Now online : AC-DC @ Dessel, 09 août 2024

Reconstituée autour de Brian Johnson et d’Angus Young, la nouvelle mouture d’AC-DC tient toutes ses promesses même si les lascars font maintenant leur âge. La voix de Johnson peine à honorer certains phrasés dont il est pourtant à l’origine – mais c’était il y a 44 ans, lors de notre premier concert ! – et Angus l’oeil toujours aussi espiègle se trémousse comme d’antan… mais avec la rapidité quand même déclinante du septuagénaire qu’il est (quasi) devenu. Mais le coeur y est, l’énergie brute et la sincérité aussi et c’est l’essentiel: l’âme AC-DC demeure, même si pour les puristes que nous sommes ce n’en est malgré tout qu’un ersatz. Pour ceux qui ont fait leur deuil de Bon Scott (ce ne sera jamais notre cas…), manque toutefois cruellement la meilleure et la plus légendaire rythmique de toute l’histoire du rock’n’roll en les personnes de Malcom, Cliff et Phil… Le tableau aurait alors été complet, peu aurait importé l’âge et la condition des performers

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester.

AC-DC – Dessel – 09 août 2024

Notre histoire AC-DC commence en 1980 lors de notre premier face-à-face à Arlon, et se termine ce soir ici à Dessel 44 ans plus tard pour notre enième et dernier AC-DC: ite missa est. La set list de ce Power Up Tour 2024 offre littéralement un best of du best of (que le gang des Australiens s’est toujours refusé à sortir), hormis l’absence de The Jack sur lequel Angus Young avait pour habitude de stripteaser. Mais ça c’était avant. Les plus vieux regrettent aussi la gigantesque Whole Lotta Rosie gonflable d’antan, remplacée par une version numérisée apparaissant en 2D sur les écrans géants disposés aux extrémités et au centre de la scène. Mais ça c’était aussi avant…

Et ces écrans précisément, qui semblent superbement ignorer au risque même de mépriser la section rythmique qui joue manifestement les pièces rapportées, attribuant à Brian Johnson et à Angus Young désormais réconciliés leur hyper-rôle de leaders incontestés et d’étendards d’une formation qui n’en porte désormais plus que le nom et n’en arbore plus que le logo, tout en en prolongeant la légende et en portant à bout de bras un mythe inaltérable et une image qui semble éternellement iconique…

La formule fonctionne cependant parfaitement avec Stevie Young à la rythmique, Chris Chaney à la basse et le batteur Matt Laug pourtant relégués aux rôles de simples faire-valoir. Même la célèbre cloche de Hells Bells en a perdu son battant qui supportait auparavant un Brian Johnson qui s’y balançait, et aujourd’hui devenue pâle relique d’une époque révolue. Même les canons rythmant For Those About to Rock (We Salute You) semblent en sourdine alors qu’ils devraient cracher tout leur feu lors du traditionnel final – à moins que ce ne soit illusion due à la (bien trop) grande distance qui nous en sépare…?

Avec un quart d’heure de retard, il est 21h15 lorsque les premiers accords de If You Want Blood (You’ve Got It) viennent déchirer la plaine, mais on comprend immédiatement que Brian Johnson pourtant en toute grande forme physique peinera néanmoins à vocalement performer. Il ne s’en cache d’ailleurs pas en portant plus d’une fois sa main à la gorge, affichant la mimique et le sourire désolé mais sincère du type qui a parfaitement conscience de comprendre qu’on a tous compris. Johnson a aujourd’hui 76 ans ; il n’en avait que 32 (et nous seulement 15 !) lors de notre premier face-à-face à Arlon un beau jour de juillet 1980 pour son 3ème jour au sein du band…

L’incontournable Angus Young, omniprésent, offre un jeu irréprochable même s’il porte lui aussi le poids des ans, nous renvoyant à notre propre turpitude face aux méfaits des décennies sur notre propre image personnelle. Qu’il est désolant de voir ces dieux, nos idoles de jeunesse, vieillir au même rythme que le commun des mortels, tels des anges déchus ou des dieux débarqués manu militari de l’Olympe. Arpentant l’avant-scène de long en large comme un diable désormais rompu, le pas d’Angus demeure aussi alerte et vif et sa fougue aussi énergique que d’antan, même si sa foulée est désormais moins rapide et moins saccadée. Mais comment prétendre demeurer au pinacle des showmen avec la même explosivité que celle d’il y a 50 ans ?!

On reprochera toutefois à Angus un bien trop long solo aussi dispensable que soporifique sur un Let There Be Rock qui tire ainsi sur les 20 minutes. Mais ce n’est finalement que peu de chose à côté des interminables temps morts entre chaque morceau, plombés par un silence aussi lourd sur la scène que pesant dans le public: c’est que les dieux se doivent de récupérer. Seul Guns and Roses fait mieux, ou plutôt pire. De quoi finalement ramener les honorables 02h15 de concert à moins de 02h00 de musique dans les faits. Mais peu importe: il y a des lieux où il faut être parce qu’il y a des moments qu’il faut vivre, et Dessel ce soir en fait assurément partie pour notre dernier et, c’est certain, ultime AC-DC.

Il est un fait certain que notre expérience aurait été toute autre si nous avions été placés non loin de la scène, bien plus près des acteurs, pour profiter et jouir d’un décorum et d’une scénographie à la démesure du mythe AC-DC. Nous aimerions dire « ce sera pour une prochaine fois », mais il n’y en aura pas. Il n’y en aura plus, c’est certain. Ou pas – mais alors dans le pit-photo 😉 For those about to rock, we salute you (& total respect)…

R.I.P. – Malcolm YOUNG, 1953 – 2017

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AC-DC n’était plus vraiment AC-DC depuis quelques années maintenant, avec le seul Angus YOUNG encore à la manoeuvre (Ohé, ohé, Capitaine abandonné… – air connu).
Exit Phil RUDD, éjecté en 2010 pour les sombres raisons que l’on sait.
Exit Brian JONHSON en 2016 pour d’autres raisons, tout aussi nébuleuses finalement.
Exit Malcolm YOUNG en 2014, après quarante ans à la manoeuvre et suite aux problèmes de santé qui viennent d’avoir raison de lui.
Exit Cliff WILLIAM qui a, en toute et saine logique, décidé en 2016 de raccrocher sa basse au vu de tout ce qui précède…

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Malcolm YOUNG, lui, vient finalement de rejoindre l’éternel Bon SCOTT, fatigué sans doute de ne plus être que l’ombre de lui-même. L’ombre d’un métronome sans pareil, l’ombre d’une machine rythmique unique, l’ombre d’un trio sans équivalent au sein du r’n’r circus qu’il formait avec Phil et Cliff.
Malcolm YOUNG, "The Engine", le vrai patron d’AC-DC, co-fondateur du band et co-auteur de la (quasi) totalité du répertoire. Malcolm YOUNG, l’homme de l’ombre, petit par sa taille mais impressionnant par sa présence. The Boss. Malcolm YOUNG, le seul et véritable patron du groupe malgré le fait qu’il ait choisi de se contenter des miettes médiatiques et de l’ombre que faisait son petit frère qu’il a porté au-devant de la scène.
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Pour les véritables AC-DC lovers, Malcolm est et restera la pierre de voûte, la pierre angulaire de l’entreprise Young & Cie, Established 1973.
Révérence & total respect, Mister Young, et bien l’ bonjour à Sir Bon là-haut. Car non seulement it’s a long way to the top if you wanna rock’n’roll, mais surtout Highway to Hell qui est devenu pour toi et vu les circonstances Stairway to Heaven

AC-DC @ Marseille – vendredi 13 mai 2016

Il est des vendredis 13 qui portent moins chance que d’autres… En l’occurrence ce 13 mai 2016, qui verra Junior prendre la relève de Senior (contraint à un immobilisme forcé) pour ce déplacement à Marseille à l’occasion de la seule date française du Rock or Bust World Tour de la société AC-DC Enterprise emmenée par son CEO Angus Young (voir nos commentaires préalables et pas vraiment engageants à ce sujet ici).

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Mais laissons la parole à Jr, notre "envoyé spécial" à la manoeuvre également pour les clichés…

Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, le billet ne sera pas rédigé par Sr mais bien par son fils, Jr. Le premier nommé n’ayant pu assister au concert d’AC-DC à Marseille ce vendredi 13 mai, son fils prend donc la plume… Je ne prétends pas avoir l’éloquence et les justes mots as Daddy, mais je vais essayer de faire de mon mieux pour retransmettre l’ambiance du Nouveau Vélodrôme de Marseille ce jour-là.
La première partie, assurée par Tyler Brant and the Shakedown n’avait rien de bien impressionnant. Bon, pour être honnête, perché sur mes gradins avec place assise, j’ai réussi à m’endormir pendant leur prestation. L’heure de décollage a eu raison de moi. Ma foi entre 2 ronflements, j’ai tout de même eu le temps de constater la performance du batteur nettement plus entertaining que le reste de son groupe. Pour le reste, le style reste bien dans la lignée du papa. Je ne saurai malheureusement pas faire de critique plus complète que ça étant donné ma distance de la scène et le fait que les écrans géants sont restés noirs tout le long de leur représentation.

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BAAAAAAAAH ! 120 décibels dans la tronche pour l’intro. On a compris, AC-DC rentre sur scène ! Ici, je vais compléter et corriger ce que mon père a écrit à l’annonce du changement de vocaliste. Axl Rose, croisement entre un Crocodile Dundee et un Ozzy Osbourne un peu plus en forme, le tout avec le bling-bling de 50 cent (oui, les références changent de d’habitude) assure le show. Pour ce qui est de la qualité vocale du chanteur de Guns n’ Roses, rien à redire ! Ça colle à la perfection au style AC-DC.

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Les fans de la première heure, mon père y compris, pourront critiquer le choix mais les yeux fermés, je les mets au défis de critiquer la performance vocale d’Axl Rose. Certes, certains timbres trahissait le style G’N’R mais cela s’intègre quasi parfaitement dans AC. Maintenant niveau show, bah… l’animal avait la patte cassée. Non, ce n’est pas une métaphore, il est monté sur scène un pied dans le plâtre. Il n’a donc pas bougé de son trône de tout le concert. Ça aurait pu être décevant si Angus Young n’avait pas assuré le show comme jamais. (Je dis ça mais c’est le premier concert d’AC-DC que je vois). A 61 ans, tchû ti ! Le mec a littéralement couru pendant 2h à travers la scène, le tout avec un jeu de jambes digne d’un Mohamed Ali sous cocaïne ! Ce n’est pas le meilleur musicien que j’ai vu mais niveau dynamisme, on ne peut faire mieux. Les autres membres du groupe, par contre, étaient pratiquement invisibles et aussi énergiques qu’une tortue asthmatique sous analgésiques.

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Au vu du nombre de fans à cornes dans le stade (60 000), je dirais que AC-DC n’a pas encore fini de rameuter la bande hétéroclite qui lui sert de public ! Je ne pense pas être le meilleur critique, de part mon expérience très limitée, mais Rock or Bust is not already busted !

AC/DC – « Stade Vélodrome » @ Marseille – 13 mai 2016

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Une fois n’est pas coutume, une review de quelques lignes avant même d’assister au concert. C’est dire l’état d’esprit dans lequel nous sommes, alors qu’AC-DC nous attend sous peu au Stade Vélodrome de Marseille…

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Après l’éviction peu glorieuse il y a quelques semaines de Brian Johnson (mais est-ce bien une éviction?) qui fait suite à celle déjà très peu reluisante de Phil Rudd l’année dernière pour d’autres obscures et discutables raisons, après le départ de Malcolm Young contraint de jeter définitivement l’éponge pour cause de sévères problèmes de santé, on ne peut pas dire que le line up de cet ersatz d’AC-DC nous transporte de joie à quelques jours de décoller pour la Canebière.

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Le véritable leader du groupe était Malcolm. Il était non seulement le maître du riff, mais c’était aussi un chef de clan qui avait l’autorité naturelle pour envoyer ch… les businessmen de l’industrie du disque quand ils devenaient trop ballbreakers. Après son départ, c’est Angus qui a dû reprendre l’affaire familiale en tombant probablement sous la coupe des cadres de chez Sony qui ont les yeux rivés sur le rapport profit / investissement. Ceci explique cela, et notamment la configuration à géométrie variable actuelle du groupe qui doit (?) honorer les dates de cette méga-tournée mondiale. Business is business, the show must go on: raisons suffisantes pour expliquer la surprise du chef sans pour autant la justifier…

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Cette demi-surprise donc que représente l’arrivée du dépanneur / plombier de service, Axl Rose, a un drôle de goût, même si pas dénuée de timbre. Après la reformation historique de Guns & Roses (ou du Guns & Roses historique) en ce printemps 2016, l’ex-sémillant Axl vient donc dépanner au pied-levé les Australiens en leur prêtant son organe afin de mener ce Rock or Bust World Tour 2016 à son terme . Bonne ou mauvaise nouvelle?! L’avenir nous dira sous peu si nous avons raison de pencher pour la seconde hypothèse…

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AC-DC plays working class rock n’roll for working class rock n’ rollers. C’est le cas, et l’a toujours été depuis plus de 40 ans: boulot, métro, dodo – sans que le band ne soit mu par une impérieuse nécessité alimentaire. Depuis des décennies, chacun de leur disque est un plagiat du précédent, chaque tournée qui en découle répète inlassablement le même scénario – voire la même set-list. Les modes et les années passent, AC-DC demeure. Le tiroir-caisse et la planche à billets fonctionnent à merveille, au point d’embaucher une nouvelle vendeuse sur le retour pour l’actionner. Mais la fin justifie-t-elle les moyens…?! AC-DC est mort une première fois avec la disparition de Bon Scott et une seconde fois avec le départ de Malcolm Young. Aujourd’hui, on assassine une dépouille, on sacrifie ce qu’il reste d’un mythe sur l’autel des affaires…

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Car que reste-t-il finalement de l’âme et de l’essence de ce band, pour peu qu’il s’agisse encore bel et bien d’un band et non pas d’une formule "Angus Young & Friends" (ou plutôt A. Young, CEO d’ AC-DC Enterprise). L’heure est venue de tourner la page et de refermer le livre "AC-DC, the Band". Que les Australiens accomplissent ce geste maintenant, et avec dignité. Si Angus Young souhaite continuer de jouer (avec ou sans son vieux complice de la première heure, Cliff Williams aka le dernier des Mohicans), qu’il troque son dress-code d’étudiant pour un bon vieux jeans et qu’il s’en aille former un r’n’r blues band qui porte son nom, a l’instar de bien des rock stars en fin de carrière ou poussés vers la sortie.

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Reste maintenant à espérer que l’épisode Axl Rose soit l’épilogue et non pas un nouveau et inutile chapitre. Tu as fait du bon boulot, Angus, et parfois même mieux que quiconque. Mais quand son heure est venue, remiser son cartable au vestiaire et partir pour une retraite bien méritée au soleil est un geste noble. Dans le cas contraire, la fuite en avant risque bien de tourner à rien et même de virer carrément en eau de boudin. Et du boudin pathétique, c’est lourd à digérer. A l’instar des plus grands champions, la sagesse requiert de s’arrêter au sommet de sa gloire, et il est comme qui dirait peut-être déjà trop tard aujourd’hui – mais nous serons rapidement fixés. For those about to retreat, we salute you…

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19 février 1980 – 19 février 2015 : il y a 35 ans, Bon SCOTT…

… nous quittait sans crier gare: flamboyant et flambeur, l’étincelle qui avait nourri ce feu d’artifice s’est éteinte à tout jamais, laissant les enfants et ados du rock’n’roll que nous étions, orphelins.
35 ans séparent également ces deux photos : la première, pour une fois, n’est exceptionnellement pas de notre cru ni estampillée © www.intensities-in-10s-cities.eu …puisque nous sommes dessus ! Elle a été tirée par Robert Nellis, le photographe officiel d’AC-DC, et dénichée par Michel Remy qui en a fait le cadre-montage que voilà. Un collector sans prix aujourd’hui et qui trouvera prochainement place dans un livre que ce dernier consacre à AC-DC et la Belgique…

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Les plus de 50.000 places du prochain concert d’AC-DC en Belgique le 6 juillet prochain ont trouvé acquéreurs en 1h1/2 : à en (sou)rire ou à en pleurer ? 35 ans en arrière, les tous, tous premiers pas de Brian Johnson au sein d’AC-DC se sont passés en Belgique, pénible et ardue relève de feu Bon Scott que prenait là sur ses épaules l’homme à la casquette. Le hall polyvalent d’Arlon, à cette occasion, accueillait les Australiens un beau et puissant soir de juillet 1980. Quelques centaines de places seulement pour ce 4ème concert seulement de Brian Johnson au sein du band – thanx God bien avant l’ère cybernétique. The Misters officiaient une première partie à rallonge : AC/DC était en panne de courroie de distribution à Marche-en-Famenne et il fallait bien "meubler" jusqu’à ce que les Australiens n’arrivent ! It’s a long way to the top if you wanna rock’n’roll…
R.I.P., Bon

* Belgian Memorabilies Wanted *

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Un peu de vintage, non peut-être !? Back to 1984…

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Les Monsters of Rock font halte au stade de Karlsruhe… C’était en 1984. C’est au Chapitre 1 de Intensities in tens Cities – All the World is a Stage, The Vintage years 1978-2011 : http://www.intensities-in-tens-cities.eu

Un peu de vintage, non peut-être !? Back to 1980…

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AC-DC à… Arlon (!), un beau soir de juillet 1980. Un événement qui marque quand on a 15 ans et qu’on est au 1er rang face à Brian Johnson pour son second (oui, son second !) concert de "rodage" avec AC-DC ! Tout est vintage, même l’entrée à 300 balles et le timbre à 1 franc apposé sur l’affiche dérobée à une devanture de magasin…
Ci-dessous, un cliché qui n’a pas de prix – le seul (oui, le seul) de ce site qui n’est pas de votre serviteur : un cliché tiré par un illustre inconnu depuis le backstage arlonais. S’il se reconnait, qu’il se manifeste surtout. Un instantané vintage trop précieux, trop unique pour ne pas figurer ici. Un regret néanmoins, et de taille : il n’est pas estampillé (c) www.intensities-in-10s-cities.eu !

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Un concert parmi d’autres de Intensities in Tens Cities @ "All The World is a Stage – Chap. 1" (The Vintage Years 1978-2011)

AC/DC – 1er mars 2009 – Antwerpen

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J’ai aujourd’hui trois fois l’âge que j’avais lorsque je vis pour la première fois Angus débarquer en culottes courtes sur scène; 29 ans plus tard, me revoilà face à mes Australiens préférés ! L’Histoire retiendra sans doute qu’il n’aura fallu que 20 minutes l’automne dernier pour que les entrées aux deux concerts du Sportpaleis s’arrachent comme des billets d’un concert d’AC-DC à Anvers. Est-il dès lors politiquement correct d’écrire que je ressors de ce concert avec une légère frustration, en l’occurrence celle de ne pas avoir été surpris, celle de ne pas avoir été pris à contre-pied ?
Photos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
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AC-DC nous délivre le show parfait, nous assène la sono parfaite, nous réserve la set-list parfaite, nous offre la mécanique parfaitement huilée. Trop huilée, peut-être – où rien n’est laissé au hasard, où la moindre parcelle d’improvisation est réduite à sa plus simple expression. Les gimmicks, les solos, les clichés, les jeux de scène, tout est la copie conforme de ce que la band nous offrait il y a 30 ans déjà. Même le solo improvisé (?) de Let There Be Rock est la copie strictement conforme à celui sur If You Want Blood de… 1978. Des morceaux qui s’enchaînent mais moins rapidement que par le passé, Angus qui ne se trémousse que l’une ou l’autre fois par terre, il s’agit là de signes qui ne trompent pas : nos lascars ne semblent plus insensibles au poids des ans…

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Photos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
Mais ne boudons pas non plus notre plaisir, car ce concert est une véritable délectation : AC-DC joue sur du velours dans un Sportpaleis plein comme un œuf et totalement acquis à sa cause. 20h55: la clameur de la salle monte furieusement jusqu’à l’extinction des feux : les écrans géants s’animent alors d’un manga pour le moins hot avant que la gigantesque locomotive de Run Away Train ne vienne se poster au-dessus de la batterie. Le show est lancé comme un train fou : roulez casquette, c’est la foire aux chapeaux 115 minutes durant ! Brian la casquette vissée sur la tête, Angus avec sa mythique dégaine, Malcolm en marcel et Phil l’Asperge entourant tous deux Cliff les lunettes sur le nez et… la cigarette au bec : les deux front men sont secondés à merveille par la meilleure rythmique rock’n’rollienne de l’hémisphère sud (normal pour des Australiens) mais de l’hémisphère nord également (normal pour des Ecossais).

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La cloche, les canons, le strip-tease, la poupée Rosie, le moon-walk (non, ça c’est Michaël Jackson !) et l’ambiance de Dieu le Père, tout y est : l’highway to hell est pavée de bonnes intentions et parsemée de Marshall qui nous délivrent une puissance de feu peu commune doublée d’un son d’une pureté qui en ferait frémir plus d’un. La grande fête se termine par la magistrale claque que nous assènent les six canons surplombant les deux murs de Marshall crachant quant à eux leurs tonitruant feu roulé : un nouveau show parfait se clôture comme il a commencé, dans une furia démoniaque où le dieu Rock’n’Roll copule bestialement avec la déesse Décibel(le). Dans 10 ans et plus, AC-DC nous refourguera encore la même recette (camelotte?) un brin surannée c’est sûr – et pour notre plus grand plaisir, ça c’est certain ! C’est ce qu’on appelle sans doute un mythe. Bien vivant, le mythe, bien vivant. On en oublierait presque la superbe première partie (The Answer), malheureusement desservie par une sono lamentablement pourave – dommage.
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