Soon online: SIDILARSEN, ATOMIQUE DELUXE,… @ Donkey Rock Festival – Sélange, 10 août 2024

D’un côté, légère et maniable, Lili danse dur, faisant fi de la guerre éclair et des nations désunies: ces chimères ne sont que des choses stupides qui n’effleurent pas son latex. D’un autre côté, Sophie aimait Marc et son cochon 311, mais la guerre gagne et bang bang 2010 devient peu à peu boum boum 2024: ATOMIQUE DELUXE chauffe les planches pour SIDILARSEN, et quand le rock se déchaîne en français in ze text, c’est tout le DONKEY ROCK FESTIVAL qui dynamite la frontière franco-belge. Vive le Francophonissime, comme l’aurait dit notre Paule Herreman nationale…

Soon online et déjà dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester.

SIDILARSEN, ATOMIQUE DELUXE,… @ Donkey Rock Festival – Sélange, 10 août 2024

Aaaah, le Donkey, son chapiteau, son bar, son ambiance villageoise, familiale et bon-enfant ! Au Donkey Rock Festival, on est entre nous, en famille et on s’y sent bien comme au WC après une longue attente. Et quand le haut de l’affiche du samedi soir réunit notamment ATOMIQUE DELUXE suivi de SIDILARSEN, que demander de plus si ce n’est encore et encore quelques jetons-boissons supplémentaires ?! Merci aux traditionnels organisateurs et bénévoles pour cette organisation désormais aussi rodée qu’efficace, qui plus est gratifiée d’une sono particulièrement remarquable – toute en puissance et en finesse – dont on est peu coutumier dans ce type de petits festivals.

Les gars de FULL THROTTLE BABY se démènent comme de beaux diables pour sortir le chapiteau de sa torpeur en ce début de soirée caniculaire; ils réussissent péniblement mais y parviennent. Total respect pour un punk-rock au moins original (qu’ils qualifient eux-même de rock’n’braw), ce qui n’est pas légion dans ce segment éculé. Certain qu’un certain Danko Jones himself ne renierait pas le combo, ça situe?

Place ensuite à ATOMIQUE DELUXE une fois la nuit tombée, comme pour mieux la déchirer. Et les gars ont assurément décidé de frapper fort en offrant un set énergique et électrique comme jamais on ne les avait précédemment vus. Sans doute après FULL THROTTLE BABY et avant SIDILARSEN se devaient-ils d’augment le voltage, le volume, le tempo et le rythme. Toujours est-il que la set list vomit des versions survitaminées et dopées, sauvagement estivales et comme traversées par une surtension dans le réseau sorti d’on ne sait trop où.

Revenu dans le circuit l’année dernière après 10 ans d’absence et un nouvel album, ATOMIQUE DELUXE frappe fort, très très fort, comme nous l’avions déjà constaté – mais pas à ce point – en février 2023 au Zik-Zak puis le mois suivant à Theux. Un quelconque rapport avec Erwan qui semble manifestement avoir arrêté la chope depuis lors, menaçant d’aggraver la pénurie mondiale d’eau vu sa cadence qu’il n’a pas ralentie ? ATOMIQUE DELUXE forever !

L’histoire d’amour du Donkey Rock Festival avec les Toulousains de SIDILARSEN se poursuit avec leur enième venue sur la scène de Sélange: l’ex-révélation rock métal français est de retour dans la famille. Nouveau batteur, nouveau décor, nouvelles ambitions, SIDILARSEN continue d’affirmer haut et fort – très fort – ses convictions, son envie, ses valeurs humanistes pour l’égalité et la justice sociale, sa conscience de l’urgence climatique.

Contre les vents complotistes, les fausses informations, la division et la polarisation, le groupe continue encore et toujours de rassembler et de fédérer, ainsi que nous l’avions déjà constaté en avril dernier à L’Entrepôt. Les doubles vocales s’harmonisent à l’unisson dans les refrains brûlants et addictifs, les morceaux sont puissants, les guitares acérées, les mélodies imparables, le tout tabasse et est servi par une production monumentale made in New York. Et ça se sent, ça s’entend surtout. Mais ça ne se vit qu’au Donkey Rock Festival et les absents n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. SIDILARSEN sera de retour dans la région à l’automne: à bon entendeur…

TAGADA JONES @ Donkey Rock Festival – 12 août 2017

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Le DONKEY ROCK FESTIVAL à ceci de commun avec TAGADA JONES que tu as beau ne pas les avoir côtoyés depuis 24 mois, c’est comme si tu les avais quittés pas plus tard qu’hier. Et ces gars-là, ils te saluent et prennent de tes nouvelles – en en donnant des leurs – comme si tu les avaient shootés pas plus tard que la nuit précédente sur une scène voisine que tu viendrais tout juste de quitter en leur compagnie.

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TAGADA JONES, c’est comme toutes celles & tous ceux qui oeuvrent à faire du DONKEY ROCK FESTIVAL un endroit où tu as tout simplement envie de revenir par amitié autant que pour faire la fête: un village qui se mobilise autour d’un noyau dur, un team spirit sans pareil, une solide cohésion de tous les instants et une efficace solidarité tant on- que back- ou front-stage.

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Nous venions quant à nous spécialement pour TAGADA JONES. La force de frappe du combo français demeure intacte et même plus destructrice encore. Le cri de la rue reste vindicatif et revendicateur. La rage et la révolte prennent corps dans un déluge d’accords et de riffs qui traduisent la puissance des idées et la justesse de la rébellion, légitime contre-pouvoir face à l’ordre établi et aux petits-bourgeois bobos bien-pensants. Les présidents français se succèdent, TAGADA JONES veille au grain et fait en sorte que le combat se poursuive.

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A côté de tous ceux qui n’ont (plus) rien à dire sur scène, TAGADA JONES par son côté engagé et militant, prend le contre-pied d’une scène rock aseptisée qui n’a plus rien de dramaturge. Le DONKEY ROCK FESTIVAL, par son côté convivial, festif et sa programmation qui n’a pas peur de bousculer, prend quant à lui le contre-pied des festivals aux affiches mainstream qui n’ont plus rien de séduisant non plus. Longue vie le Donkey…!

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Now online : TAGADA JONES & Ritchie BLACKMORE’s NIGHT

TAGADA JONES @ Donkey Rock Festival & Ritchie BLACKMORE’s NIGHT @ Wiltz Castle : aussi sur notre FACEBOOK

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Donkey Rock Festival 2015 : An ORANGE CAR Crashed – The CARROLLS – TAGADA JONES – SIDILARSEN

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DONKEY ROCK FESTIVAL, 10ème ! Ou quand un village d’irréductibles bénévoles se la joue Woodstock depuis 10 ans par la grâce, la magie et le charisme de ses joyeux doux-dingues (ou fous-furieux) organisateurs. Sélange ? C’est le bled au festival où les têtes d’affiche de ce vendredi 07 août 2015 te font la bise backstage pour te saluer alors que t’es uniquement là pour prendre mine de rien quelques clichés, incognito. Ca donne franco le ton: on fait couleurs locales sans s’prendre la tête ni l’bourrichon ici au Donkey, on est en famille, entre potes.

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A l’affiche du premier des trois jours de cette édition 2015, quatre groupes dont la trajectoire se confond presqu’avec la jeune histoire du festival : les Français de SIDILARSEN et ceux de TAGADA JONES, ainsi que les locaux d’AN ORANGE CAR CRASHED (AOCC) et les brusseleers de CRIBLESS. Ajoutons en ouverture de festival quatre jeunes du cru arlonais/néo-louvanistes (The CARROLLS) et la messe est dite. Si les garnements de CARROLLS à la coiffe indienne ne font pas dans la dentelle ni ne se prennent surtout pas au sérieux niveau lyrics (on est étudiants LUX ou on ne l’est pas…), AOCC continue au contraire d’utiliser la scène pour distiller sa propagande musicale à tout crin contre l’industrie du disque, contre les majors, etc. Si An Orange Car Crashed est une arme de destruction massive et vomit sur tout le système, la richesse de son approche musicale compense largement pour qui n’adhère pas au discours, ou pour qui ne vient tout simplement pas ici pour se prendre la tête…

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Donkey, 10 ans d’existence, TAGADA JONES: 20 années. Deux décennies de conscience sociale, d’engagement politique et d’indépendance. Avec leur chant enragé et engagé, avec leurs textes militants, les thèmes de TAGADA JONES restent graves, la vision terriblement lucide, et l’ensemble brosse un portait plutôt sombre de la société actuelle (dixit le programme).

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Et de continuer: "entre conscience sociopolitique affûtée et virulence sonore, porté par des refrains fédérateurs et des guitares mordantes, TAGADA JONES demeure plus violent, plus revendicateur, plus pertinent et plus incisif que jamais ".

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Et que dire des Bretons côté backstage… TAGADA JONES est à l’image d’une fratrie faisant montre d’une complicité fusionnelle au moment de franchir le rideau noir qui les sépare de la scène. Puis toi, t’es là incognito pour tirer quelques clichés, et ils t’entraînent parmi eux au milieu de leurs effusions comme si tu pouvais apporter plus d’énergie encore à ce volcan en ébullition. Le temps d’un instant, tu es TAGADA JONES. Fort. Puissant…

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Dans le stress ou plutôt dans l’excitation du moment, celui de passer de la pénombre à la lumière, ils s’épaulent, s’accoladent, trinquent, fument, s’émulationnent, se congratulent, se frictionnent… Mental & physical training d’un escadron en passe de livrer un nouveau combat victorieux.

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SIDILARSEN: rock, métal ou electro? Il y a un peu plus, je vous l’ mets? Le Donkey annonce une orgie de son et de sens dans ta face, et de fait: après les textes et l’énergie brut de décoffrage d’OACC et de TAGADA JONES, les Toulousains continuent de fournir au Donkey une caisse de résonance sans nulle pareille. Le message est amplifié – au propre comme au figuré – par une sono qui porte ce soir le message bien au-delà des frontières communales.

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SIDILARSEN est à TAGADA JONES ce que les amphétamines sont à l’acide, ce que le Lolo est au Bots, ce que le souffre est au salpêtre et ce que la menthe est au rhum: bien conjugués et bien dosés, c’est une bombe. Effets dévastateurs d’une salvatrice et rédemptrice tuerie…

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Gagnez 1 x 2 pass-weekend pour le DONKEY ROCK FESTIVAL 2014 © !

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Les joyeux lurons du DONKEY ROCK FESTIVAL vous offrent la possibilité de remportez 1 x 2 entrées valables tout le weekend : profitez-en !!

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Envoyez pour le 25 juillet à contact@intensities-in-10s-cities.eu la réponse à la question suivante (le gagnant de 1 x 2 pass-weekend sera tiré au sort en cas d’ex-aequo et en sera informé par retour-mail) :

Quel est le vrai nom nom civil) du célèbre artiste qui se cache derrière le nouveau projet SUGAR & TIGER qui sera présent à cette édition 2014 du Donkey Rock Festival ?

Résultats du concours ? Cliquez sur "commentaire" ci-dessous.

(Concours ANATHEMA @ Kulturfabrik 30 sept. 2014 : lien tag/Anathema)

DONKEY ROCK Winter Edition – 04 janvier 2014, Sélange (… Rock City)

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"Quand la Belgique aura compris que les frontières de la Wallonie ne s’arrêtent pas à Namur mais descendent un peu plus bas, ce groupe-là fera partie des meilleurs groupes belges de tous les temps": une bien rude vérité assénée dans la sono par Lolorganisateur au moment de saluer la prestation de la tête d’affiche de la soirée, AN ORANGE CAR CRASHED. Peu de temps auparavant, cette 1ère winter edition du Donkey Rock Festival commence fort, très fort avec nos petits chouchous et nos préférés : The WAY DAYS.

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TheWayDays_04012014_0127.JPG Malgré un bassiste de remplacement qui joue les intérimaires de choc ("de chez Trace" – sic), le quatuor ouvre la danse avec un set des plus énergiques agrémenté de nouvelles compos 2013 et de désormais classiques – façon de parler. Une fraicheur vintage et une sympathie sur scène à l’image de la spontanéité de leur production pourtant old timer : voilà du pur garage rock, primaire et brut de décoffrage comme surgi du passé, avec des rengaines qui tombent facilement dans l’oreille, marque de fabrique qui ne se dément pas au fur et à mesure de leur petit bonhomme de chemin.

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It’s a long way to the top if you wanna rock’n’roll : certains comme The WAY DAYS sont déjà (quasi) au top, mais reste à en convaincre le reste du monde (et si pour les décideurs de Bruxelles la Wallonie ne s’arrêtait pas à Namur, etc. etc.). Dommage que le Laney crachait le gras de ses basses vers le backstage parce que là-derrière, mes aïeux, quel groove vous avez raté… !!

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Si nul n’est (pas toujours) prophète en son pays, que dire alors d’AN ORANGE CAR CRASHED ?! Leur prestation de ce soir est la plus percutante à laquelle il nous ait été donné d’assister. Servi par une sono et un light-show à la hauteur des talents sur scène, le panache est en plus au menu pour décupler avec brio une certaine idéologie par ailleurs pas déplaisante pour un sou. Avec le Fils du Père à la lead guitar, ne manque que la descente du Saint-Esprit pour que la Trinité rayonne sur Sélange ! Le grand art est la marque de fabrique des Pemmers, et le show leur ADN – jusqu’à qu’à ce qu’autopsie post-mortem s’en suivre, Herr Doktor.

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Attaquer une six cordes à la visseuse en fin de set est par ailleurs excellent pour le conduit auditif et pour le show – un peu moins sans doute pour le matos. L’excentricité et la puissance de cette démonstration de force met une fois encore en scène tout le talent et toute la géniale créativité du groupe dans un genre coldwave aussi particulier que son registre shugase hors-normes.

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Les locaux de MAX MALLONE clôturent la partie « concerts » de cette soirée, manière de faire retomber la pression et augmenter le débit de celle du bar. Mention particulière également en regard de la la prestation des Bruxellois de ORGANIC. Cependant, coincés entre le marteau (The WAY DAYS) et l’enclume (AN ORANGE CAR CRASHED), pas facile pour eux de tirer les marrons du feu. Sélange, rock city : son Donkey Rock Festival (summer & maintenant winter editions), ses géniaux organisateurs, ses bénévoles d’enfer, son ambiance de Dieu le Père, sa chaleur et sa sympathie légendaires. Décidément, il est des coins où il fait bon vivre le r’n’r ici-bas, très bas en Lorraine, bien loin de Namur et de Bruxelles…

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* Expo Photo – Photo Exhibition * Sélange, 18 mai 2013

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Un tout, tout grand et big rock’n’roll salute à Lolo et au Bots pour avoir eu la gentillesse de me proposer d’exposer quelques clichés à l’occasion de la grande soirée de présentation de l’édition 2013 du Donkey Rock Festival. Entourés des photos de deux autres fêlés du déclencheur, quelques instantanés de Intensities in 10s Cities ont servi de fond non pas sonore mais visuel à cette soirée (nuit ?).

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Il est de ces festivals et de ces équipes organisatrices qui s’apparentent davantage à une grande et belle famille qu’à une sacrée bande de potes – et quand ce sont les deux à la fois, c’est tout simplement le bonheur. Chapeau à eux deux et à tout la belle et efficace équipe de bénévoles qui les entoure pour le professionnalisme, le dynamisme, la sympathie et la chaleur – oui, la chaleur – qui est la recette de ce festival-pas-comme-les-autres.

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A l’instar de cette soirée de présentation de l’affiche de ces 8, 9 et 10 août 2013, il est certain que l’édition de cet été sera à nouveau une belle et grande réussite. Cré Tonnerre et Sterpi ont donné ce soir le la avant de laisser la place à Hop’n’Roll DJ-Set: le reste à venir cet été ne sera pas la moindre des choses qui nous attendent. L’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud, dans les t-shirts dans les maillots. See ya next August, Dudes !

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VIIème DONKEY ROCK FESTIVAL – 10 août 2012, Sélange – CUSTOMS, REAL McKENZIES, KILL THE YOUNG,…

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On ne m’avait pas informé du fait que The Pogues s’étaient acoquinés avec The Sex Pistols avant de s’exiler pour leur coming out à Vancouver, Canada, affublés d’oripeaux écossais et d’une cornemuse. Ils ont ensuite, me suis-je laissé dire, changé de nom pour s’appeler The REAL McKENZIES et revenir avec leurs Marshall’s sur le Vieux Continent, à Sélange plus précisément.

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Les gaillards nous servent en effet cette nuit un punk mâtiné d’airs traditionnels écossais alternant ou mélangeant de solides riffs avec une cornemuse des plus virulentes, le tout soutenu par une rythmique à l’image des lascars. Autrement dit, une espèce de croisement entre des bûcherons canadiens et des distillateurs écossais, manière de situer les spécimens.

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Ambiance donc sur scène, et ailleurs également tant backstage qu’au bar : c’est qu’ils ont en plus fait main basse sur le stock de canettes du bar backstage, les énergumènes, manière sans doute de ne pas arriver les mains vides sur scène. C’est que ça ne se fait pas, peut-être, chez eux. Ou c’est que ça se passe surtout comme ça, avec The REAL McKENZIES. Ambiance !

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Ces trois jours de festival avaient débuté davantage dans la dentelle avec Waiting For Lily puis An Orange Car Crashed, avant que ne déboule CUSTOMS, quatre garçons dans le vent, bien propres sur eux et tout et tout – les gendres idéaux pour ménagère de 50 ans, avec une électro-pop à leur image : polie et soignée, pleine de retenue et tout en délicatesse. Juste ce qu’il faut pour brasser large et faire remuer le popotin mais, attention, sans se déboiter le bassin, hein.

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Un autre quatuor prend ensuite la relève, anglais cette fois : KILL THE YOUNG est la double tête d’affiche et mérite amplement son titre partagé avec les Canadiens. Ils jouent les durs sur scène, avec un rock bien trempé mais qui ne se veut pas aussi dur qu’ils n’essayent de lui en donner l’air. Bien enlevé, bien construit, bien carré, ce rock transpire l’Angleterre et ses banlieues industrielles, comme si ces petits gars en venaient. Et s’ils n’en proviennent pas, sûr que ce sont des ba(s)tards ou qu’ils s’y sont perdus alors qu’ils revenaient du solfège. A moins qu’ils aient trop regardé The Clash tant certaines attitudes et certaines poses sur scène le laissent penser. Mais ça le fait, et c’est tant mieux quand le son sali s’allie à l’image-mage…

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Vous en connaissez un, vous, de festival où l’on vous dit comme ici au bar "S’il vous plait" en vous tendant la chope que vous venez de commander, et où l’on vous répond "Merci" en recevant votre jeton en échange ? Ca se passe comme ça chez Lolo le Donkey (à ne pas confondre avec Dodo la Saumure). Et dire que ça va encore durer deux jours. Deux jours…
Donkey Rock 2011 pix & review @ http://www.intensities-in-tens-cities.eu (- All the World is a Stage, Chap.1 : The Vintage Years 1978-2011 -)

ATOMIQUE DELUXE – Sélange – 12 août 2011

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Il est bien loin le temps où les "petits" festivals ne disposaient que d’une sono conçue pour un mange-disque et du matos de kermesse ou de foire au(x) boudin(s) : chapeau, les organisateurs, pour avoir concocté ce qui est ma foi un bien beau "petit" festival, monté comme un âne. Dans le Sud, on sait bien vivre et surtout bien s’amuser, et le Donkey Festival en est encore un parfait exemple. Avec notamment pour preuve la "seconde" (?) scène, qui porte à merveille son nom : la Stage Bar. Un plateau de 4m² en équilibre instable sur une pile de futs et que sais-je encore, entre… les deux pompes à bières du bar. PETULA CLARK s’y produit en interlude, entre deux sets de la scène principale. Déjantés, les deux gaillards : une guitare, une batterie, de la déconne qui allie fulgurance punk et explosivité noisy, chants venus des entrailles et délires onomatopéiques totalement à l’arrache comme le précise le programme. Une fessée musicale pour les piliers de comptoir du festival et les barmen & serveurs, oufti ! Exit CONTROL qui reprend du Joy Division (ouaips…), BACON CARAVAN CREEK (sur les dignes traces d’Anathema ma foi, bien léché) et les tributes de CRIBLESS : la scène appartient ce soir à ATOMIQUE DELUXE !

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Ce weekend de festival sélangeois débute en fanfare ce vendredi avec du vrai rock en français comme on en attend depuis des années en Belgique. Des paroles à la hauteur des riffs et un gimmick digne de ce nom : ce que la Belgique francophone a enfanté de meilleur depuis des lustres en matière de rock, c’est certain. Ce premier concert dans le sud du pays pour ATOMIQUE DELUXE est une claque cinglante, l’humour et l‘attitude en plus, des compos consistantes enlevées par une sono implacable et parfaite. Z’iront loin, ces p’tits gars, s’ils continuent sur leur lancée.

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Le final est dantesque et à l’arrache avec une violente reprise d‘I Wanna Be Your Dog appuyée par une sonorisation parfaitement puissante et puissamment parfaite. Et en guise de cerise sur le gâteau – surprise générale pour nos quatre gusses également – six gentes demoiselles qui déboulent sur scène, mannequins & hôtesses habillées (déguisées ?) par la designer Mel’Usine. Tout ce petit monde s’explose live on stage dans un parfait délire virant au souk dans une joyeuse chorégraphie improvisée entre basse, guitares et batterie. L’Iguane apporte l’hypnotique final touch totalement surréaliste et déjantée au set d’ATOMIQUE DELUXE pour un grand, grand, très grand final qui restera dans les annales sélangeoises, for sure…

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