Maintenant en ligne, le concert interdit de photos…
Le show d’où, la semaine précédente, 60 spectateurs peu scrupuleux des règles en vigueur se sont fait éjecter manu militari.
A PERFECT CIRCLE, live @ Rockhal, Esch-sur-Alzette, 23 juin 2018… avec accréditation-photo bien sûr !
Disons le tout de go, leur prestation en quasi tête d’affiche du Ramblin’ Man Fair 2016 ne nous avait pas particulièrement séduit. Mais ce soir, mes aïeux, quelle claque avons-nous prise à la KulturFabrik de Esch ! Ces deux heures non-stop d’une démonstration parfaite nous ont littéralement subjugué, remisant bien vite aux oubliettes notre première et mièvre impression.
Deux heures de show menées tambour battant excusent amplement l’absence du moindre rappel en fin de set – pratique pour le moins inhabituelle. Au bout des deux tours d’aiguilles, le quatuor avait pourtant l’air frais comme un gardon et semblait même pouvoir facilement remettre le couvert pour un deuxième service. En vain: les voies du Seigneur sont aussi impénétrables que celles de BLACK STONE CHERRY…
BLACK STONE CHERRY fait partie de ces rares groupes capables de passer en une fraction de seconde d’un blues groovy et sensuel qui vous ferait chialer à une dégelée de rythmes aux relents sudistes qui vous emmèneraient pour un petit square danse si c’était dans vos aptitudes, voire un pogo si c’était encore de votre âge. A force d’ouvrir pour Lynyrd Skynyrd, pour Bad Company ou pour Airbourne, nos Kentucky Fried Rockers ont têté à bon sein…
Ben WELLS en kangourou sauteur arpente la moquette de gauche à droite comme s’il l’avait fumée, tandis que le reste du band assure le groove nécessaire pour maintenir le cap et mener l’embarcation à bon port. BLACK STONE CHERRY, c’est à la fois la fraîcheur du bayou et la gnaque de Detroit, c’est le spirit du Mississipi qui se déverse dans la folie de Sunset Bld, c’est la déjante de NY City qui déboule sur le bitume brûlant du Texas. BLACK STONE CHERRY a la couleur de l’alcool, BSC a l’odeur de l’alcool, BST a l’aspect de l’alcool, mais BLACK STONE CHERRY fait bien, bien plus de ravages que l’alcool…
Dans deux jours, nous retrouverons nos Kentucky Frieds Rednecks désormais préférés sur la mainstage du GRASPOP METAL MEETING – certain qu’ils vont mettre le feu à la plaine de Dessel aussi bien que l’aurait ravagée le Colonel Sanders. Et ce ne sera alors pas VOODOO KINGDOM que BLACK STONE CHERRY aura comme ce soir pour échauffer brillamment les corps et les esprits :
Retour sur la plaine de Dessel pour une nouvelle édition du GRASPOP METAL MEETING avec, en tête d’affiche de ce second soir, la ma-gis-tra-le et éblouissante prestation d’IRON MAIDEN qui éclabousse, éblouit et irradie. IRON MAIDEN est impérial, et Bruce DICKINSON en est son empereur.
Avec élégance, distinction, superbe, générosité, enthousiasme, avec une intégrité à l’instar de leur simplicité sans pareille, la bande à Sir Dickinson subjugue la plaine flandrienne plus de deux heures durant. La maestria parfaite, la symbiose totale, une efficacité sans pareille, une joyeuse complicité et un plaisir intensément partagé entre d’une part un band qui prend manifestement son pied et d’autre part plus de 50.000 personnes: un rare moment de plaisir intense comme on en rencontre et on en vit trop peu souvent lors de ces grands-messes estivales où les conditions ne sont en outre pas toujours optimales.
De quoi faire oublier la pitoyable et triste prestation de GUNS’n’ROSES la veille au soir. 03h30 de concert et 31 morceaux, certes, mais quel massacre: un Axl ROSE aussi absent et transparent que sans voix, aux pseudo-commandes d’un rafiot à peine maintenu à flot par un SLASH impérial mais néanmoins fatigué de tout faire à la place de tout le monde et de porter le band à bout de bras. Nous nous réjouissions d’assister à notre premier GUNS’n’ROSES (oui, notre premier GUNS à 53 ans !!), mais d’autant plus douloureuse et triste fut l’expérience – au point de délaisser la plaine pour se consoler auprès de KATAKLYSM sous le metal dome. C’est dire !
Cette seconde journée de festival avait commencé par le pagan/folk metal d’ARKONA tout droit venu de Russie, avec une prestation vocale plus que remarquable de sa front woman sous le marquee. IN THIS MOMENT remplit à ce point le metal dome qu’il est impossible d’y pénétrer sans chausse-pied, au point de se replier sur la prestation d’un POWERWOLF un peu pompant sur la mainstage qu’on abandonne pour nos bonnes vieilles "girlschool" de L7.
HOLLYWOOD UNDEAD sans intérêt particulier qu’on abandonne au profit des efficaces et sympathiques PISTONS, avant qu’un AVENGED SEVENFOLD un peu trop mainstream et suréavalués prend le relais. On préfère partir faire la fête avec les joyeux fêtards punkrock de LESS THAN JACK aux relents celtiques, avant un AYREON trop "eurovision": un projet métal progressif articulé autour d’une vingtaine de musiciens, full production, visuel et pyro. Un air de comédie musicale batave peu à notre goût, avant de terminer cette journée par la surprise du jour et le sludge metal de NEUROSIS.
Jeudi, premier jour du GRASPOP commence mal avec 2h30 de file pour pénétrer sur le site: un scandale organisationnel. Nous n’arriverons sur la plaine que pour le dernier morceau de BLACK STONE CHERRY que nous avions quitté pas plus tard que l’avant-veille lors de leur puissante prestation à la KuFa de Esch-sur-Alzette. Une sono pourrave gâche la prestation de FLEDDY MELCULY, ce qui n’est pas le cas d’un surprenant Johnatan DAVIS, très loin de son KORN après lequel on ne court pas particulièrement. GHOST moyennement convainquant précède une prestation de GUNS ‘n’ ROSES qu’on préfère vite vite oublier…
Maintenant en ligne, BLACK STONE CHERRY @ KulturFabrik de Esch-sur-Alzette, le 19 juin 2018.
S’il n’y avait les limites imposées par Dame Nature, MONSTER TRUCK pourrait faire croire à POPA CHUBBY qu’ils ont ensemble enfanté de quatre enfants terribles nommés BLACK STONE CHERRY.
Mais non, on les aurait noyés – trop dangereux de laisser des gaillards pareils en liberté…
WYNDORF est un seigneur. Ses acolytes, des saigneurs.
Maintenant en ligne, les maîtres absolus du stoner rock (ascendant heavy space rock batârdisé psychedelic rock) en démonstration de force à Leuven – sold out @ Het Depot.
La référence absolue, incontestable et incontestée pour qui l’ignorerait encore: MONSTER MAGNET – ou qui aurait raté un épisode entre les ravages de la camisole de force et les effets de la cure de désintox…
Phénoménal ! MONSTER MAGNET est tout bonnement phé-no-mé-nal @ Leuven et nous emporte dans une véritable et folle chevauchée, nous entortille dans un sprint endiablé de Dieu le Père. C’est une course-poursuite contre le raisonnable, une hallucinante déferlante, une avalanche, un tsunami: comment décrire un show d’une telle intensité et d’une telle densité surtout ?!
Pas une seconde de répit ne ponctue le continuum des 65 premières minutes d’un set fondu d’une pièce, comme d’un seul tenant. MONSTER MAGNET déverse une coulée-continue dont on se demande quand et comment elle va prendre fin. De tous les shows du MAGNET que nous avons pu prendre dans les gencives, celui-ci est probablement encore un cran au-dessus de tous les autres.
Dave WYNDORF, irradiant, demeure au centre de toutes les attentions, tantôt dégainant plus vite que son ombre, tantôt distribuant les cartouches aux fins tireurs qui l’entourent. Mais que seraient ses comparses sans ce Space Lord hors-pair qui éructe ses ordres à une salle qui ne demande qu’à s’y plier, Motherfuckers?!
Une interruption qui nous semble aussi longue qu’un mois de Tournée Minérale ponctue le seul moment de répit de ce 1er set de ouf, avant un rappel aussi dense et lourd qu’une coulée de plomb en fusion. Mené tambour battant et volle gaz, cet encore conclura au bout d’une vingtaine de minutes de brain washing un set de quasi une heure et demi.
Comment en demander plus à MONSTER MAGNET qui a manifestement choisi l’intensité et la densité plutôt que la formule All You Can Eat où l’on fait durer le plaisir car on ne sait pas où le trouver ni comment le donner ? MONSTER MAGNET sort une fois de plus le grand jeu, comme à chaque tournée ou quasi.
Sans compromission, sans compromis, sans concession, MONSTER MAGNET assied sa domination, étale sa maestria et nous éclabousse chaque fois de sa puissance de feu. Sans se prendre la tête ni se monter le bourrichon, les gars continuent manifestement de prendre leur pied avec l’enthousiasme des premiers jours, avec le luxe de l’insouciance et avec la décontraction de ceux qui n’ont plus rien à prouver. Ou de ceux qui ne se chauffent manifestement pas du même bois que nous pauvres charnels !
Dave WYNDORF et sa bande démontrent ainsi (sans conteste) qu’ils demeurent (sans contestation) les maîtres absolus de la formule stoner-space-heavy-rock psyché. C’est de la tête et des épaules qu’ils dominent la discipline, reléguant loin derrière eux leurs premiers challengers. Mais ce n’est pas seulement cet état de fait qui force l’admiration: le mérite de MONSTER MAGNET est aussi de se maintenir à ce top-niveau depuis des lustres, sans jamais nous décevoir ni sur platine ni sur les planches, et en dupliquant une formule qu’ils parviennent néanmoins à renouveler systématiquement on ne sait trop comment.
PENDEJO en 1er opening act confirme l’excellentissime bonne surprise que la band nous avait réservée il y a quelques années déjà. Un second cuivre vient aujourd’hui renforcer encore cette alliance de heavy cuivres aussi originale que diantrement efficace, didju ! De quoi rendre plus banale et plus terne encore la prestation sans grand intérêt de TABLE SCRAPS en tant que 2ème opening band.
Lorsque nous confions à John WATTS, à l’issue de ce concert liégeois, que nous l’avons trouvé ce soir bien plus énergique et bien plus présent qu’hier, il nous avoue sans ambages qu’il connaissait à Leuven quelques problèmes d’oreillette. Avec comme un petit sourire de dépit en coin tout en nous confiant la chose, ajoutant qu’il était fatigué – avons nous cru comprendre. Sans doute faut-il interpréter cette pseudo-confidence comme le fait qu’il y a des jours avec et des jours sans…?
Une telle humilité, voire une telle sincérité, est suffisamment rare dans le milieu que pour la considérer comme un signe de plus que John WATTS est véritablement un grand Monsieur. Un homme fait de chair et d’os, avec ses hauts et ses bas. Mister WATTS, vous nous êtes sympathique depuis des décennies, vous nous épatez depuis des lustres, mais vous nous êtes aujourd’hui tout simplement proche. Proche, naturel et plus humain encore que quiconque.
Au cours d’un set d’une heure trois quarts – comme hier – dans une salle comble – comme hier – quoique de taille plus modeste, l’intensité et la chaleur du show se transposent ce soir dans un public liégeois dont le tempérament principautaire bien connu est en totale en phase avec l’esprit du band.
La symbiose est totale et parfaite: ce soir, FISCHER Z et son leader sont Liégeois, ils jouent à domicile, sur leur terrain. Et on n’est jamais aussi bon que quand on joue chez soi. On n’est jamais autant au top que quand on y parvient sans même réaliser la chose. C’est ce qu’on appelle l’état de grâce. Ce soir, John WATTS et sa clique l’ont atteint. En plein dans le mille. Mildje.
Le Refllektor n’est pas repaire d’où il est facile de s’extirper quand il fait salle comble comme ce soir. On joue des coudes pour sortir, quand tout à coup une petite dame venant de derrière, bien énergique et bien décidée, fend la foule et fait place nette devant elle à grand renfort de gestes amples et fermes. Mais pour qui se prend-elle, cette pétasse pour le moins culottée…?!
Il s’en faut de très peu pour qu’on lui dise en termes très peu diplomatiques notre façon de penser, quand on réalise tout à coup qu’elle emmène par la main dans son sillage un respectable homme d’un âge tout aussi respectable. Sans lunettes, coiffé d’une casquette qui le vieillit de 20 ans, John WATTS s’en rejoint ainsi l’espace-dédicace pour ce qui doit probablement être, au quotidien, le moment le plus pénible qui soit de ses journées d’artiste et de star. La rançon de la gloire, vous avez dit…?
La tournée Building Bridges avait si bien débuté par ce sold out au Paradiso d’Amsterdam en février dernier que nous ne pouvions pas faire autrement qu’être présent aux deux dates belges sold out également de FISCHER Z ce soir à Leuven ainsi que demain à Liège…
Le show ne nous semblerait-il néanmoins pas de moindre intensité, comme si, cette fois, le poids des ans et cette tournée (certes triomphale) commençait à peser sur les épaules de John Watts ? A moins que ce ne soit l’effet de surprise amstellodamois qui ne joue plus ce soir à Leuven. C’est certainement cela. Cela ne peut-être que cela, comment pourrait-il en être autrement…?!
La longue file disciplinée s’allongeant devant les portes du Depot bien avant l’ouverture annoncée ne trompe néanmoins pas: les 850 et quelques quinquagénaires (sexa…) qui ont fait le déplacement n’entendent pas faire de la figuration non plus, et réservent à FISCHER Z l’accueil triomphal que le quatuor mérite haut la main.
Une set-list sensiblement similaire à l’épisode hollandais de début d’année nous promène depuis la toute fin des années 1970 jusqu’à la dernière perle à l’actif de John WATTS datant de l’année dernière, éponyme de cette tournée Building Bridges. Et ce n’est pas mentir que d’affirmer que la grande partie de l’audience a fait le déplacement pour se replonger d’abord dans les mélodies qui ont bercé ses jeunes années déjà lointaines pour certains.
En grand Monsieur et en véritable Artiste qu’il est, John WATTS ne choisit cependant pas la facilité: au lieu de se laisser aller à jouer sur la corde sensible de l’audience en misant sur le nostalgique éculé et sur le mélancolique facile et gratuit, il alterne habilement vielles pépites, perles plus récentes et tous nouveaux chefs d’oeuvres qui donnent plus de relief encore à une discographie intemporelle. Chapeau bas, Sir WATTS. Et vivement demain à Liège…
En 1982-1983, NENA devait être à la variété pop-rock chez les Teutons ce qu’Indochine était aux Fransquillons dans le même registre. C’était gentillet, frais et parfaitement inoffensif. Ca ne mangeait pas de pain et ça se laissait écouter au point qu’on se surprenait à fredonner 99 Luftballons comme on s’égarait à siffloter L’Aventurier à l’insu de notre plein gré et contre tout guerrier (sacré Bob Morane…).
35 ans plus tard, Indochine continue son bonhomme de chemin à l’instar de NENA qui remplit étonnement (bien) une Rockhal germaniquement garnie comme une choucroute bien relevée.
Message en provenance du management de NENA – deux points, ouvrez les guillemets et en français dans le texte :
Google helped me to translate the photo policy 🙂
It’s quite strict, let me know if you still want to come.
1. Les trois (3) premières chansons de la tranchée peuvent être photographiées. Les photographes doivent être escortés. Après les trois (3) chansons, les photographes doivent sortir du hall / de la zone.
2. Pas de flash
3. Aucune agence de photo n’est autorisée. Les photographes d’agence doivent être en mesure de produire une commande.
4. Photos uniquement avec un équipement professionnel
5. Tous les photographes doivent signer l’accord de photo NENA pour recevoir un pass photo. Le contrat photo n’est pas négociable.
6. Toutes les photos doivent être publiées avec un rapport écrit. Les reportages photos / galeries de photos sans rapport de suivi ne sont pas autorisés. Un maximum de quatre (4) photographies peuvent être utilisées pour le rapport.
7. La télévision n’est pas autorisée.
(fin de citation – fermez les guillemets).
Nous respectons dès lors scrupuleusement les consignes du management en publiant ce "rapport" accompagné de quatre (4) photos seulement, les photos-montages n’étant pas formellement interdits. Si NENA affiche toujours sa mignonne frimousse d’antan, c’est surtout une séduisante dame à l’allure jeune et toujours aussi ravissante aujourd’hui qui nous entraîne dans un show ma foi pas trop mal fagoté. Hormis à l’Oktoberfest, la variété allemande n’est pas notre fort, mais il faut concéder que NENA est à l’instar d’une bonne choucroute garnie accompagnée d’une désaltérante pils teutonne: elle nous fait toujours son petit effet par où elle passe…
Qu’a-t-on fait de mieux ces dernières décennies pour ramoner les cheminées que les power-trios ? Une fois de plus, la formule démontre toute sa supériorité face aux autres configurations en matière de rendement horaire et d’efficacité énergétique – hormis peut-être l’empreinte-carbone. Avec chichement même pas une heure et demi de prestation, même pas de quoi en tenir rigueur à DANKO JONES tant l’intensité et la qualité étaient au rendez-vous. Une fois de plus, serait-on tenté de dire…
One of the most ridiculously entertaining and exciting live bands on the planet, annonce la Rockhal. L’humour de Danko JONES n’est plus à démontrer, ni son sens de l’improvisation et surtout de la répartie, et de fait jamais un showman ne nous a fait autant rire que ce soir – sacré Danko, va !
Mais ne nous y trompons pas: DANKO JONES n’est pas un spectacle d’humour. Simplement que le type – toujours aussi simplement pétillant que naturel – n’en manque pas une pour rebondir avec finesse sur des échanges improvisés avec l’audience, ou pour balancer ses vannes second degré à la cantonade (Lenny Kravitz et Billy Idol ont dû avoir des bourdonnements dans les oreilles).
Sacré Danko va, jamais avare d’une feinte et toujours prêt à la déconne entre deux morceaux. Et c’est vrai que l’intensité du show rend bien nécessaires ces brefs intermèdes, manière de reprendre son souffle entre un tsunami qu’il te balance mine de rien dans les gencives et une tornade qu’il t’envoie semblant de rien dans la tronche. La bonne humeur, l’humour et la déconne restent ainsi fondamentalement au coeur d’une prestation toutes voiles dehors.
DANKO JONES a capitalisé 13 mois de tournée mondiale après avoir débuté son Wild Cat World Tour ici-même l’année dernière, et nous restons ce soir comme en mars 2017 sur la même sensation de plaisir juvénile et simple à l’issue d’une prestation pétillante et rafraîchissante mais encore plus diablement et redoutablement efficace. Combien de pisse-vinaigres et autres coincés-du-cul sur scène devraient-ils s’inspirer d’un gars comme Danko JONES, on vous le demande ?!
Si musicalement parlant notre Canadien n’a pas fondamentalement inventé la poudre, il connaît parfaitement la formule pour la faire parler. Et réflexion faite, mieux vaut un mec qui sait s’en servir qu’un autre qui ne sait pas quoi en faire, non?! Et ce n’est pas non plus à ROMANO NERVOSO qui officie en première partie qu’il faut le dire, prestation déjantée d’autant plus méritante que nos braves Louviérois se sont défoncés devant une salle encore quasi vide…