CALI – Bastogne – 23 novembre 2012

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Pas de Marshall ni de Peavey sur scène ce soir. Pas plus de Gibson ni de Fender d’ailleurs, et encore moins de Sabian, de Ludwig ou de Pearl. Non : uniquement un Sibret (à Bastogne !) dans lequel s’incruste le reflet rougeoyant d’une salle qui ne va pas tarder à être comble. Et pas n’importe qui derrière l’ébène et l’ivoire de ce Sibret pour accompagner un CALI en set acoustique : le brit’ Steve NIEVE (ex-Elvis Costello, David Bowie, Morrissey, Alain Bashung, Robert Wyatt, Sting).

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Salle comble donc pour accueillir le catalan venu – notamment – présenter son nouvel album qui sort le surlendemain. Un set sobre et dépouillé à l’extrême, mis en valeur par un superbe jeu de piano qui ne fait que renforcer la puissance de certain textes de CALI (qui se la joue parfois un peu trop Brel, planté raide comme un poireau au garde-à-vous derrière son micro).

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Une première expérience en ce qui me concerne, loin de laisser indifférent tant le bonhomme, simple et débordant de sympathie, rayonne et irradie la scène de sa voix chaude qui remplit à merveille une salle Jean XXIII (oui : Jean XXIII…) au volume n’en demandant pas tant. Chapeau, Monsieur CALI : vous m’avez (presque) charmé par votre talent et par votre prestance. Chapeau Monsieur Nieve : vous m’avez (quasi) ensorcelé avec un jeu tout simplement extraordinaire. Et le public vous l’a bien rendu, je pense. C’est vrai que quand on invite une dizaine de gentes filles et dames à faire la farandole autour du piano, faut pas ensuite s’étonner d’être plaqué à terre sous quelques quintaux de chaire féminine en chaleur(s)…

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Côté ambiance donc, c’est vrai que la charmante Elisabetta Spada (aka KISS & DRIVE) avait bien préparé le terrain. Accompagnée de ses seuls ukulélé, guitare et loopstation, plantée au milieu d’une scène paraissant bien grande pour cette petite Italienne, sa douce voix parfois même fluette est à l’image de sa personnalité attachante et drôle à la fois. Son humour assez déjanté et décalé fait presque de son set un one-woman-show, déclenchant l’hilarité d’une salle remplie de bourrus Ardennais qui lui réservent même une standing ovation en fin de concert, c’est dire ! Chez nous en Ardenne, c’est tout ou rien : on adore ou on déteste, pas de demi-mesure ! Comme en rock’n’roll – même si on en est aux antipodes ce soir.

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