« Projet G4 – 4 Rockin’ Guitars » – 20 juin 2010 – Izel

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Le G4? Une tribu d’irréductibles Luxembourgeois rassemblant pour l’occasion la crème de la crème des musicos de la Belle Province, réinventant à leur façon une certaine manière de prendre son pied live on stage. Ou lorsque l’élève dépasse le maître. L’apprenti surclasse le patron. Le fils transcende le père. Quand la chenille devient papillon, l’encens fumée et la biche civet. Unis dans un même élan et dans une même communion pour revisiter quelques classic rocks d’anthologie, c’est la claque de bonne humeur, de talents, d’humour et de rock’n’roll attitude en plein dans la g…. Mieux encore qu’à l‘Entrepôt il y a quelques mois, les dimensions de la scène de cette Fête de la Musique offrent l’espace vital dont chacun a besoin pour s’exprimer pleinement. Albert et Bernard côté droit, Julien et Manu côté gauche pour les 4 lead guitars, le cinquième manche – je parle du bassman Bidon – se joignant aux deux autres sur le côté gauche pour regrouper les chevelus, Geoffroy, Benoit et Denis "Ozzy" se partageant l’espace central de la scène avec la batterie, le clavier et les vocals. Ca a de la gueule et ça en jette un max, 8 bonshommes sur une même scène !

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A de rares bonnes et excellentes exceptions près, un cover-band ne m’a jamais transcendé car habituellement enfermé dans un scénario téléphoné et une gimmick toute acquise à l’original. Ici, on atteint une autre dimension: celle du band éphémère qui trouve précisément toute sa raison d’être dans une fusion temporaire et provisoire, à l’image du papillon dont l’éphémère beauté ne rend celle-ci que plus belle. Et quand c’est pour revisiter de telle manière quelques standards parmi d’autres avec quatre guitares qui se renvoient la balle, alors là, alors là, pardon mais comment est-ce Dieu possible de de pas s’esbaudir (esbaudissons-nous, esbaudissons-nous !) devant tant de vibrations…? Epaules contre épaules, le G4 revisite l’histoire du classic rock en délivrant en 3D ce qu’on n’a jamais réalisé ne connaître qu’en 2D – voire en mono. Le G4 n’existe pas: il EST. Mais à la façon de Chuck Norris. Repartis chacun dans leur band originel maintenant leur forfait accompli, ils n’attendent secrètement que la prochaine occasion pour remettre le couvert et vous en mettre plein la vue, plein les oreilles et plein les babines. Car le G4 non seulement (se) déguste, mais en plus c’est lui qui régale…! Un peu comme un 21 juillet perpétuel. Merci Bernard pour cette initiative exceptionnelle ! Just appreciate: http://www.youtube.com/watch?v=ndKe3QaOHDE Oui, il faut le voir pour le croire. Nous sommes d’accord. Ite misa est.

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LIGHTNIN’ BUG & GENE TAYLOR Blues Band – 4 juin 2010 – Luxbg

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Une fois n’est pas coutume, c’est la première partie qui motive mon déplacement. Et quelle première partie: LIGHTNIN’ BUG ! Le trio – bien que quatuor ce soir – me troue littéralement le c…. Que cela est certes vulgairement dit, mais comment traduire autrement une impression si proche du tribal et du primitif que celle que me laissent les gaillards ? Un blues tantôt langoureux tantôt bien bien graisseux et qui fait des tâches, avec une patte inspirée des plus Grands sans jamais tombé dans le plagiat ni la pâle copie. Ou comment danser sur le fil du rasoir et réinventant finalement une recette vieille comme le monde mais qui, entre certaines mains expertes, semblent donner une nouvelle jeunesse à ce genre.

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Sacré Bidon, va: toujours le mot pour rire et la gimmick qui tue pour, en plus, joindre l’humour au plaisir et vice-versa. Une rythmique à trois (basse-batterie-guitare rythmique) pour porter en avant une lead guitare qui survole le tout et qui ne laisse par moment que les miettes à ses trois comparses: chaud devant, oufti ! Blues groovy funky swing et R&B: c’est un peu tout à la fois ce soir, c’est kermesse et ducasse en même temps, quoi ! Je ne me souviens pas ces derniers temps d’une première partie aussi puissante et aussi écrasante que celle-ci. Le reste peut être mauvais – même la Mousel au bar – rien ne me fera regretter mon petit trip dans le Grund luxembourgeois par ce doux soir d’été.

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Après cette mise en jambe ayant plus du coïtus interruptus qu’autre chose,Gene TAYLOR arrive mine de rien sur scène. Papy jovial sur les planches, mais aux antipodes de cette image lissée quand il est backstage parait-il: plutôt bougon et même limite antipathique s’il faut en croire ce que j’en entends de lui. Mais bon, le set est propret – ni plus, ni moins: du blues et boogie-woogie bien de là-bas. Heureusement que son special guest en la personne de Big Pete (hamoniciste & lead vocal) aux avant-bras tatoués en rajoute une couche pour dynamiser un keyboard qui n’arrive malgré tout pas à décoller, je trouve. Gene TAYLOR a certes fait partie de Canned Heat a long time ago, mais ce ne semble pas suffisant pour à lui seul élever le débat. Mais sans doute reste-je sur mon nirvana de la première partie…?!

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 » Projet G4  » – 26 mars 2010 – Arlon

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Quatre gachettes à l’Entrepôt, titre la presse. Et servies en munitions par quatre sacrés chargeurs qui ferraillent dur à la sulfateuse, ajouterais-je. Bernard CASTELLOES (Lauviah, Men in Blues, e.a.), Julien MARY (Taliesyn,….), Manu MOREAU (Cré Tonnerre, P.I.G…), Albert PEMMERS (Albert Blues Band, Steel, e.a.), : quatre guitaristes (G4) qui partagent leurs racines communes, blues & rock, comme ils partagent leurs Orvaulx – pardon, Al: leurs Orval(s). C’est-à-dire accompagnés d’un solide et consistant pâââââté gaumais qui tapisse le tout en les personnes de Benoît LANGLOIS (Taliesyn – clavier & vocals), Geoffroy MARY à la batterie (Taliesyn), Denis RICHARD aux lead vocals (Albert Blues Band), et enfin the bassman Didier TONNEAU (Lightnin’ Bug,…). Les huit Mousquetaires, ou les huit salopards? Plutôt les huit niveaux de conscience de TImothy Leary, ou les huit Béatitudes – mais n’est-ce finalement pas la même chose?! Turn on, tune in, drop out

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Merci les gars de m’avoir associé dès le départ à ce fantastique projet en qualité de 9ème roue de la charrette: belle aventure un peu folle-dingue de réunir sur scène autant de talents pour un soir seulement. Et pour un coup d’essai, vous nous assénez un véritable coup de maître à l’issue de semaines et de mois de répèt’ pour finir tous les 8, coudes à coudes sur cette scène presque trop étroite pour contenir votre boulimie musicale, et autant d’énergie que de bonne humeur ! Revisiter des classiques (et des moins classiques) le temps de ces accordailles d’un soir est un véritable tour de force, mes 8 gaillards, vous qui avez appris à jammer ensemble pour la circonstance pas plus tard qu’il y a quelques temps entre deux canettes et trois clopes dans ces caves voûtées de l’Entrepôt…

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Cet alliage (majoritairement) gaumais, cette joint venture musicale temporaire – et donc d’autant plus précieuse – nous ramène presque à une glorieuse époque pourtant révolue. Esbaudissez-vous, brave peuple: la quatrième dimension a vécu le temps d’une soirée seulement ! Mais en repartir s’assimile à un douloureux back to the future tant l’illusion – non: l’immersion – était parfaite. Le Projet G4 a vécu. A moins que ce one-night-all-star-band qui a marqué les esprits puisse peut-être, tel le Phénix, renaître un jour de ses cendres? Il suffirait d’un si petit souffle de Jack Danniel’s pour raviver ses braises rock’n’rollesques encore tellement incandescentes…

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