Steven WILSON – L’Impérial @ Québec, Canada – 29 juin 2015

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De : Jean-Louis Croteau <drummeux66@gmail.com>
Date : 25 juin 2015 21:58
Objet : Steven Wilson
À : contact@intensities-in-10s-cities.eu
Cc : Jérôme Déchêne <jdechene@headlineproductions.ca>

Bonjour Monsieur,
j’accepte votre demande d’accréditation photo pour la spectacle de Steven Wilson à l’Impérial.
Une passe de presse sera disponible à votre nom à l’entrée du théâtre. Cela vous donnera accès au parterre debout mais pas à un siège réservé.
Bonne journée.
Jean-Louis Croteau JLJ Musik

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STEVEN WILSON – Rockhal @ Esch-s/-Alzette – 21 mars 2015

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Quand on connaît la manière avec laquelle l‘animal gère son droit à l’image, se faire accréditer n’est pas la moindre des choses – que nenni ! Et ce ne sont pas tous les détenteurs d’un smartphone qui se sont fait confisquer le leur par la security alors qu’ils tentaient de prendre l’un ou l’autre cliché à la dérobée durant le set qui nous contrediront. Leur restera néanmoins comme souvenir les selfies pris dans la file de 150m qui s’agglutine devant la Rockhal à l’ouverture des portes…

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Parmi tous les projets que Steven WILSON mène en parallèle depuis le début de sa prolifique carrière solo, il en est un qui a pris plus de consistance et d’ampleur que d’autres: PORCUPINE TREE. Il y a cependant fort à penser que le porc-épic ne piquera plus à l’avenir, à en comprendre les dernières déclarations de son fondateur et leader. Trop à l’étroit dans le carcan d’un groupe où il lui faut composer avec d’autres, la carrière de WILSON est en effet de longue date tiraillée entre son prolixe parcours en solitaire et ses différentes formations menées de concert(s) – qu’elles s’appellent Blackfield, ou No-Man, ou encore Bass Communion, Storm Corrosion et bien évidemment Porcupine Tree,… Sans parler de ses occupations de producteur pour bien d’autres formations encore.

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PORCUPINE TREE est mort (quoique pas encore enterré), vive Steven WILSON ?! Disons que la différence ne saute pas aux yeux ni surtout aux oreilles, tant ce va-nus-pieds de Wilson se confond(ait) avec PORCUPINE, tant la symbiose au sein du porc-épic débouchait sur de savantes et puissantes co-constructions qu’on retrouve quasi telles quelles dans la production solo de ce multi-instrumentiste hors paire.

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Est-ce tout le Luxembourg qui est ici réuni ce soir ? plaisante d’entrée de jeu Steven WILSON s’adressant à une Rockhal bien sold out. Et il colonise de fait une assemblée qui lui était par ailleurs soumise dès avant la 1ère note. Son dernier opus Hand. Cannot. Erase., encore tout chaud dans les bacs, est délivré in extenso, entrecoupé seulement par deux intermèdes (estampillés Porcupine Tree notamment) en son plein mitan. Et il en sera de même après un semblant de rappel derrière un voilage-écran qui sépare désormais la scène du public, afin de servir deux heures de show allongé d’autres shit (sic) tirées de son répertoire qui – ainsi qu’il l’explique – se fondent et se marient parfaitement avec le concept, l’ambiance et l’atmosphère (frame) de son dernier opus.

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A quand remonte notre dernier concert avec un son d’une telle pureté, d’une telle puissance, d’une telle limpidité et d’une perfection telle, dans une salle à l’acoustique expressément conçue à cette fin ? La richesse, l’émotivité et l’émotion que dégage l’oeuvre – sombre – de cet extraordinaire Wilson méritent sans conteste ce standard tout à fait hors norme. Des frissons nous en parcourent encore l’échine, tant un tel package composition-scénographie-sonorisation relève de l’expérience rare, unique et ô combien prégnante. Même si en la circonstance Steven Wilson semble se concentrer sur les lead vocals et background (guitars, bass & keyboards), distribuant davantage les munitions à ses comparses que jouant son Rémy Bricka.

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Il est des soirs où la conjonction des astres donne à l’expérience en cours son caractère tout à fait exceptionnel et extra-ordinaire. L’éclipse solaire, les grandes marées et l’équinoxe ont conjointement concouru, cette semaine, à faire de ce concert le phénomène paroxysmique par excellence, l’événement si pas (bien sûr) de la décennie du moins de l’année. Steven Wilson vient assurément de franchir une étape supplémentaire sur le chemin qui le mène au panthéon des compositeurs hors normes, intemporels, à la créativité inaccessible et à l’explosivité inintelligible. Un génie conceptuel, point barre… Et puis, vous en avez déjà vu beaucoup de concerts qui se terminent par un générique de 10 minutes ?

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Next online : Steven WILSON @ Rockhal, 21 mars 2015 ♫

Communiqué de presse – Press Review Roundup Release :

Steven Wilson, quadruple nominé au Grammys, multi-instrumentiste, producteur et l’un des artistes les plus travailleurs dans le monde de la musique, a annoncé qu’il se lancera dans une tournée européenne, avec une escale à la Rockhal le 21 mars 2015. La tournée coïncide avec la publication de son album solo très attendu « Hand. Cannot. Erase. » qui doit sortir dans les bacs en mars 2015. Actuellement, il se concentre sur sa carrière en solo, mais il est plus connu comme fondateur, guitariste, chanteur et compositeur du groupe Porcupine Tree, mais aussi en tant que membre d’autres groupes et pour ses collaborations avec des artistes tels que Opeth, King Crimson, Pendulum, Jethro Tull, XTC, Yes, ou encore Anathema.

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La tournée et l’album succèdent au grand succès commercial et parmi les critiques de son troisième album solo « The Raven That Refused To Sing » qui a été publié en février 2013, ainsi qu’à une série de concerts marquant sold-out, dont une à la mythique Royal Albert Hall à Londres. La nouvelle tournée commencera le 12 mars 2015 au Corn Exchange à Cambridge et comprendra des escales un peu partout au Royaume-Uni, à Cardiff, Manchester, Edimbourg, Wolverhampton, ou encore au magnifique théâtre art déco Troxy à Londres.
Steven Wilson nous a confié : « Je suis heureux d’annoncer les premiers concerts en promotion de mon prochain album "Hand. Cannot. Erase.’, d’abord au Royaume-Uni, puis dans le reste de l’Europe. Nous sommes en train de développer un spectacle qui, je l’espère, sera encore plus complexe que mes dernières tournées d’un point de vue musical et visuel, avec un programme basé notamment sur ce nouvel album, mais aussi avec des morceaux plus anciens qui risquent de vous réserver l’une ou l’autre surprise. ».

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Pour expliquer le concept du nouvel album, Steven remarque que « l’histoire de base, ou le concept de cet album – c’est une femme qui grandit, qui va vivre en ville, très isolée, et elle disparait un jour sans que personne ne s’en aperçoive. » C’est la plus courte description qu’il peut donner, « mais il y a encore bien plus d’aspects. »
Steven Wilson est non seulement un musicien très occupé par les enregistrements de son disque, il est aussi un des artistes phares dans le domaine des rééditions d’albums, avec de nouveaux mix en stéréo et en 5.1 de l’album classique de Tears For Fears « Songs From The Big Chair », ainsi que des publications pour le compte de XTC, King Crimson, Yes, Jethro Tull, ou encore les rééditions annoncées de Roxy Music.
Site officiel : http://stevenwilsonhq.com/
Réservations & préventes: http://www.rockhal.lu/fr/agenda/rock-pop/show/detail/steven-wilson/

Gavin HARRISON Band – 28 février 2013 – Spirit of 66, Verviers

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Porter au pinacle PORCUPINE TREE et apprécier KING CRIMSON sans vraiment connaître par ailleurs la discographie du batteur qu’ils se partagent et qui mène une carrière parallèle sous son propre nom, cela réserve des surprises. Le pedigree de Gavin HARRISON – puisqu’il s’agit de lui – ne le met toutefois pas à l’abri de déconvenues les plus banales : le sound-check débute à l’heure prévue du concert, avec les excuses de l’intéressé qui s’en explique par un retard du à une longue immobilisation forcée sur une autoroute anglaise coupée ! "Une tournée qui commence fort", écrira-t-il sur son Facebook, "et un super public verviétois !" ajoutera-t-il. Il se le met dans la poche en demandant avec humour à l’assistance d’avoir l’indulgence de faire semblant de ne pas écouter, manière de ne pas gâcher le plaisir à venir du concert…

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La première (et dernière) fois que j’ai rencontré l’homme, c’était lors d’un interview en prélude à la prestation de PORCUPINE TREE à l’Ancienne Belgique en 2007 (voir chapitre 1 : www.intensities-in-tens-cities.eu). Ce fut l’occasion d’échanger sur bien des sujets, et de découvrir l’Homme simple, chaleureux et sympathique qui se cache derrière le remarquable Musicien qu’il est. Passionné de jazz, ses premières amours nous explosent à la figure ce soir au Spirit of 66, par le biais d’une démonstration de force toute en finesse à laquelle il convie ceux pour qui la musique demeure autre chose que des boites à rythme, des samplers et autres bidouillages électroniques. Mais il ne strombolise pas le Spirit ce soir, du moins pas les oreilles de ceux qui – ignares comme le rédacteur de ce billet – espéraient se délecter d’un peu plus d’atmosphère à la porc-épic…

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Le Gavin Harrison Band saupoudre son public d’un peu de tout, tiré de ses trois albums. Des arrangements complexes et des compositions alambiquées, le tout tortueusement articulé autour d’un jeu de batterie (presque) sans nul pareil, ne suffisent néanmoins pas à donner à cette exhibition le relief et la chaleur attendue par d’aucuns. Gavin HARRISON reste un grand bonhomme doté d’un jeu d’une remarquable richesse empli de créativité et tout en finesse, mais c’est comme si ses compositions demeuraient froides sur les planches.

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Les vocals, presque dissonnantes, sont comme issues d’un autre band, comme provenant d’une autre bande-son erronnément collée sur des compositions dont elles semblent déconnectées, renforçant cette ambiance aseptisée, cette atmosphère trop clinique qu’une guitare parfois jazzy ne réchauffe pas. Ni HARRISON derrière les fûts ni ses comparses ne déméritent, mais disons que la magie n’opére pas particulièrement ce soir, restant sans doute pour ma part trop en attente d’un fumet d’arbre à porc-épic peut-être.

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"Sorry fort that so complicated & sophisticated music". Expliquant de la sorte par un second degré bien à propos les bases rytmiques complexes et algébriques sur lesquelles reposent l’architecture de ses brillantes compositions, Gavin Harrison ne pensait pas si bien dire…