cabaret_Vert_2014_0030.JPG Airbourne_Cabaret14_0094bis.JPG Cabaret_Vert_2014_0009.JPG Airbourne_Cabaret14_0194.JPG Airbourne_Cabaret14_0191.JPG Airbourne_Cabaret14_0195.JPG Airbourne_Cabaret14_0197.JPG

Après le collectif FAUVE ≠ (qui serait presque le cheveu dans la soupe du samedi sur la scène principale ?), place au « Meilleur Spectacle Musical » consacré par les Victoires de la musique 2013. SHAKA PONK est de retour avec un nouvel album et un nouveau show plus que jamais colossal qu’ils ne tarissent pas de nous vanter lors de la conférence de presse et, préalablement, sur les ondes de Radio Bleue. Ils apprécient les lieux et le concept du Cabaret Vert, autant que leurs potes de Skip The Use l’année dernière ici-même, et avec qui ils faisaient encore la fête tout récemment, nous narrent-ils….

Shaka_Ponk_CabaretVert2014.jpg
Et c’est bien on stage que l’électro rock aux effluves funky/punk du groupe prend tout son sens : débauche sonore et orgie visuelle, sueur et énergie se confondent dans un joyeux bordel festif finement travaillé. Un show à la hauteur de la bande son réglé comme du papier à musique, une mise en scène des plus suggestives et puissante, c’est ça la trash Monkey Family qui prend son pied.

ShakaPonk_Cabaret14_0165.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0097.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0172.JPG
ShakaPonk_Cabaret14_0092.JPG Comme une cocotte-minute prête à exploser dont on relâche la pression à doses savamment calculées, question de faire durer le plaisir à la manière d’un orgasme perversement contenu. Ce tableau est néanmoins gâché par un bémol, et de taille pour nous : la censure de quelques uns de nos clichés devant être préalablement soumis au management du groupe avant publication ici-même. Une première en ce qui nous concerne, une triste et disons-le scandaleuse et lamentable première qui ternit le vernis de SHAKA PONK – aux antipodes sans doute de l’effet escompté.

ShakaPonk_Cabaret14_0102.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0112.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0141.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0148.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0158.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0164.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0176.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0216.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0191.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0220.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0192.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0197.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0225.JPG 07-blanc.png ShakaPonk_Cabaret14_0228.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0226.JPG

Parano? Schizo? Mégalo? No Pasaran ! Enfin, quand il y aura prescription, revenez nous visiter : nous déverrouillerons quelques uns de ces censored pictures…:

ShakaPonk_Cabaret14_0090.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0115.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0118.JPG intensities.jpg ShakaPonk_Cabaret14_0133.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0134.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0137.JPG ShakaPonk_Cabaret14_0089.JPG

–> Soon online: AIRBOURNE @ Eco-Festival Cabaret Vert 2014

Airbourne_Cabaret14_0094bis.JPG

–> A venir : SHAKA PONK – live @ Eco-Festival Cabaret Vert 2014

ShakaPonk_Cabaret14_0225.JPG

–> A venir : TRIGGERFINGER (Eco-Festival CABARET VERT 2014)

Triggerfinger_2014_0329.JPG
Triggerfinger_2014_0048.JPG 02.png Cabaret_Vert_2014_0096.JPG

« What a fantastic site ! »

Hi,
What a fantastic site, thanks for sharing !
Do you have anymore Stranglers or Hugh Videos, I am a fan who lives in Australia and would love to see more, as it is a long way to travel to see the band.
Keep up the great work
Best wishes
Steve – Aug.21st, 2014.

Mais c’est nous qui te remercions, mon cher Steve ! THANX 🙂
A fortiori si le compliment provient d’un Aussie Downunder à la stature d’Airbourne ou d’AC-DC ! L’occasion également de réaliser la chance que nous avons d’habiter "ici", au centre d’un carrefour où les plus grands se produisent dans un rayon de moins de 200 bornes…

Salut,
Quel plaisir de croiser une personne qui a assisté en 1988 à ce concert dantesque du Nuge dans un Zenith famélique mais qui se donna comme devant une foule à la California Jam 2 !!!
Ce concert restera à tout jamais gravé dans ma mémoire.
Je ne sais pas si c’est une légende urbaine, mais Ted à qui l’on demandait quel était son concert préféré ou sa meilleure performance aurait cité le concert du Zénith…Quoiqu’il en soit milles mercis pour l’évocation de ce torride souvenir.
Stéphane – 25 août 2014.

… si c’est toi qui le dis, Stéphane, nous ne te contredirons pas: si nous l’avions écrit nous-mêmes, nous aurions été taxés (à juste titre) d’impartiaux. Comme le dit toujours ce grand humaniste qu’est Nugent : "Si c’est trop fort, c’est que vous êtes trop vieux !"

The STRANGLERS + PETER PAN Speedrock + SIDILARSEN + PUGGY @ Rock’n’Roll Train Festival – Longwy, 19 juillet 2014

RnR_Train_Festival_2014.jpg
"Je vais vous faire vomir. Littéralement vomir ! " lâche un Jean-Jacques BURNEL en arrachant de sa quatre-cordes les pires coups de basse qu’il nous été donné d’entendre ces dernières années. Cette intro de Heroes boucle de la sorte un monstrueux set durant lequel la bande à Burnel semble vouloir rejouer les méchants Men in Black de la glorieuse époque durant laquelle The STRANGLERS, redoutés comme la peste, écumaient les scènes et saccageaient les salles. Rien de tout cela cependant ici, dans l’idyllique cadre © UNESCO de ce second Rock’n’Roll Train Festival lové au sein même des remparts de Longwy.

Stranglers_19072014_0198.JPG Stranglers_19072014_0313__2_.JPG Stranglers_19072014_0324.JPG RnR_Train_Longwy_072014.JPG Stranglers_19072014_0429.JPG RnR_Train_Fest_19072014.jpg

Ce punk franco-british de Burnel doit être l’homme qui nous a fait aduler cette 4 cordes tellement dispensable au sein de bien d’autres formations. Ce sont The STRANGLERS. C’était à la fin des seventies. Nous avions alors 15 ans à peine et pas encore toutes nos dents. Simultanément, il y eu Lemmy, Phil, Geddy, ensuite bien d’autres bass-men, souvent aux lead vocals d’ailleurs. Puis nous voilà tout à coup par un beau soir d’été 2014 à ses côtés en backstage à Longwy. Total respect, Mr. Jean-Jaques Burnel : it’s a real great honor to deserve you, Sir

Stranglers_Longwy_19072014.jpg
"C’est une soirée très intime, très familiale…" lâche-t-il encore dans son excellent français, comme désappointé pour l’organisateur face à un public plus que clairsemé (et c’est peu dire). Burnel ne manquera d’ailleurs pas de faire applaudir plus d’une fois l’assistance afin de le remercier ainsi que les dizaines de bénévoles. Sans doute manière de lui faire avaler plus facilement l’amère pilule d’un regrettable bouillon? Quel dommage (quelle honte?) que le public n’ait pas répondu plus massivement à une organisation, à un site et à une affiche dès plus alléchants.

Stranglers_19072014_0051.JPG Stranglers_19072014_0179.JPG Stranglers_19072014_0062.JPG Stranglers_19072014_0293.JPG Stranglers_19072014_0063.JPG Stranglers_19072014_0298.JPG Stranglers_19072014_0301.JPG Stranglers_19072014_0076.JPG Stranglers_19072014_0319.JPG Stranglers_19072014_0083.JPG Stranglers_19072014_0339.JPG Stranglers_19072014_0102.JPG

La set-list des STRANGLERS fait la part très (très) belle à l’époque fin seventies / tout début eighties, lorsque le band était à l’apogée de son (post-)(néo-) punk rageur, avant de sombrer ensuite dans une pop anglaise (trop) gentillette et (trop) insipide à nos oreilles. Par bonheur donc, l’essentiel de la set-list revisite les albums cultes de la grande et glorieuse époque où The STRANGLERS étaient encore synonyme de méchants garçons. Auréolés aujourd’hui de la sagesse et de la maturité de quinquagénaires à l’extérieur propret, ils conservent néanmoins un intérieur bien sale.

Stranglers_Longwy_19juil2014.jpg
Le 3ème des 4 membres historiques de la formation des seventies n’est cependant pas au rendez-vous derrière sa batterie ce soir. Sur le ton ironique qu’on lui connait, et avec un sourire en coin qui en dit long, JJ BURNEL présente en effet le remplaçant de Jet BLACK , celui-ci étant souffrant et absent donc pour cause de maladie, ayant par le passé un peu trop investi dans l’économie colombienne (sic ;-). Le show commencé sur l’air de Men In Black le temps que les 4 lascars rejoignent les planches se termine donc sur Heroes et non pas sur Buddy pourtant mentionné sur la set-list.

Stranglers_19072014_0321.JPG RnR_Train_Longwy_072014.JPG Stranglers_19072014_0102.JPG

Si le synthé a depuis longtemps remplacé l’Hammond sur scène, le côté vintage et la fidélité du son n’en sont en rien altérés. La puissance non plus d’ailleurs, ainsi que le fait remarquer Burnel à la fin de Nice’n’Sleazy: se gaussant d’une madame (sic) au 1er rang se bouchant les oreilles durant tout le morceau (alors même qu’il avoue qu’il allait demander d’augmenter le volume…), il lui adresse au micro la parole du Sage: "Si vos oreilles ne saignent pas à la fin de la soirée, c’est que vous n’avez pas vécu! It’s rock’n’roll…!!". Appreciate :
http://youtu.be/uKW09vqgC0o

Stranglers_19072014_0115.JPG Stranglers_19072014_0359.JPG Stranglers_19072014_0229.JPG Stranglers_19072014_0421.JPG Stranglers_19072014_0232.JPG Stranglers_19072014_0430.JPG

Autre registre, autre speed : celui de PETER PAN SPEEDROCK. Sur l’affiche et dans les faits, la meilleure entrée en matière qui soit avant The Stranglers. Les Hollandais électrisent une foule – toutes proportions gardées – qui sera à point chaud-boulette lorsque les Men in Black monteront sur les planches en fin de soirée.

PeterPan_Longwy2014_0005.JPG PeterPan_Longwy2014_0057.JPG PeterPan_Longwy2014_0111.JPG PeterPan_Longwy2014_0074.JPG PeterPan_Longwy2014_0122.JPG PeterPan_Longwy2014_0135.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg PeterPan_Longwy2014_0140.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg PeterPan_Longwy2014_0202.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg

Les trois gars d’Eindhoven savent comment mettre une scène à feu et à sang, avec un speedrock tout ce qu’il y a de plus honnête et de plus basique. Ce qui n’enlève rien à l’intensité et à la densité de la prestation de PETER PAN SPEEDROCK. Ca cogne, ça rigole et ça marche, dans la joie et l’allégresse. Alleluia.

PeterPan_Longwy2014_0009.JPG PeterPan_Longwy2014_0013.JPG PeterPan_Longwy2014_0023.JPG PeterPan_Longwy2014_0046.JPG PeterPan_Longwy2014_0053.JPG PeterPan_Longwy2014_0084.JPG PeterPan_Longwy2014_0027.JPG PeterPan_Longwy2014_0038.JPG PeterPan_Longwy2014_0030.JPG PeterPan_Longwy2014_0087.JPG PeterPan_Longwy2014_0020.JPG PeterPan_Longwy2014_0090.JPG

Sûr que ces Hollandais-là ne sont pas de la trempe de ceux qui trainent leur caravane en bouchonnant sur les nationales. Et s’ils en tractent une, c’est à bord d’un dragster qui doit cracher le feu – et sans kaas entre les dents. Une Heineken au pire, voire deux, et une tulipe dans chaque narine pour camoufler les relents d’herbe.

PeterPan_Longwy2014_0048.JPG PeterPan_Longwy2014_0033.JPG PeterPan_Longwy2014_0095.JPG PeterPan_Longwy2014_0041.JPG PeterPan_Longwy2014_0153.JPG PeterPan_Longwy2014_0078.JPG PeterPan_Longwy2014_0158.JPG PeterPan_Longwy2014_0185.JPG PeterPan_Longwy2014_0176.JPG PeterPan_Longwy2014_0188.JPG PeterPan_Longwy2014_0106.JPG PeterPan_Longwy2014_0196.JPG

Bedankt PETER PAN SPEEDROCK pour cette salutaire cure d’énergie, de décibels et de speed. Après vous avoir moultes fois ratés dans la région ces dernières années, la rencontre de ce soir n’en a que plus de saveur et de piment. L’éclectisme (à outrance ?) de l’affiche étant ce qu’il est, les Hollandais volants succèdent ainsi à PUGGY en laissant SIDILARSEN clôturer cette douce nuit estivale.

Puggy_Longwy_RnRTrainFest_19Juillet2014.jpg
Que dire des mignons PUGGY qui n’aurait pas encore été dit ni écrit – ici notamment ? Laissons dès lors la parole à une de leurs fans plus inspirée que nous:
PUGGY, avec l’album “To Win the World” …. Un album electro-pop-rock, très loin des « sons » que l’on entend tout l’après midi. Il est clair que ce festival est pour un public averti (les fans de metal, hard, heavy, de rock pur et dur). Mais PUGGY joue là ou on ne l’attend pas, cela fait partie de sa marque de fabrique. Car ce sont eux qui le disent « On joue partout ou l’on veut de nous » et le Rock’n roll Train Festival les voulait … Quand on sait qu’ils ont repris « Vesoul » de Jacques Brel lorsqu’ils ont fait la première partie des Smashing Pumpkings à Bercy en 2008, on ne s étonne pas de cette soirée à Longwy. Le public les a écoutés, certains étaient là pour eux, d’autres ont regardé par curiosité. Ils ont assuré comme les pros que l’on connait, se sont amusés, et donné tout ce qu’ils pouvaient pour convaincre les nouveaux, et satisfaire les inconditionnels de leurs concerts.
Effectivement, les gars restent simples, sympas et naturels sans se prendre la tête – que souhaiter de plus de leur part, à défaut d’un graisseux rock’n’roll qui ferait quand même transpirer – style électro-métal et stagedivings à la SIDILARSEN ?

Sidilarsen_19072014_0013.JPG

Bientôt en ligne: AIRBOURNE…!

Airbourne_17072014_0327.JPG
@ Rockhal, Esch-s/-Alzette. 17 Juillet 2014

AIRBOURNE – Rockhal (Esch-sur-Alzette, GD Lux) – 17 juillet 2014

Airbourne_17072014_0446.JPG
Il y a toujours une première fois pour tout. En ce qui nous concerne, ce concert d’AIRBOURNE est notre première – bien des fois envisagée mais toujours reportée. Et quelle première, Madre de Dios! Nous savions que le rock’n’roll existait encore, frais et spontané, enjoué et dégoulinant, basique et sans compromission, mais nous ne savions pas à quel point cette fraicheur était effectivement puissante. Puis-san-te !

Airbourne_17072014_0013.JPG Airbourne_17072014_0028.JPG Airbourne_17072014_0035.JPG Airbourne_17072014_0081.JPG Airbourne_17072014_0103.JPG Airbourne_17072014_0119.JPG Airbourne_17072014_0105.JPG Airbourne_17072014_0124.JPG Airbourne_17072014_0164.JPG Airbourne_17072014_0178.JPG Airbourne_17072014_0166.JPG Airbourne_17072014_0205.JPG Airbourne_17072014_0176.JPG Airbourne_17072014_0212.JPG Airbourne_17072014_0209.JPG Airbourne_17072014_0236.JPG Airbourne_17072014_0240.JPG Airbourne_17072014_0216.JPG Airbourne_17072014_0275.JPG Airbourne_17072014_0241.JPG Airbourne_17072014_0276.JPG Airbourne_17072014_0287.JPG Airbourne_17072014_0299.JPG Airbourne_17072014_0294.JPG

AIRBOURNE, c’est back to the roots. C’est le retour aux fondamentaux, le retour aux sources, brutes et bestiales mais raffinées. Spontanées mais pas brouillonnes ni bâclées. AIRBOURNE, c’est le Jardin d’Eden: tout y est pur et sans fard, tout y est innocence et bon enfant, tout y est vierge et naïf. Tout y est à la fois intemporel et éphémère, violent mais pas méchant, doux mais piquant.

Airbourne_17072014_0291.JPG
AIRBOURNE, c’est le Moïse sauvé des eaux: l’avenir d’un peuple, qui en est ses racines mais également son futur. AIRBOURNE nous a séduit, faut-il le cacher?! Non, la candeur, la bonne humeur, la spontanéité et la fraicheur d’AIRBOURNE que nous connaissions sur CD nous ont littéralement subjugué sur scène.

Airbourne_17072014_0152.JPG
Comment est-il possible, après 60 ans de rock’n’roll, de ne pas être en fait retourné plus tôt à ses fondamentaux, à ses accords basiques, à son tempo binaire et à son cri primal…? La sueur est toujours bonne conseillère, et avec AIRBOURNE c’est en m³ qu’il faut en compter les litres. Tout comme c’est au bulldozer qu’il faut dénombrer les décibels oscillant entre 100 et 110, avec comme étalon le Marshall: 24 + 12 = 36. Back to the roots, qu’on vous dit. Hein? Quoi? Comment…?.

Airbourne_17072014_0060.JPG Airbourne_17072014_0114.JPG Airbourne_17072014_0094.JPG Airbourne_17072014_0129.JPG Airbourne_17072014_0097.JPG Airbourne_17072014_0195.JPG Airbourne_17072014_0228.JPG Airbourne_17072014_0243.JPG Airbourne_17072014_0317.JPG Airbourne_17072014_0246.JPG Airbourne_17072014_0322.JPG Airbourne_17072014_0323.JPG Airbourne_17072014_0327.JPG Airbourne_17072014_0340.JPG Airbourne_17072014_0384.JPGAirbourne_17072014_0431.JPG
On en oublierait presque AC ANGRY qui officiait en première partie. A force de les voir endosser ce rôle ici-même, c’est qu’on s’y habituerait presque. On s’y habitue, mais on ne s’y fait pas encore tout à fait, dirons nous…

AC_Angry_17072014_0045.JPG AC_Angry_17072014_0023.JPG AC_Angry_17072014_0039.JPG AC_Angry_17072014_0012.JPG AC_Angry_17072014_0043.JPG AC_Angry_17072014_0027.JPG

Gagnez 1 x 2 pass-weekend pour le DONKEY ROCK FESTIVAL 2014 © !

Banniere_concours_Donkey_2014.jpg
Les joyeux lurons du DONKEY ROCK FESTIVAL vous offrent la possibilité de remportez 1 x 2 entrées valables tout le weekend : profitez-en !!

Donkey_2014_bill.jpg
Envoyez pour le 25 juillet à contact@intensities-in-10s-cities.eu la réponse à la question suivante (le gagnant de 1 x 2 pass-weekend sera tiré au sort en cas d’ex-aequo et en sera informé par retour-mail) :

Quel est le vrai nom nom civil) du célèbre artiste qui se cache derrière le nouveau projet SUGAR & TIGER qui sera présent à cette édition 2014 du Donkey Rock Festival ?

Résultats du concours ? Cliquez sur "commentaire" ci-dessous.

(Concours ANATHEMA @ Kulturfabrik 30 sept. 2014 : lien tag/Anathema)

–> ♫ ♪ www.intensities-in-10s-cities.eu ♫ ♪ <--

intensities.jpg 07-blanc.png intensities.jpg