URIAH HEEP + NAZARETH + WISHBONE ASH @ Saarbrücken, 18 janvier 2020

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Plus de 150 ans de rock british fusionnés en un triumvirat sur la même affiche – qui dit mieux ?! Sans compter l’âge du capitaine, Andy Scott (The SWEET) qui joue le maître de cérémonie en donnant alternativement la parole aux protagonistes tandis que les roadies s’affairent à évacuer ou dresser le matos entre deux sets. Elle est pas belle, la vie chez nos voisins teutons à Saarbrücken ?!

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L’excitation de cette affiche se le dispute à l’impatience de pénétrer et de découvrir une nouvelle antre, arène d’un soir pour un nouveau combat de vieux gladiateurs qui en ont vu bien d’autres – que ce soit dans le public comme sur scène – mais qui en ont encore sous la pédale. Cette Saarlandhalle vaut également à elle seule le déplacement, quoi qu’un peu trop vaste ce soir au vu de l’affluence. Mais les organisateurs ont vu juste en misant sur cette salle en lieu et place de leur traditionnel Garage qui se serait avéré trop exigu.

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19h00 précises, Andy SCOTT lance les hostilités en invitant WISHBONE ASH (established 1969 siouplait) à le rejoindre pour tailler une bavette, avant de laisser le band grimper à l’assaut des planches. Il réitérera l’exercice ce soir avant chacun des deux autres sets qui s’en suivent. WISHBONE ASH ouvre ainsi le bal, nous drapant une heure durant de twin guitars et de mélodies qui vous trottent en tête depuis des décennies, et qui vont y rester encore bien longtemps sans doute.

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Le pit-photo est aussi démesurément vaste que peut être profonde et large la scène – des conditons aussi confortables pour shooter que pour performer ; tous les petits plats ont été décidément disposés dans tous les grands, et il n’en manque pas un dans cette batterie de cuisine. Même satisfaction au bar, où les demi-litres germains sont le standard de stricte rigueur ici, à un prix tout aussi démocratique. Sans parler des sanitaires et de toute cette infrastructure et cette logistique qu’on ne trouve décidément qu’en Allemagne. Prosit.

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WISHBONE ASH vieillit comme il a vécu: proprement, avec classe, élégance et distinction – à l’image des gentlemen qu’ils demeurent. 51 ans sur les routes n’ont rien enlevé de leur superbe et de leur grâce, mais rien non plus de leur efficacité et de leur redoutable maestria. Le confort et la force tranquille des gens qui n’ont plus rien à prouver ni à personne…

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NAZARETH – established 1968 ! – prend haut la main la relève pour une heure de démonstration. Bien qu’ils soient sur les route depuis plus de 50 années de manière ininterrompue, c’est notre tout premier face-à-face avec les Ecossais sans doute les plus célèbres avec Simple Minds et Franz Ferdinand.

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Et la première fois compte toujours, après qu’ils nous aient fait faux-bon un beau soir de mai 1983 à Forest National où ils devaient ouvrir pour ce qui restera – déjà ! – le dernier concert de RUSH en Belgique.

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Rarement l’alliance d’une Gibson Les Paul et de quelques Marshall nous aura procuré un tel effet: sans doute seul Steven WILSON, bien qu’au moyen d’autres armes et munitions, peut nous titiller et nous fournir autant de sensations avec une sonorité, une puissance et une limpidité aussi cristalline que celle de Murrison ce soir avec NAZARETH. Si c’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, ce n’est manifestement pas avec de jeunes carottes – que du contraire…

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La dernière production d’URIAH HEEP qui remonte déjà à 2018 nous avait on s’en souvient littéralement scotché dans sa déclinaison live à Bruxelles il y a 2 ans – tant en live que sur la platine. Cet album, aussi intemporel que ses géniteurs, est sans doute à considérer comme un des meilleurs dont peut se targuer le band au cours de son demi-siècle d’existence, réussisant la gageure de réaliser une parfaite synthèse de 50 ans de son rock’n’roll – ni plus ni moins, et excusez du peu.

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Sublimé par la wah-wah de Cox qui arrache toujours autant que ne duvête l’Hammond de Lanzon, le résultat démontre à nouveau ce soir un URIAH HEEP véritablement à l’unisson et dans une forme olympique. Combien de jeunes pousses pourraient-elles en prendre de la graine ?! Les gars, si on ne vous consacre pas à vous seuls un chapitre de l’Histoire du Rock, je veux bien manger mes objectifs.

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Now online : URIAH HEEP + WISHBONE ASH + NAZARETH @ Saarbrücken

Un éblouissant et flamboyant URIAH HEEP qui partage l’affiche avec pas moins que NAZARETH et WISHBONE ASH tout aussi cinquantenaires – que demander de plus ?!
150 ans de rock british présentés par Andy Scott (The SWEET) en maître de cérémonie: il y a de ces soirs qui méritent le déplacement effectué…

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Maintenant en ligne, et dans notre galerie de portraits

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Qui a dit que c’était dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, déjà…? Et pas besoin de jeunes carottes pour ce faire, s’il vous plait.

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RAMBLIN’ MAN FAIR 2017 – jour 2 @ Maidstone, UK

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Portraits croisés de vieilles gloires toujours au taquet, de petits jeunes à l’avenir prometteur, et de vieux débris tantôt sur le retour tantôt sur le déclin. Chronique visuelle de valeurs sures et d’étoiles montantes. Ephéméride d’un rassemblement de jeunes sages et de vieux fous, où vieux sages et jeunes fous se côtoient dans une même communion grand-guignolesque ou de tragédie grecque (c’est selon), où chacun joue son rôle et tient sa place.
Il y avait du monde dans le photomaton de ce second et dernier jour de Ramblin’ Man Fair 2017…!

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ZZ TOP clôture haut la main une 3ème édition qui a tenu toutes les promesses de son affiche. Les Texans barbus se permettent même une surprenante reprise de Foxy Lady avant d’enchaîner sur du Jeff BECK. Nous aurions quant à nous préféré qu’ils se "contentent" de leur répertoire, suffisamment vaste et plus que suffisant, durant un set (trop) propre et réglé comme du papier à musique.

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Gérant leur image de bout en bout, le trio accorde aux photographes l’accès au pit non seulement durant les 2 premiers morceaux de leur set, mais également – fait suffisamment exceptionnel et rare que pour être souligné – durant les deux premiers de leur rappel. Bien vu, les barbus, on en redemande !

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Pour notre 3ème participation en 3 éditions seulement, notre constat est similaire au deux précédents: hormis la météo pourave du samedi et vis-à-vis de laquelle les organisateurs déclinent toute responsabilité (on est quand même en Angleterre…), il n’y a rien – strictement rien – à redire à la parfaite organisation maintenant huilée de ce festival qui a désormais trouvé sa vitesse de croisière.

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Qui a trouvé sa vitesse de croisière et son public: on vient au Ramblin‘ comme on irait prendre l’air au parc, ce qui est d’ailleurs précisément le cas. Et le soleil de ce dimanche n’est pas non plus étranger aux humeurs guillerettes tant sur les 4 scènes que sur les transats qui pullulent sur ce gazon tout ce qu’il y a de plus anglais.

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Sur la scène principale, STONE BROKEN déverse un pur english pub-rock pour ouvrir les hostilités dominicales. A voir la file qui s’allonge pour leur séance de dédicace qui s’en suit, on dirait bien que le public les a plébiscités pour incarner l’avenir du rock anglais. Sur la scène "Prog" (qui était hier la scène "Grooverider"), la programmation de ce début de journée est indigeste comme un english breakfast qui succéderait à une gastro-entérite nocturne: The GIFT puis I am the Morning réussissent le triste exploit de concentrer en un insipide melting pot tout ce que le prog – dans sa pire acception – a pu produire ces dernières décennies en termes de sonorités ringardes et passéistes, et de mélodies soporifiques.

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Danny WORSNOP (ex- Asking Alexandria) relève un tantinet le niveau sur la mainstage, nous laissant penser qu’il a dû partager avec FOREIGNER ou JOURNEY les mêmes petits pots et les mêmes bricolages de fin d’année à la maternelle. Et avec sa Prozac Session, on n’est effectivement pas très loin de ses addictions et autres assuétudes.

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Passons sur le jeune Aaron KEYLOCK pour mieux fondre sur BLUES PILLS: le band explose littéralement la mainstage. Découverte ici-même il y a tout juste deux ans, notre Ramblin’ Woman et Devil Woman préférée ne nous déçoit à nouveau pas, toujours aussi survitaminée, effroyablement efficace et re-dou-ta-ble-ment entourée. Quand donc cette étoile explosera-t-elle en supernova ?!

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Martin TURNER nous réserve ce qu’il fait de mieux et ce que tout le monde attend de lui: du WHISBONE ASH pur jus. Prestation bien plus consistante que celle que nous délivrent les deux compères de SUPERSONIC BLUES MACHINE et leur southern rock teinté Atlanta. Sans cuivre mais avec un excellent clavier et deux choristes efficaces, l’alchimie et la formule ne sont cependant pas suffisantes pour que prenne la sauce. Tout bénéfice pour MAGNUM qui tire les marrons du feu sur l’autre scène, avec des restes qu’on peut qualifier de meilleurs que bons!

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Dont fuck with the Truck ! MONSTER TRUCK prend le relais de BLUES PILLS à l’applaudimètre à l’issue d’une prestation parfaite sur la grande scène. Leur set acoustique backstage devant les caméras du festival en était d’ailleurs le jouissif présage (voir la séquence retransmise en direct sur notre Facebook live).

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FOCUS doit avoir vieilli autant que sa musique, ce qui ne laisse pas indifférents celles et ceux qui ont suivi la même voie et qui sont en nombre devant la scène. Comparaison n’étant pas raison, le constat est valable (mais sans commune mesure) pour UFO sur la mainstage. De "Lights Out" en intro à "Doctor Doctor" en clôture, il n’y a rien à jeter.

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La bande à Phil MOGG, plus élégant et plus distingué que jamais, so British – nous réserve un florilège de 40 années de pépites qu’il dédicace d’ailleurs à la mémoire de John Marshall en ce jour anniversaire de son décès. De ces deux jours de festival, UFO sera le seul groupe à se voir gratifié de "We want more! We want more…!" scandés par la foule. Mais en vain.

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Avec The Devin TOWNSEND PROJECT, le Ramblin’ a osé – oui: osé ! – du métal ! L’oeil complètement allumé, passant du zombie au possédé et du démoniaque à l’aliéné, TOWNSEND est aussi humoristique que philosophe (oui, oui !), aussi déjanté qu’adepte de l’autodérision. Redevenant bon père de famille lors de ses intermèdes, il rassure le public que tout ça n’est qu’entertainment. A l’issue d’un redoutable et efficace double-jeu, Devin TOWNSEND séduit littéralement toute l’assistance du Ramblin’ (et nous en premier lieu): pari ô combien osé mais surtout réussi d’un festival qui n’a en soit rien de métal !
Le champ est désormais libre pour ZZ Top qui peut clôturer en beauté cette édition 2017…

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FIESTA CITY FESTIVAL – 29 août 2009 – Verviers (Feat. SLADE, WHISBONE ASH, Mike SANCHEZ,…)

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12 heures de faction rock’n’roll avec d’entrée de jeu le gig des PERPETRATORS, trio canadien en droite ligne venu de Winnipeg – ce qu’on ne devinerait pas tant le français dont ils nous gratifient est correct: sympa, les gars ! Chouette set sur la main stage (parlons français comme ces anglophones: sur la grande scène donc) baignée d’un soleil de plomb comme le fil du même nom. Et tant pis pour les absents qui ne savent pas ce qu’ils ratent ! Nos gaillards remettent le couvert en after-party en milieu de nuit sur la scène du Spirit qui leur convient mieux encore que la grande scène du centre -ville. Il n’y a pas à dire, mais rien de tels que l’intimité, la touffeur et la promiscuité d’un club (et quel club !) pour apprécier ce blues-rock-boogie de ce lointain Montana. Mmh: ça hume bon le Canada profond, ici. Vivement qu’on visionne ce concert filmé sous toutes les coutures…

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ABBEY ROAD prend le relais, remplaçant au pied-levé un Machiavel ayant déclaré forfait en dernière minute. Moi qui me réjouissais d’enfin voir Machiavel live on stage, non pas que leur production me séduise particulièrement, mais bon: il est des choses qu’il faut en bon Belge avoir vu au moins une fois, et aussi loin que ma mémoire remonte, je ne me souviens pas les avoir vus. Quoique…. ABBEY ROAD coincé entre les PERPETRATORS et Mike SANCHEZ: l’exercice n’est pas aisé, mais le band n’est pas né de la dernière pluie et s’en sort (très) haut la main avec un final à rallonge littéralement ex-plo-sif, comme porté par un public conquis et en pleine Beatlemania. Les Beatles, ce doit être comme le chocolat (ou l’Orval…): même quand on est au régime ou qu’on en est rassasié, on tombe sous le charme, on se laisse aller et l’on se surprend à savourer et à en redemander…!

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Mike SANCHEZ, oufti ! La surprise du jour en ce qui me concerne, l’excellente surprise du chef même. L’ayant raté plus d’une fois dans un Spirit surchauffé, je mesure mon erreur. Deux cuivres, une contre-basse, une guitare et une batterie pour accompagner ce fou-furieux posé devant son clavier installé perpendiculairement au public en front de scène. Show chaud. Chaud show. Chaud devant: l’homme hilare et aux doigts magiques nous offre une prestation de toute beauté en mouillant son trois-pièces comme pas deux (pièces) transformé en une éponge imbibée en fin de set. Entre Fats Domino et Jerry Lee Lewis, mon coeur balance! A l’issue d’un court rappel concédé par les organisateurs (je ne sais pas comment le public aurait réagi dans le cas contraire…), il quittera la scène, emportant son clavier sous le bras et fixant rendez-vous au public pour une longue séance de dédicace. Question que j’ai oublié de lui poser: un costume trois-pièces, ça résiste à combien de lavages, M’sieur…?

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WISHBONE ASH: les habitués de Verviers sont fidèles au rendez-vous. Les standards qu’ils nous offrent également. Le concert parfait itou, idem la set-list – rien à redire: les professionnels sont de la partie. Mais manque pour moi l’éclat magique, le petit grain de folie, le dérapage contrôlé qui fait d’un concert un véritable show. Le quatuor est irréprochable et prend manifestement plaisir à retrouver Verviers qui le lui rend d’ailleurs bien également, mais manquait l’étincelle – ou plutôt elle n’est restée qu’étincelle et n’a pas allumé mon feu. Next time, maybe, next time…. Sorry guys.

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SLADE is not Far Far Away: he’s back home !  »All right everybody, Let your head down, I want to say everybody get on of your seat Clap your hand and step your feet Get down and get with it » ! Le band reste aussi déjanté qu’il y a 6 mois à Limbourg… et autant qu’à sa grande époque certainement. Même si tout cela n’est peut-être qu’artificiel il n’en demeure pas moins que cette spontanéité, cette fraîcheur et ce bol de bonne humeur sans doute bien orchestrée restent d’apparence si naturelle que c’en est un véritable plaisir. Et c’est le principal pour soulever les foules: aucun tube n’est oublié, aucun refrain n’est ignoré des milliers de spectateurs rassemblés au pied de la grande-scène – et ayant connu pour la plupart les semelles compensées et les autres artifices de la plus kitch de toutes les périodes, celle du glam-rock anglais. Oufti, merci les gars !

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Le show des PERPETRATORS qui remontent sur scène au Spirit en milieu de nuit pour clôturer la journée n’éclipse pas les autres scènes de la ville, ni surtout les autres bands qui ont arpenté la scène du 66, je pense plus particulièrement à Teddy Beer et son rock décalé (déjanté?), et surtout à Loveless Age: chapeau les filles, votre reprise de Moonlight Shadows du grand Rory…..

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WISHBONE ASH – 9 février 2005 – Verviers

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Je me souviens comme si c’était hier de ma première rencontre avec Wishbone Ash: c’était en première partie de Rush à Frankfurt lors de la tournée Hold Your Fire. J’adore ces duels de guitares, même si nous ne sommes pas dans le registre de Lynyrd Skynyrd ni de Molly Hatchet ni de Blackfoot ni de tous ces groupes sudistes à la sonorité si particulière qui a fait leur renom. Mais il n’empêche que la formule Wishbone Ash a également tout pour me plaire, et ils semblent particulièrement apprécier le Spirit puisqu’ils y enregistreront l’année suivante leur DVD live – tout comme une kyrielle d’autres bands d’ailleurs. C’est dire si l’ambiance, l’atmosphère et l’âme qui habitent les lieux valent leur pesant d’or.

RUSH – 4 mai 1988 – Frankfurt (Allemagne)

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Un RUSH et deux NUGENT en deux mois : le nirvana s’appelle rock’n’roll en ce printemps 1988 ! Mini European Tour pour RUSH qui avale quelques dates – toutes sold out évidemment – en Angleterre, Hollande et Allemagne uniquement. On fonce sur Frankfurt, à défaut de pouvoir s’offrir – service militaire oblige… – d’autres gigs de la tournée européenne : deux petits Belges perdus au milieu d’une marée humaine composée d’autant d’Allemands que de GI’s venus sniffer un peu de leur patrimoine nord américain. WISHBONE ASH en première partie : parfait pour accueillir le Rush Hold Your Fire Tour 1988. Quelques clichés de piètre qualité ne vaudront pas de figurer ici. C’est l’époque synthés par excellence, et sonorités années 1980. Certes, ça vieillit peut-être moins bien à l’oreille, mais la qualité intrinsèque des compos et la technique de nos lascars sont, étaient et resteront intactes. Un grand moment à vivre live, au premier rang quasi, pour ce deuxième rendez-vous avec l’Histoire. Des milliers de ballons, rouges évidemment, seront lâchés du plafond sur le public en clôture du show – superbe ! Les bouchons ont encore bien servis ce soir : n’empêche, le volume de l’auto-radio est quand même minable sur la route du retour…