LIGHTNIN’ BUG – Ferme Madelone, Gouvy – 16 décembre 2012

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"Dernier Sunday afternoon sur la Terre avant la fin du monde", annonce le patron dans sa pub… Si les Mayas ont prévu celle-ci dans quelques jours – le 21.12.2012 – c’est qu’ils ne sont jamais venus à la Ferme Madelone. Sinon, il l’auraient postposée de quelques lustres. A l’heure où d’autres digèrent devant la TV leur repas du dimanche midi, certains profitent d’une synesthésie et d’une zithologie de bon aloi : le feu crépite dans l’âtre, l’Orval coule à flot (même si, maintenant, le calice est cautionné "à cause d’un pauvre crétin qui les pique") à défaut de Madelone toujours en cours de fermentation (car "il faut du temps pour les bonnes choses"). Et pas de boulette-maison non plus pour se caler la panse cette fois-ci, "… oubliées pendant la cuisson…". Last but not least, car l’essentiel est quand même d’un tout autre registre, LIGHTNIN’ BUG est sur les planches pour plus de deux grosses heures de jam. Alors, la fin du monde, les Mayas et autres abeilles de mauvais augure, on n’en a stric-te-ment rien à cirer, vous voyez ? Vous pouvez même aller vous faire f… chez les Grecs, les Mayas : ça nous fera même peut-être un beau croisement, tiens !

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LIGHTNIN’ BUG a la parole, et quand on la leur donne à ces trois gars-là, ce n’est pas pour nous la rendre. Ou plutôt si : le trio nous la rend au centuple, dégraissant au passage nos conduits auditifs avec leur blues-rock de derrière les fagots, qui devient même booggie quand l‘Hoogarden du Bidon "Bass Man" est vide et que dans le feu de l’action les artistes ne font plus qu’un avec ces légendaires murs.

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Deux heures et demi de concert, rien de tel pour nous réconcilier avec les trop brèves prestations de ces dernières semaines ailleurs. Comme quoi peut-être, moins on gagne et moins on est connu, plus on en donne et moins on se repose sur ses acquis. Le temps d’un après-midi au blues-rock envoûtant, on se croirait tantôt plongé dans le Chicago de la grande époque blues en train de siroter un alcool frelaté accoudé au zinc d’un tripot mal famé, et l’instant d’après nous voilà transportés dans un saloon perdu au fin fond du Texas. On en est pourtant à mille lieux : ça, c’est l’effet LIGHTNIN’ BUG. Ici et avec eux, on est déjà au paradis cinq jours avant la fin du monde : pour les béotiens, bienvenue à la Madelone…!

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