« Projet G4 – 4 Rockin’ Guitars » – 20 juin 2010 – Izel

G4_Izel_19-06-2010_0029.JPG
Le G4? Une tribu d’irréductibles Luxembourgeois rassemblant pour l’occasion la crème de la crème des musicos de la Belle Province, réinventant à leur façon une certaine manière de prendre son pied live on stage. Ou lorsque l’élève dépasse le maître. L’apprenti surclasse le patron. Le fils transcende le père. Quand la chenille devient papillon, l’encens fumée et la biche civet. Unis dans un même élan et dans une même communion pour revisiter quelques classic rocks d’anthologie, c’est la claque de bonne humeur, de talents, d’humour et de rock’n’roll attitude en plein dans la g…. Mieux encore qu’à l‘Entrepôt il y a quelques mois, les dimensions de la scène de cette Fête de la Musique offrent l’espace vital dont chacun a besoin pour s’exprimer pleinement. Albert et Bernard côté droit, Julien et Manu côté gauche pour les 4 lead guitars, le cinquième manche – je parle du bassman Bidon – se joignant aux deux autres sur le côté gauche pour regrouper les chevelus, Geoffroy, Benoit et Denis "Ozzy" se partageant l’espace central de la scène avec la batterie, le clavier et les vocals. Ca a de la gueule et ça en jette un max, 8 bonshommes sur une même scène !

G4_Izel_19-06-2010_0001.JPG G4_Izel_19-06-2010_0002.JPG G4_Izel_19-06-2010_0003.JPG G4_Izel_19-06-2010_0004.JPG
G4_Izel_19-06-2010_0005.JPG G4_Izel_19-06-2010_0006.JPG G4_Izel_19-06-2010_0007.JPG G4_Izel_19-06-2010_0008.JPG
G4_Izel_19-06-2010_0009.JPG G4_Izel_19-06-2010_0010.JPG G4_Izel_19-06-2010_0011.JPG G4_Izel_19-06-2010_0012.JPG
G4_Izel_19-06-2010_0013.JPG G4_Izel_19-06-2010_0014.JPG G4_Izel_19-06-2010_0015.JPG G4_Izel_19-06-2010_0016.JPG

A de rares bonnes et excellentes exceptions près, un cover-band ne m’a jamais transcendé car habituellement enfermé dans un scénario téléphoné et une gimmick toute acquise à l’original. Ici, on atteint une autre dimension: celle du band éphémère qui trouve précisément toute sa raison d’être dans une fusion temporaire et provisoire, à l’image du papillon dont l’éphémère beauté ne rend celle-ci que plus belle. Et quand c’est pour revisiter de telle manière quelques standards parmi d’autres avec quatre guitares qui se renvoient la balle, alors là, alors là, pardon mais comment est-ce Dieu possible de de pas s’esbaudir (esbaudissons-nous, esbaudissons-nous !) devant tant de vibrations…? Epaules contre épaules, le G4 revisite l’histoire du classic rock en délivrant en 3D ce qu’on n’a jamais réalisé ne connaître qu’en 2D – voire en mono. Le G4 n’existe pas: il EST. Mais à la façon de Chuck Norris. Repartis chacun dans leur band originel maintenant leur forfait accompli, ils n’attendent secrètement que la prochaine occasion pour remettre le couvert et vous en mettre plein la vue, plein les oreilles et plein les babines. Car le G4 non seulement (se) déguste, mais en plus c’est lui qui régale…! Un peu comme un 21 juillet perpétuel. Merci Bernard pour cette initiative exceptionnelle ! Just appreciate: http://www.youtube.com/watch?v=ndKe3QaOHDE Oui, il faut le voir pour le croire. Nous sommes d’accord. Ite misa est.

G4_Izel_19-06-2010_0017.JPG G4_Izel_19-06-2010_0018.JPG G4_Izel_19-06-2010_0019.JPG G4_Izel_19-06-2010_0020.JPG
G4_Izel_19-06-2010_0021.JPG G4_Izel_19-06-2010_0022.JPG G4_Izel_19-06-2010_0023.JPG G4_Izel_19-06-2010_0024.JPG
G4_Izel_19-06-2010_0025.JPG G4_Izel_19-06-2010_0026.JPG G4_Izel_19-06-2010_0027.JPG G4_Izel_19-06-2010_0028.JPG

Albert Blues Band – Popa CHUBBY – 1 mai 2010 – Aralunaires @ Arlon

Aralunaires_2010_0001.JPG
ARALUNAIRES, Jour 6 (et dernier jour en ce qui me concerne, avant un repos enfin bien mérité !). L’Entrepôt est à nouveau sold out ce soir pour accueillir le plus volubile des New Yorkais: l’imposant et impressionnant POPA CHUBBY. En guise d’apéro, STICKY FINGERS BLUES BAND, suivi de l’ALBERT BLUES BAND qui chauffe les murs à blanc. Put on your red shoes and dance (play) the blues, Albert ! Le plus fringant et le plus bruyant retraité de la province – baskets rouges, t-shirt Ramones et jeans seyant – a revêtu son costume de scène pour mener de main de maître un set toujours aussi chaleureux et bon enfant. Le Dr. Richard aux vocals est quant à lui tout binôche d’introduire par ailleurs deux nouveaux morceaux de la future galette des régionaux de l’étape. Great !

ABB_Aralunaires2010_0007.JPG ABB_Aralunaires2010_0061.JPG ABB_Aralunaires2010_0011.JPG ABB_Aralunaires2010_0035.JPG
ABB_Aralunaires2010_0013.JPG ABB_Aralunaires2010_0028.JPG ABB_Aralunaires2010_0064.JPG ABB_Aralunaires2010_0015.JPG
ABB_Aralunaires2010_0018.JPG ABB_Aralunaires2010_0043.JPG ABB_Aralunaires2010_0073.JPG Aralunaires_2010_0009.JPG

L’Albert s’improvisera roadie plus tard dans la soirée en jouant les Dr. Boogie de bon office et prodiguant les premiers soins à la guitare du Popa en plein milieu du set du New-Yorkais. Car, mine de rien, c’est qu’il arrache à la gratte le Popa ! Même s’il nous la joue à la Johnny Winter en restant finalement plus longtemps assis que debout, le gredin (peut-être une question de répartition des masses sur la scène?).

Popa_Chubby_2010_0112.JPG Popa_Chubby_2010_0009.JPG Popa_Chubby_2010_0015.JPG Popa_Chubby_2010_0016.JPG
Popa_Chubby_2010_0028.JPG Popa_Chubby_2010_0035.JPG Popa_Chubby_2010_0041.JPG Popa_Chubby_2010_0050.JPG
Popa_Chubby_2010_0052.JPG Popa_Chubby_2010_0060.JPG Popa_Chubby_2010_0074.JPG Popa_Chubby_2010_0085.JPG

Toujours est-il qu’entre reprises (ah! cet Hallelujah de Jeff Buckley) et pièces originales, Popa reste fidèle à lui-même: simple, jovial, sympathique et chaleureux – bref: ce qu’on appelle un bon gros ! Ses deux heures de show se clôtureront par un duel de batterie avec son batteur, installé pour l’occasion frontstage devant deux caisses et donnant une allure "Tambours du Bronx" à ce final. Chapeau, Mr. Chubby: vous écouter reste un régal, admirer votre jeu guitare un plaisir, et votre sueur un honneur que vous nous faites. Vous êtes mon Meatloaf à moi…!

Popa_Chubby_2010_0066.JPG
Popa_Chubby_2010_0075.JPG Popa_Chubby_2010_0081.JPG Popa_Chubby_2010_0096.JPG Popa_Chubby_2010_0089.JPG
Popa_Chubby_2010_0097.JPG Popa_Chubby_2010_0098.JPG Popa_Chubby_2010_0119.JPG Popa_Chubby_2010_0123.JPG
Popa_Chubby_2010_0124.JPG Popa_Chubby_2010_0135.JPG Popa_Chubby_2010_0139.JPG Aralunaires_2010_0009.JPG

Chapeau aux organisateurs pour cette semaine de toutes les découvertes et de tous les plaisirs, éclectiques comme électriques – Vivement les ARALUNAIRES 2011, M’sieurs-Dames…

Popa_Chubby_2010_0108.JPG

ALBERT BLUES BAND – 8 déc. 2009 – Rossignol

Albert-B-B_12-09_0007.JPG
Rossignol fait la fête à l’Albert. L’Albert fait sa fête à Rossignol. Ou comment être admis à la pension en fanfare – au propre comme au figuré, quasi. Show jubilaire, show Jupiler: chaud devant, chaud boulette, pâté gaumais et autres gâteries pour ouvrir les hostilités. Les édiles qui Get Their Kicks on Route 66, le personnel communal qui Rock’n’Roll Hoochi Coo et le bon peuple de 7 à 77 ans qui Break the Rules en se laissant corrompre par un méchant Bad Case Lovin’ You. Que tout ça est rock’n’roll et bien peu protocolaire pour clôturer de manière guère catholique une séance académique…

Albert-B-B_12-09_0017.JPG Albert-B-B_12-09_0018.JPG Albert-B-B_12-09_0021.JPG Albert-B-B_12-09_0023.JPG

Albert-B-B_12-09_0020.JPG
ALBERT BLUES BAND, c’est comme le Jack Daniel’s: le corps ne s’en lasse pas de le savourer jusqu’à plus soif jusqu’au moment ou, bien marri, on réalise que la source s’est tarie. Mais peu importe finalement la durée du coït s’il débouche sur l’orgasme, sans savoir s’il en est sa cause ou sa résultante. Ejaculateurs précoces ou autres étalons racés ont en commun ce qui fait la quintessence du rock’n’roll ce soir: un va et vient accompagné du trémoussement généré par le cri primal du Denis et le riff animal de l’Albert. Belle paire que celle-là (… pour rester dans le registre). Mais tout cela n’est une surprise pour personne après tant d’années de scène – dont 13 sous la bannière (et la lanière) étoilée d’ALBERT BLUES BAND. Jouir, s’étonner et se laisser surprendre par un show-boulette quasi téléphoné: Ô suprême volupté de fin gourmet…

Albert-B-B_12-09_0013.JPG
Albert-B-B_12-09_0001.JPG Albert-B-B_12-09_0003.JPG Albert-B-B_12-09_0005.JPG Albert-B-B_12-09_0006.JPG
Albert-B-B_12-09_0002.JPG Albert-B-B_12-09_0004.JPG Albert-B-B_12-09_0008.JPG Albert-B-B_12-09_0009.JPG
Albert-B-B_12-09_0010.JPG Albert-B-B_12-09_0012.JPG Albert-B-B_12-09_0022.JPG Albert-B-B_12-09_0019.JPG
Albert-B-B_12-09_0011.JPG Albert-B-B_12-09_0014.JPG Albert-B-B_12-09_0015.JPG Albert-B-B_12-09_0016.JPG

 » Projet G4  » – 26 mars 2010 – Arlon

Affiche_G4.jpg
Quatre gachettes à l’Entrepôt, titre la presse. Et servies en munitions par quatre sacrés chargeurs qui ferraillent dur à la sulfateuse, ajouterais-je. Bernard CASTELLOES (Lauviah, Men in Blues, e.a.), Julien MARY (Taliesyn,….), Manu MOREAU (Cré Tonnerre, P.I.G…), Albert PEMMERS (Albert Blues Band, Steel, e.a.), : quatre guitaristes (G4) qui partagent leurs racines communes, blues & rock, comme ils partagent leurs Orvaulx – pardon, Al: leurs Orval(s). C’est-à-dire accompagnés d’un solide et consistant pâââââté gaumais qui tapisse le tout en les personnes de Benoît LANGLOIS (Taliesyn – clavier & vocals), Geoffroy MARY à la batterie (Taliesyn), Denis RICHARD aux lead vocals (Albert Blues Band), et enfin the bassman Didier TONNEAU (Lightnin’ Bug,…). Les huit Mousquetaires, ou les huit salopards? Plutôt les huit niveaux de conscience de TImothy Leary, ou les huit Béatitudes – mais n’est-ce finalement pas la même chose?! Turn on, tune in, drop out

G4_Arlon_26-03-2010_0026.JPG
G4_Arlon_26-03-2010_0001.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0002.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0004.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0003.JPG
G4_Arlon_26-03-2010_0006.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0005.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0008.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0007.JPG
G4_Arlon_26-03-2010_0009.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0010.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0011.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0012.JPG

Merci les gars de m’avoir associé dès le départ à ce fantastique projet en qualité de 9ème roue de la charrette: belle aventure un peu folle-dingue de réunir sur scène autant de talents pour un soir seulement. Et pour un coup d’essai, vous nous assénez un véritable coup de maître à l’issue de semaines et de mois de répèt’ pour finir tous les 8, coudes à coudes sur cette scène presque trop étroite pour contenir votre boulimie musicale, et autant d’énergie que de bonne humeur ! Revisiter des classiques (et des moins classiques) le temps de ces accordailles d’un soir est un véritable tour de force, mes 8 gaillards, vous qui avez appris à jammer ensemble pour la circonstance pas plus tard qu’il y a quelques temps entre deux canettes et trois clopes dans ces caves voûtées de l’Entrepôt…

G4_Arlon_26-03-2010_0013.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0014.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0015.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0016.JPG
G4_Arlon_26-03-2010_0017.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0018.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0019.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0020.JPG
G4_Arlon_26-03-2010_0021.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0022.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0023.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0024.JPG

Cet alliage (majoritairement) gaumais, cette joint venture musicale temporaire – et donc d’autant plus précieuse – nous ramène presque à une glorieuse époque pourtant révolue. Esbaudissez-vous, brave peuple: la quatrième dimension a vécu le temps d’une soirée seulement ! Mais en repartir s’assimile à un douloureux back to the future tant l’illusion – non: l’immersion – était parfaite. Le Projet G4 a vécu. A moins que ce one-night-all-star-band qui a marqué les esprits puisse peut-être, tel le Phénix, renaître un jour de ses cendres? Il suffirait d’un si petit souffle de Jack Danniel’s pour raviver ses braises rock’n’rollesques encore tellement incandescentes…

G4_Arlon_26-03-2010_0025.JPG
G4_Arlon_26-03-2010_0027.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0028.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0029.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0030.JPG
G4_Arlon_26-03-2010_0031.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0032.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0033.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0034.JPG
G4_Arlon_26-03-2010_0036.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0026.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0025.JPG G4_Arlon_26-03-2010_0035.JPG

BLUES FESTIVAL GOUVY (is groovy) – 9 août 2009

Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__001.jpg
On célèbre les 40 ans de Woodstock ce week-end, mais c’est aussi le 30ème anniversaire du Blues Festival de Gouvy: cette faune internationale hétéroclite et bigarée partiellement composée de débris très sixties qui s’ébattent dans le décor si pittoresque du jardin/verger de la Ferme Madelone n’est donc pas qu’une coïncidence ! ALBERT BLUES BAND ouvre les festivités, ou plutôt les hostilités, avec son blues rock pur jus et rugueux saupoudré de quelques cover-medleys bien couillus qui ont le don d’échauffer méchamment les esprits. Le quintet local a tout ce qu’il faut là où il faut pour chauffer un chapiteau et un public qui n’en ont par ailleurs guère besoin (ils en remettront d’ailleurs une couche en milieu de nuit dans le Club pour terminer le festival en beauté avec le maître des lieux himself aux vocals).

Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__158.jpg
Photos (C) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__031.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__037.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__070.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__111.jpg
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__120.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__140.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__178.JPG Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__032.jpg
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__146.JPG Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__182.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__184.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__185.JPG
GUITAR RAY et ses Blues Gamblers enchaînent dans une ambiance plus cuivrée méchamment renforcée par un clavier qui emmène le tout vers de hauts sommets frisant parfois presque le big band – si ce n’est une guitare qui survole le tout avec de superbes duels cuivre-clavier-guitare. Chaud devant – normal pour des Ritaux.

Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__271.jpg
Photos (C) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__187.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__201.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__204.JPG Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__276.jpg
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__278.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__265.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__225.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__269.jpg

SONNY RHODES et son Blues Band prennent le relais, et quel relais mes aïeux ! Total respect: le quatuor emmené à l’harmonica par R.J. Mischo nous offre 30 minutes d’échauffement à un rythme effréné avant que le vénérable et vénéré septuagénaire n’arrive lentement sur scène tout de rouge et de noir vêtu, assorti à sa guitare, chapeau vissé sur le crâne, aidé par un roadie qui l’aide à s’équiper… Show exceptionnel – chapeau bas, Maître ! Sonny Rhodes quittera la scène sous les ovations d’un public totalement acquis à sa cause à l’issue d’un concert de près de deux heures: à petits pas, il s’en part embrasser un à un ses quatre comparses, aidé en cela par sa canne tremblante qu’il avait déposée à ses pieds, tandis que le quatuor termine le set comme il l’a commencé – en l’absence du patriarche mais à un rythme littéralement endiablé.

Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__304.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__309.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__320.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__354.jpg
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__345.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__350.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__341.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__361.jpg
Photos (C) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__363.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__373.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__376.JPG Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__378.jpg
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__380.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__382.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__386.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__406.jpg

L’enchaînement est tip-top: la soirée se termine par un feu d’artifice – ou plutôt par une bombe: le CARVIN JONES TRIO en provenance lui aussi du Texas. Un mélange explosif de Lucky Peterson, de Poppa Chubby et de Big Sugar – mais en plus déjanté, en plus fou, en plus illuminé et en plus destructeur encore. La Madelone tremble encore de ses riffs. Un tremblement de terre, un séisme, un cataclysme issu d’un croisement bestial entre la descendance de Jimy Hendrix et celle de Franck Marino. Un démon hilare à la Nugent, un ravage qui se déroule tant sur la scène qu’au milieu du public lorsque The Carvinator décide d’y descendre plus d’une fois pour prolonger ses délires scéniques, soutenu par une rythmique époustouflante. Un feu d’artifice, un déluge de décibels, une orgie visuelle, un power-trio de Dieu le Père comme on n’en fait plus guère tant ces boules de nitroglycérine sont dangereuses. Oufti! excellent cru que cette édition 2009 du 30ème sur la grande scène: merci Claude!

Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__570.jpg
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__422.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__447.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__465.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__425.jpg
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__460.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__519.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__499.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__484.JPG
Photos (C) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__521.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__527.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__531.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__553.jpg
Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__586.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__579.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__594.jpg Gouvy_Blues_Festival_09.08.2009__581.jpg

Blues Show – 3 novembre 2001 – Neufchâteau

Montana_Red_Dog_2001
5 hours entertaining best of blues show… annonce le ticket : le Centre du Lac est à nouveau noir de monde pour une soirée bien rock’n’roll. JMH Band, Montana Red Dog et Shawn Pittman: plus vraiment de souvenir de ces trois groupes qui se succèdent sur scène, mais le déplacement en vaut la chandelle c’est certain – sinon j’aurais gardé comme souvenir un arrière-goût de trop peu ou simplement un mauvais souvenir ! Et quand bien même, une soirée rock’n’roll – même la pire qui soit – reste préférable et préférée à un plateau TV a fortiori avec les niaiseries qu’on nous sert sur le petit écran le samedi soir. Albert Blues Band est de la partie en guest: quand la Gaume débarque en Ardenne, c’est Astérix contre les centurions romains: ça pète les flammes !

FRED & The HEALERS – 5 nov 1999 – Neufchâteau

Fred_Healers_1999
Neufchâteau à nouveau sous le feu des projecteurs, avec ce qui se fait de mieux à l’époque en Belgique en matière de blues-rock (avec Such A Noise) : Fred Lanny & Cie. Les locaux d’Albert Blues Band ouvrent les hostilités avec leur rock bien énergique (énergétique ?) qui remue tout ce qu’il faut là où il faut, avant de laisser la place à la bande à Fred. La soirée est chaude, le blues est bon, le rock est hot, la bière est fraiche, l’ambiance est top : que demande de plus le peuple ?!