HAMAWE Roots Festival – 11 mai 2008 – Hamawé

Un chapiteau, de la paille, des chapeaux et des tenues de cow-boys, de l’Orval, du blue grass et de la country : l’Hamawé est l’Hamawé, rien à y changer. Ca danse, ça swingue, ça saloon. Entre ruraux de là-bas et ruraux d’ici, on est en phase…
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Glenn HUGHES – 30 mai 2008 – Verviers

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Toujours aussi chaleureux le Glenn, toujours aussi chaud le Spirit. Et quelle voix ! Il en joue comme d’un instrument : chapeau, Vieux, même si tu en fais parfois un peu trop à mon goût. Un peu comme Dalida et ses cheveux : à la fin, ça devient un rien agaçant. S’il s’en va à la sauvette en fin de soirée sans trop porter d’attention à celles et ceux qui l’attendent au bar – une fois n’est pas coutume – j’ai pour ma part l’occasion de le saluer et de tailler une courte bavette sur le trottoir alors même qu’il descend de voiture pour pénétrer dans le Club par l’entrée des artistes. Bah ! c’est mieux que rien… See you next time, Sir Hughes, pour une nouvelle chaude chaude soirée au Spirit.

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BERNOD – 17 avril 2008 – Stavelot

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A mon plus grand étonnement presque, j’assiste à la prestation de Bernod dans les caves de l’Abbaye de Stavelot dans le cadre des éliminatoires de la Biennale de la Chanson Française. Concert intimiste, tout en chaleur, en douceur et en délicatesse dans la pénombre des caves voûtées qui donne d’autant plus de caractère et de sensualité à l’événement. Me voilà, moi, plongé dans la chanson française et dans la musique d’auteurs ! Paroles de Soph et musique de Bert : chapeau, les amis, c’est de toute beauté. Vous n’allez pas en demi-finale, le jury ayant préféré du commercial, du superficiel et du facile plutôt que du beau, du vrai et du profond : cette défaite est tout à votre honneur…
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ABBEY ROAD – 7 mars 2008 – Liège

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Troisième soir avec Alain on stage après Verviers avant-hier, Bruxelles hier et ce soir Liège et son flamboyant Forum que je découvre. Superbe salle, même si elle ne se prête pas particulièrement à l’intimité et à la promiscuité requise par et pour un concert rock. Mais est-ce un concert de rock auquel nous avons droit ce soir, ou est-ce tout simplement un spectacle en bonne et due forme ? Est-ce un concert ou un show ?
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La magie d’hier soir fonctionne à nouveau superbement, avec un public plus interactif et plus chaud que la veille. Ce ne sont pas mes enfants, leur mère, leur grand-mère, leur tante ou leurs cousins qui diront le contraire ! Franchement chapeau à Abbey Road qui réussit à me faire (re)découvrir la richesse des compos des Beatles avec des arrangements, une sono et un light show du XXIème siècle. Et puis, quelle maestria : j’avais oublié que, parfois, ça peut déménager, les Beatles ! Nous saluons rapidos l’artiste backstage à l’issue du concert : trois shows en trois jours en étant en petite forme, chapeau Ol’ Chap !

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ABBEY ROAD – 6 mars 2008 – Bruxelles

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Je remets les pieds au Cirque Royal que je n’avais plus fréquenté depuis des lustres : la salle est majestueuse, et ses fauteuils rouges ainsi que sa coupole restent impressionnants de beauté. Abbey Road y fête se 20 ans en revisitant l’intégrale de Sergent Pepper : une véritable prouesse pour qui connaît la complexité de l’album, de ses compositions et de ses arrangements.

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Le résultat est à la hauteur de tout le travail préparatoire accompli par Alain et sa bande, même si ce n’est qu’en seconde partie de concert que le public commence à vibrer et à véritablement répondre. Ce sont mes retrouvailles avec les Beatles que je redécouvre – magie intacte.
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Après le tribute d’hier à Verviers avec Alain à la gratte et aux vocals, c’est à un tout autre style qu’il se confronte ce soir toujours à la guitare et au micro : chapeau l’Artiste, le résultat est à la hauteur du travail. Que de chemin(s) parcouru(s) depuis les derniers shows d’Abbey Road auxquels j’avais assisté…

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SUCH A NOISE – 5 mars 2008 – Verviers

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La bande à Alain rend un hommage au seul et à l’unique, j’ai nommé : Jimi Hendrix. Le set est tout en puissance, impressionnant de réalisme même – entre gauchers! Les classiques de Jimi tantôt en copier-coller quasi conformes à l’original, tantôt revisités par notre quatuor de choc : c’est tout bonnement génial – un des meilleurs tributes qu’il m’ait été donné de voir, que je mets sur le même pied qu’High Voltage.

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Précédemment, les Anglais de The Brew nous délivrent en première partie une belle démonstration de leur cru : un power-trio puissant avec papa à la basse, fiston à la guitare et un pote aux drums. La soirée se termine avec un jam enlevé lorsque ce surprenant et cet épatant petit génie guitaristique ado viendra rejoindre Such A Noise sur scène pour le bouquet final. Et quel bouquet, mes aïeux !

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PORCUPINE TREE – 4 décembre 2007 – Köln (All.)

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Et voilà : deux semaines après le show de Bruxelles, Porcupine Tree devient le quatrième groupe que je vois au moins trois fois en moins de six mois, et rejoint ainsi Ted Nugent, Rush et Motorhead dans ma liste des Happy Fews. Le Palladium de Cologne est un hall réhabilité situé dans un chancre industriel récemment (et partiellement) rénové, ce qui donne un caractère quelque peu surréaliste et post-industriel à ce concert. Est-ce un copie-coller de celui de Bruxelles ? Je ne le pense pas, mais profite surtout du moment présent en lieu et place d’analyser les ressemblances / dissemblances avec le précédent. Le public est chaud, très chaud ; le son est fort, très fort : l’alchimie semble mieux fonctionner encore qu’à Bruxelles, la mayonnaise semble mieux prendre encore qu’à l’Ancienne Belgique. C’est vrai que Steven rappelle à l’envi au public présent ce soir que l’Allemagne a été la première scène continentale à leur réserver un véritable plébiscite populaire, et la ville de Cologne plus particulièrement à l’occasion d’un concert dont il rappelle la date bien précise à l’assemblée mais dont je ne garde pas le souvenir. Excellent, le show est excellent – mais à quoi bon l’écrire ? Voilà, mon troisième concert de Porcupine se termine, et je rejoins la Belgique sous un véritable déluge – non plus d’images et de décibels mais de pluie et d’éclairs. Quand donc nos chemins se recroiseront-ils ? Car ils doivent, ils DOIVENT se croiser à nouveau, je ne peux le concevoir autrement…

PORCUPINE TREE – 22 novembre 2007 – Bruxelles

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A la suite de l’interview de cet après-midi, je me vois gratifié d’un pass photo pour le concert du soir : cool, tout ça. A l’inverse d’autres concerts, plusieurs morceaux sont accordés aux photographes pour tirer les clichés et pas uniquement les traditionnels trois premiers… avec l’avantage de pouvoir ensuite rester avec mon boitier numérique en bandoulières jusqu’à la fin du concert, mais dans la salle cette fois.
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Etrangement, je tire mes meilleurs clichés depuis la salle et non pas depuis le front stage ! Superbe concert, bien évidemment – et en toute subjectivité. Une bonne partie de FOABP y passe, mais pas intégralement je pense ni dans l’ordre attendu. Le son est très fort mais pur, le son est très pur mais fort : oufti, quel bonheur !
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Pas d’autres mots pour qualifier le moment autrement que parfait – malgré un problème technique à l’ampli de Steven qui nous a amputés d’une partie du rappel. Pieds nus, il lui en faut plus pour être déstabilisé. A force de nous éterniser au bar de l’AB où nous réinventons le monde en guise d’after, nous avons la chance de croiser Colin Edwin – le bassiste – au sortir de la salle et de tailler une courte bavette avec lui, ainsi que de tirer quelques clichés avant qu’il ne remonte dans son autocar stationné à rue. Porcupine est venu, Porcupine a vu et Porcupine a vaincu. Long live Porcupine…
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Gavin HARRISON – Interview – 22 nov. 2007 – Bxl.

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J’ai l’immense privilège de pouvoir participer à l’interview du batteur de Porcupine Tree pour compte de la VRT l’après-midi du concert de l’AB à Bruxelles. Contrôle d’identité, arrivée backstage, puis petits rafraichissements à la cafétéria où nous sommes invités à nous désaltérer en attendant l’heure H. Les membres de Anathema (qui assure la première partie) sont en train de deviser entre eux, attablés à côté de moi, puis arrive John Wesley suivi de Steven Wilson qui viennent également se rafraichir et manger un morceau. Il me faut résister à l’envie de me lever et aller leur serrer la pince en leur disant tout le bien que je pense d’eux et les noyer de mille et une questions, mais non : je reste paisiblement assis non loin d’eux comme si de rien n’était, je sirote mon café, ils sirotent leur café, nous sirotons notre café – du verbe siroter son café. L’heure de l’interview arrive: trois médias sont présents, l’un hérite de l’interview avec Steven, l’autre avec John et nous avec Gavin Harrison. Trois interviews simultanées d’une vingtaine de minutes dans trois loges différentes – et sans photo, nous enjoint le tour manager (shit !).

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Gavin est un mec affable et disert à souhait, posé et pondéré, calme et loquace dans ses réponses – bref : ce qu’on appelle tout simplement un mec bien ! Nous le promenons dans l’histoire de Porcupine Tree qui a croisé un beau jour la sienne, batteur jazzy de formation, avant d’intégrer finalement le groupe il y a quelques années. On aborde son passé dans le swinging London ainsi que ses relations avec… Neil Peart que je découvre en cours d’interview. Contacté afin d’être derrière les fûts le temps d’un morceau du Fear Of A Blank Planet, Neil décline pour des raisons pratiques avant de refiler l’invitation à… Alex Lifeson. Voilà qui explique sa présence sur l’album, aux côtés notamment de Robert Fripp (dont Gavin est en outre batteur occasionnel). Le temps passe à une vitesse incroyable et l’on se retrouve en fin du créneau horaire imparti sans avoir eu le temps de dire ouf ! On se serre cordialement la pince en guise d’au revoir, petite dédicace à la clé sur la pochette du CD apportée tout expressément. Bye bye. On jette un œil dans la salle de concert – les roaddies sont en train de monter le matos – avant de ressortir sous un soleil bien chaud pour la saison temps. Vivement ce soir, car après un tel après-midi déjà…

RUSH – 23 octobre 2007 – Milano (Italie)

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Rush – 8 de 8. Au risque de fournir une publicité excessive à Ryanair, je me risque à remercier la compagnie irlandaise de nous offrir à nouveau au départ de Charleroi un aller-retour vers Milano à un prix dérisoire. Arrivés au petit matin dans le nord de l’Italie, nous louons une voiture afin de passer une superbe journée ensoleillée d’arrière-saison en terrasse sur les rives du Lago di Lugano, entre eau, soleil et montagnes. Nous rallions fin d’après-midi Milano où l’on se retrouve prisonniers des embouteillages qui encombrent l’autoroute. Ce ne serait encore rien si le plan d’accès de la salle en notre possession nous emmenait au bon endroit. Que nenni : il nous amène au beau milieu de nulle part alors que la nuit est déjà tombante et que l’heure du concert approche à grands pas ! Quelques bribes d’italien, de français et d’anglais mélangés nous ramènent non sans mal sur le bon chemin, et nous arrivons sur le parking de la salle juste à temps pour pénétrer dans l’arène avant que les lumières ne s’éteignent : oufti !
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A l’inverse de la rigueur allemande, du sérieux anglais et du professionnalisme hollandais, nous pénétrons ici quasi les mains dans les poches, sans fouille aucune : je pense même que nous serions entrés dans la salle sans autre forme de procès si nous n’avions pas spontanément présenté nous-mêmes nos billets ! L’arène est grande et bien remplie, on y fume et on y boit allègrement « comme dans le (bon vieux) temps » : surréaliste. Méditerranéen. Italien, quoi… Bien que nous ayons normalement une place assise et numérotée dans les gradins, c’est en general admission que nous nous retrouvons, sans autre forme de contrôle : dilettante toute latine, disais-je. Nous profitons d’autant plus de ce concert que nous savons que c’est notre ultime, notre dernier. Situés en plein milieu de salle, la foule est dense mais aérée. Notre positionnement nous permet d’apprécier idéalement le light show puissamment sophistiqué, ce qui est nettement moins aisé lorsqu’on est situé au premier rang. La dernière note, le dernier son résonnera encore longtemps dans nos oreilles – c’était le der des ders. C’était beau. C’était grand. C’était profond. C’était géant. C’était parfait. Parfait…
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Photo (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
Nous reprenons la route qui nous ramène lentement vers l’aéroport, et dormons une heure ou deux dans la voiture stationnée sur le parking avant d’en rendre les clés. Premier vol pour Charleroi-Bruxelles South, survolant à nouveau les Alpes qui nous réservent, avec le soleil se levant sur leurs sommets enneigés, le dernier beau spectacle de ces trois semaines de tournée. Long live Rock’n’Roll. Long live Rush
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