NASHVILLE PUSSY – 12 décembre 2002 – Bruxelles

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Mon premier show au Bota. Nashville Pussy : deux mecs, deux gonzesses, un quatuor sexy, sexe et chaud au possible – au propre comme au figuré – avec un rock bien carré parfois plus proche des Ramones que de Motorhead. Un concert haut en couleur, assurément, dans une salle qui se laisse prendre au jeu du sexe et du rock – avec un nom pareil, le décor est illico planté. Et puis, quand on connaît l’origine de la dénomination du band, ce ne peut-être que du bon (hein, Ted !).

Alice COOPER – 14 novembre 2002 – Bruxelles

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Ah ! Alice de retour à Bruxelles, qui plus est dans cette superbe salle qu’est l’Ancienne Belgique pleine à craquer pour la circonstance. Alice reste Alice, à la hauteur de ce qu’on peut attendre de lui, même si le choc d’un premier show de Vincent Furnier n’est pas comparable au vécu qu’on peut avoir au terme d’une demi-douzaine de ses concerts… J’adore son second degré, son autodérision, sa mise en scène grand-guignolesque. Et son humour : arborant un t-shirt flanqué d’un grand « DEAD » sur la poitrine (quoi de plus normal connaissant l’énergumène ?), ce n’est qu’au moment de quitter la scène qu’il se retourne pour afficher ce qui est écrit dans son dos : « Britney wants me… ». J’adore.

RUSH – 19 octobre 2002 – Québec, Canada

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Rush 2 de 2. L’apéro de midi dans un des deux seuls bistrots de Morin Heights nous réserve deux surprises. La première est l’étonnement des indigènes face à nos billets en Euro que nous sortons par inadvertance au moment de payer l’addition et qu’ils baptisent tout de go euro dollars ! La seconde surprise – et non des moindres – est issue de la conversation que nous nouons avec la tenancière, à nouveau au moment de payer cette sacrée addition. Lui narrant fortuitement dans le feu de l’action la raison de notre présence dans ce recoin du Québec, la voici en train de nous dessiner sur un carton de bière (!) le plan pour accéder à la villa de Neil PEART distante de quelques kilomètres seulement, perdue au milieu de nulle part en bordure du Lac St-Victor au milieu de la forêt. Comme il n’y a que des collines, que des bois et des lacs, cela n’aide pas le premier venu… à moins qu’il ne soit comme nous en possession du plan d’accès ! La tenancière nous raconte également que Robert Charlebois possède un pied-à-terre non loin de là, et qu’il n’est pas rare d’entendre résonner son piano lorsqu’on approche de sa maison et qu’il joue les baies grandes ouvertes… N’y croyant cependant pas trop guère, nous prenons la voiture et suivons les indications du carton de bière. La forêt est un véritable labyrinthe et quantité de luxueuses propriétés jalonnent notre route – ou plutôt notre piste de terre battue : ce ne sont que portiques et autres allées laissant deviner mais jamais voir de somptueuses propriétés perdues au milieu de la forêt mais en bord d’un lac toujours. Nous arrivons finalement dans un cul-de-sac et découvrons l’entrée de la propriété de Neil. Par un suprême jeu de mot, elle est baptisée Les Roches – allusion aux deux immenses rochers entourant la grille d’accès et, bien évidemment, jeu de mot avec RUSH. Sacré Neil, va !

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Nous ne verrons pas grand-chose d’autre, si ce n’est depuis l’autre côté du lac une vision fort parcellaire de ce palace fait de bois, de tuiles et de bardage, aux nombreuses terrasses et baies vitrées, et duquel un petit sentier descend vers un embarcadère… Le repaire. Nous filons ensuite vers Québec en empruntant Sherbrook Avenue, qui relie quasi le Centre Molson de Montréal au Colisée Pepsi de Québec où nous attend notre second concert de Rush ce soir. Ce n’est pas An Evening with Rush mais bien Une soirée avec Rush, francophonie oblige. Il ne s’agit pas non plus du Vapor Trails Tour 2002 mais bien de la Tournée Vapor Trails 2002. Arrivant à Québec, nous réservons une chambre au motel "Le Luxembourg" devant lequel nous passons : nous ne pourrions faire autrement !

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Rapide visite du Vieux Québec que je redécouvre (comme hier et avant-hier Montréal) puis direction le Colisée Pepsi pour notre seconde soirée avec Rush. Concert de grande intensité pour les 8000 fans ayant fait le déplacement – certes pas aussi conséquent que le nôtre.

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Une petite variante par rapport au show de la veille nous gratifie même d’un enregistrement sur le triple live « Different Stages » qui sortira l’année suivante. Superbe soirée pour une super concert. Nous terminons la soirée dans un pub du Vieux Québec, puis ensuite au bar de notre motel. Rush fait la une et les grands titres de la presse nationale le lendemain matin : que dire de plus…?!

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Cette dernière journée nous ramène à Montréal pour quelques heures encore de flânerie avant de reprendre notre vol pour Bruxelles via Amsterdam. Rush is Rush, no way

RUSH – 18 octobre 2002 – Montréal, Canada

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Rush 1 de 2. Quatre jours au Canada pour deux concerts d’affilée de Rush, le Vapor Trails Tour 2002 négligeant et ignorant à nouveau l’Europe. 17 octobre 2002 : Bruxelles-Amsterdam-Montréal en bon vieux 747, installés au dernier rang de l’appareil, section all you can drink & smoke : que rêver de mieux ?! Voiture de location à l’arrivée à Montréal et direction illico presto les Laurentides au Nord de la métropole, manière de se dénicher un petit motel sympa et surtout au vert dans les collines boisées de l’arrière-pays, au milieu des lacs et de nulle part. On se dirige instinctivement vers le village de Morin Heights que l’on visitera le lendemain, petite bourgade perdue non loin de laquelle habite Neil Peart et où est implanté le légendaire Le Studio – qui a vu Rush accoucher de ses albums historiques, et par lequel sont passés les plus grands (de Police à Tina Turner, des Rolling Stones à Brian Adams pour ne citer que ceux dont j’ai mémorisé le nom apposé en dessous des disques d’or décorant les galeries). Nous sommes en plein été indien, les forêts sont superbes, étincelantes, rougeoyantes et brûlantes de mille couleurs: un vrai décor de carte postale, nous n’aurions pas pu mieux tomber. Découvrant au détour d’un chemin de terre battue la voie menant à ce fameux Le Studio, nous l’empruntons sans trop y croire et y arrivons dans ce décor bucolique de collines, de forêts et de lacs où ont été tournées quelques vidéos de Rush alors en pleine session d’enregistrement.

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Nous allons jusqu’à sonner à la porte de cette immense villa en bois adossée à la colline, n’espérant évidemment pas être autorisés à y pénétrer – mais qu’avons-nous à perdre ? A notre plus grand étonnement, le patron des lieux – Stacy Le Gallée – nous ouvre et… nous invite à visiter l’endroit au vu de notre long voyage et de notre sympathique spontanéité (de notre naïveté ou de notre candeur?). Moments poignants où nous parcourons les différentes installations techniques et arpentons les couloirs, arrivant finalement dans le fameux studio d’enregistrement décoré de son immense baie vitrée offrant une vue plongeante sur le lac et les forêts peuplant les collines avoisinantes.

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On se croirait en pleine vidéo de Rush, on croirait faire partie intégrante des pochettes que nous avons usées des yeux pendant des années. Séquence émotion : jamais nous n’aurions imaginé il y a deux jours seulement pouvoir franchir ces portes – ni même d’ailleurs trouver Le Studio et y accéder ne fut-ce que de l’extérieur ! La journée se termine à Montréal que nous regagnons fin d’après-midi, pour rejoindre le Bell Center – pardon : le Centre Bell (ex-Centre Molson où j’ai d’ailleurs rencontré Ted Nugent deux ans auparavant) – cette immense salle où nous attend An Evening with Rush. Autrement dit : trois heures de concert, puisque depuis quelques temps maintenant notre trio gratifie son audience de longs concerts sans première partie. Que rêver de mieux ?! La salle est immense (pour qui connaît le dvd Exit, Stage Left qui y a été tourné dans les années ’80) et le concert est d’une intensité formidable bien que nous ne soyons cependant pas idéalement bien placés.

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Et quel répondant de la part du public : on est bien au Canada, et entre Canadiens s’il vous plait… ! Le décalage horaire aidant, la fin de soirée est particulièrement pénible sur la route nous ramenant vers notre motel dans les vertes Laurentides. A moins qu’il ne s’agisse de notre after dans une cabane de bois…? Une longue journée nous attend demain mais la soirée valait assurément le déplacement, le concert valait le voyage, et la journée valait son pesant d’or en émotions, surprises et découvertes. Tabernacle !

GOUVY Blues Festival – 4 août 2002 – Gouvy

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La Ferme Madelone nous réserve à nouveau un dimanche de toute beauté dans un cadre sans nul pareil sur la planète rock’n’roll. Le moment le plus intense de la journée nous est donné par la prestation de Lucky Peterson Blues Band sous le grand chapiteau, même si Last Call Blues Band, Tee, Nine Below Zero et Buttnaked Blues Band ont bien chauffé les cœurs et les corps auparavant. Les Français de Conscience Tranquille, avec leur reggae rafraîchissant au possible, donnent même au festival un arrière-gout jamaïcain quelque peu décalé. Gouvy remains groovy

Ted NUGENT – 8 juin 2002 – Sweden Rock Festival

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Ted Nugent 2 de 2: Une nuit blanche au volant pour filer depuis Londres sur la Suède via Calais, la Belgique, l’Allemagne, le Danemark et enfin la Suède où nous arrivons vers minuit.

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L’été suédois est splendide, le paysage traversé également. Mon premier contact avec ce pays nordique me laisse une impression grandiose. Nous passons la nuit à la belle étoile, dans un sous bois distant de quelques kilomètres seulement du lieu du festival. Le ciel est clair en ce milieu de nuit, la température anormalement douce ; impressionnant ! Nous parvenons sur les lieux du festival en milieu de matinée, dans un décor champêtre de rêve et sous un soleil de plomb : la journée s’annonce d’ores et déjà longue et chaude, chaude et longue !

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Au moment de me diriger vers les guichets afin d’aller y chercher mon pass (… je suis à nouveau invité par le Nuge), c’est son Tour Manager que je n’avais pas vu qui, m’apercevant, m’accoste tout de go et me refile le précieux sésame : le monde à l’envers, presque ! Mon backstage pass "TED NUGENT GUEST – Access Red Stage" bien visiblement accroché, nous pénétrons dans l’enceinte du festival.

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Quatre scènes bien distantes l’une de l’autre, dans une espèce de clairière légèrement vallonnée au milieu de sous bois de pins et autres résineux. Un décor idyllique pour un festival dont l’affluence est limitée à 25.000 personnes pour des raisons de confort et de sécurité : surréaliste ! Nous étrennons notre backstage sur la scène principale en assistant depuis les coulisses au concert de Magnum. Un chouette moment : durant le solo de batterie, les guitariste, chanteur et bassiste en train de se fumer une cigarette en devisant joyeusement backstage entre eux comme s’ils étaient à la pause-café au bureau… Et lorsqu’est venu le moment de quitter la scène à l’issue de leur set, nos compères s’en retournent dans leurs appartements les mains dans les poches et la cigarette au bec, indifférents aux cris de rappel et applaudissements du public qui réclame son rabiot. Nous déambulons backstage et croisons les différentes formations à l’affiche, jusqu’au moment où arrive le Nuge et tout le clan Nugent. On se serre la pince et échangeons quelques mots sur l’herbe avant de nous séparer et nous fixer rendez-vous à plus tard. "Dr Rock", animateur d’une Classic Rock Radio locale me demande de lui tirer le portrait en compagnie du brave Ted qui se plie au cérémonial. Je m’exécute aussi… à la condition expresse qu’il me fasse ensuite parvenir le cliché par mail !

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Je reste un bon moment avec Sasha et Toby, laissant Shemane et Rocco suivre le Nuge dans une des cabines-containers climatisées faisant office de dressing room pour chacun des bands présents. Je rate le concert de Motorhead qui se tient sur la seconde scène, préférant rester dans le Village VIP afin de ne pas rater le Nuge lorsqu’il sortira prendre l’air. Et de Motorhead je ne rate que l’image, pas le son : la sono est à ce point puissante qu’il est difficile de se parler alors même que la scène où se produit Lemmy est distante de deux ou trois cents mètres. C’est dire si Lemmy is still Lemmy ! Quelques photos prises pendant ce temps dans villageTommy et Marco (la rythmique du Nuge),

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les fantasques d’Hanoï Rocks entourant la marraine du festival, Mme Lynott herself (la maman de Phil),

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et même Max Cavalera qui est tout excité comme moi d’observer le Nuge monter sur scène le moment venu, précédé de Toby et du Tour Manager, suivi de femme et autres enfants (quand on parle du clan Nugent, ce n’est pas un vain mot). Toutes ses Byrdland sont bien au rendez-vous, prêtes à exploser…

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Le concert du Nuge sera – subjectivement – excellent, et je m’empresse de repartir backstage quelques instants avant la fin du show pour assister à sa descente de scène.

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Il s’en retourne d’un pas pressé vers sa dressing room distante d’une centaine de mètres escorté par son Tour Manager, sa femme et le fiston, n’arrêtant pas d’éructer son autosatisfaction en me prenant à témoin, sous l’oeil amusé de Max Cavalera encore et toujours là (sur le cliché à l’arrière plan)…

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Je reste pas mal de temps à discuter avec la famille Nugent qui déambule dans la douceur – pardon : dans la chaleur – du soir tombant. Et c’est aussi une façon de parler, au vu de la luminosité ambiante au plus profond même de la nuit. Lorsque Ted les/nous rejoint, c’est au moment quasi de quitter les lieux pour d’autres cieux – en l’occurrence leur hôtel avant de regagner les States le lendemain. Je reste en leur compagnie en assistant le moment venu à l’embarquement de tout le matos et de tout le personnel dans le bus. Et au moment où celui-ci s’apprête à démarrer après avoir embarqué la famille Nugent, les musicos, le crew, le Tour Manager (et même le Manager historique de Ted, Dough Banker, qui a fait expressément le déplacement depuis les States), au moment donc où le bus se prépare à effectuer ses premiers tours de roues, le grand Ted de se lever de son siège pour… descendre et venir me saluer en me serrant la pince en guise d’adieu – ou plutôt d’au revoir. Surréaliste. Que ceux qui prétendent que le Nuge est un mec difficile et inabordable tournent sept fois la langue dans leur bouche – plus convivial et plus simple que ça, tu meurs !

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Michael Katon rivalise avec une invasion de moustiques sur une petite scène annexe: les moustiques auront finalement raison de moi… La soirée se termine par Saxon sur scène dont la sono troue littéralement la quiétude nocturne sous un ciel encore clair au plus profond de cette nuit estivale nordique. Quelle journée ! La nuit est courte, allongé tantôt dans la voiture garée au milieu de l’aire de camping, tantôt dans l’herbe lorsque les premiers rayons du soleil chaufferont la carrosserie. Une longue route nous attend pour redescendre plein sud, la tête pleine de souvenirs, les oreilles pleines de décibels, les yeux pleins d’images…

Ted NUGENT – 6 juin 2002 – London Astoria, UK

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The Nuge 1 de 2. Ted débarque en Europe après… quatorze (14 !) années d’absence sur le Vieux Continent : que rêver de mieux ? Quatorze années d’absence pour deux concerts seulement : pas question de manquer ce come back unique et inénarrable ! On débarque à Londres pour découvrir l’Astoria, un club… gay qui est également un haut lieu du rock à London.

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Mon pass m’attend, comme de bien entendu, pour saluer le Nuge en fin de concert. Nous sommes déjà cependant quelques-uns uns à l’attendre à la sortie du soundcheck en fin d’après-midi, et j’adore la surprise de Ted en m’apercevant : « Hey ! What the fuck are you doing here ?! ».

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Le concert du soir est véritablement exceptionnel : le répondant de la salle est tel qu’il galvanise notre Nuge, et le tout vécu au premier rang est tout bonnement poignant.
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Ted n’arrête pas d’échanger traits d’humour et autres vannes à l’attention du public anglais qui le lui rend bien. Ce n’est plus un concert, c’est un véritable dialogue – parfois de sourds (au propre comme au figuré !!). Bob Quandt, le tour manager, vient me chercher à l’issue du concert afin de venir saluer le Nuge. Je suis impressionné comme lors de ma toute première rencontre avec Ted au moment de franchir la porte de sa dressing room. Nous sommes trois à avoir le privilège d’être présents – et je suis heureux de retrouver sa fille Sasha qui est également de la partie comme elle me l’avait annoncé – retrouvailles, accolades, embrassades. Mais est également présente Shemane, Mme Nugent, dont je fais la charmante connaissance autrement qu’à distance comme il y a 6 ans à Detroit. Sont également de la partie les deux fistons, Toby (qui devient progressivement bras droit – garde du corps – tour manager) ainsi que le plus jeune, Rocco : le Nuge Clan au grand complet ! Nous restons une bonne demi-heure presqu’en famille à boire et manger ensemble tout en écoutant le Nuge raconter combien il est heureux de retrouver l’Europe, et d’annoncer que le Vieux Continent se souviendra longtemps de son passage éclair (Blitzkrieg – dixit Gonzo) cette année – ou plutôt de son débarquement, comme il se plait à souligner la date anniversaire de celui de Normandie que nous commémorons ce 6 juin !

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Nous quittons tous ensemble les lieux par une porte dérobée à l’arrière du bâtiment, moi précédant toute la famille Nugent qui s’engouffre immédiatement dans un gros monospace garé juste devant la porte, sous les flashs crépitant de fans profitant des deux mètres séparant le van de la porte de sortie pour tenter d’immortaliser le moment sur la pellicule… Grande soirée, à nouveau. Grande soirée. On reprend la route pour emprunter le premier ferry du jour à Douvres au petit matin: c’est que je dois être en Suède demain pour le show n°2, and a long way

Paradies Blues Fest. – 31 mars 2002 – Neufchâteau

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Encore un grand moment chestrolais, avec pas moins de quatre groupes cette fois – et le retour de Dr. Feelgood toujours aussi swinguant et rafraîchissant. Et puis quel plaisir, en fin de concert, que de boire quelques godets avec ceux qui nous ont fait vibrer sur scène au préalable. Foule des tous grands jours. Ambiance des toutes grandes circonstances. Newcastle rocks… !

William SHELLER – 21 novembre 2001 – Arlon

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William en concert accompagné de quelques musiciens seulement – juste ce qu’il faut pour meubler la scène de cette Maison de la Culture qui a depuis bien longtemps vendu toutes les places pour cette soirée toute en douceur et en caresse. Le public est assez chaud – ce qui a le don de me surprendre tant la réputation des gens de la région est d’être plutôt réservés en ces occasions. Cela plait assurément à William… même si je suis relativement déçu d’entendre dans sa bouche les mêmes réflexions, les mêmes anecdotes et les mêmes traits d’humour qu’au cours des deux précédents concerts auxquels il m’ait été donné d’assister. Renouvelle-toi, William, de peur de lasser ceux qui pourtant apprécient ton côté musical…

Blues Show – 3 novembre 2001 – Neufchâteau

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5 hours entertaining best of blues show… annonce le ticket : le Centre du Lac est à nouveau noir de monde pour une soirée bien rock’n’roll. JMH Band, Montana Red Dog et Shawn Pittman: plus vraiment de souvenir de ces trois groupes qui se succèdent sur scène, mais le déplacement en vaut la chandelle c’est certain – sinon j’aurais gardé comme souvenir un arrière-goût de trop peu ou simplement un mauvais souvenir ! Et quand bien même, une soirée rock’n’roll – même la pire qui soit – reste préférable et préférée à un plateau TV a fortiori avec les niaiseries qu’on nous sert sur le petit écran le samedi soir. Albert Blues Band est de la partie en guest: quand la Gaume débarque en Ardenne, c’est Astérix contre les centurions romains: ça pète les flammes !