Sweden Rock Festival – jour 1 : ALICE COOPER, TESLA, URIAH HEEP, ROB ZOBIE, SOLSTAFIR…

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Jeudi 5 juin 2014, jour 1 de 3. Notre première – et dernière – participation au Sweden Rock Festival date d’il y a 12 ans déjà, et remonte donc à juin 2002. A l’époque, nous quittions au milieu de la nuit Ted NUGENT dans sa loge de l’Astoria à Londres à l’issue de son seul concert anglais, et prenions directement la direction de la Suède. Deux traversées en ferries et près de 20 heures de route plus tard, nous atteignions le Sweden où le NUGE était pour la première fois à l’affiche. Aujourd’hui, c’est à l’issue d’une septantaine de minutes de vol jusque Copenhague puis de deux heures d’une pittoresque route jusque Norje (entité de Solvesborg) que nous atteignons le site du festival.

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En cette fin d’après-midi, il pleut comme vache qui pisse. Un ciel bouché rend la mer d’autant plus grise. La main stage du festival est en bordure même de la route, à une cinquantaine de mètres seulement de celle-ci, sur une portion congrue de terre et de bosquets qui se terminent dans la mer. La pluie s’arrête de tomber et un temps sec reprend le dessus pour notre premier gig de la journée à 18h00 déjà. Au menu de ces trois jours, une belle brochette d’hors-d’œuvre, de mises en bouche et de plats des plus consistants.

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Belle surprise d’entrée de jeu que celle des Islandais de SOLSTAFIR suivie d’une autre dénommée TESLA: après un prog savamment léché et des plus construits en provenance du froid, la chaleur des Californiens nous surprend très agréablement malgré une american touch un peu trop connotée hard-FM US mais qui se laisse néanmoins déguster. Peu enclin à succomber aux charmes de ROB ZOMBIE malgré toute notre bonne volonté, nous préférons ceux de URIAH HEEP qui enflamment les seniors du festival (ceux-ci préférant laisser les juniors aux zombies…).

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Malencontreuse impasse sur la prestation d’ALTER BRIDGE pour préférer la compagnie d’ALICE COOPER. Mais c’est sur la bande-son des potes à Miles Kennedy que se déroulent les vingt bonnes minutes de rencontre-presse avec un Vincent Furnier qui se prête avec plaisir et sympathie à l’exercice. Hello Kitty! Mais qui avons-nous face à nous: Vincent Furnier ou Alice Cooper himself/herself…? Il brouille les pistes, le diablotin! D’emblée de jeu, ALICE COOPER de préciser qu’il a-do-re les festivals pour la simple et bonne raison que c’est toujours l’occasion pour lui de retrouver des potes parfois perdus de vue depuis longtemps. Comme ROB ZOMBIE qu’il considère comme son "fils le plus désobéissant qui soit" et qui sait que la place lui est toujours offerte sur scène – ce qui se confirmera effectivement en fin de concert avec son apparition pour le bouquet final.

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Combien faudrait-il le payer (sic !) pour qu’il joue sur scène un morceau de l’album "Dada"? ALICE COOPER répond par un éclat de rire, précisant toutefois qu’une des seules fois où cela est arrivé c’était pour observer des mines médusées dans l’assistance, comme déconfites face à Former Lee Warmer. De conclure par conséquent qu’il ne peut décevoir son public qui vient principalement pour prendre son pied sur ses morceaux les plus connus, pas vraiment pour découvrir les autres. Soit. La pratique du golf demeure pour Vincent Furnier presque plus addictive qu’est la musique pour Alice Cooper, même s’il reste un musicien avant d’être un golfeur. Et puis, le golf c’est pour la journée; le rock’n’roll pour la soirée. De toute façon, ALICE COOPER n’aime pas le golf (sic). Adorable.

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Tandis que nous apprenons que "Dangerous Tonight" reste un de ses morceaux favoris (mais que le jouer sur scène s’avère trop compliqué de par la sophistication et la complexité de l’arrangement), le micro est tendu à une gamine de 5 ou 6 ans. Tout candidement, elle lui demande… sa couleur préférée. Sourire attendri d’Alice Cooper qui lui retourne immédiatement la question pour s’aligner ensuite sur le green qui en ressort, même s’il chuchote comme en aparté que c’est en fait le noir! Eclat de rire général dans une tente de presse pleine à craquer. Légende ou pas, l’histoire de sa rencontre avec Elvis Presley? Sa rencontre chez le King dans les années 70 n’est pas un mythe lorsque celui-ci lui tendit pour l’impressionner un Smith & Wesson .38 ("loaded", précise-t-il) qui trainait sur la table de la cuisine. Se remémorant la scène, ALICE COOPER se gausse: pas impressionné pour un sou ("I am from Detroit, you know!") son petit démon lui frappa l’épaule gauche en lui chuchotant "Tue-le!" tandis que son petit ange-gardien posé sur l’épaule droite lui susurrait: "Non, blesse-le uniquement!". En définitive, arme au poing, sa seule crainte fut qu’un garde du corps entre fortuitement dans la pièce et le dégomme pour protéger le King! Avant de prendre congé et comme pour nous mettre l’eau à la bouche, ALICE COOPER précise que le full show de ce soir comprend quelque chose comme 24 morceaux organisés en trois périodes. Fin de l’acte 1 – sortie enjouée d’Alice COOPER que nous retrouverons plus tard sur scène.

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Et de fait, cette fin de soirée voit le centre de la plaine drainer les 35.000 festivaliers accourus des autres scènes. Avec un show plus imposant encore que d’habitude, une mise en scène grandiloquente et comme porté par la foule, par la démesure des lieux ou par la douceur estivale d’une nuit claire, Alice Cooper offre avec ses 3 lead guitars un concert dantesque clôturé par un final d’anthologie. Avec une set list réservant quelques très belles surprises en cours de show ainsi qu’il l’expliquait tout à l’heure, il clôture son set en apothéose par un vibrant hommage aux vintages de son époque qui ne sont plus. Dans l’ordre, tribute aux Doors de Jim Morison tout d’abord – dont il apporte un copie de la pierre tombale sur scène… -, à John Lennon ensuite, puis à Jimi Hendrix et enfin à Keith Moon. Avec ces quatre reprises en bouquet final, il n’en faut pas plus pour achever un public déjà mis à genoux par un show parfait qui bouscule les habitudes. Impressionnant, vous demeurez vraiment impressionnant Monsieur Furnier.

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Rétrospectivement, ce concert est probablement le plus puissant, le plus abouti, le plus surprenant et le plus léché de tout le festival. La plus belle réussite du weekend. Cette conclusion est d’autant plus appréciable que nous ne pensions plus pouvoir encore être surpris par ALICE COOPER: réussir à nous prendre à contre-pied et à nous éblouir n’était pas gagné, mais Alice et Vincent l’ont fait… Rideaux.

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–> A SUIVRE… TO BE CONTINUED… A SUIVRE

URIAH HEEP – Spirit of 66 @ Verviers – 15 décembre 2012

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Entre la froideur de la RockhalURIAH HEEP jouait la veille et la touffeur du Spirit ce soir, il n’y a pas photo. Et d’ailleurs, la moiteur de cette étuve semble particulièrement ravir Bernie Shaw qui brandit au public une bonne (?) Jupiler en se félicitant d’être ce soir dans « le pays des meilleures bières au monde » (sic). En brandissant un produit estampillé AB-Inbev, il y a pourtant matière à gloser sérieusement, même si les goûts et les couleurs… Autre sujet de glosage potentiel, les 85 petites minutes seulement de ce concert sold out. Il est cependant vrai que si URIAH HEEP avait commencé dans les temps et non pas 35 minutes en retard, tout en terminant à la même heure, les Anglais nous auraient quand même gratifié d’un show de 120 minutes. Calcul idiot et sans fondement certes, mais bon. Sentant sans doute l’écurie en cette toute fin de tournée – au propre comme au figuré – URIAH HEEP ne dissimule pas son plaisir à la perspective de passer les fêtes de fin d’année au bercail. Mais ce n’est quand même pas une raison pour abréger votre démonstration de force, hein les gars non mais…!

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Mick Box à la lead guitar, seul membre d’origine d’URIAH HEEP toujours au charbon depuis bientôt 45 ans, reste le seul survivant de cette époque sixties, unique rescapé de cette épique et glorieuse époque durant laquelle il a contribué à faire d’URIAH HEEP un des quatre maillons avec Led Zeppelin, Black Sabbath et Deep Purple de ce qu’on a appelé The Big Four et qui ont façonné l’histoire du r’n’r, tendance british steel. Reste maintenant au Spirit à faire venir les trois autres sur les planches : allez hop, au boulot Francis…!

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Les harmonies vocales du HEEP restent intactes et toujours aussi superbes, marque de fabrique de la maison. Les cinq voix se fondent à merveille dans les mélodies puissamment soutenues par un clavier pour le moins omniprésent (et encombrant), et portées par une lead guitar qui se la dispute méchamment à une rythmique sans faille : en l’occurrence, un batteur qui doit avoir des ancêtres bûcherons écossais adeptes du piercing et des tattoos, et un bassiste (quasi) vintage outrageusement servi par un Ampeg qui donnerait même du coffre à un Biafra, c’est dire.

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Une mention toute particulière également aux lead vocals de Bernie Shaw : avec sa bonne bouille de vieil archange déchu à qui l’on donnerait le Bon Dieu sans confession et Michelle Martin avec circonspection, il perpétue à merveille la longue tradition vocale du HEEP. Et la tradition, on sait ce que c’est au Spirit : ça se termine avec le band au grand complet qui se pointe fin de soirée dans le club en enjambant les caisses et tout le matos dont la scène a rarement regorgé en si grand nombre. Santé-bonheur, messieurs, encore une bien bonne avant la prochaine…!

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Ted NUGENT – 9 juin 2006 – Arrow Rock Festival – (featuring Deep Purple, Whitesnake, Status Quo, Blackfoot, Uriah Heep, Journey…)

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The Nuge – 5 de 5 : Parti un peu tard, je me fais surprendre par les bouchons entravant les derniers kilomètres qui me séparent du site du festival implanté dans la campagne hollandaise de Lichtenvoorde. Le temps de passer par la zone VIP prendre possession de mon backstage pass, je n’arrive au pied de la scène principale que pour les dernières minutes du concert de BLACKFOOT. Shit, shit et shit : cela m’attriste réellement d’avoir raté l’essentiel de leur set, les gaillards occupant une grande place pour moi parmi les meilleures formations sudistes au même titre que Lynyrd Skynyrd, The Outlaws, Molly Hatchet ou 38 Special pour n’en citer que quelques-uns uns (photo 1). Etant déjà backstage au moment de la venue de Ted NUGENT sur le site, je taille une bavette avec son fils Toby qui prépare son arrivée… et qui se marre d’autant plus de ma mésaventure irlandaise de la veille que nous nous étions croisés plus d’une fois sur place ! Moi, je me marre en voyant les affaires de scène de son père qui sèchent au soleil après, je présume, un lavage de dernière minute ce jour : pompes et chapeau qui profitent comme nous de la clémence météo de Hollande… ! (photo 2). Rapides salutations avec Ted avant qu’il ne poursuive la conversation avec Greg T. Walker, fondateur de Blackfoot en 1969, sous l’œil amusé de son batteur Mick Brown à l’arrière-plan: ils semblent s’apprécier vraiment, les lascars, cool ! (photo 3). Que tout cela est de bon augure en regard du programme de la main stage (photo 4) !

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Le moment venu pour Nugent de monter sur scène, je reste backstage durant toute la grosse heure quart que dure sa prestation : que rêver de mieux ? A ma droite les membres de BLACKFOOT (photo 5), de WHITESNAKE (Tommy Aldridge et Doug Aldrich derrière les guitares du Nuge – photo 6), à ma gauche ceux de URIAH HEEP (photo 7) et de STATUS QUO (photo 8). Et puis, c’est chouette de revoir Tommy Aldridge maintenant batteur de Whitesnake alors qu’il était derrière les fûts du Nuge lors de notre dernière conversation à Montréal en 2000: le monde est décidément petit dans le petit microcosme de la bonne musique !

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Bref, que du beau monde autour de moi pour un concert du Nuge de très haute tenue : quelques dizaines de milliers de personnes doivent encore s’en souvenir ! Etant aux côtés de Marylin Brown (une des deux photographes officiels attitrés du Nuge) au moment où elle tire cette photo, c’est sans vergogne et tout à son honneur que je la garde en guise d’illustration – son grand angle donnant un meilleur résultat que mon simple objectif (gasp ! la seconde photo de ce blog qui n’est pas de moi…!).

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Le show est de toute beauté et le Nuge est impressionnant, électrisé par les dizaines de milliers de spectateurs qui lui font face: ce n’est plus un duel, ce n’est plus un one-man-show, c’est tout simplement Noël en été, c’est Bizance en Hollande, c’est le nirvana sur terre… Bref – un show du Nuge comme les autres, ni plus ni moins finalement, pourquoi est-ce que je m’emballe de la sorte ?!

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Après un petit rafraîchissement pour le rappel, c’est avec Great White Buffalo que le Nuge termine – traditionnellement – sa prestation, arborant sa coiffe indienne avant de se précipiter backstage encadré par son fils. Photo de famille prise sur le vif, captée en pleine action: une de mes plus belles photos live pleine de spontanéité, de vérité, de simplicité, de vie – une photo tellement vraie et tellement nature. Father & Son: family spirit…

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Le Nuge quitte les lieux un peu plus tard dans la soirée et repart comme il est arrivé. Après quelques derniers échanges et autre poignée de main, il pose pour une ultime photo au moment où il embarque dans la voiture qui est synonyme de fin de la tournée européenne, de fin de l’aventure, et de fin de l’histoire pour moi. Suite au prochain numéro. Ou plutôt lors de la prochaine tournée…

Et en l’attendant, un petit extrait vidéo…:
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Flash-back sur la journée écoulée. Déambulant dans la zone VIP derrière les deux principales scènes, je croise un certain nombre de fois les membres de Blackfoot qui semblent passer leur journée comme moi, à prendre du bon temps, boire un coup et passer de scène en scène observer ceux qui partagent avec eux l’affiche du festival (photo A). Vraiment sympas et cools, ces mecs, vraiment ! La rythmique du Nuge, Mick Brown (photo B) et Barry Sparks taillent une bavette avec un des musicos de Whitesnake (photo C), ceux de Status Quo boivent un pot à l’ombre d’une tonnelle avec Uriah Heep, les membres de Journey s’entretienent avec ceux Blackfoot attablés (photo D); Vandenberg échange avec Whitesnake (photo E) et Doug Aldrich s’échauffe à la gratte avant de monter sur scène (photo F). David Coverdale s’en va se poudrer le nez (photo G) tandis que les roadies profitent d’un repos bien mérité .. sous la scène (photo H). Et moi au milieu de tout ce beau monde…

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Le set de Whitesnake est impressionnant, vécu backstage aux côtés notamment des membres de Status Quo et de Blackfoot toujours aussi intéressés par les prestations de leurs co-listiers. Vandenberg fera une apparition éclair en guest, le temps d’un ou de deux morceaux. L’anecdote du jour : la tonnelle de 2 m² de David Coverdale installée backstage en plein milieu du jeu de quille, au mitan de tout le matos de Deep Purple, équipée d’une commode et d’un matériel de maquillage à faire pâlir de jalousie Barbie elle-même ! Avant le rappel, David et ses compères se retirent backstage le temps de souffler quelques instants – quelques longs instants que David passe dans les bras de sa femme qui en profite pour lui refaire une retouche maquillage…

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Status Quo prend ensuite le relais sur la scène principale tandis que Journey puis Uriah Heep se relaient sur la seconde scène. L’anecdote Status Quo ? Je l’adore : durant le solo de batterie qui ponctue le concert, les guitaristes et bassiste se retirent backstage laissant toute la scène pour le seul batteur en train de taper sur ses fûts. Francis Rossi, venant se placer à côté de moi, en profite pour griller une rapide cigarette derrière les amplis et m’adresse un grand sourire en frottant sa joue du revers de la main, me signifiant ainsi dans un langage universel « La barbe ! » en me montrant d’un mouvement de tête son collègue en train de s’échiner à la batterie ! Humour anglais, sans doute. Excellent !

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Depuis le matin, le backstage est envahi par le matos de Deep Purple qui encombre le passage en prévision du concert qui clôture la journée. Le plus impressionnant est le clavier – pardon : les claviers – qui occupent une place non négligeable à côté de la batterie. Les autres valises, caisses et box marqués de l’effigie de tous les groupes de la journée – voire de l’un ou l’autre musicien en particulier – est un patchwork à l’esthétique particulière mais ô combien parlante pour qui sait où il est.

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Je quitte les lieux avant la fin du show de Deep Purple, non pas que mon backstage me gêne – que du contraire ! – mais les bouchons du matin me font dire que ce n’était que de la roupille de sansonnet à côté de ce qui se trame pour ce soir. Et puis, après tout, le Nuge est venu, il a vu, il a vaincu: à quoi bon rester plus longtemps…?!