Next online : Steven WILSON @ Rockhal, 21 mars 2015 ♫

Communiqué de presse – Press Review Roundup Release :

Steven Wilson, quadruple nominé au Grammys, multi-instrumentiste, producteur et l’un des artistes les plus travailleurs dans le monde de la musique, a annoncé qu’il se lancera dans une tournée européenne, avec une escale à la Rockhal le 21 mars 2015. La tournée coïncide avec la publication de son album solo très attendu « Hand. Cannot. Erase. » qui doit sortir dans les bacs en mars 2015. Actuellement, il se concentre sur sa carrière en solo, mais il est plus connu comme fondateur, guitariste, chanteur et compositeur du groupe Porcupine Tree, mais aussi en tant que membre d’autres groupes et pour ses collaborations avec des artistes tels que Opeth, King Crimson, Pendulum, Jethro Tull, XTC, Yes, ou encore Anathema.

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La tournée et l’album succèdent au grand succès commercial et parmi les critiques de son troisième album solo « The Raven That Refused To Sing » qui a été publié en février 2013, ainsi qu’à une série de concerts marquant sold-out, dont une à la mythique Royal Albert Hall à Londres. La nouvelle tournée commencera le 12 mars 2015 au Corn Exchange à Cambridge et comprendra des escales un peu partout au Royaume-Uni, à Cardiff, Manchester, Edimbourg, Wolverhampton, ou encore au magnifique théâtre art déco Troxy à Londres.
Steven Wilson nous a confié : « Je suis heureux d’annoncer les premiers concerts en promotion de mon prochain album "Hand. Cannot. Erase.’, d’abord au Royaume-Uni, puis dans le reste de l’Europe. Nous sommes en train de développer un spectacle qui, je l’espère, sera encore plus complexe que mes dernières tournées d’un point de vue musical et visuel, avec un programme basé notamment sur ce nouvel album, mais aussi avec des morceaux plus anciens qui risquent de vous réserver l’une ou l’autre surprise. ».

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Pour expliquer le concept du nouvel album, Steven remarque que « l’histoire de base, ou le concept de cet album – c’est une femme qui grandit, qui va vivre en ville, très isolée, et elle disparait un jour sans que personne ne s’en aperçoive. » C’est la plus courte description qu’il peut donner, « mais il y a encore bien plus d’aspects. »
Steven Wilson est non seulement un musicien très occupé par les enregistrements de son disque, il est aussi un des artistes phares dans le domaine des rééditions d’albums, avec de nouveaux mix en stéréo et en 5.1 de l’album classique de Tears For Fears « Songs From The Big Chair », ainsi que des publications pour le compte de XTC, King Crimson, Yes, Jethro Tull, ou encore les rééditions annoncées de Roxy Music.
Site officiel : http://stevenwilsonhq.com/
Réservations & préventes: http://www.rockhal.lu/fr/agenda/rock-pop/show/detail/steven-wilson/

Gavin HARRISON Band – 28 février 2013 – Spirit of 66, Verviers

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Porter au pinacle PORCUPINE TREE et apprécier KING CRIMSON sans vraiment connaître par ailleurs la discographie du batteur qu’ils se partagent et qui mène une carrière parallèle sous son propre nom, cela réserve des surprises. Le pedigree de Gavin HARRISON – puisqu’il s’agit de lui – ne le met toutefois pas à l’abri de déconvenues les plus banales : le sound-check débute à l’heure prévue du concert, avec les excuses de l’intéressé qui s’en explique par un retard du à une longue immobilisation forcée sur une autoroute anglaise coupée ! "Une tournée qui commence fort", écrira-t-il sur son Facebook, "et un super public verviétois !" ajoutera-t-il. Il se le met dans la poche en demandant avec humour à l’assistance d’avoir l’indulgence de faire semblant de ne pas écouter, manière de ne pas gâcher le plaisir à venir du concert…

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La première (et dernière) fois que j’ai rencontré l’homme, c’était lors d’un interview en prélude à la prestation de PORCUPINE TREE à l’Ancienne Belgique en 2007 (voir chapitre 1 : www.intensities-in-tens-cities.eu). Ce fut l’occasion d’échanger sur bien des sujets, et de découvrir l’Homme simple, chaleureux et sympathique qui se cache derrière le remarquable Musicien qu’il est. Passionné de jazz, ses premières amours nous explosent à la figure ce soir au Spirit of 66, par le biais d’une démonstration de force toute en finesse à laquelle il convie ceux pour qui la musique demeure autre chose que des boites à rythme, des samplers et autres bidouillages électroniques. Mais il ne strombolise pas le Spirit ce soir, du moins pas les oreilles de ceux qui – ignares comme le rédacteur de ce billet – espéraient se délecter d’un peu plus d’atmosphère à la porc-épic…

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Le Gavin Harrison Band saupoudre son public d’un peu de tout, tiré de ses trois albums. Des arrangements complexes et des compositions alambiquées, le tout tortueusement articulé autour d’un jeu de batterie (presque) sans nul pareil, ne suffisent néanmoins pas à donner à cette exhibition le relief et la chaleur attendue par d’aucuns. Gavin HARRISON reste un grand bonhomme doté d’un jeu d’une remarquable richesse empli de créativité et tout en finesse, mais c’est comme si ses compositions demeuraient froides sur les planches.

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Les vocals, presque dissonnantes, sont comme issues d’un autre band, comme provenant d’une autre bande-son erronnément collée sur des compositions dont elles semblent déconnectées, renforçant cette ambiance aseptisée, cette atmosphère trop clinique qu’une guitare parfois jazzy ne réchauffe pas. Ni HARRISON derrière les fûts ni ses comparses ne déméritent, mais disons que la magie n’opére pas particulièrement ce soir, restant sans doute pour ma part trop en attente d’un fumet d’arbre à porc-épic peut-être.

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"Sorry fort that so complicated & sophisticated music". Expliquant de la sorte par un second degré bien à propos les bases rytmiques complexes et algébriques sur lesquelles reposent l’architecture de ses brillantes compositions, Gavin Harrison ne pensait pas si bien dire…