SIMPLE MINDS – Ancienne Belgique – 18 février 2018

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Il a été expérimentalement établi que les gaz suffisamment dilués satisfont l’équation des gaz parfaits qui exprime que le produit de la pression p par le volume V ne dépend que de la température. Ainsi, dans un cylindre (par exemple une salle de concert) dont le volume est réduit de moitié (par exemple l’Ancienne Belgique), la pression (dégagée par SIMPLE MINDS) est doublée à température constante (… et quelle température !).

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Ceci s’effectue par des transferts de chaleur des zones chaudes (SIMPLE MINDS sur scène) vers les zones plus froides (l’audience de l’Ancienne Belgique en début de show) selon trois types de processus bien distincts: la conduction, la convection (forcée ou naturelle) et le rayonnement. La conduction, encore appelée diffusion thermique, est la transmission d’énergie thermique par les mouvements désordonnés des constituants de la matière (Jim Kerr, par exemple).

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La convection est souvent le mécanisme dominant de transfert de chaleur. C’est la matière en mouvement qui transporte la chaleur qu’elle contient. La diffusion se limite alors au transfert de chaleur entre les parois (de l’Ancienne Belgique) et le fluide (la set-list) dans une fine zone de contact appelée couche limite thermique (autrement dit, le front stage).

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Le rayonnement correspond à un troisième mode de transfert de chaleur. C’est ainsi que nous recevons la chaleur du soleil (le light show). La lumière est en général émise par un atome lors d’une transition d’un électron d’un niveau d’énergie excité (SIMPLE MINDS) vers un niveau plus bas (le public – ou vice-versa). Cette émission se fait à la fréquence ν reliée à la différence d’énergie E entre niveaux par la fameuse relation de E = hν, où h = 6,6 × 10-34 m2 kg/s est la constante de Kerr (Jim de son prénom).

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En définitive, les gars, que vous a-t-il pris de jeter votre dévolu sur de petites salles pour cette tournée européenne, et de choisir ainsi l’Ancienne Belgique pour votre seule date belge ?! Vos derniers passages faisaient salle comble à Forest National… Non pas que nous n’apprécions pas l’AB – que du contraire, que du contraire ! – mais combien de milliers de déçu(e)s votre choix a-t-il pu occasionner ?!

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Mais bon, vous avez fait le choix d’une tournée intimiste de petites salles à travers l’Europe, et c’est tout bénéfice pour les heureux élus. La toute relative intimité de cette soirée bruxelloise devant un parterre de 2.000 privilégiés est inversement proportionnelle à l’étuve survoltée dans laquelle se déroule ce nouveau face-à-face. Car SIMPLE MINDS et la Belgique (et Bruxelles en particulier), c’est une longue, longue histoire d’amour depuis que les petits Belges que nous sommes aient été les premiers à conférer une stature internationale et même mondiale à ce quintet d’Ecossais presqu’inconnus à une époque désormais révolue…

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Avec cette nouvelle tournée, Jim et Charlie proposent ainsi une soirée en trois partie: quelques longs extraits de leur nouvel album suivis d’une séance d’interview live depuis la scène (euh… intermède tout à fait dispensable). Et pour terminer en beauté, un florilège d’absolument tous leurs plus grands classiques. Menu original s’il en est, mais peut-être un peu trop décousu en termes de rythmes et de cadence, avec cependant une dernière heure littéralement explosive.

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Fidèle à sa réputation sans faille, SIMPLE MINDS fait de Bruxelles un danse floor rythmé de ses tubes indémodables, de son énergie communicatrice malgré le poids des ans et saupoudré de ses nouveaux standards – même si 99% de l’assistance avait cassé sa tirelire pour s’offrir un savoureux retour vers les déjà lointaines eighties.

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2h10 plus tard, deux rappels convenus compris, le bon peuple de cinquas fifty male bedonnant / fifty female fardée de ressortir jovial d’une Ancienne Belgique sold out depuis des mois et des mois. Pas de surprise à la clé, si ce n’est l’incontestable constat que nos Ecossais de malheur ont quand même indélébilement et à tout jamais marqué de leur empreinte la bande son des eighties, côté Western World. Don’t you forget (about me)…

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(PS: un concert sans pit front-stage, ça change ! Que du bonheur pour le premier rang qui peut déposer ses chopes sur la moquette de la scène. Mais nettement, nettement moins top pour les photographes…).