Bientôt en ligne, The Astonishing en live (act 1 & act 2) à la Rockhal de Esch-sur-Alzette…
Bientôt en ligne, The Astonishing en live (act 1 & act 2) à la Rockhal de Esch-sur-Alzette…
Leffinge. Une petite bourgade qu’on dirait de poupées, retranchée à 10 km de la côte et d’Ostende. A 10 bornes de chez Arno, quoi… Dans la pénombre de la nuit tombante, la mignonne placette garnie de pavés humides et méchamment glissants est d’architecture tout ce qu’il y a de plus conventionnel, typée Flandre profonde: propre et nette. Ilot de lumières vives et d’animation, les lieux comportent une devanture qui contraste avec cette quiétude ambiante: De Zwerver, un café tout aussi propret que d’aspect parfaitement conforme à ce décor de carte postale. Verdomme, se serait-on trompé d’adresse tant l’endroit semble incongru ?! MONSTER MAGNET n’a quand même pas traversé l’Atlantique et choisi ce bistro de gros village, dans cette arrière-boutique d’un improbable arrière-pays, pour honorer la Belgique de sa seule date (sold out depuis des mois) sur ce sol si peu national qu’il en est devenu flamand ?!
De fait, une fois la porte du café franchie, l’aspect et la dégaine de cette foule bigarrée se révèlent être en parfaite adéquation avec le lieu effectivement recherché. Le code vestimentaire et la musique d’ambiance ne laissent en outre planer aucun doute. Nous poussons jusqu’au fond du bistro et là, surprise: une large porte donne sur un Centre Culturel insoupçonnable depuis la route, et une vaste salle de concerts/spectacles moderne et fonctionnelle digne des plus grandes cités s’offre à notre regard interloqué. Bienvenue en Flandre, waar Vlamingen (& euros) thuis zijn.
Les quatre albums que MONSTER MAGNET a signés sous le label A&M représentent pour nous la quintessence du plus pur stoner & spacerock qui soit. Et comme un hasard (ou un bonheur) ne vient jamais seul, c’est précisément l’époque que cette tournée judicieusement intitulée Celebreting the A&M years met en scène – la boucle est bouclée.
Jusqu’il y a très peu et de longues années durant, notre thérapeute nous avait imposé un MOTORHEAD annuel. A défaut de posologie suffisante ou en cas de problèmes d’approvisionnement, la Faculté nous avait également prescrit l’un ou l’autre MONSTER MAGNET en guise de placebo. La bande à feu Lemmy n’étant plus, il y a fort à penser que le placebo va désormais supplanter la prescription initiale désormais administrée à dose tout aussi soutenue. Restera à lever le voile dans les années à venir sur un mystère qui perdure: la guitare de Wyndorf est-elle finalement branchée ou pas…?
Space Lord, en cette veille de Pâques, faite que Dave Wyndorf et ses quatre lémuriens ne soient pas brutalement arrachés à notre affection et qu’ils poursuivent longtemps encore leurs salvatrices exactions et leurs sanglantes incursions par chez nous (waar Vlamingen & euros thuis zijn). Le beffroi de Bruges en tremble encore d’effroi, et même la mer qui s’était retirée bien, bien loin à marée basse alors qu’elle était pourtant montante n’est toujours pas revenue. Les moules se sont refermées, et même les mouettes ne rient désormais plus: le monstre a tout magnétisé.
SCORPION CHILD a traversé l’Océan dans les bagages de MONSTER MAGNET pour briller dans le même registre. Un clavier hypnotique à dose létale, un mélange toxique de métaux lourds, de Krautrock, de psychédélisme et de stoner injectés dans un hard-rock bluesy en est la parfaite illustration sonore.
Même la bande-son d’Uncle Acid durant l’intermission affichait la même insolente lourdeur. Mother fucker, pas étonnant que la terre est plate et basse dans la région avec autant de densité concentrée au même endroit…
Bon, voilà encore une nouveauté, le dernier caprice d’un tour manager ou l’ultime lubie (phobie?) d’un groupe parano. Les cinq photographes accrédités que nous sommes, heureux détenteurs d’un pass-photo, ont été avertis qu’ils seront cantonnés sur une plate-forme de 5 m² jouxtant celle de la table de mixage en milieu de salle. Soit 1 m² par photographe, à des dizaines de mètres de la scène. Après les 15 premières minutes, les appareils doivent avoir quitté la salle – ordre du tour management. Soit. Ca fleure bon le real rock’n’roll live on stage tout ça, tu parles.
Décidément, après YES dans cette même Rockhal (ici) il y a près de 2 ans où nous étions parqués comme de dangereuses bêtes sur la passerelle fleurtant avec les hauts sommets du plafond au fin fond de ladite salle, suspendus à des encablures de la scène, nous voilà-t-y pas ce soir confrontés à un autre type de lubie. Peut-être pour ne pas gêner la vue de ces messieurs-dames ayant bourse déliée (85 €) pour s’offrir les premiers sièges d’une salle derechef en configuration full-assise ?! Quelle mouche pique donc ces artistes (?!) à ce point hautains et pédants qu’ils refusent de se voir tirer le portrait depuis le front stage en plein exercice…?! Ca pète plus haut que son cul, ce qu’on pourrait à la rigueur leur pardonner… s’il n’y avait ce qui suit.
Le prog-métal de DREAM THEATER ne nous a jamais transporté. Mais avec cet opéra-rock en deux actes joué dans son intégralité, le Théâtre des Rêves s’éloigne de son style soporifique, complexe et technique, pour sombrer dans le pompeux virant carrément au pompant. A la manoeuvre de cet opéra-rock qu’ils qualifient eux-même en toute modestie de monumental, les Américains prétendent privilégier sur ce double album conceptuel la mélodie à la technique. La démonstration de ce soir est tout sauf convaincante…
Le show aussi rébarbatif que statique se résume à une bande-son jouée live à grands renforts d’artifices visuels mais sans aucune consistance scénique. Sur les écrans, défilent personnages et scènes illustrant le scénario de cette dystopie au scénario tarabiscoté: la musique est produite de manière électronique par des drones contre lesquels le héros Gabriel va se rebeller (sic). Une trame qui n’est déjà pas de bon augure sur papier, que dire alors de sa transposition scénique…
Décidément non, ce virage effectué par DREAM THEATER ne nous réconcilie pas avec leur style, mais alors là pas du tout – que du contraire. Ils étaient au bord de l’abîme musical, ils ont fait depuis un grand bond en avant. Si cette production et cette mise en scène n’étaient à ce point pathétiques et d’un autre âge, d’une autre époque, nous pourrions leur pardonner en leur concédant le droit à l’erreur. Mais il ne s’agit ici pas d’erreur: ils se devront de plaider coupables. Nous avons tenu quant à nous 55 minutes, et ne sommes pas les premiers à quitter la Rockhal avant même le second acte…
La langue de Shakespeare distingue savamment "to perform" et "to play": la représentation de ce soir relève manifestement du second registre, bien plus pauvre et terne que le premier. Sans parler d’une salle complice qui, vue de notre plateforme, se résume à une bauge de mollusques ou d’invertébrés assis mollement, qui dodelinent et opinent du chef en se risquant parfois à lever un bras. Voire deux, pour les plus téméraires. Si le real rock’n’roll est mort avec Lemmy, c’est la musique moderne qu’on assassine ce soir – et même pas avec le sourire. Toute une frange des plus fidèles adeptes de DREAM THEATER n’en disconvient même pas, c’est dire. Ite misa est (sic transit gloria mundi)…
4ème concert en autant de soirées et dans 3 contrées parcourues: le bouquet final s’annonce pour le moins particulier en clôture de ces festivités intensives @ Intensities! Johnny, c’est comme l’Atomium: on sait de quand il date, on en connait le nombre de boules, mais on ne connaît pas l’avenir qui lui est réservé. Raison suffisante donc pour aller contempler les balletjes de ces deux pans de patrimoine exposés conjointement ce soir sur le plateau du Heysel, ah! que oui je veux.
Les beaux restes du Jean-Philippe Smet sont autant à mettre à l’actif d’un band puissant et efficace de 16 musicos (excusez du peu) dont il a eu l’intelligence de s’entourer, que de sa propre performance personnelle. Ses acolytes lui passent les plats, et Johnny déguste – ou plutôt régale les 12.000 spectateurs. Nous n’avions pas la naïveté d’être surpris en assistant à notre premier Johnny ce soir – il faut toujours une première fois – sachant que son show huilé à la perfection (et à outrance, depuis le temps) ne laisse que peu de place à l’improvisation. Johnny Hallyday joue un personnage fidèle à l’image qu’il s’est construite durant plus de cinq décennies; mais la mise en scène et l’intensité du show méritent une mention spéciale et imposent le respect, qu’on apprécie ou non le personnage et/ou son répertoire.
On se rend à un concert de Johnny comme on irait à Disneyland. Il n’y a par conséquent aucune raison objective ni intérêt particulier à y retourner une seconde fois, dès lors qu’on en a fait le tour à la première visite et qu’on a vomi tout son quatre-heures dans les montagnes russes. Il n’en demeure pas moins que le Hallyday nous en a objectivement jeté plein la vue 135 minutes durant, qu’on exècre ou qu’on adule le bonhomme. Et s’il ne fait pas pour tout le monde partie du patrimoine musical francophone, Johnny fait néanmoins partie des meubles et du décor de la variété française mainstream de ces cinquantes dernières années. Et les histoires de meubles, c’est aussi une question de goûts…
De circonstance peut-être mais franchement peu (pas?) réussie, la dispensable reprise de "Quand on n’a que l’amour" de l’homme au peignoir clôturait en eau de boudin ce tout dernier concert de la méga-tournée "Rester Vivant". Sur fond de drapeaux belges & français réunis sur les immenses écrans led en hommage aux victimes des fous d’Allah, un peu de pathos c’est toujours bon pour le business. Si le grand Jacques a dû se retourner dans sa tombe, cette finale nous a pour notre part – comme dirait l’autre – donné l’envie d’ aller suivre un stage de mitrailleuse lourde en Bavière….
Foule des grands soirs à la Rockhal : SABATTON en sold-out dans le Club, et The SCORPIONS qui font quasi de même dans le main hall. Le n°1 de l’Avenue du Rock’n’Roll n’a décidément jamais aussi bien porté son nom… En 2012 ici-même, assistions-nous (ici) à la tournée d’adieu de SCORPIONS – The Farwell Tour. Quatre ans plus tard, même endroit, même heure, les Teutons sont toujours à l’affiche. Allez-y comprendre quelque chose, ma bonne dame, et un jour où l’autre viendra néanmoins la tournée de trop, le concert de trop.
Ne nous méprenons pas sur ce qui suit: nous a-do-rons The SCORPIONS. Mais époque Herman R., Francis B., Michaël Sch. et Uli Jon R. surtout… Si ce n’est pas la tournée de trop ce soir, le show de trop de Klaus Meine ne semble pas si éloigné que cela dans l’avenir. Comme éteint ou à tout le moins mauvais comédien ce soir, il est peu convaincant. Si ses vocals demeurent certes au top, ses sourires sont comme qui dirait forcés et ses harangues ont un arrière-goût artificiel de production de masse ressassée 50 ans durant.
Quelle est la pénibilité faîtière d’un concert de SCORPIONS ? Le spectacle affligeant et désolant du préposé à la batterie, ou ces interminables moments-guimauves qui semblent attirer ces milliers de spectateurs et autres rombières qui ont fait le déplacement et cassé leur tirelire (lire, tirelire la) ? Si ces – habituels – bémols mainstream nous sont de plus en plus pesants au fil des années, il n’y a cependant rien à jeter des deux autres tiers du show.
Une set list bien musclée nous promène efficacement dans le dédale des décennies passées du vrai SCORPIONS, rehaussée d’un impressionnant visuel toujours (très) haut de gamme. La preuve en est, ce rouleau compresseur n’est pas du goût de toutes les oreilles – notamment féminines – qui passent de la guimauve à la charpie, qui virent de rose Barbie à rouge-sang. Sachez Mesdamekes que figurent au tableau de chasse de SCORPIONS de véritables tueries et non pas seulement de crapuleuses minauderies. Et que oui, le scorpion peut méchamment user de son dard quand il décide d’encore piquer: c’est la blitzkrieg à tous les étages, wunderbar !
Une fois n’est pas coutume, la ligne de basse est tout aussi agressive qu’omni-présente, inversement proportionnelle à un Pawel Maciwoda aussi transparent qu’insipide. Il assure de la sorte sur scène le parfait (?) pendant d’un Matthias Jabs peu enjoué ce soir dont l’enthousiasme et l’entrain semblent dorénavant plutôt relever d’un formalisme de bon ton. Comme toujours (mais pour combien de temps encore ?), Rudolph Schenker irradie et demeure le showman flamboyant de service. Leader incontesté, arpentant la scène de long en large, il semble porter et assurer à lui seul le show en déployant tous ses artifices de guitariste chevronné à qui on ne la fait plus. Restera maintenant à compter les années durant lesquels ce cirque continuera de tourner, avec pour fauve un seul véritable équilibriste à la manoeuvre entouré de figurants sur le départ (… ou sur le retour).
Même s’il ne faut pas cracher dans la soupe de scorpion, la tambouille symphonique épique de BEYOND the BLACK qui officiait en première partie était d’une affligeante banalité parsemée de lieux communs cent fois éculés. C’était déjà le présage d’un menu peu équilibré où la cuisine de fin gourmet côtoyait ce soir la grosse bouffe de cantine. Ce 50th Anniversary Tour est probablement l’occasion de mettre définitivement un terme à la carrière de SCORPIONS avant qu’il ne soit définitivement trop tard, et que surtout la tournée suivante ne gâche ce qu’il reste de réel plaisir. Dans le cas contraire, pourraient ne demeurer sur piste que trois lévriers en bout de course et un morpion grassouillet entourant tous les quatre un félin racé, génial équilibriste et frontman hors pair: le décorum ne suffira alors plus à compenser…
(Photos © 2010, 2012, 2015 et © 2016 pour les clichés non-datés)
Certains sold-out font particulièrement chaud au coeur, et sont plus poignants que d’autres. Celui d’ARNO ce soir à la Rockhal de Esch-sur-Alzette fait partie de ceux-là. C’est un grand ARNO qui foule la scène et qui nous offre du tout, tout grand ARNO. Celui qui nous émeut en l’écoutant chanter. Celui qui nous fait rire en l’écoutant conter. Celui qui nous fait danser en l’écoutant jammer.
Son nouvel album "Human Incognito" encore tout chaud sous le bras, ses nouvelles pépites n’en sont que plus fraiches et plus vierges encore en live. A l’instar de l’odeur qui baigne la boulangerie au petit matin alors que les miches sont à peine sorties du four.
Et de miches, il en est toujours beaucoup question avec ARNO, passant de la tête de bite de Mireille Mathieu (sic) aux gros roberts de sa grand-mère, sautant des miches aux moules, s’ébrouant des filles du bord de mer jusqu’aux putains (d’européens), sans oublier de s’émouvoir – de nous émouvoir – sur les yeux de sa mère qui elle aussi adore le noir.
Son dernier chef d’oeuvre délivre en live une puissance terrible et redoutable à l’image du remarquable band qui l’entoure, et ses nouvelles compositions demeurent le fidèle reflet de l’homme: hétéroclite et imprévisible, passant de la poésie à l’anarchie, des pulsions aux émotions. ARNO réalise comme toujours la magie de l’alchimie, celle de tout ingérer et de tout intégrer dans le melting-pot de 5 décennies d’un répertoire tantôt iconoclaste, tantôt si profond.
Putain, putain, c’est vachement bien un concert d’ARNO le jour même du 25ème anniversaire de la disparition de l‘Homme à la Tête de Chou: on aurait voulu mieux faire qu’on n’y serait pas parvenu. Que surtout l’alcool conserve bien des années encore la voix de notre ARNO national, et que les fumées continuent de tanner sa silhouette fatiguée et chiffonnée, et le plus longtemps sera le mieux. Après tout, il est presque tout ce qu’il nous reste de national avec la fête et les frites. Le reste est entre temps devenu fédéral.
GOV’T MULE featuring Warren HAYNES @ den Atelier, Luxembourg – 09 mai 2016
Press release: Rock torchbearers Gov’t Mule are celebrating their 20th anniversary with an extensive tour and a series of dynamic live archival releases that highlight the group’s versatility and epic, fearless live performances. No two Gov’t Mule shows are alike, as the band draws on the more than 300 songs in their repertoire (and often a host of special guests) to create a unique experience each and every time. Their steadily expanding fan base knows that the Mule always has something special waiting for them. Expect the unexpected. © den Atelier.
Ainsi donc TOTO initie sa tournée mondiale ce 27 janvier 2016 depuis Bruxelles devant un parterre qui n’a de rock’n’roll que son seul aspect bigarré. Dans l’assistance, certains semblent s’être trompés d’adresse, d’autres d’époque, d’autres de soirée. Mais bon, sans doute s’offrent-ils ce soir LEUR sortie-concert de l’année – voire de la décennie – en guise de cure de jouvence certainement. Ils ne manqueront pas de raconter pendant des mois et des mois à qui veut les entendre: « Vous pensez bien ma petite dame, TOTO était de retour à Forest ». De retour, ou sur le retour… ?
"Leaving to start the Toto World tour today! Brussels, 1st stop.. here we come! I am SO ready for this! 2016 is gonna be killer!", tweete Lukather. Il est vrai que depuis la disparition de la fratrie Porcaro, Steve Lukather reste le patron de la formation, leader qu’il a finalement toujours été au gré des flux et des reflux. Car TOTO, c’est comme les grandes marées d’équinoxe: ça s’en va et ça revient (air connu), et quand on ne les voit plus, on sait qu’elles vont de toute façon rappliquer tôt ou tard.
Il faut attendre la 25ème minute et « Hold the Line » (évidemment…) pour que le public daigne lever son c… et remuer le popotin. Si l’on compte les 20 minutes de retard encouru avant le lever du rideau, il est donc 20h45 lorsque Forest National semble sortir de sa léthargie et de sa torpeur. Nous étions trop jeune au milieu des seventies pour jouir du spectacle de certains (… suivez mon regard) qui exigeaient de dévériner l’ensemble des sièges de Forest National avant de s’y produire, alors qu’aujourd’hui d’autres à l’instar de TOTO imposent en 2016 une configuration tristement full-assise de la salle. A quoi rime d’ensuite inviter le public à se lever et à se remuer les fesses?! Allez-y comprendre quelque chose…
TOTO, on les préfère presque finalement en version studio (où ils excellent), à moins que ce ne soit le côté statique et trop lissé du band qui nous chagrine quelque peu lorsqu’il se trouve sous le feu des projecteurs. TOTO en live, c’est beau, c’est propre, c’est grand, c’est technique. C’est nickel-chrome et ciselé comme du marbre de Carrare ou du 20 carats. C’est tellement beau et propre que ça en viendrait presqu’à manquer de vie, d’erreurs, d’hésitations, d’improvisation.
TOTO manque de fausses notes et de dérapages incontrôlés parce que la perfection manque de rock’n’roll attitude tout simplement. TOTO manque de gras et d’aspérité. De rugosité. En fin de compte, la perfection, ce n’est pas toujours folichon (…dit-on également de nous…). A moins que ce ne soit finalement nous qui nous nous soyons ce soir trompé d’adresse, d’époque, de soirée…??
Reviews TOTO 1987 – 1995 – 1998 – 1999 @ Intensities in Tens cities – Chap 1: The Vintage Years.