Now online : AMY McDONALD @ Luxembourg

Maintenant en ligne, Amy McDONALDRockhal @ Esch-sur-Alzette, 12 mars 2017 :

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DANKO JONES – Rockhal @ Esch, 16 mars 2017

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This is the spirit of real rock’n’roll, not fucking jazz ! – D’emblée, le ton est donné même si l’on savait bien que DANKO JONES n’allait pas faire dans la dentelle de Bruges. On aime encore bien, nous, ce bouillonnant vivier de canadian rock qui jaillit de la frétillante banlieue de Toronto comme si déferlait du r’n’r depuis les chutes du Niagara. Non, non, on ne pense pas qu’à l’inégalable RUSH ou qu’à l’explosif et imprévisible Gordie Johnson alias BIG SUGAR, mais aussi à tous ces p’tits gars de la trempe de DANKO JONES. Toronto, c’est un peu le Detroit canadien, la Motor City à la sauce caribou, et si les deux métropoles ne sont distantes que de quelques encâblures de grands lacs, ce n’est sans doute pas non plus qu’une heureuse coïncidence.

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De tous les hommages rendus pas DANKO JONES de Bon Scott à Ronnie James Dio et de Joe Strummer à Amy Winehouse en passant par David Bowie, c’est assurément celui rendu en fin de lithanie à Sir 49% Motherfucker & 51% Son of a Bitch qui déclenche la plus prenante ovation. On a beau faire, on en revient toujours aux fondamentaux, aux icônes sans compromission et aux symboles les plus absolus.

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DANKO JONES nous avait littéralement scotché il y a une dizaine d’années alors que nous découvrions le trio en opening act de MOTORHEAD à l‘Ancienne Belgique. Tandis que leur sono jouait les troubles-fêtes en décidant tout à coup de s’interrompre brutalement, et dans l’impossibilité totale de relancer la machinerie dans les délais impartis, le trio avait tout simplement terminé son set en pur acoustique.

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Et l’on veut dire par-là en total unplugged. On aurait entendu une mouche voler dans une Ancienne Belgique sold out, personne n’osant piper mot ni broncher ni même déglutir sa chope de peur que l’a cappella de Danko et le bruit feutré des mediators grattant les cordes sèches ne parviennent jusqu’au plus profond de la salle. Un moment unique d’une rare intensité et difficilement réitérable, tant les circonstances étaient exceptionnelles dans leurs causes et extraordinaires dans leurs conséquences…

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DANKO JONES nous avait également pas mal tapé dans l’oreille en Hollande au Bospop Festival 2008 et remet incontestablement le couvert ce soir avec une totale absolue à la Rockhal. Déplorons néanmoins que 1h25′ de live (… rappel compris) est un peu chiche au compteur de nos préférences, mais ne boudons pas notre plaisir quand la qualité l’emporte sur la quantité.

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Mais la surprise du chef s’appelle ce soir AUDREY HORNE qui officiait en première partie, 3/4 heure durant. Il n’y a pas loin de penser que cette surprise du chef soit fin décembre 2017 notre surprise de l’année. Un peu tôt sans doute pour l’annoncer alors que nous sommes encore en hiver, mais c’est dire… !

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AUDREY HORNE, c’est un sacré coup de fraicheur assorti d’une dose de bonne humeur sans pareille: quand on réussit ce tout de force sans par ailleurs réinventer la roue, ça témoigne d’un talent qui ne saurait mentir…

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Amy McDONALD – Rockhal @ Esch – 12 mars 2017

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Notre Ecossaise préférée est de sortie ce soir: semelles hautes, juchée sur des talons d’une bonne quinzaine de centimètres au moins, elle doit friser avec tout ça le mètre septante-huit sur la scène de la Rockhal dont il n’a pas fallu rehausser le plafond. Pas mal pour ce petit bout de femme tout ce qu’il y a de plus scottish (à commencer par son accent et ses tattoos), petite par la taille, à peine moins par son tour du même nom mais ô combien grande et impressionnante par une voix qui sans doute ne nous lassera pas de sitôt.

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C’est d’ailleurs la principale raison qui nous amène ce soir à ses pieds, à ses semelles et à ses talons, davantage que ses compos dont le manque de renouvellement pourrait à la longue (nous) lasser quelque peu. En attendant, la formule Amy McDONALD fait recette depuis maintenant une décennie et sans qu’on ne frise encore l’indigestion style Big Mac(Donald)….

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Mais pas folle la mouche Amy McDONALD, qui a l’intelligence de revisiter certains de ses morceaux dans des versions tantôt plus acoustiques, tantôt plus énergiques, face à une audience dont la torpeur et la mollesse interpelleront et même inquiéteront la belle Ecossaise dans un premier temps. Classique ici, même s’il est vrai qu’avec une première partie d’une vacuité aussi insipide que soporifique (aka Newton Faulkner), l’anesthésie était totale sur le coup de 21h00 alors que notre belle échassière montait sur les planches.

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Le réveil sonne définitivement avec un remarquable Listen to the Music des Doobie Brothers que McDONALD réussit littéralement à transcender, de quoi même lui pardonner ses trop nombreuses anecdotes et autres interminables blablas introduisant ou ponctuant quasi chacun de ses morceaux. Mais au final, on ne peut que se réjouir de ces 105 minutes d’un petit bonheur sans prétention et surtout plein de fraicheur qui amène de surcroit une touche de douceur dans un univers ici traditionnellement bien plus viril et rock’n’roll, f**k… !

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ALAIN PIRE EXPERIENCE – Reflektor @ Liège, 4 mars 2017

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Le Reflektor de Liège accueille ce samedi soir un des tous premiers (voire le premier ?) gigs du power trio depuis la sortie fin décembre 2016 de son dernier et délectable opus "Songs from the 13th floor". Emmené tambour battant par son leader, éminence grise à la fois tête pensante et compositeur hors pair, le ALAIN PIRE EXPERIENCE du bien nommé du même nom nous emmène dans les arcanes d’un rock a la fois puissant et ô complexe.

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Emporté ou plutôt inspiré par le tourbillon des sonorités aux relents psychédéliques de ses maîtres à penser, ALAIN PIRE EXPERIENCE évite néanmoins le piège facile de tomber dans le travers d’un plagiat stérile et aussi inintéressant que futile et passéiste. ll en résulte pour le trio un véritable tour de force que de restituer en live la complexité architecturale et les moments de bravoure technique et instrumentale qui caractérisent certaines de ses compositions. Et l’on peut espérer que le défi n’est pas près de s’estomper au fur et à mesure des prochains gigs, sinon à quoi bon faire compliquer quand on peut faire simple ?! Sur ce, bon trip onirique à Timothy Leary qui doit connaître quelques extases post-mortem s’il a l’ouïe fine…

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BO NINGEN – supporting THE PIXIES – Tokyo, 27 février 2017

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Kagemusha , l’ombre du guerrier – ou plus exactement des quatre guerriers de BO NINGEN… 20h00 très précises: les lumières du moderne Ex Theater Roppongi s’éteignent et déclenchent une clameur inversement proportionnelle à la luminosité qui vient de s’estomper. Les quatre samouraïs tokyoïtes déboulent sur scène, drapés de leur kimono au toucher qui semble si soyeux qu’on tendrait volontiers le bras pour s’en assurer – mais non, on s’en empêche.

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Mi-androgynes, mi-humanoïdes…? On n’en sait finalement trop rien vu la pénombre ambiante sur scène, que ne déchire que ponctuellement un light show la plupart du temps en méchant contre-jour. Ce japanese four-piece noise rock band, comme ils se définissent eux-mêmes, nous surprend agréablement par son côté pourtant stéréotypé au possible, digne illustration de ce qu’on peut se faire comme idée préconçue du rock japonais.

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La séduction est au rendez-vous, tant la japanese touch de ces furieux activistes de BO NINGEN transpire ce côté exotique et dépaysant qui confère à leur rock (un peu) psychédélique et surtout (très) underground toute la lourdeur requise. La quintessence et la substantifique moelle du rock japonais ne sont assurément pas celles communément partagées en Occident, de part et d’autre de l’Atlantique nord, mais l’expérience et la découverte du jour valent assurément la peine que l’on se penche à l’avenir plus avant sur la chose. Tokyo rocks !..

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Now online : BO NINGEN – Live in Tokyo.

Maintenant en ligne, ci-dessous : les samouraïs énervés de BO NINGEN en terrifique première partie des PIXIES @ Ex Theater Roppongi, Tokyo – 27 février 2017 :

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The PIXIES – « Ex Roppongi » @ Tokyo – 27 février 2017

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On nous bassine les oreilles avec le fait que feu (…pan !) Kurt Cobain aurait eu 50 ans cette semaine. En revanche, on nous les rabache nettement moins en passant sous silence que, sans The PIXIES, probablement jamais Nirvana n’aurait éclos. Ni Soundgarden, ni Pearl Jam, ni Alice in Chains et tutti quanti.

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Les PIXIES, on le sait, ne sont pas particulièrement loquaces sur scène. Mais à ce point !? Sans doute l’idiome local tokyoïte de l’assistance n’a-t-il fait qu’accentuer les choses: pas le moindre mot à l’attention du public. Pas la moindre syllabe, pas le moindre Thank you, Japan ! Pas le moindre Good night, Tokyo !… On a beau le savoir et s’y attendre, ça surprend néanmoins.

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Crâne chauve, veste noire, lunettes, Black impressionne derrière son pied de micro, fier comme un capitaine de navire tenant la barre au milieu d’une mer bien agitée. Dès l’entrée en scène, on retrouve aussi ce son de guitare saturé et les accords de Santiago qui ont hanté le rock alternatif des années 90.

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Une set-list longue comme un jour sans pain (ni vin) rythme un set très en dents-de-scie, où les morceaux lents alternent de manière surprenante et même décontenançante avec des passages nettement plus musclés, et vice-versa. Changements de rythme et vertige du live pour le moins déconcertants pour notre premier PIXIES qui ne fait que confirmer la tradition et la marque de fabrique du quatuor.

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Groupe culte par excellence du "Seattle Sound", sans The PIXIES et leur rock alternatif posé sur un mur du son, peut-être n’aurions-nous donc jamais connu Nirvana, Radiohead ou Blur. Après des hauts et des bas, onze ans de séparation, le départ de la bassiste historique, puis encore un hiatus de quelques années, on se pince presque pour y croire: ce band d’humains pleins de fêlures entre paquets de chips, parcours personnels chaotiques et cures de désintox, est en train de crapahuter son rock exutoire face à nous ce soir. Vertige du live…

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Pas de décor, pas d’écran géant. Seulement quelques projecteurs qui plongent la formation dans des lumières bleutées, vertes, ou violettes qui rendent excessivement difficile la mise au point de l’objectif: la plupart du temps, les quatre musicos baignent dans la pénombre, éclairés en contre-jour d’un halo qui leur confère comme un aspect fantomatique…

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L’avenant Franck Black est aux commandes depuis maintenant trente ans et le band semble (re)parti pour un bail identique, pour peu que tensions et amours qui ont ponctué la vie du groupe ne soient pas in fine la corde par laquelle il se pendra. Mais pas avant les festivals de cet été, siouplait : on se fixe rencart en août prochain à Colmar ou à Lokeren, ok mates…?!

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Now online: The PIXIES –  » Live in Tokyo « 

En ligne, ci-dessous : The PIXIES au "Ex Theater Roppongi " @ Tokyo – 27 février 2017.

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BIFFY CLYRO – Ancienne Belgique, Bruxelles – 10 février 2017

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L’ombre de l’archange Steven WILSON plane sur l‘Ancienne Belgique, et ses ailes auréolent son comparse de BLACKFIELD, Aviv GEFFEN, qui assure la surprenante mais surtout dé-lec-ta-ble première partie de BIFFY CLYRO. Egratignant Trump et le sort de la planète entre deux morceaux, il perpétue ainsi au travers de ses textes socialement engagés et politiquement vindicatifs un esprit de famille rebelle qui ne doit pas être pour déplaire aux yeux (ou plutôt à l’oeil) de feu son oncle Moshe Dayan…

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GEFFEN alterne compos personnelles, plus confidentielles, et extraits du répertoire de BLACKFIELD, que le public accueille bien plus chaleureusement que sa production propre: l’assistance de ce soir est – tout comme nous – manifestement plus sous le charme et coutumière de ses hauts-faits commis avec WILSON que des tendances musicales israéliennes stricto sensu.

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Si GEFFEN est comme les hirondelles, annonciateur du printemps, gageons que sa présence @ Bruxelles et le dernier BLACKFIELD tout juste sorti soient donc également synonymes du retour ici-même de la bête WILSON: son odyssée du son à l’envergure démesurée ne lassera jamais, ô grand jamais, de (nous) séduire… O tempora! O mores! En attendant donc le retour du fils prodig(u)e, est venue l’heure pour Aviv GEFFEN de faire place nette à BIFFY CLYRO comme on passe du coq à l’âne, ou plutôt du kippa au kilt:

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Ouragan sur l‘AB ? Scottish storm ? Tsunami sauce Highlander…? Le sold-out bruxellois de BIFFY CLYRO constitue notre baptême du feu, et l’on peut dire qu’on a en dégusté jusqu’à la moëlle. Ce n’est même plus un baptême, c’est le passage de la Mer Rouge. Un déluge qui s’abat, un barrage qui cède, une coulée de lave, un mur du son: c’est en configuration live que les influences dont se revendiquent les Ecossais prennent de fait toute leur pleine dimension. Eux qui parait-il n’hésitaient pas à s’auto-proclamer naguère le Nirvana britannique balayent un registre aussi vaste qu’indéfinissable, oscillant d’un post-hardcore finement inspiré jusqu’à un rock plus simplement alternatif mais ciselé comme de l’orfèvrerie.

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BIFFY CLYRO est à la limite de toutes les tendances, comme s’ils les avaient toutes ingérées puis digérées avant de nous les régurgiter en pleine figure dans une gerbe polyphonique multicolore, ne serrant même pas les dents pour nous épargner les gros morceaux. Parfois à la limite d’une pop toute british mais suramplifiée et aux hymnes populaires ou aux rengaines faciles, le trio nous prend l’instant d’après à contre-pieds en nous assénant une espèce de hardcore romantique avant de nous surprendre par une pseudo-ballade métallique, mais plutôt version Orange Mécanique.

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Inclassable et imprévisible, le trio ignore les styles, transgresse les genres et transcende les courants pour aboutir ce soir sur scène à une fusion intelligente des extrêmes. Cette manifeste réussite de BIFFY CLYRO à travers la force et la puissance du live nous a littéralement scotché tant elle vaut bien toutes les boules de nitroglycérine de la terre (… mais administrées à la vaseline, manière de ne pas déchirer un nouveau trou duc au monde). F*****g brillant bastards d’Ecossais que vous êtes, chenapans !!

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Now online: BIFFY CLYRO @ Ancienne Belgique, Bruxelles

BIFFY CLYRO sold-out @ Ancienne Belgique, Bruxelles, 10 février 2017 – voir ci-dessous.

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