SLASH – Rockhal @ Esch-s/-Alzette – 17 juin 2015

Slash-Rockhal-bill.jpg
Les oreilles encore bourdonnantes de la prestation de Judas Priest il n’y a même pas 24 heures au même endroit, nous pénétrons dans l’antre du célèbre n°5, Avenue du Rock’n’Roll à Esch-sur-Alzette (… une adresse pareille, ça ne s’invente pas). Le charme de notre Monsieur Muscle de la 6/12/18 cordes a manifestement plus d’effets sur le sexe (dit) faible que la calvitie d’Halford hier soir vu l’affluence féminine de belle(s) tenue(s). Mais il n’est pas vraiment question de charme(s) en ce qui nous concerne: le face-à-face avec SLASH fut à chaque fois une véritable claque dans la figure, et ce soir ne fait à nouveau pas exception.

SAMSUNG CAMERA PICTURES
Au risque de nous répéter, SLASH demeure assurément un personnage hors du commun: flamboyant et magnétique à la fois, il irradie les scènes qu’il foule et la foule (qu’il) aimante. Il transcende ses morceaux déjà géniaux conçus par un cerveau gargantuesque. Il se roulerait une clope seul au milieu d’une scène vide, assis sur un tabouret dans le noir le plus absolu, qu’il réussirait encore à dégager ce quelque chose qui magnétise tout ce qui bouge. SLASH a l’étoffe des Héros, la prestance des Empereurs, l’inspiration des Génies et le doigté des Orfèvres.

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES Slash_tix_17juin2015.JPG

Il ne se contente non seulement pas d’être déjà un génial et prolixe compositeur, tout aussi prolifique qu’inspiré, mais il faut en plus qu’il nous éclabousse. Car c’est bien sur les planches que ses compositions revêtent toute la démesure de son génie. Sa version live démesurément folle et inspirée de Rocket Queen demeure à chaque fois un moment de bravoure renouvelé pendant les plus de 20 minutes que dure sa démonstration de force: toujours la même, et pourtant chaque fois différente. La magie fonctionne encore et toujours, et même de plus belle serions-nous tenté d’écrire. SLASH, c’est la maestria à l’état pur, l’esbroufe au kilo, la grandiloquence en concentré et la flamboyance en veux-tu en voilà.

SAMSUNG CAMERA PICTURES
Saul "SLASH" Hudson transforme en or tout ce qu’il touche et en diamants tout ce qu’il conçoit et compose. C’est l’alchimiste des temps modernes: sorcier en studio et magicien sur scène, ce type est un extra-terrestre. Et ses Conspirators menés tambour battant par Myles fucking Kennedy sont devenus le rouage intime d’une machine parfaitement huilée qui tourne toutes aiguilles dans la zone rouge 130 minutes durant.

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

Même pas un blanc pour souffler. Même pas un court temps mort pour récupérer, même pas une pause pour recharger les batteries ou réapprovisionner le magasin de la sulfateuse à un ou deux manches: un concert de SLASH, c’est des morceaux qui s’enchaînent sans même vous laisser le temps de réaliser qu’on est passé de l’un à l’autre. Ce sont 130 minutes d’un train fou lancé à pleine vapeur, au point de s’inquiéter de la manière avec laquelle il va réussir à s’arrêter. Vous n’avez jamais vu SLASH ? Sans doute vous manque-t-il le frisson d’une expérience hors normes… Oui, au risque de nous répéter derechef, SLASH est un génie, une véritable bête de scène, un de ces fous-dangereux qui donnent à la folie ses lettres de noblesse et sa raison d’être.

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

Merci Luxembourg, merci…: un des 10 ou 12 mots lâchés par la Bête ce soir en prenant plaisir à ne pas quitter directement la scène à l’issue de son set, comme pour profiter le plus longtemps possible encore de cet échange complice de fluide. SLASH, nous c’est quant tu veux, hein: même si la surprise de l’emballage n’est plus vraiment là (…quoique…), c’est pour profiter plus encore du contenu.

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

JUDAS PRIEST – Rockhal @ Esch-sur-Alzette, 16 juin 2015

JudasPriest_bill_16juin2015.jpg SAMSUNG CAMERA PICTURES

Non, la BWOHM n’est pas morte – même si elle est en phase terminale de sa perpétuelle apogée. La British Wave of Heavy Metal a secoué la planète à la fin des seventies et au tout début des eighties en prenant la relève des Black Sabbath et autres icônes fondatrices. Elle disparaitra avec ses derniers dinosaures, qu’il se nomment Iron Maiden, qu’ils s’appellent Saxon ou qu’ils se prénomment encore JUDAS PRIET pour n’en citer que quelques étendards encore bien verts. Avec le JUDAS à l’affiche ce soir, c’est donc une page d’Histoire qui se lit à livre ouvert sur la scène de la Rockhal. Et au terme "dinosaures", nous préférons quant à nous l’appellation "valeur sûre" ou "monstre sacré"…

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

Quelle autre vague, quelle autre tendance, quel autre genre musical a en effet pu traverser autant de décennies en renouvelant d’une part continuellement son public devenu maintenant intergénérationnel, et en conservant d’autre part intacte toute sa force de frappe (au propre comme au figuré) ainsi que son succès de foule? Même les plus grand festivals mainstream européens et nord-américains ont de tous temps conservé comme headliner ces légendaires noms de la BWOHM, que cette British Wave Of Heavy Metal soit de la première heure ou de la seconde vague…

FiveFingerDeathPunch_16June2015.jpg
Le groove metal de Five Finger Death Punch est une honnête pâtée pour les rock’n’roll dogs présents ce soir à la Rockhal, et pour les chiennes toutes de noir et de cuir revêtues. Une demi-heure est néanmoins suffisante pour rôder les tympans avant un cours intermède houblonné. L’immense drap estampillé JUDAS PRIEST qui masque la scène tombe ensuite à l’heure précise, découvrant un impressionnant décorum principalement constitué d’écrans LED. Outre quelques animations, ils exhiberont surtout les pochettes de la vaste discographie dans laquelle les prêtres de Judas puisent ce soir, baladant leur public à travers les glorieuses périodes de leur carrière constituée de hauts et de plus bas.

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

La Harley Davidson que chevauche Rob HALFORD en fin de set tient de la scénographie et de l’iconographie JUDAS PRIEST qui a traversé les âges sans ride aucune prendre – ce qui n’est pas particulièrement son cas. Son cuir non-chevelu n’est pas de l’étoffe de celui de ses oripeaux, mais qu’importe le flacon pour autant qu’on ait l’ivresse. Celle, à l’instar d’une madeleine de Proust, qui nous replonge une centaine de minutes durant dans l’étuve d’un Forest National plein comme un oeuf par un beau, grand et mémorable soir de 1983 (peut-être parce qu’un certain Ted NUGENT en partageait l’affiche?). Après tout qu’importe, la BWOHM a encore de beaux restes et est promise à la poursuite d’un bel avenir – même si celui-ci n’est que fonction de l’espérance de vie de ceux qui la constituent… A l’image d’une vieille pute dont la bouteille compense peut-être la vieillesse, mais qui n’a plus rien non plus à prouver.

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

THREE DAYS GRACE – KulturFabrik @ Esch-s/-A., 09 juin 2015

ThreeDaysGrace2015_0127.JPG
Un pourcentage impressionnant de – jeunes – représentantes de la gente féminine peuple une KulturFabrik chaude comme une baraque à moules – pardon: à frites. Le fait est suffisamment peu courant dans ce registre métal alternatif / post-grunge que pour être souligné. Ce, d’autant plus que le parcours et le succès mainstream des Canadiens de THREE DAYS GRACE sont manifestement davantage nord-américains qu’européens. Bizarre plus qu’étrange donc ce succès de foule (notamment féminin(e)), alors que les médias semblent quant à eux bouder la soirée: une seule autre accréditation que la nôtre pour la circonstance et, faut-il le souligner, celle… d’une jeune photographe. Décidément.

ThreeDaysGrace_KuFa_09june2015.jpg
Tant pis pour les absents qui auront à regretter une prestation à laquelle il n’est pas donné d’assister tous les ans sur le Vieux Continent – que du contraire. THREE DAYS GRACE ne parcourt pas l’Europe chaque été, et un coup d’oeil sur les dates de cette tournée 2015 rappelle ô combien le cinquet de quatre musicos est une valeur sûre outre-Atlantique. Raison suffisamment appréciable donc que pour profiter pleinement d’un set énergique avec – une fois n’est pas coutume non plus, décidément – un répondant optimal de la part d’une audience en parfaite symbiose avec ce quatuor à cinq. Ils ont la frite, et les moules apprécient.

ThreeDaysGrace_KuFa_09juin2015.jpg
Pour peu, l’on se serait cru le temps d’un soir quelque part entre Toronto et Norwood, Ontario: comme quoi le dépaysement est parfois au coin de la rue. La précédente (et première) visite européenne des Canadiens remonte à 2008, lors d’une courte et intimiste tournée de 8 dates, dont 7 en Allemagne. Nos lascars seraient-ils à ce point germanophiles dans l’âme qu’ils estampillent la Kulturfabrik de Esch-sur-Alzette d’un stampel "Germany" sur le programme de leur European Tour…?! Faut croire que SLASH est tout aussi doué pour la géographie, annonçant son concert de la semaine prochaine à Luxembourg Rockhal, Germany. Peuvent pas être bons dans tout, m’enfin..

ThreeDaysGrace_09June2015_KuFA.jpg
Une soirée et une prestation peu banales donc, oscillant parfois entre le meilleur de Nickelback (… et le meilleur est rare…) et le moins pire de Greenday (… il faut également le chercher…), avec cependant la THREE DAYS GRACE‘s touch qui, là, fait toute la différence. Et c’est bien cette différence qui justifie le fait qu’il fallait en être ce soir à Esch-sur-Alzette, Germany. L’indie punk rock des locaux de THOUGHTS OF THE 4 qui ouvraient pour TDG était déjà un bon présage en soi…

ThoughtsOfThe4_09juin2015.jpg

ALBERT BLUES BAND – Release Party – Arlon, 05 juin 2015

albert_blues_band_05.06.15.jpg
Prétendre que des pensionnés arrivent à maturité, est-ce un compliment ou pas?! Toujours est-il que nos deux papys-font-de-la-résistance-et-du-rock-and-roll (aka Albert Pemmers et Denis Richard) démontrent ce soir une maîtrise parfaite de la scène, de ses artifices et de ses artefacts. Entourés de François "Coco" Lamand, de Vincent Racelle et de Mickaël Fays, ALBERT BLUES BAND semble avoir effectivement atteint une maturité reflétant comme une espèce de symbiose et d’alchimie parfaite entre ses rouages et ses composantes intergénérationnelles. Car les p’tits jeunes du band sont maintenant secs derrière les oreilles, abreuvés à satiété du lait de jouvence de leurs deux pères maternels et (très) spirituels – voire même spiritueux, on l’a encore vu…

ABB_Arlon_05062015_0011.JPG ABB_Arlon_05062015_0071.JPG ABB_Arlon_05062015_0108.JPG ABB_Arlon_05062015_0207.JPG ABB_Arlon_05062015_0231.JPG ABB_Arlon_05062015_0238.JPG ABB_Arlon_05062015_0255.JPG ABB_Arlon_05062015_0536.JPG ABB_Arlon_05062015_0546.JPG ABB_CD_cover.jpg ABB_Arlon_05062015_0469.JPG

Le CD tout juste pressé est gorgé de vitamines, à l’instar d’oranges génétiquement modifiées dont on aurait boosté la teneur énergétique. Délivrée live on stage, cette auto-production répond – of course – à toutes les attentes et à toutes les promesses que la scène luxembourgeoise nourrissait (voir conférence de presse ci-dessous). Pour ceux qui en auraient douté ou qui sont nés de la dernière pluie, infirmes des yeux et des oreilles, c’est effectivement sur scène que l’ADN d’ALBERT BLUES BAND dégage tout son fumet de saucisson gaumais: le CD "Hey hey Rock’n"Roll" consiste donc davantage en un couronnement plutôt qu’en un aboutissement en soi. Sans doute est-ce l’apanage de ceux qui, dans le fond, n’ont plus rien à prouver si ce n’est à eux-mêmes.

ABB_Arlon_05062015_0148.JPG ABB_Arlon_05062015_0157.JPG ABB_Arlon_05062015_0235.JPG ABB_Arlon_05062015_0350.JPG ABB_Arlon_05062015_0421.JPG ABB_Arlon_05062015_0464.JPG

ABB_Arlon_05062015_0360.JPG
Un étouffant 30° au-dehors de l‘Entrepôt, et bien plus à l’intérieur: la fournaise s’en trouve encore attisée par un ALBERT BLUES BAND qui nous sert donc en première partie de concert l’intégrale de son dernier CD. A peine le temps de s’hydrater que s’enchaîne la seconde mi-temps dans un déluge de standards. Le visuel est à la hauteur de la prestation, et la mise en scène à l’image de l’événement. Il est de ces soirs où l’on se dit que ce n’est quand même pas pour rien ni un hasard qu’il fut une époque où The SCORPIONS, à leurs débuts, ont assuré la première partie de feu STEEL, la première formation de l’Albert. Pfiouuuu, ça ne rajeunit pas les neurones tout ça…!

ABB_Arlon_05062015_0233.JPG ABB_Arlon_05062015_0258.JPG ABB_Arlon_05062015_0271.JPG ABB_Arlon_05062015_0294.JPG ABB_Arlon_05062015_0295.JPG ABB_Arlon_05062015_0302.JPG ABB_Arlon_05062015_0304.JPG ABB_Arlon_05062015_0333.JPG

AlbertBluesBand_05juin2015.jpg

Sweden Rock Festival 2015 : ce que vous ne verrez pas…

Sweden_2015_SoldOut.jpg
Le célèbre label Napalm Record nous envoie un sympathique mail relatif au Sweden Rock festival 2015: (…) After discussing this with the band, we would be fine giving you backstage & stage access for the show. It would be of course also great to get some shot with band & audience in the end of their set. 😉 (…).
Blast Management nous écrit également: "Hi, that’s not a problem for pictures. I would ask only one thing, and that is could you provide us with 10 photo’s to use for promotion and a album/dvd release free of charge, we of course give you full credit (…) One of the shots I’d really like to do with you (If that’s OK) is the traditional shot after the bands set, with all of them in a line, with the crowd behind them. Might the above be possible? If so, please just ask for me before the band play and we can exchange contacts etc. Regards" »."
"(…) You are allowed to take pictures of Morbus Chron’s set at Sweden Rock Festival 2015, as long as you won’t be visible for the audience (within reason of course) and taking photos from the stage area itself. Pit and back/sidestage is fine. Best regards (…)".

Nugent_Sweden_2014_0092.JPG (Ted Nugent @ Sweden Rock Festival 2014)

Ainsi donc, à l’instar de Ted Nugent ou de Foghat en 2014, quelques bands et labels nous ont fait l’amitié et témoigné leur confiance en nous permettant de leur tirer le portrait depuis les différentes scènes de l’édition 2015 du festival. Mais il n’en sera finalement rien: pour cause d’impondérable nous empêchant de rejoindre la Suède cette année, pas de clichés de derrière les fagots, pris front mais aussi backstage et depuis les différentes scènes du Sweden. Nous le regrettons et, surtout, présentons avec regrets nos excuses aux bands qui nous ont témoigné leur confiance et leur intérêt.

Foghat_Sweden_2014_0175.JPG (Foghat @ Sweden Rock Festival 2014)

Unfortunetely, we will not be able to share this year some pictures from Sweden Rock Festival 2015, shot from frontstage and beside the bands on stage while performing.
Sorry – and thank you to bands like DELAIN, KAIPA DACAPO, LUCIFER’s FRIEND, DARK TRANQUILITY, YARDSTONES, SPIKES’s FREE HOUSE and many more for their interest & comprehension.

ALBERT BLUES BAND fait son coming out ! Arlon, 05 juin 2015

18 ans après sa fondation, le moins blues de tous les blues bands – aka ALBERT BLUES BAND – présente à la presse l’enfantement de son dernier né: "Hey hey Rock’n’Roll". Nous avons eu le privilège et goûté la primeur d’une 1ère écoute, et cette galette est conforme à ce qu’on attend d’elle. Couillu comme un bâtard, le bébé se révèle être encore plus poilu à la seconde écoute – de ces poils bien gras et rugueux d’un monstre hirsute bestialement mis bas.
En prélude au concert release party de ce 05 juin 2015 (voir annexe ci-dessous pour le programme détaillé), conférence de presse rock’n’roll ce 29 mai 2015 pour ceux qui ont (ou n’ont pas/plus) le blues !
– Communiqué de presse – Press release :

ABB_cd-COver.jpg
Communiqué de presse:
Sur la pochette de notre nouvel album, le nom Albert Blues Band apparaît … avec le mot blues barré et remplacé par le mot rock de ‘Hey hey rock’n’roll’. Nous devons donc bien avouer que nous ne sommes définitivement pas un groupe de blues pur et dur mais plutôt de classic rock 70’s où l’influence du blues reste cependant majeure.
Et nous avons voulu cet album dans la lignée des grands albums des 70’s où tous les styles musicaux s’entrechoquaient sans que personne n’y trouve à redire, bien au contraire. Chacun de ces grands albums de Deep Purple, Led Zeppelin voire Black Sabbath et un peu plus tard de groupes comme Lynyrd Skynyrd contenaient un paquet de titres bourrés d’énergie avec chaque fois 1 ou 2 morceaux plus calmes ou simplement bluesy.
Nous ne prétendons certainement pas que cet album arrive au niveau d’un Fireball, Masters of Reality ou Led Zepp III, loin de là, mais nous expliquons simplement que l’approche a été similaire. C’est du rock couillu, plein de guitares et nous sommes extrêmement fiers et heureux de vous le présenter en détail.
Albert joue de la guitare depuis sa prime adolescence, et bien qu’encore très jeune, il a stocké physiquement sur bandes ou dans sa tête des dizaines voire des centaines de riffs depuis ses débuts. La majorité des titres de l’album sont issus de ces trésors aux influences diverses … et il en reste encore beaucoup !
Donc sauf explication contraire, et à part l’une ou l’autre anecdote le concernant, il sera inutile de préciser qu’Albert est le compositeur majeur de cet album même si chaque autre membre du groupe a aussi contribué efficacement à chacun des morceaux. A part le cover de UFO, tous les textes sont de Denis.

ABB_29mai2015_0006.JPG
1. Freedom
Une intro à la basse digne de Cliff Williams, un riff instantané et c’est parti. La première phrase (« Ridin’ on a horse with no name ») est venue tout naturellement, avec en tête l’une des premières images du film Woodstock où l’on voit un des organisateurs, torse nu, les longs cheveux au vent rejoindre la scène en construction à cheval … bon ok la musicalité des mots vient du titre ‘A horse with no name’ d’America.
Et le titre dans tout ça, et bien encore une fois, la liberté qu’on pensait avoir trouvée après Woodstock .. et puis aussi surtout la liberté d’écrire un peu n’importe quoi comme paroles … il fallait juste qu’elles sonnent musicalement.

ABB_29mai2015_0004.JPG
2. Impossible love
Un morceau pop-stoner, c’est plutôt rare : ça démarre par une chouette mélodie et ça se termine par un final époustouflant aux relents sabbathiens (ou sabbathiques) et zeppeliens.
Le texte parle très sérieusement de ces nombreux cas d’amour difficile voire impossible. L’idée est venue de ces 2 jeunes à Sarajevo, elle musulmane, lui serbe qui voulaient tout simplement vivre ensemble. C’est un vieux thème récurrent : Roméo et Juliette, Harold et Maude, un Noir et une Blanche (ou l’inverse) aux USA dans les 50’s ou 60’s ou en Afrique du Sud, des homosexuels dans de nombreux endroits du monde, un extra-terrestre et une pompe à essence…

3. Hey hey rock’n’roll.
Du rock sudiste ? Ben oui on vient du Sud, non ? Il y a un peu de Lynyrd Skynyrd là-dedans ? Oui absolument … et c’est voulu, c’est un des groupes préférés du chef. Pour ce qui est des paroles, au départ, Denis voulait raconter l’histoire du rock en une chanson … mais même sur la longueur d’un cd (70’) ça aurait été trop juste. Il a donc résumé ça en quelques temps forts : les débuts dans les 50’s, la profession de foi de John Miles sur ‘Music’, le trou noir des 80’s au niveau de l’énergie ‘rock’n’rolliène’ et puis finalement 2 des grands sauveurs grunge, Kurt (Cobain) et Eddie (Vedder) : du rock avec à nouveau des guitares en avant.

ABB_29mai2015_0008.JPG
4. Rock’n’roll girl.
Ou ‘The canari song’. Albert a composé la musique de ce morceau dans sa cuisine, il y a longtemps déjà … et sa perruche sifflait en même temps.
On préface souvent ce morceau en concert en expliquant que lorsqu’on était ados (dans les années … euh…), dans le coin, il n’y avait quasiment que des mecs qui aimaient le rock, les filles étaient branchées sur les chanteurs à minettes (Frédéric François, Frank Michaël, Mike Brant, Art Sullivan et cie). Trouver une fille (pas trop moche de surcroît) qui aimait le rock à cette époque relevait quasi de l’impossible (bon Albert et Michèle font un peu figure d’exceptions). Alors que maintenant … waouh plein de filles aiment le rock … et c’est génial.
Au niveau musical, c’est plutôt un morceau pop … et le chant très bas au début est un clin d’œil à la cold wave … des années 80.

ABB_29mai2015_0002.JPG
5. Nothin’ to win.
LE blues de l’album. Morceau composé il y a pas mal de temps par Albert et Bernie (notre ancien guitariste). Albert y va d’un solo à la Mark Knopfler à faire tomber toutes les filles (cfr. Ci-dessus).
Le thème et la 1ère partie du morceau sont fortement influencés par le film ‘American beauty’, la 2° partie est un final alternatif du film … où Kevin Spacey est beaucoup moins cool que dans la version originale.

6. Back to the Middle Ages.
Tout d’abord, on aurait dû dire ‘Middle Age’ au singulier … mais ça sonnait mieux avec le pluriel … et puis merde on fait du rock, on fait ce qu’on veut.
Morceau très énergique comme la plupart des titres du cd, mais aussi plein de colère contre toutes les abominations que l’on rencontre dans le monde aujourd’hui aussi bien par des terroristes sauvages qui n’ont aucune excuse pour les décapitations, l’esclavagisme, la destruction de cultures ancestrales … que pour un monde ultralibéral, ultra-capitaliste qui poussent des milliers voire des millions de gens à la rue … juste comme au Moyen-Âge.

7. Music.
Idée de Denis d’un morceau psychédélique avec de la wawa et tout et tout dans lequel tout fan absolu de musique se reconnaîtra au niveau du texte. A l’arrivée, ce n’est pas si psychédélique que ça mais c’est un morceau léger qui contraste avec le précédent et qui en est finalement l’antidote nécessaire.

ABB_29mai2015_0009.JPG
8. You are a winner.
L’année dernière, on a sorti le titre ‘We are the winners’ pour l’équipe nationale belge de foot (cfr. n°12). Comme ce titre reprenait les noms des joueurs présents à la Coupe du Monde 2014, on savait très bien que sa durée de vie serait limitée … mais on avait déjà prévu d’en faire une autre version destinée à celles et ceux qui ont un petit coup de mou dans la vie.
Soit on se laisse aller, soit on se bat : nous proposons la 2° solution (testée et vérifiée) : on doit se dire qu’on est un ‘winner’ et pas un ‘loser’. Et la mélodie entraînante du morceau doit donner envie de se remotiver à faire quelque chose de bien de sa vie. Méthode Coué en fait. On a donc appelé cette version la version « psychologique » à défaut d’un autre terme plus approprié… c’est vrai finalement, on pourrait l’appeler la « Version Coué ».

ABB_29mai2015_0003.JPG
9. A life.
Au départ, on voulait faire notre ‘Stairway to heaven’ tant au niveau musical qu’au niveau des paroles. Vincent s’est donc isolé ¼ h pour pondre cette superbe mélodie sur laquelle Albert a tout de suite trouvé de magnifiques accords en arrière-plan, idem pour Coco et Mickaël qui se permettent même un simili solo chacun en fin de cette version longue. Par contre, Denis ne parvenait pas à trouver une mélodie chant convenable pour une aussi belle chanson. Par contre, les paroles qui auraient dû avoir un double sens mystique similaire à celui de Robert Plant sont venues plus naturellement mais aussi de manière beaucoup plus prosaïque : elle parle tout simplement de notre vie (version masculine) …
…et la mélodie chant dans tout ça ? Ben c’est aussi Vincent qui l’a trouvée, dans un univers plus pop que le reste de l’album …
… et à propos finalement, ça n’a pas sonné comme du Led Zepp mais plus comme du Scorpions … et c’est très beau aussi.

10. Prince Kajuku.
Seule reprise de l’album alors qu’on s’était dit il y a quelques années que faire un album avec 5 compos et 5 reprises serait déjà pas mal. On est donc extrêmement content de notre travail.
Ce morceau est extrait du 2° album du groupe UFO : UFO 2 Flying … avec comme sous-titre ‘One hour space rock’ qui décrit exactement le style musical de la période 69-72 de UFO (l’autre grand space rock band à l’époque étant Hawkwind avec un certain Lemmy à la basse). Les paroles sont à l’unisson de la musique, très orientées science-fiction.

ABB_29mai2015_0005.JPG
11. A life (Radio Edit version)
Une version écourtée de ‘A life’ au cas où les radios trouveraient la version originale trop longue … mais ça serait dommage de ne pas passer la version longue avec l’intro à la guitare et le duo basse-batterie à la fin du morceau.

12. We are the winners
Ca faisait déjà longtemps (bien avant la Coupe du Monde en Afr. Du Sud) que Denis voulait écrire un hymne en l’honneur des Diables Rouges, même aux pires moments de l’équipe nationale, histoire de rebooster le moral des troupes.
Par une belle nuit de l’automne 2013, il a rêvé une mélodie et des paroles pour cette chanson … à noter que c’est aussi dans ses rêves que sont nés les refrains de Hey hey rock’n’roll et de Rock’n’roll girl ainsi que l’intro de Music.
Cette fois, c’était donc plus concret et il a proposé le morceau aux autres membres du groupe qui ont été assez enthousiastes … sauf Albert qui avait peur que le groupe perde sa crédibilité rock’n’roll. Mais le but était justement de faire un morceau de rock pour une équipe de foot comme ça se fait souvent en Angleterre où rock et football sont intimement liés. Après moult palabres, tout le monde s’est mis au boulot et ce morceau est vraiment le résultat d’un travail d’équipe même si la mélodie de départ, le texte et la structure viennent de Denis.

ABB_29mai2015_0007.JPG
Cette chanson est sortie l’année dernière mais avait déjà été enregistrée fin 2013 et a donc été écrite en l’honneur des ‘Diables…’ euh de l’équipe nationale belge de football. Universal ne nous ayant pas autorisés à utiliser le surnom de l’équipe nationale belge, nous avons dû changer les paroles d’un couplet…
… et comme certains joueurs ont été repris en dernière minute, une dernière version a été remise à jour, juste avant la Coupe du Monde.
On espérait (sans trop y croire quand même) que ce titre deviendrait l’hymne officiel de l’équipe belge … ils ont préféré Stromae dont le morceau n’a absolument rien à voir avec le foot … mais bon ça, c’est le business … on est quand même passé quelques secondes lors d’une des émissions foot de la RTBF et ce morceau nous a permis d’enchaîner 4 concerts en moins de 21 heures lors des fêtes de la musique 2014 dont le dernier à Izel juste après le but d’Origi contre la Russie.
Rendez-vous donc ce 5 juin 2015 à l’Entrepot (Arlon) pour la release party !

ABB_29mai2015_0001.JPG albert_blues_band_05.06.15.jpg

En annexes: 3 doc from the band
– Programme de la Release Party @ Arlon le 05 juin 2015
– "Albert Blues Band en quelques lignes"
– "Historique Albert Blues Band"

FIRST THREE SONGS w/ NO FLASH – pure live .jpeg ONLY !

We daily share our best live shots @ www.facebook/Intensities-in-10s-Cities

facebook-banner.jpg
ZZ_Top-Ramblin2017_0044.JPG 07-blanc.png TheScorpions_Forest_04avril2018_0143.JPG

NO PHOTOSHOP, NO .RAW, NO f***ing LIGHTROOM, NO HDR, NO filter, NO gimmick, NO overdub…
NO sh*t : just pure one-shots live .JPEG ONLY!

Geddy_London_1992.JPG Rush_Manheim_10.2007_208bis.jpg Alex_Ahoy_1992.jpg
Sabbath_Sweden2014_0042__2_.JPG A_Cooper_Sweden2014_0035__2_.JPG Sabbath_Sweden2014_0047__4_.JPG

We daily share our best live shots @ www.facebook/Intensities-in-10s-Cities

Turbonegro_Sjock_July2018_0385.JPG
NO PHOTOSHOP, NO .RAW, NO f***ing LIGHTROOM, NO HDR, NO filter, NO gimmick, NO overdub…
NO sh*t : just pure one-shots live .JPEG ONLY!

Arrow_Nuge_2006_0021__2_.JPG

UK’s RAMBLIN’ MAN FAIR 2015 – (jour 1) : Saxon, Blue Oyster Cult, Dream Theater, The Scorpions, Anathema, Toseland, FM, Touchstone, Jess & the Bandits, Unto Us

RamblinManFair2015.jpg 07-blanc.png RamblinManFair2015_pass.JPG

TeamRock Radio est à la radio ce que Shelby est à l’automobile, punt aan de lijn.
Et quand on sait que derrière la station est à l’œuvre l’éditeur de Classic Rock Magazine, de Blues Magazine, de Metal Hammer et de Prog Mag, tout est dit.
Et quand on aura enfin ajouté que TeamRock Radio est instigatrice et organisatrice de ce tout premier Festival of Classic Rock, Prog, Country & Blues, la boucle est idylliquement bouclée. On applaudit, on s’incline et on tire sa révérence. Punt aan de lijn.

RamblinManFair2015_2514.JPG
Plantons le décor : quoi de plus british qu’un immense parc urbain pour accueillir, en plein centre-ville de Maidstone, un événement de l’ampleur et de la facture du Ramblin’ Man Fair ?! Un gazon anglais bien, bien plus vaste et plus vert encore qu’un 18 trous sépare les trois scènes judicieusement installées. Parmi celles-ci, un marquee cependant trop exigu que pour y accueillir toute la foule vu les pointures qui s’y produisent – péché de jeunesse d’un méga festival naissant. Outre ce quasi seul bémol organisationnel s’il fallait en imputer un aux divins promoteurs, notons une affiche peut-être trop (oui, trop !) ambitieuse en regard du timing. Trois jours de festival auraient été nécessaires afin d’éviter l’extrêêêême frustration engendrée par le chevauchement de bien des prestations : lorsque deux – voire même trois – têtes d’affiche sont simultanément au charbon sur leur scène respective, ne fusse qu’en léger décalage de timing, choisir c’est plus que jamais renoncer… Aaaaargh.

RamblinManFair2015_0023.JPG
La première journée ensoleillée du Ramblin’ pourrait très partiellement (et très subjectivement) se résumer à ce qu’en écrit a posteriori un illustre anonyme sur le Facebook du festival à propos de la main stage (Classic Rock Stage) : "Fantastic day, SAXON and BLUE OYSTER CULT were the highlights, SCORPIONS were pretty average and DREAM THEATER just boring ".

RamblinManFair2015_0815.JPG RamblinManFair2015_0729.JPG RamblinManFair2015_0716.JPG RamblinManFair2015_0688.JPG

Et de fait, SAXON fait le buzz à l’applaudimètre de ce 1er jour de Ramblin’. Frustrés par un timing aussi chiche que celui octroyé à la plupart des bands (45′), notre grand Biff galvanisé par un public qui lui est tout acquis, déchire sa set-list et fait mine de la manger, éructant qu’ils sont ici chez eux et qu’il font ce qu’ils veulent (sic). Du tout, tout grand SAXON ce samedi sur la Classic Rock Stage, qui ne peut faire mieux qu’offrir un florilège de leur best of dans l’étroitesse du créneau horaire qui leur est dévolu: juste le temps d’un vinyl, et pas un double live…

Saxon_RamblinManFair_2015.jpg RamblinManFair2015_0809.JPG Saxon_RamblinManFair2015.jpg

Jouissant du privilège d’être le maître des lieux qui a vu naître la BWOHM et de jouer sur son terrain quasi, SAXON est le vainqueur logique à l’applaudimètre de ce samedi. Mais à ce même applausemeter, les Anglais sont néanmoins tenaillés par BLUE OYSTER CULT

Blue-Oyster-Cult_RamblinManFair2015.JPG
La première fois compte toujours. Et c’est notre premier BLUE OYSTER CULT – depuis le temps ! Des décennies qu’on les attend, les Américains. Un mythe ! Et ils sont en forme, les seniors, avec un set propret, bien carré, sans frime ni fioriture. Une sono parfaite tout au long du weekend (oui, parfaite) amplifie l’effet Godzilla et donne tout juste l’envie de nous replonger dans la si riche discographie du B.O.C.. Prestation millimétrée tout en faisant semblant de rien, manche contre manche, épaules contre épaules, le BLUE OYSTER CULT respire la classe, transpire l’expérience et rayonne de la distinction de ceux qui ont réussi, qui ont traversé les décennies, qui savent qu’ils n’ont plus rien à prouver mais qui ont l’élégance de ne pas en faire étalage. Notre coup de cœur de la journée – car la première fois compte toujours (double)…

Blue-Oyster-Cult_Ramblin2015.jpg BlueOysterCult_Ramblin_2015.jpg BlueOysterCult_Ramblin-2015.jpg

DREAM THEATER. Pareil à lui-même. Le seul concert 2015 des "virtuoses" de service au Royaume Uni ("UK exclusive") ne réussit à nouveau pas à nous séduire. Toute cette technique, cette technicité, cette dextérité musicale nous laisse de marbre. Ces "prouesses" sont sans âme ni cœur. Froide et distante, cette performance frigide nous laisse derechef indifférent. Les compositions de DREAM THEATER, alambiquées mais tristement creuses au final, cette bouillie cérébrale et ces compositions tarabiscotées ne charment probablement que les amateurs de performance, pas les amoureux de sensations… En un mot: boring.

DreamTheater_Ramblin2015.jpg
Quand on est gamin de presque 14 ans et qu’on se prend "Tokyo Tapes" dans la g…, ça ne peut que marquer un ado branché real r’n’r. Ceci pour celles et ceux qui ignorent que The SCORPIONS, avant de faire dans la guimauve mainstream à l’instar d’Aerosmith, ont eu une vraie vie avant l’actuelle.

RamblinManFair2015_1468.JPG
La blitzkrieg germanique débute à balles de guerre, manière de marquer les esprits pour la seule date anglaise des Teutons : et c’est donc quasiment "Tokyo Tapes" qu’ils nous balancent d’entrée de jeu avec son cortège de perles et raretés tout droit sorties des seventies ! Le plaisir est relativement bref mais bien réel avec un enchainement de Speedy’s Coming, Top of the Bill, Steamrock Fever et autres moments de grâce vintage. De quoi rendre d’autant plus mièvre et insipide la production actuelle des Allemands qu’ils nous bassinent, non sans un jouissif crochet préalable par les eighties et tout début 90’s.

Scorpions_RamblinManFair2015.jpg
Passons évidemment sous silence la "prestation" solo de plus en plus dispensable au fil des années de la tantouse de service aux drums, ce serait trop d’honneur que de la mentionner. En définitive, un set de SCORPIONS dans la droite lignée des précédentes prestations : beaucoup de (très) bon, peu à jeter, avec un Schenker qui demeure sur la scène internationale un showman manifestement au-dessus de la mêlée et un Meine qui semble pour sa part quelque peu usé depuis la tournée d’adieu (?!) du groupe.

RamblinManFair2015_1718.JPG SAMSUNG CAMERA PICTURES RamblinManFair2015_1349.JPG

La demi-heure de retard avec laquelle débute le set (seule entorse au timing millimétré de tout ce weekend) nous prive de la prestation de CAMEL sur la Prog Stage, set qui se chevauche parfaitement mais tristement celui des chevaliers teutoniques. Mais choisir, c’est renoncer…

Scorpions_Ramblin2015.jpg
Précédemment toutefois, sur cette même Prog Stage, moments de grâce et de plénitude avec ANATHEMA. Une heure de bonheur atmosphérique avec la fratrie Cavanagh, ça transporte, ça envole, ça décolle – comme entrer en lévitation ou franchir l’espace-temps de la 4ème dimension. ANATHEMA nous entraîne à nouveau dans un autre monde, se jouant subtilement de nos sensations en alternant tout en finesse douceurs aériennes, vol plané et atterrissages forcés au rythme de leurs ambiances et de leurs décibels toujours aussi Wilsoniens. Un régal à chaque fois, et plus encore aujourd’hui…

Anathema_Ramblin_2015.jpg
TOSELAND : la surprise et la découverte du jour dirons-nous, avec une énergie débordante de la part d’un band donc les compositions ont absolument tout du Slash, de la construction des morceaux à leur déroulé live. James TOSELAND aux vocals a de surcroit dû faire ses gammes et ses vocalises avec Myles Kennedy, c’est pas possible autrement. Pour leur première mainstage en festival, annoncent-ils, on peut les assurer que ce n’est pas leur dernière ! Sans doute tout le monde ne peut-il pas se prévaloir d’un double champion du monde de Superbike comme leader & front-man…

Toseland_Ramblin2015.jpg
SAMSUNG CAMERA PICTURES RamblinManFair2015_0973.JPG SAMSUNG CAMERA PICTURES

En 40 minutes de FM, nous voilà soudainement replongés dans cette vague US des années ’80, rock aux senteurs californiennes et West Coast qui inondait la bien nommée fréquence radio du même nom. On adore – car ça nous rappelle de bons moments – mais on se dit qu’il y des courants musicaux qui vieillissent quand même moins bien que d’autres: flash-back ou Flash Dance ?

RamblinManFair2015_0128.JPG RamblinManFair2015_0124.JPG RamblinManFair2015_0111.JPG RamblinManFair2015_0106.JPG

JESS & the Bandits, UNTO US et TOUCHSTONE terminent le tour d’horizon de ce 1er jour de ce 1er Ramblin’ Man Fair, sans commentaire particulier vu qu’il n’y a rien de particulier à en dire: leur tirer le portrait suffit. Vivement donc demain !

JessAndTheBandit_Ramblin2015.JPG OntoUs_RamblinMan2015.JPG Touchstone_Ramblin2015.JPG

THERAPY? – Ancienne Belgique – Bruxelles, 06 avril 2015

SAMSUNG CAMERA PICTURES
Un light show bleu accentué, de surcroit en contre-plongée arrière, quoi de mieux pour mettre en scène le côté sombre des compos? Mais quoi de pire pour tirer quelque cliché…? The dark side of THERAPY?
Lorsqu’on nous offrit pour nos 30 ans, un beau soir de 1994, l’album "Troublegum" d’un groupe qui nous était alors tout à fait inconnu, nous étions aux antipodes de penser que plus de 20 ans après, son effet sur scène serait toujours aussi intense, puissant et dévastateur. Ce lundi de Pâques, l‘Ancienne Belgique a tremblé pour la 9ème fois sous les coup de butoir de THERAPY?, et ce sont les quelques extraits de "Troublegum" – toujours… – qui ont le plus agité le sismographe et pogoté les neurones. “ Happy people have no stories ”: c’est ce que disait déjà le thérapeute en chef de THERAPY? en 1995 sur "Infernal Love". 20 ans plus tard, ce même Andy Cairns est donc pour la neuvième fois de passage à l’Ancienne Belgique pour présenter – notamment – le quatorzième et dernier enfantement du groupe. Aussi lourd que sombre, dark side of THERAPY?

Therapy_AB_06042015_0001.JPG Therapy_AB_06042015_0109.JPG Therapy_AB_06042015_0100.JPG Therapy_AB_06042015_0140.JPG Therapy_AB_06042015_0103.JPG Therapy_AB_06042015_0145.JPG

En offrant au public belge une incartade par Bruxelles alors qu’ils sont en plein UK Tour, les Irlandais font honneur à une audience continentale qui a été une des premières à leur conférer un statut international. La prestation de ce soir demeure dans le standard auquel THERAPY? nous a habités, malgré deux ombres à un tableau pourtant épicé : une sono un peu brouillonne en début de set, et la voix d’Andy Cairns encore souffrante de sa récente et méchante grippe qui vient de leur faire annuler deux dates anglaises.

Therapy_AB_06042015_0196.JPG Therapy_AB_06042015_0217.JPG

Nonobstant, ces vieux brigands de THERAPY? sont fidèles à leur réputation, délivrant ce soir un parfait “ in-your-face, bruisingly melodic punk/metal with a healthy respect for noise, chaos and unsettling psychodrama ”. Le public semble majoritairement constitué de fidèles de la première heure, même si l’accueil réservé par celui-ci aux extraits du dernier album sorti il y a moins de 10 jours est pour le moins (très) hot.

Therapy_AB_06042015_0002.JPG Therapy_AB_06042015_0021.JPG Therapy_AB_06042015_0069.JPG Therapy_AB_06042015_0024.JPG Therapy_AB_06042015_0077.JPG Therapy_AB_06042015_0091.JPG Therapy_AB_06042015_0114.JPG Therapy_AB_06042015_0162.JPG Therapy_AB_06042015_0164.JPG Therapy_AB_06042015_0116.JPG Therapy_AB_06042015_0173.JPG Therapy_UK_Tour_2015.jpg

Commencé en force avec leur nouveau single, le concert se termine en bouquet final avec un explosif "Nowhere" qu’introduit furieusement un virulent "Breaking the Law" emprunté à Judas Priest. Nourri d’un light show allant crescendo et toutes griffes dehors à la dimension du power trio, le band, lui, avait déjà sorti les crocs dès le premier accord. Vient assurément d’être écrite une nouvelle page de la belle romance entre les Irlandais et la Belgique – Ancienne ou pas.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Soon online : THERAPY ? @ Brussels, 06 avril 2015

Le genre d’email en provenance du management de THERAPY?… qu’on aime encore bien lire deux ans et demi après notre dernière rencontre-interview à l’occasion du Festival Terres Rouges 2012 à Esch-sur-Alzette (G.D. Luxembourg):
Hi !
Great to hear from you. I hope you are well.
It would be our pleasure to offer you a Guest List +1 (with Photo Pass) for the show at the AB in Brussels on April 6th.
Please contact me closer to the day, as my memory isn’t what it used to be!!
I look forward to seeing you in Brussels.
Kindest regards.
R.

Therapy_2012_0004.JPG
Therapy_2012_0024.JPG Therapy_2012_0027.JPG Therapy_2012_0031.JPG