19 février 1980 – 19 février 2015 : il y a 35 ans, Bon SCOTT…

… nous quittait sans crier gare: flamboyant et flambeur, l’étincelle qui avait nourri ce feu d’artifice s’est éteinte à tout jamais, laissant les enfants et ados du rock’n’roll que nous étions, orphelins.
35 ans séparent également ces deux photos : la première, pour une fois, n’est exceptionnellement pas de notre cru ni estampillée © www.intensities-in-10s-cities.eu …puisque nous sommes dessus ! Elle a été tirée par Robert Nellis, le photographe officiel d’AC-DC, et dénichée par Michel Remy qui en a fait le cadre-montage que voilà. Un collector sans prix aujourd’hui et qui trouvera prochainement place dans un livre que ce dernier consacre à AC-DC et la Belgique…

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Les plus de 50.000 places du prochain concert d’AC-DC en Belgique le 6 juillet prochain ont trouvé acquéreurs en 1h1/2 : à en (sou)rire ou à en pleurer ? 35 ans en arrière, les tous, tous premiers pas de Brian Johnson au sein d’AC-DC se sont passés en Belgique, pénible et ardue relève de feu Bon Scott que prenait là sur ses épaules l’homme à la casquette. Le hall polyvalent d’Arlon, à cette occasion, accueillait les Australiens un beau et puissant soir de juillet 1980. Quelques centaines de places seulement pour ce 4ème concert seulement de Brian Johnson au sein du band – thanx God bien avant l’ère cybernétique. The Misters officiaient une première partie à rallonge : AC/DC était en panne de courroie de distribution à Marche-en-Famenne et il fallait bien "meubler" jusqu’à ce que les Australiens n’arrivent ! It’s a long way to the top if you wanna rock’n’roll…
R.I.P., Bon

HOOVERPHONIC – 17 janvier 2015 – Bastogne / Bastenaken

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De toutes les matières, c’est les watts qu’on préfère – même si ce soir, nous sommes bien plus ouate que watts… Feutrée. Irradiante. Enrobante. Envoûtante atmosphère, ourlée d’ouate – à défaut donc de watts, une fois n’est donc coutume : HOOVERPHONIC délivre une prestation-cocooning aussi cosi que soyeuse et enveloppante. Les lead vocals de Noémie Wolfs envoûtent et caressent, jouant sur du velours que la grâce des background vocals rehausse encore en leur offrant même davantage de prestance et de consistance. Remarquable(s) organe(s) qui donnerai(en)t d’autant plus de valeur à un don du même nom…

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Deux heures durant (et trois rappels), les Flamoutches nous promènent dans leur répertoire au son propret et policé à l’image d’un band bien propre sur lui. La set-list, équilibrée, alterne moments softs et plus rythmés – toutes proportions gardées mais de quoi quand même, au fur et à mesure du concert, décoincer du cul les plus bourrins.

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"Les Flamands sont partout…! " – dixit HOOVERPHONIC tout binôche d’identifier dans l’assistance un couple de compatriotes venu du nord, mais qui hésite entre les biscuits du même nom et le jambon d’Ardenne comme marque de fabrique pour Bastogne. Facile. Facile aussi d’imposer aux organisateurs une configuration de salle full-assise pour demander ensuite au public de remuer son popotin, ouais. Avec l’une ou l’autre version quasi a capella de morceaux déjà pas très remuants à la base, pas facile tout ça. Si ce n’est donc – et nous y revenons – pour apprécier à leur très juste valeur les lead vocals, malgré que d’aucuns estiment ne pas toujours coller adéquatement avec les morceaux plus anciens qui ne lui sont pas crédités. Soit.

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Quoi qu’il en soit, la mayonnaise prend au bout d’une demi-heure longue comme un disque de Frank Michaël. Ce tour de chant commence en effet relativement mollement dans une salle pourtant pleine à craquer mais amorphe comme un Flamand sans patate. Un peu à l’image d’une confrontation implicite durant laquelle le public et HOOVERPHONIC se toisent et se jaugent, comme pour se tester mutuellement. Mais les choses changent en cours de set – en fait dès le moment où un s’est levé, puis deux, puis trois, puis dix. Puis 650. Classique. Facile. Tellement facile qu’on aurait pu commencer directement par là.

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Une prestation en défintive de belle tenue, un concert sans surprise aucune – ni bonne ni mauvaise – pour un plaisir communément et manifestement partagé. Ou comment réussir les choses sans en avoir l’air. La tournée d’un des fleurons pop et mainstream de la scène belge peut se poursuivre, sans vague, ajoutant sans cesse de nouvelles dates et de nouveaux sold out à une affiche qui s’allonge de jours en semaines. Les Flamands tiennent probablement avec HOOVERPHONIC les 50% du marché belge/européen (mondial ?) qui n’ont pas accroché au train TRIGGERFINGER. Pour notre part, on cumule les deux – avec bien sûr une préférence pour les watts sur la ouate…

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Soon online : HOOVERPHONIC – 17 janvier 2015 @ Bastogne

Dans l’attente de la validation de nos clichés par le management d’HOOVERPHONIC – qui se la pète à cet égard de manière manifestement un peu trop prout-prout à notre goût – voici déjà un premier cliché © Intensities in 10s Cities. Il ne devrait pas leur porter préjudice (?!) et ne pas non plus nous traîner devant une juridiction civile, espérons-le. L’explication de cette censure (osons le terme) serait-elle à chercher du côté du sac-à-patates qui fait tristement office non pas d’habit de lumière mais de tenue de scène à la pourtant mignonne et si talentueuse Noémie Wolfs ce soir ??

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Il n’en demeure pas moins que pour la troisième fois en six mois, nous voilà soumis au diktat d’un tour manager plus soucieux dirait-on de l’image de ses protégés que du reste. Un peu comme si un chef étoilé contrôlait les selles d’un inspecteur Gault & Millau avant de l’autoriser à quitter les lieux… Au risque de nous répéter après les épisodes SHAKA PONK et FAUVE# de l’été dernier, quand la prédominance de l’image semble manifestement prévaloir sur le reste, cela peut poser question ou en tous cas semer le trouble dans les esprits. Le fait que le contenant semble revêtir une aussi grande importance (peut) interpelle(r) quant à l’appréciation intrinsèque de son contenu. A fortiori lorsqu’il ne s’agit sauf notre respect "que" de groupes de seconde zone, sans notion péjorative aucune et toutes proportions gardées eu égard aux monstres sacrés et autres bêtes de scène qui jamais – ô grand jamais – ne nous ont imposé la moindre inquisition argentique ou numérique. "Nous sommes Charlie" – comme d’aucuns diraient. En définitive, quelles sont les vraies personnalités qui se cachent derrière ces people si peu sûrs d’eux ou si fragiles au point d’avoir tant peur de l’image que l’on pourrait véhiculer d’eux…?

MOTORHEAD – Brussels, « Forest National » – 28 octobre 2011

(Autres photos et commentaires sur Intensities in Tens Cities – Chap 1: The Vintage Years 1978 – 2011)

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Une année sans un concert de la Bête est-elle une année digne d’être vécue? Un concert annuel de MOTORHEAD devrait être pris en charge par notre sécurité sociale, tant ce type de show fait oeuvre de salubrité publique. Lemmy, c’est mens sana in corpore sano – enfin, pas vraiment lui et ce serait même plutôt le contraire, mais je parle de son effet Impulse à lui. Un show de MOTORHEAD, ça vide l’esprit et ça reset le corps. On en ressort frais comme un gardon, à l’instar d’une paisible heure passée au sauna (mais les décibels en plus). La formule basique, primaire et primale de la bande à Lemmy continue inlassablement de faire ses preuves.

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Un Forest National plein comme un oeuf est une nouvelle fois le signe de la vitalité sans pareille de cette formule qui traverse les décennies sans compromis ni compromission, sans jamais avoir changé son fusil d’épaule non plus dirons les détracteurs. La fidélité paie. C’est comme une bonne frite-andalouse : on sait à quoi s’attendre quand on en commande une, c’est lourd, c’est gras, ça colle mais qu’est-ce que ça fait du bien. Jusqu’à l’indigestion. Lemmy et sa bande, c’est notre marchand de frites à nous, et le public est chaud-boulette à l’instar du trio qui prend manifestement plaisir à retrouver Bruxelles (You’re the greatest audience of the tour (sic)), même s’il n’est sans doute pas au goût de tous les néerlandophones de voir le band arborer en décor une immense bannière avec ces seules deux inscriptions "Motörhead – Belgique" en fond de scène lors de la seconde partie de concert.

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Le show se termine – comme de tradition – par l’apocalyptique Overkill : après un coït interruptus d’une heure trente, survient l’orgasme parfait de la Bête qui vient jouir (un peu vite, il est vrai) et répandre toute sa semence sur autant de ses sujets. Vous n’avez pas reçu votre ration ? Dégustez et avalez sur YouTube même si ce n’est filmé en HD qu’avec les moyens du bord. Orgasmatron n’en était que les préliminaires, quelques morceaux auparavant… The Wörld is Yours : vous n’avez pas trouvé meilleur titre pour votre dernier album et pour cette tournée, les gars : le monde est vôtre, et vous êtes chez vous ici à Brussel, Belgie – pardon : Bruxelles, Belgique.

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2014 : Exit, stage left…

All the World 2014 is a Stage 2015.

Thank you to all the 188.247 different r’n’r dogs all around the world who visit us here in 2014 !

♠♥♠♥ Heavy Ugly New R’n’R Year 2015 & Best Wishes ! ♠♥♠♥

2014 – flash-back :
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Merci aux 188.247 visiteurs différents qui nous ont fait l’honneur et le plaisir de nous visiter en 2014 !

BIG SUGAR + TRIGGERFINGER – Brussels (Forest National) – 06 décembre 2014

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Saint-Nicolas a comme une senteur de rasta rocket, cette année. Merci pour ce 6 décembre de derrière les fagots que tu nous a réservé, ô Grand Saint, dans cette si belle arena qu’est Forest National quand le son est au top. Et quel son, quel top ce 6 décembre lors du sound check de TRIGGERFINGER. Plantés au milieu de l’immensité de la salle vide, seuls au monde, c’est comme si nous assistions à un show privé de TRIGGERFINGER rien que pour nous, rien que pour nous tout seuls. Plus d’une heure durant en cette fin d’après-midi, le trio nous délivre quasi un set avant d’être rejoint on stage par… Gordie JOHNSON himself. Ces gredins de TRIGGERFINGER nous réserveraient-ils bel et bien une surprise ce soir avec la complicité de mister BIG SUGAR qui les rejoindrait sur scène !? Et de fait, ce dernier ne va pas tarder à nous le confirmer… Thanx again, Saint-Nicolas !

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Le sound check de TRIGGERFINGER terminé, nous sommes invités à suivre Gordie JOHNSON dans sa dressing room. Nous atteignons sa loge après avoir arpenté les entrailles taggées de la salle et satisfait à plusieurs contrôles. Des cerbères postés à chaque coin de couloirs et devant chaque porte laisseraient penser que c’est Obama en personne qui se produit ce soir sur la scène de Forest. Nouvelle surprise du Grand Saint barbu à la mitre rouge : le band au grand complet est en train de se relaxer dans la vaste loge qui leur est attribuée. Notre tête-à-tête avec Gordie Johnson ne se déroule donc pas dans l’intimité attendue, mais au contraire avec tout le band en background et dans la joyeuse ambiance que nos trappistes – spécialement apportées pour l’occasion – contribuent à relever. L’occasion d’expliquer aux Canadiens que la german strong beer qui les a semble-t-il "assommés" la semaine dernière en Allemagne – comme l’illustre leur Facebook – n’était qu’une vulgaire… Stella Artois ! Après cette lagger de gamins, place à de la véritable bière d’Hommes – il faut faire leur éducation zythologique, à ces Canadiens.

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L’entrevue se poursuite néanmoins au vin – le temps que les trappistes refroidissent. Content, le leader de BIG SUGAR, content de retrouver à nouveau la Belgique: lorsque nous lui narrons ce Booggie Town Festival du 1er mai 1998, il s’emporte dans un grand éclat de rire quand nous lui racontons notre surprise de le voir débarquer à l’époque devant un véritable mur de Marshall qui avait été dressé sur la scène: the good old time ! Les gens fuyaient les premiers rangs… Depuis lors, Gordie Johnson a bien changé (physiquement…), diversifiant ses tendances et influences noyées et malaxées dans un reggae-blues graisseux aux relents de ska qui ne renie néanmoins pas la puissance qui a toujours caractérisé le son BIG SUGAR.

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Cette évolution demeure pour lui naturelle, liée à ses rencontres et goûts musicaux du moment qui n’ont fait qu’imbiber l’éponge musicale qu’il se revendique être. Et pas question de lui parler de "canadian touch" ou d’"american touch" dans son/ses style(s): il n’en a que faire. Reste que pour nous, le southern rock qu’il développe avec ses autres bands n’est sans doute pas étranger à son installation dans le sud des Etats-Unis. Quant à maintenant peut-être jouer un jour à la Jamaïque, tournée qui manque à son pedigree, c’est une autre histoire…

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Le play boy d’antan, égérie d’Hugo Boss, aurait-il viré sa cuti pour devenir aujourd’hui cow-boy? Un sourire en coin, Johnson reconnait qu’il a effectivement troqué la soie pour les wranglers et les escarpins pour les boots. Si quelques costumes griffés l’ont néanmoins accompagné lorsqu’il quitta le Canada pour emménager dans son ranch sous le soleil texan, son coeur reste cependant canadien et ses attaches bien à Toronto. Sa Gibson double-neck demeure d’ailleurs un stigmate de ses débuts dans la métropole canadienne: souvenir d’un beau soir où, nous raconte-t-il, Alex Lifeson (RUSH) la lui mit entre les mains. Depuis, elle ne les a plus quittées.

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L’homme poursuit sa carrière multi-instrumentiste dans quantité de formations plus ou moins éphémères, plus ou moins permanentes qu’il a fondées ou rejointes, et aux répertoires éclectiques (Grady, Wide Mouth Mason, Sit Down Servant !, Alkaline,… ). Mais le leader de BIG SUGAR nous rappelle qu’il est aussi producteur à ses précieuses heures non pas perdues mais ô combien judicieusement exploitées. Gov’t Mule, The Black Crowes et Nashville Pussy pour n’en citer que trois que nous apprécions plus particulièrement parmi d’autres, figurent notamment à son catalogue. Mais BIG SUGAR, en version acoustique, gospel, reggae ou en version distorsion & Marshall, demeure néanmoins son centre de gravité et sa marque de fabrique. Beaucoup d’amateurs de TRIGGERFINGER ne connaissent d’ailleurs le band à Gordie Johson que parce que TRIGGERFINGER s’en revendique comme principale source d’inspiration. Et avoir les deux bands de concert(s) sur la même affiche à l’occasion de cette tournée européenne semble réjouir autant les uns que les autres ! Oui, BIG SUGAR a-do-re TRIGGERFINGER. Oui: TRIGGERFINGER a-do-re BIG SUGAR. Love is love. Are you ready, Brothers & Sisters…?!.

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Avant de se quitter – ou plutôt avant d’accompagner BIG SUGAR à leur soundcheck – Johnson nous répond qu’il y a peu de chance qu’ils performent ce soir une version francophone de l’un ou l’autre titre. Ces versions spécialement éditées pour le marché québecois n’ont pas traversé l’Atlantique, et même s’il est dans les habitudes de BIG SUGAR de ne pas avoir de set-list pré-établie, il y a peu de chance qu’ils s’exécutent ce soir en français comprenons-nous. Qu’importe après tout, carpe diem: profitons du cadeau complémentaire de Saint-Nicolas qui prend la forme d’une pleine heure de soundcheck BIG SUGAR dans l’intimité d’une vaste arena déserte. Il est des instants riches, précieux et uniques dans une petite vie d’anonyme…


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20h00. Forest National n’est pas encore totalement rempli lorsque débutent les 45 minutes que durera le set de BIG SUGAR. Alternant les remerciements tantôt dans un parfait néerlandais, tantôt dans d’irréprochables "Merci Bruxelles", Gordie Johnson nous réserve une set-list éclectique comme l’est son cheminement et son évolution musical(e). Il nous avais promis tout à l’heure nous réserver l’honneur d’une compo qui figurera sur leur prochaine galette, et c’est chose faite. Double-neck, distorsion, harmonica, rap, reggae, saxo, dreadlocks, blues, rasta et décibels: le cocktail explosif BIG SUGAR a fonctionné une fois de plus. A l’instar du 1er mai dernier, au Roots & Roses Festival. Vivement le printemps prochain, puisque Johnson nous confia plus tôt dans l’après-midi leur retour début 2015 sur le Vieux Continent. Alleluia – sabrons les trappistes et tuons le veau gras !

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Place nette est ensuite faite pour TRIGGERFINGER , météorite qui semble ne pas être éphémère : le trio confirme tout le bien qu’on pense de lui, et ses tournées européennes successives sold out asseyent son succès. Les groupes belges à stature européenne (voire à carrure mondiale ?) capables dans la durée de remplir Forest National et le Sportpaleis se comptent sur les doigts d’une main (excusez-nous de parler rock, pas de Stromae ni de Franck Michael…). TRIGGERFINGER est de ceux-là et fait partie des ces happy few.

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Toujours au plus près du public, c’est quasi frontstage que le groupe s’installe comme à son habitude sur la scène pourtant immense de Forest, avec une batterie alignée sur les deux autres instrumentistes. La démonstration, le show, l’explosion durera deux heures dans un Forest National (configuration Club) plein à craquer, portant à ébullition et embrasant un public certes conquis d’avance. Mêlant le panache au show, le show à l’esbroufe, l’esbroufe au talent et le talent au succès, TRIGGERFINGER demeure probablement ce que la scène belge rock’n’roll a enfanté de plus talentueusement déjanté et réussi – toutes époques et toutes décennies confondues.

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On adore la dégaine chico-décadente du trio anversois, les tempes grisonnantes de Ruben Block, croisement improbable entre George Clooney et Lemmy Kilmister. Des riffs énormes jaillissent de sa Gretsch tandis que la la folie « Keithmoonienne » de Mario Goossens nous subjugue tout autant que Monsieur Paul se la joue Pink Panter: leur heavy/stoner/blues tantôt lancinant, tantôt lourd, est tout simplement irrésistible et sexy. Oui. La courte présence de BIG SUGAR sur scène aux cotés des Anversois pour deux morceaux sera, pour les connaisseurs et fins gourmets présents, un moment de délectation et de grâce comme peu se présentent : celui où le Maître rejoint l’élève, celui où l’élève honore son Mentor. Celui de la fusion entre les fils spirituels et le géniteur. "Ladies & Gentlemen, we are very honored to have a gentleman who joined the tour a week ago. We were listening to his music before we started the band, and he was a big inspiration for us to start this band. We are really honored and so happy he could join us: please welcome the fantastic BIG SUGAR…! ". Chapeau bas, Messieurs. Et merci Saint-Nicolas.

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(Un précédent concert de TRIGGERFINGER en texte & photos ? Au : Festival Cabaret Vert 2014)

SLASH (feat. Myles Kennedy & The Conspirators) – Brussels (Forest National) – 26 nov. 2014

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Il nous faut aujourd’hui vous l’avouer: le haut-de-forme, les lunettes et la tignasse de SLASH ne font qu’un. Et c’est affublé de cet attribut-postiche tout-en-un que notre Gilbert Montagné chauve de la six cordes monte chaque soir sur scène. Si, si… Allez, outre le scoop, Mister Saul Hudson demeure sans doute dans son créneau un des derniers véritables guitar-heroes de sa génération. Et comme tous les personnages qui en imposent, on l’adore ou on le déteste. Ceux qui porteraient encore aux nues le jeu hyper-technique, froid et sans relief aucun des S. Vai, J. Satriani et autres Y. Malmsteen, ne jouent plus dans la même division: aucun de ces trois-là ne rivalise avec le toucher de SLASH ni avec son écriture. Les 25 minutes que dure la démonstration de force de Rocket Queen vous transforme un homme: on n’est plus le même après qu’avant. Ou alors on déteste son jeu et sa patte. Mais en tout état de cause, SLASH demeure bien un des derniers monstres sacrés de la catégorie "Vaut assurément le déplacement".


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Au millénaire dernier, Gun’s & Roses a enfanté un mutan. A l’époque déjà (et surtout?), le jeu et l’écriture de SLASH explosaient à la face du monde, mais noyés dans la débauche du band. Maintenant qu’il officie sous son seul nom, sa véritable dimension et sa carrure – au propre comme au figuré – éclaboussent la scène rock’n’roll. 1h45 de show avant qu’il n’ouvre la bouche pour quelques secondes, le SLASH, juste pour remercier l’audience et Myles Kennedy, avant de repartir pour 1/4 d’heure de rappel: 21h00-23h00, l’horaire de travail quotidien (ou presque) respecté à la minute près ! Forest n’en demande pas plus – ou plutôt si: beaucoup plus. Mais notre Schwarzenger de la 6 cordes en garde sous le pied pour les décennies à venir, et c’est heureux ainsi car l’histoire du r’n’r ne s’arrête pas un beau et bon soir de novembre 2014 mais se doit de continuer au XXIème siècle avec ceux qui en écrivent les plus belles pages.


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Mais… Mais après un show à guichet fermé à l’Ancienne Belgique à l’automne 2012, SLASH et ses Conspirators on découvert ce soir l’infâme bouillie sonore de Forest National : merci Live Nation. Désservi par un son pourrave au possible, le band (et le public surtout) mérite bien mieux qu’un ingénieur du son qui a sans doute décroché son diplôme par correspondance. Forest National reste une salle mythique et un banc d’essai redoutable pour les apprentis sorciers de la console. Mais le juge de paix des salles a frappé tristement fort ce soir: sorry, mister SLASH, vous méritiez beaucoup mieux que cette mélasse. Et que dire de MONSTER TRUCK qui a fait plus qu’essuyer les plâtres en première partie…?!

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(Un précédent concert de SLASH en texte & photos ? Au : Graspop Metal Meeting 2012 )

EPICA + DRAGONFORCE @ Kulturfabrik – 20 novembre 2014

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A l’instar d’Anathema le mois dernier (voir ici), EPICA décide également de débuter sa tournée européenne par la Kulturfabrik de Esch-s/-Alzette (G.D. Lux). Et disons-le tout de go: autant Within Temptation ne nous avait pas particulièrement séduit ni tapé dans l’oeil lors du Sweden Rock Festival cet été (ici), autant la symphonie tout en puissance d’EPICA nous impressionne et nous transporte ce soir.

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Le son lourd et puissant est porté par les lead vocals aériennes de Simone Simons, dont la pureté (on parle ici de la voie, pas de l’enveloppe charnelle qui l’accompagne) est conservée intacte de par une sono parfaitement à la hauteur. Les riffs bien léchés sont balancés efficacement et proprement, et le public venu en masse contribue à l’impression générale en faisant preuve de répondant (une fois n’est pas coutume…): EPICA a toutes les raisons d’être satisfait de sa prestation. Et le public itou, manifestement.

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Avec Nightwish et Within Temptation, Epica forme le véritable trident européen de la frange la plus symphonique du métal. Sorti plus tôt cette année, le sixième et dernier épisode discographique des Hollandais (The Quantum Enigma) est une œuvre aussi intense qu’émouvante qui – dixit le groupe toujours – réussit à le sortir de ses habitudes et à le bousculer juste ce qu’il faut pour que celui-ci donne le meilleur de lui-même. Opération réussie. Dont acte !

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DRAGONFORCE a pour sa part parfaitement joué son rôle de Very Special Guest en chauffant à point une salle qui n’en demandait pas tant. C’est vrai que les Marseillais de DAGOBA – qui débutaient au préalable les hostilités en tout début de soirée – n’avaient pour leur part satisfait qu’une frange minoritaire d’un public: celui qui était plutôt venu pour le Pastis que pour le kaas. C’est comme ça: à table, il en faut pour tous, de l’apéro au fromage…

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Soon online ♫ bientôt en ligne : EPICA & DRAGONFORCE @ Kulturfabrik (Esch-sur-Alzette), 20 novembre 2014

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MICHAEL SCHENKER’s Temple of Rock – Verviers, Spirit of 66 – 17 novembre 2014

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Co-fondateur de SCORPIONS avec son frère Rudolf, Michael SCHENKER nous sert ce soir un best of de la plus riche époque des teutons, mâtiné d’un florilège de UFO et d’une sélection raffinée du MICHAEL SCHENKER GROUP. Que demander de plus?!

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L’Allemand se pointe (comme les casques du même nom) bonnet vissé sur le crâne sur lequel semble rivées depuis des années ses lunettes de soleil pour (certainement) protéger la laine de la chaleur dégagée par les lustres. Accompagné de ses 6 Gibson Flying V dont 5 refroidissent alternativement dans leur box, Herr SCHENKER réunit derechef son line up exceptionnel « TEMPLE OF ROCK » identique à celui de 2013, ainsi flanqué de ses deux compères historiques de l’époque SCORPIONS, Herman "Ze German" RAREBELL et le flamboyant Francis Botox – pardon: BUCHHOLZ – qui n’a pas changé en 30 ans (mais comment est-ce Dieu possible?).

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L’ex-Rainbow Doogie WHITE aux vocals est un peu à la traîne, avec un organe qui peine manifestement en fin de set à force de passer sans cesse du Klaus Meine à du Phil Mogg et vice-versa. Encore davantage que l’année passée au même endroit – et ce n’est pas peu dire – SCHENKER est jovial et rayonnant, enthousiaste même et d’un entrain plus que communicatif. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, il a l’air de s’amuser et de prendre son pied, le Teuton (son pied mari(teu)ton?). A moins que ce ne soit l’effet Gibson Flying bien coincée entre les jambes…?

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L’époque semble presque lointaine où nous n’avions droit qu’à son faciès d’enterrement et à sa tronche d’une morbide froideur proche de l’antipathie et du dédain. Mais, comme nous le confie le patron des lieux à l’issue du set, "C’est que Michael SCHENKER a-do-re littéralement se produire au Spirit". Ce qui ne l’empêche cependant pas de prendre la poudre d’escampette et de se sauver en catimini, bien encadré, dès le set terminé. 1h40 plus tôt, "Doctor Doctor" ouvre comme l’avait fait UFO l’année dernière une copieuse set-list, comme pour laisser penser que ce qui est fait n’est plus à faire (ou plus vite fait plus vite quitte, peut-être ?).

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Toujours est-il que ces 100 minutes de bonheur ravissent un public comblé composé d’une horde de fans du SCORPIONS de la première heure, à peine plus nombreux que les aficionados de l’ovni UFO et tous réunis par une même délectation pour les compos du MICHAEL SCHENKER GROUP. Et que dire lorsqu’il rend hommage à Ronnie James Dio?! Pour la petite histoire, restera cependant à préciser à Francis Buccholz que Verviers est situé en Belgique et non pas en France. Mais ne soyons pas mauvaise gueule: c’est vrai que nous sommes si loin de l’Allemagne, ici à Verviers…

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(Concerts encore antérieurs de Michael SHENKER au Chapitre 1 "The Vintage Years 1978-2011")