Ted NUGENT – 1er avril 1988 – Paris

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Le Nuge à Paris vaut bien une journée de dispense de service militaire, non ?! J’ai obtenu de longue date déjà le ticket numéroté… 00008 : un présage pour un concert subjectivement géant dans un Zénith tristement vide ? Les Parigots auraient-il cru à un poisson d’avril ? Ou peut-être sont-ce les Suisses de Krokus en 1ère partie qui font fuir (à raison) la populace parisienne ? Peu importe : mon deuxième face-à-face avec le Nuge est d’autant plus puissant que Derek St-Holmes est de retour à ses côtés pour assurer pas mal de vocals et prendre en charge une rythmique qui enfle d’autant le jeu aérien du Nuge. Nom de Dieu, quelle puissance de feu ! La sueur dégoulinant de sa crinière sur ses Gibsons Byrdland donnent à celles-ci un éclat d’or dont il n’a pourtant pas besoin pour nous balancer ses classiques comme ces derniers et ô combien puissants Painkiller et autres Little Miss Dangerous.
Nugent reste Gonzo, un guitariste déjanté, spectaculaire et doué, un show sonore et visuel à lui tout seul ! Quelques clichés argentiques sans grande valeur ni qualité immortaliseront cependant sur les murs de ma chambre cette soirée dantesque. Et ce n’est que sur la route de nuit qui me ramène au bercail, après quelques haltes parisiennes désaltérantes, que l’idée me vient tout à coup à l’esprit: et pourquoi n’irais-je pas revoir le Nuge demain soir en Hollande, finalement ?! Le début d’une longue succession de concerts, de déplacements, de voyages et de souvenirs vient de s’enclencher par un curieux concours de circonstances dont furent victimes un beau soir mes neurones encore probablement sous le choc et les décibels…

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