Sweden Rock Festival 2015 : ce que vous ne verrez pas…

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Le célèbre label Napalm Record nous envoie un sympathique mail relatif au Sweden Rock festival 2015: (…) After discussing this with the band, we would be fine giving you backstage & stage access for the show. It would be of course also great to get some shot with band & audience in the end of their set. 😉 (…).
Blast Management nous écrit également: "Hi, that’s not a problem for pictures. I would ask only one thing, and that is could you provide us with 10 photo’s to use for promotion and a album/dvd release free of charge, we of course give you full credit (…) One of the shots I’d really like to do with you (If that’s OK) is the traditional shot after the bands set, with all of them in a line, with the crowd behind them. Might the above be possible? If so, please just ask for me before the band play and we can exchange contacts etc. Regards" »."
"(…) You are allowed to take pictures of Morbus Chron’s set at Sweden Rock Festival 2015, as long as you won’t be visible for the audience (within reason of course) and taking photos from the stage area itself. Pit and back/sidestage is fine. Best regards (…)".

Nugent_Sweden_2014_0092.JPG (Ted Nugent @ Sweden Rock Festival 2014)

Ainsi donc, à l’instar de Ted Nugent ou de Foghat en 2014, quelques bands et labels nous ont fait l’amitié et témoigné leur confiance en nous permettant de leur tirer le portrait depuis les différentes scènes de l’édition 2015 du festival. Mais il n’en sera finalement rien: pour cause d’impondérable nous empêchant de rejoindre la Suède cette année, pas de clichés de derrière les fagots, pris front mais aussi backstage et depuis les différentes scènes du Sweden. Nous le regrettons et, surtout, présentons avec regrets nos excuses aux bands qui nous ont témoigné leur confiance et leur intérêt.

Foghat_Sweden_2014_0175.JPG (Foghat @ Sweden Rock Festival 2014)

Unfortunetely, we will not be able to share this year some pictures from Sweden Rock Festival 2015, shot from frontstage and beside the bands on stage while performing.
Sorry – and thank you to bands like DELAIN, KAIPA DACAPO, LUCIFER’s FRIEND, DARK TRANQUILITY, YARDSTONES, SPIKES’s FREE HOUSE and many more for their interest & comprehension.

ALBERT BLUES BAND fait son coming out ! Arlon, 05 juin 2015

18 ans après sa fondation, le moins blues de tous les blues bands – aka ALBERT BLUES BAND – présente à la presse l’enfantement de son dernier né: "Hey hey Rock’n’Roll". Nous avons eu le privilège et goûté la primeur d’une 1ère écoute, et cette galette est conforme à ce qu’on attend d’elle. Couillu comme un bâtard, le bébé se révèle être encore plus poilu à la seconde écoute – de ces poils bien gras et rugueux d’un monstre hirsute bestialement mis bas.
En prélude au concert release party de ce 05 juin 2015 (voir annexe ci-dessous pour le programme détaillé), conférence de presse rock’n’roll ce 29 mai 2015 pour ceux qui ont (ou n’ont pas/plus) le blues !
– Communiqué de presse – Press release :

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Communiqué de presse:
Sur la pochette de notre nouvel album, le nom Albert Blues Band apparaît … avec le mot blues barré et remplacé par le mot rock de ‘Hey hey rock’n’roll’. Nous devons donc bien avouer que nous ne sommes définitivement pas un groupe de blues pur et dur mais plutôt de classic rock 70’s où l’influence du blues reste cependant majeure.
Et nous avons voulu cet album dans la lignée des grands albums des 70’s où tous les styles musicaux s’entrechoquaient sans que personne n’y trouve à redire, bien au contraire. Chacun de ces grands albums de Deep Purple, Led Zeppelin voire Black Sabbath et un peu plus tard de groupes comme Lynyrd Skynyrd contenaient un paquet de titres bourrés d’énergie avec chaque fois 1 ou 2 morceaux plus calmes ou simplement bluesy.
Nous ne prétendons certainement pas que cet album arrive au niveau d’un Fireball, Masters of Reality ou Led Zepp III, loin de là, mais nous expliquons simplement que l’approche a été similaire. C’est du rock couillu, plein de guitares et nous sommes extrêmement fiers et heureux de vous le présenter en détail.
Albert joue de la guitare depuis sa prime adolescence, et bien qu’encore très jeune, il a stocké physiquement sur bandes ou dans sa tête des dizaines voire des centaines de riffs depuis ses débuts. La majorité des titres de l’album sont issus de ces trésors aux influences diverses … et il en reste encore beaucoup !
Donc sauf explication contraire, et à part l’une ou l’autre anecdote le concernant, il sera inutile de préciser qu’Albert est le compositeur majeur de cet album même si chaque autre membre du groupe a aussi contribué efficacement à chacun des morceaux. A part le cover de UFO, tous les textes sont de Denis.

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1. Freedom
Une intro à la basse digne de Cliff Williams, un riff instantané et c’est parti. La première phrase (« Ridin’ on a horse with no name ») est venue tout naturellement, avec en tête l’une des premières images du film Woodstock où l’on voit un des organisateurs, torse nu, les longs cheveux au vent rejoindre la scène en construction à cheval … bon ok la musicalité des mots vient du titre ‘A horse with no name’ d’America.
Et le titre dans tout ça, et bien encore une fois, la liberté qu’on pensait avoir trouvée après Woodstock .. et puis aussi surtout la liberté d’écrire un peu n’importe quoi comme paroles … il fallait juste qu’elles sonnent musicalement.

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2. Impossible love
Un morceau pop-stoner, c’est plutôt rare : ça démarre par une chouette mélodie et ça se termine par un final époustouflant aux relents sabbathiens (ou sabbathiques) et zeppeliens.
Le texte parle très sérieusement de ces nombreux cas d’amour difficile voire impossible. L’idée est venue de ces 2 jeunes à Sarajevo, elle musulmane, lui serbe qui voulaient tout simplement vivre ensemble. C’est un vieux thème récurrent : Roméo et Juliette, Harold et Maude, un Noir et une Blanche (ou l’inverse) aux USA dans les 50’s ou 60’s ou en Afrique du Sud, des homosexuels dans de nombreux endroits du monde, un extra-terrestre et une pompe à essence…

3. Hey hey rock’n’roll.
Du rock sudiste ? Ben oui on vient du Sud, non ? Il y a un peu de Lynyrd Skynyrd là-dedans ? Oui absolument … et c’est voulu, c’est un des groupes préférés du chef. Pour ce qui est des paroles, au départ, Denis voulait raconter l’histoire du rock en une chanson … mais même sur la longueur d’un cd (70’) ça aurait été trop juste. Il a donc résumé ça en quelques temps forts : les débuts dans les 50’s, la profession de foi de John Miles sur ‘Music’, le trou noir des 80’s au niveau de l’énergie ‘rock’n’rolliène’ et puis finalement 2 des grands sauveurs grunge, Kurt (Cobain) et Eddie (Vedder) : du rock avec à nouveau des guitares en avant.

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4. Rock’n’roll girl.
Ou ‘The canari song’. Albert a composé la musique de ce morceau dans sa cuisine, il y a longtemps déjà … et sa perruche sifflait en même temps.
On préface souvent ce morceau en concert en expliquant que lorsqu’on était ados (dans les années … euh…), dans le coin, il n’y avait quasiment que des mecs qui aimaient le rock, les filles étaient branchées sur les chanteurs à minettes (Frédéric François, Frank Michaël, Mike Brant, Art Sullivan et cie). Trouver une fille (pas trop moche de surcroît) qui aimait le rock à cette époque relevait quasi de l’impossible (bon Albert et Michèle font un peu figure d’exceptions). Alors que maintenant … waouh plein de filles aiment le rock … et c’est génial.
Au niveau musical, c’est plutôt un morceau pop … et le chant très bas au début est un clin d’œil à la cold wave … des années 80.

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5. Nothin’ to win.
LE blues de l’album. Morceau composé il y a pas mal de temps par Albert et Bernie (notre ancien guitariste). Albert y va d’un solo à la Mark Knopfler à faire tomber toutes les filles (cfr. Ci-dessus).
Le thème et la 1ère partie du morceau sont fortement influencés par le film ‘American beauty’, la 2° partie est un final alternatif du film … où Kevin Spacey est beaucoup moins cool que dans la version originale.

6. Back to the Middle Ages.
Tout d’abord, on aurait dû dire ‘Middle Age’ au singulier … mais ça sonnait mieux avec le pluriel … et puis merde on fait du rock, on fait ce qu’on veut.
Morceau très énergique comme la plupart des titres du cd, mais aussi plein de colère contre toutes les abominations que l’on rencontre dans le monde aujourd’hui aussi bien par des terroristes sauvages qui n’ont aucune excuse pour les décapitations, l’esclavagisme, la destruction de cultures ancestrales … que pour un monde ultralibéral, ultra-capitaliste qui poussent des milliers voire des millions de gens à la rue … juste comme au Moyen-Âge.

7. Music.
Idée de Denis d’un morceau psychédélique avec de la wawa et tout et tout dans lequel tout fan absolu de musique se reconnaîtra au niveau du texte. A l’arrivée, ce n’est pas si psychédélique que ça mais c’est un morceau léger qui contraste avec le précédent et qui en est finalement l’antidote nécessaire.

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8. You are a winner.
L’année dernière, on a sorti le titre ‘We are the winners’ pour l’équipe nationale belge de foot (cfr. n°12). Comme ce titre reprenait les noms des joueurs présents à la Coupe du Monde 2014, on savait très bien que sa durée de vie serait limitée … mais on avait déjà prévu d’en faire une autre version destinée à celles et ceux qui ont un petit coup de mou dans la vie.
Soit on se laisse aller, soit on se bat : nous proposons la 2° solution (testée et vérifiée) : on doit se dire qu’on est un ‘winner’ et pas un ‘loser’. Et la mélodie entraînante du morceau doit donner envie de se remotiver à faire quelque chose de bien de sa vie. Méthode Coué en fait. On a donc appelé cette version la version « psychologique » à défaut d’un autre terme plus approprié… c’est vrai finalement, on pourrait l’appeler la « Version Coué ».

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9. A life.
Au départ, on voulait faire notre ‘Stairway to heaven’ tant au niveau musical qu’au niveau des paroles. Vincent s’est donc isolé ¼ h pour pondre cette superbe mélodie sur laquelle Albert a tout de suite trouvé de magnifiques accords en arrière-plan, idem pour Coco et Mickaël qui se permettent même un simili solo chacun en fin de cette version longue. Par contre, Denis ne parvenait pas à trouver une mélodie chant convenable pour une aussi belle chanson. Par contre, les paroles qui auraient dû avoir un double sens mystique similaire à celui de Robert Plant sont venues plus naturellement mais aussi de manière beaucoup plus prosaïque : elle parle tout simplement de notre vie (version masculine) …
…et la mélodie chant dans tout ça ? Ben c’est aussi Vincent qui l’a trouvée, dans un univers plus pop que le reste de l’album …
… et à propos finalement, ça n’a pas sonné comme du Led Zepp mais plus comme du Scorpions … et c’est très beau aussi.

10. Prince Kajuku.
Seule reprise de l’album alors qu’on s’était dit il y a quelques années que faire un album avec 5 compos et 5 reprises serait déjà pas mal. On est donc extrêmement content de notre travail.
Ce morceau est extrait du 2° album du groupe UFO : UFO 2 Flying … avec comme sous-titre ‘One hour space rock’ qui décrit exactement le style musical de la période 69-72 de UFO (l’autre grand space rock band à l’époque étant Hawkwind avec un certain Lemmy à la basse). Les paroles sont à l’unisson de la musique, très orientées science-fiction.

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11. A life (Radio Edit version)
Une version écourtée de ‘A life’ au cas où les radios trouveraient la version originale trop longue … mais ça serait dommage de ne pas passer la version longue avec l’intro à la guitare et le duo basse-batterie à la fin du morceau.

12. We are the winners
Ca faisait déjà longtemps (bien avant la Coupe du Monde en Afr. Du Sud) que Denis voulait écrire un hymne en l’honneur des Diables Rouges, même aux pires moments de l’équipe nationale, histoire de rebooster le moral des troupes.
Par une belle nuit de l’automne 2013, il a rêvé une mélodie et des paroles pour cette chanson … à noter que c’est aussi dans ses rêves que sont nés les refrains de Hey hey rock’n’roll et de Rock’n’roll girl ainsi que l’intro de Music.
Cette fois, c’était donc plus concret et il a proposé le morceau aux autres membres du groupe qui ont été assez enthousiastes … sauf Albert qui avait peur que le groupe perde sa crédibilité rock’n’roll. Mais le but était justement de faire un morceau de rock pour une équipe de foot comme ça se fait souvent en Angleterre où rock et football sont intimement liés. Après moult palabres, tout le monde s’est mis au boulot et ce morceau est vraiment le résultat d’un travail d’équipe même si la mélodie de départ, le texte et la structure viennent de Denis.

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Cette chanson est sortie l’année dernière mais avait déjà été enregistrée fin 2013 et a donc été écrite en l’honneur des ‘Diables…’ euh de l’équipe nationale belge de football. Universal ne nous ayant pas autorisés à utiliser le surnom de l’équipe nationale belge, nous avons dû changer les paroles d’un couplet…
… et comme certains joueurs ont été repris en dernière minute, une dernière version a été remise à jour, juste avant la Coupe du Monde.
On espérait (sans trop y croire quand même) que ce titre deviendrait l’hymne officiel de l’équipe belge … ils ont préféré Stromae dont le morceau n’a absolument rien à voir avec le foot … mais bon ça, c’est le business … on est quand même passé quelques secondes lors d’une des émissions foot de la RTBF et ce morceau nous a permis d’enchaîner 4 concerts en moins de 21 heures lors des fêtes de la musique 2014 dont le dernier à Izel juste après le but d’Origi contre la Russie.
Rendez-vous donc ce 5 juin 2015 à l’Entrepot (Arlon) pour la release party !

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En annexes: 3 doc from the band
– Programme de la Release Party @ Arlon le 05 juin 2015
– "Albert Blues Band en quelques lignes"
– "Historique Albert Blues Band"

FIRST THREE SONGS w/ NO FLASH – pure live .jpeg ONLY !

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UK’s RAMBLIN’ MAN FAIR 2015 – (jour 1) : Saxon, Blue Oyster Cult, Dream Theater, The Scorpions, Anathema, Toseland, FM, Touchstone, Jess & the Bandits, Unto Us

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TeamRock Radio est à la radio ce que Shelby est à l’automobile, punt aan de lijn.
Et quand on sait que derrière la station est à l’œuvre l’éditeur de Classic Rock Magazine, de Blues Magazine, de Metal Hammer et de Prog Mag, tout est dit.
Et quand on aura enfin ajouté que TeamRock Radio est instigatrice et organisatrice de ce tout premier Festival of Classic Rock, Prog, Country & Blues, la boucle est idylliquement bouclée. On applaudit, on s’incline et on tire sa révérence. Punt aan de lijn.

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Plantons le décor : quoi de plus british qu’un immense parc urbain pour accueillir, en plein centre-ville de Maidstone, un événement de l’ampleur et de la facture du Ramblin’ Man Fair ?! Un gazon anglais bien, bien plus vaste et plus vert encore qu’un 18 trous sépare les trois scènes judicieusement installées. Parmi celles-ci, un marquee cependant trop exigu que pour y accueillir toute la foule vu les pointures qui s’y produisent – péché de jeunesse d’un méga festival naissant. Outre ce quasi seul bémol organisationnel s’il fallait en imputer un aux divins promoteurs, notons une affiche peut-être trop (oui, trop !) ambitieuse en regard du timing. Trois jours de festival auraient été nécessaires afin d’éviter l’extrêêêême frustration engendrée par le chevauchement de bien des prestations : lorsque deux – voire même trois – têtes d’affiche sont simultanément au charbon sur leur scène respective, ne fusse qu’en léger décalage de timing, choisir c’est plus que jamais renoncer… Aaaaargh.

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La première journée ensoleillée du Ramblin’ pourrait très partiellement (et très subjectivement) se résumer à ce qu’en écrit a posteriori un illustre anonyme sur le Facebook du festival à propos de la main stage (Classic Rock Stage) : "Fantastic day, SAXON and BLUE OYSTER CULT were the highlights, SCORPIONS were pretty average and DREAM THEATER just boring ".

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Et de fait, SAXON fait le buzz à l’applaudimètre de ce 1er jour de Ramblin’. Frustrés par un timing aussi chiche que celui octroyé à la plupart des bands (45′), notre grand Biff galvanisé par un public qui lui est tout acquis, déchire sa set-list et fait mine de la manger, éructant qu’ils sont ici chez eux et qu’il font ce qu’ils veulent (sic). Du tout, tout grand SAXON ce samedi sur la Classic Rock Stage, qui ne peut faire mieux qu’offrir un florilège de leur best of dans l’étroitesse du créneau horaire qui leur est dévolu: juste le temps d’un vinyl, et pas un double live…

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Jouissant du privilège d’être le maître des lieux qui a vu naître la BWOHM et de jouer sur son terrain quasi, SAXON est le vainqueur logique à l’applaudimètre de ce samedi. Mais à ce même applausemeter, les Anglais sont néanmoins tenaillés par BLUE OYSTER CULT

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La première fois compte toujours. Et c’est notre premier BLUE OYSTER CULT – depuis le temps ! Des décennies qu’on les attend, les Américains. Un mythe ! Et ils sont en forme, les seniors, avec un set propret, bien carré, sans frime ni fioriture. Une sono parfaite tout au long du weekend (oui, parfaite) amplifie l’effet Godzilla et donne tout juste l’envie de nous replonger dans la si riche discographie du B.O.C.. Prestation millimétrée tout en faisant semblant de rien, manche contre manche, épaules contre épaules, le BLUE OYSTER CULT respire la classe, transpire l’expérience et rayonne de la distinction de ceux qui ont réussi, qui ont traversé les décennies, qui savent qu’ils n’ont plus rien à prouver mais qui ont l’élégance de ne pas en faire étalage. Notre coup de cœur de la journée – car la première fois compte toujours (double)…

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DREAM THEATER. Pareil à lui-même. Le seul concert 2015 des "virtuoses" de service au Royaume Uni ("UK exclusive") ne réussit à nouveau pas à nous séduire. Toute cette technique, cette technicité, cette dextérité musicale nous laisse de marbre. Ces "prouesses" sont sans âme ni cœur. Froide et distante, cette performance frigide nous laisse derechef indifférent. Les compositions de DREAM THEATER, alambiquées mais tristement creuses au final, cette bouillie cérébrale et ces compositions tarabiscotées ne charment probablement que les amateurs de performance, pas les amoureux de sensations… En un mot: boring.

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Quand on est gamin de presque 14 ans et qu’on se prend "Tokyo Tapes" dans la g…, ça ne peut que marquer un ado branché real r’n’r. Ceci pour celles et ceux qui ignorent que The SCORPIONS, avant de faire dans la guimauve mainstream à l’instar d’Aerosmith, ont eu une vraie vie avant l’actuelle.

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La blitzkrieg germanique débute à balles de guerre, manière de marquer les esprits pour la seule date anglaise des Teutons : et c’est donc quasiment "Tokyo Tapes" qu’ils nous balancent d’entrée de jeu avec son cortège de perles et raretés tout droit sorties des seventies ! Le plaisir est relativement bref mais bien réel avec un enchainement de Speedy’s Coming, Top of the Bill, Steamrock Fever et autres moments de grâce vintage. De quoi rendre d’autant plus mièvre et insipide la production actuelle des Allemands qu’ils nous bassinent, non sans un jouissif crochet préalable par les eighties et tout début 90’s.

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Passons évidemment sous silence la "prestation" solo de plus en plus dispensable au fil des années de la tantouse de service aux drums, ce serait trop d’honneur que de la mentionner. En définitive, un set de SCORPIONS dans la droite lignée des précédentes prestations : beaucoup de (très) bon, peu à jeter, avec un Schenker qui demeure sur la scène internationale un showman manifestement au-dessus de la mêlée et un Meine qui semble pour sa part quelque peu usé depuis la tournée d’adieu (?!) du groupe.

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La demi-heure de retard avec laquelle débute le set (seule entorse au timing millimétré de tout ce weekend) nous prive de la prestation de CAMEL sur la Prog Stage, set qui se chevauche parfaitement mais tristement celui des chevaliers teutoniques. Mais choisir, c’est renoncer…

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Précédemment toutefois, sur cette même Prog Stage, moments de grâce et de plénitude avec ANATHEMA. Une heure de bonheur atmosphérique avec la fratrie Cavanagh, ça transporte, ça envole, ça décolle – comme entrer en lévitation ou franchir l’espace-temps de la 4ème dimension. ANATHEMA nous entraîne à nouveau dans un autre monde, se jouant subtilement de nos sensations en alternant tout en finesse douceurs aériennes, vol plané et atterrissages forcés au rythme de leurs ambiances et de leurs décibels toujours aussi Wilsoniens. Un régal à chaque fois, et plus encore aujourd’hui…

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TOSELAND : la surprise et la découverte du jour dirons-nous, avec une énergie débordante de la part d’un band donc les compositions ont absolument tout du Slash, de la construction des morceaux à leur déroulé live. James TOSELAND aux vocals a de surcroit dû faire ses gammes et ses vocalises avec Myles Kennedy, c’est pas possible autrement. Pour leur première mainstage en festival, annoncent-ils, on peut les assurer que ce n’est pas leur dernière ! Sans doute tout le monde ne peut-il pas se prévaloir d’un double champion du monde de Superbike comme leader & front-man…

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En 40 minutes de FM, nous voilà soudainement replongés dans cette vague US des années ’80, rock aux senteurs californiennes et West Coast qui inondait la bien nommée fréquence radio du même nom. On adore – car ça nous rappelle de bons moments – mais on se dit qu’il y des courants musicaux qui vieillissent quand même moins bien que d’autres: flash-back ou Flash Dance ?

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JESS & the Bandits, UNTO US et TOUCHSTONE terminent le tour d’horizon de ce 1er jour de ce 1er Ramblin’ Man Fair, sans commentaire particulier vu qu’il n’y a rien de particulier à en dire: leur tirer le portrait suffit. Vivement donc demain !

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THERAPY? – Ancienne Belgique – Bruxelles, 06 avril 2015

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Un light show bleu accentué, de surcroit en contre-plongée arrière, quoi de mieux pour mettre en scène le côté sombre des compos? Mais quoi de pire pour tirer quelque cliché…? The dark side of THERAPY?
Lorsqu’on nous offrit pour nos 30 ans, un beau soir de 1994, l’album "Troublegum" d’un groupe qui nous était alors tout à fait inconnu, nous étions aux antipodes de penser que plus de 20 ans après, son effet sur scène serait toujours aussi intense, puissant et dévastateur. Ce lundi de Pâques, l‘Ancienne Belgique a tremblé pour la 9ème fois sous les coup de butoir de THERAPY?, et ce sont les quelques extraits de "Troublegum" – toujours… – qui ont le plus agité le sismographe et pogoté les neurones. “ Happy people have no stories ”: c’est ce que disait déjà le thérapeute en chef de THERAPY? en 1995 sur "Infernal Love". 20 ans plus tard, ce même Andy Cairns est donc pour la neuvième fois de passage à l’Ancienne Belgique pour présenter – notamment – le quatorzième et dernier enfantement du groupe. Aussi lourd que sombre, dark side of THERAPY?

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En offrant au public belge une incartade par Bruxelles alors qu’ils sont en plein UK Tour, les Irlandais font honneur à une audience continentale qui a été une des premières à leur conférer un statut international. La prestation de ce soir demeure dans le standard auquel THERAPY? nous a habités, malgré deux ombres à un tableau pourtant épicé : une sono un peu brouillonne en début de set, et la voix d’Andy Cairns encore souffrante de sa récente et méchante grippe qui vient de leur faire annuler deux dates anglaises.

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Nonobstant, ces vieux brigands de THERAPY? sont fidèles à leur réputation, délivrant ce soir un parfait “ in-your-face, bruisingly melodic punk/metal with a healthy respect for noise, chaos and unsettling psychodrama ”. Le public semble majoritairement constitué de fidèles de la première heure, même si l’accueil réservé par celui-ci aux extraits du dernier album sorti il y a moins de 10 jours est pour le moins (très) hot.

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Commencé en force avec leur nouveau single, le concert se termine en bouquet final avec un explosif "Nowhere" qu’introduit furieusement un virulent "Breaking the Law" emprunté à Judas Priest. Nourri d’un light show allant crescendo et toutes griffes dehors à la dimension du power trio, le band, lui, avait déjà sorti les crocs dès le premier accord. Vient assurément d’être écrite une nouvelle page de la belle romance entre les Irlandais et la Belgique – Ancienne ou pas.

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Soon online : THERAPY ? @ Brussels, 06 avril 2015

Le genre d’email en provenance du management de THERAPY?… qu’on aime encore bien lire deux ans et demi après notre dernière rencontre-interview à l’occasion du Festival Terres Rouges 2012 à Esch-sur-Alzette (G.D. Luxembourg):
Hi !
Great to hear from you. I hope you are well.
It would be our pleasure to offer you a Guest List +1 (with Photo Pass) for the show at the AB in Brussels on April 6th.
Please contact me closer to the day, as my memory isn’t what it used to be!!
I look forward to seeing you in Brussels.
Kindest regards.
R.

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STEVEN WILSON – Rockhal @ Esch-s/-Alzette – 21 mars 2015

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Quand on connaît la manière avec laquelle l‘animal gère son droit à l’image, se faire accréditer n’est pas la moindre des choses – que nenni ! Et ce ne sont pas tous les détenteurs d’un smartphone qui se sont fait confisquer le leur par la security alors qu’ils tentaient de prendre l’un ou l’autre cliché à la dérobée durant le set qui nous contrediront. Leur restera néanmoins comme souvenir les selfies pris dans la file de 150m qui s’agglutine devant la Rockhal à l’ouverture des portes…

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Parmi tous les projets que Steven WILSON mène en parallèle depuis le début de sa prolifique carrière solo, il en est un qui a pris plus de consistance et d’ampleur que d’autres: PORCUPINE TREE. Il y a cependant fort à penser que le porc-épic ne piquera plus à l’avenir, à en comprendre les dernières déclarations de son fondateur et leader. Trop à l’étroit dans le carcan d’un groupe où il lui faut composer avec d’autres, la carrière de WILSON est en effet de longue date tiraillée entre son prolixe parcours en solitaire et ses différentes formations menées de concert(s) – qu’elles s’appellent Blackfield, ou No-Man, ou encore Bass Communion, Storm Corrosion et bien évidemment Porcupine Tree,… Sans parler de ses occupations de producteur pour bien d’autres formations encore.

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PORCUPINE TREE est mort (quoique pas encore enterré), vive Steven WILSON ?! Disons que la différence ne saute pas aux yeux ni surtout aux oreilles, tant ce va-nus-pieds de Wilson se confond(ait) avec PORCUPINE, tant la symbiose au sein du porc-épic débouchait sur de savantes et puissantes co-constructions qu’on retrouve quasi telles quelles dans la production solo de ce multi-instrumentiste hors paire.

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Est-ce tout le Luxembourg qui est ici réuni ce soir ? plaisante d’entrée de jeu Steven WILSON s’adressant à une Rockhal bien sold out. Et il colonise de fait une assemblée qui lui était par ailleurs soumise dès avant la 1ère note. Son dernier opus Hand. Cannot. Erase., encore tout chaud dans les bacs, est délivré in extenso, entrecoupé seulement par deux intermèdes (estampillés Porcupine Tree notamment) en son plein mitan. Et il en sera de même après un semblant de rappel derrière un voilage-écran qui sépare désormais la scène du public, afin de servir deux heures de show allongé d’autres shit (sic) tirées de son répertoire qui – ainsi qu’il l’explique – se fondent et se marient parfaitement avec le concept, l’ambiance et l’atmosphère (frame) de son dernier opus.

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A quand remonte notre dernier concert avec un son d’une telle pureté, d’une telle puissance, d’une telle limpidité et d’une perfection telle, dans une salle à l’acoustique expressément conçue à cette fin ? La richesse, l’émotivité et l’émotion que dégage l’oeuvre – sombre – de cet extraordinaire Wilson méritent sans conteste ce standard tout à fait hors norme. Des frissons nous en parcourent encore l’échine, tant un tel package composition-scénographie-sonorisation relève de l’expérience rare, unique et ô combien prégnante. Même si en la circonstance Steven Wilson semble se concentrer sur les lead vocals et background (guitars, bass & keyboards), distribuant davantage les munitions à ses comparses que jouant son Rémy Bricka.

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Il est des soirs où la conjonction des astres donne à l’expérience en cours son caractère tout à fait exceptionnel et extra-ordinaire. L’éclipse solaire, les grandes marées et l’équinoxe ont conjointement concouru, cette semaine, à faire de ce concert le phénomène paroxysmique par excellence, l’événement si pas (bien sûr) de la décennie du moins de l’année. Steven Wilson vient assurément de franchir une étape supplémentaire sur le chemin qui le mène au panthéon des compositeurs hors normes, intemporels, à la créativité inaccessible et à l’explosivité inintelligible. Un génie conceptuel, point barre… Et puis, vous en avez déjà vu beaucoup de concerts qui se terminent par un générique de 10 minutes ?

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WITHIN TEMPTATION – Rockhal @ Esch-s/-A. – 05 mars 2015

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La force et l’énergie d’EPICA, mais également la richesse et la puissance de leurs mélodies, nous avaient littéralement charmés fin 2014 à la Kulturfabrik. Pourtant, le genre grandiloquent, élégance, mélodrame et grandeur symphonique ne sont pas du tout notre tasse de thé. Pour preuve, notre précédente expérience pour le moins mitigée en la matière portait précisément comme nom l’année dernière… WITHIN TEMPTATION.

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Nous observions l’été dernier donc, backstage et d’un oeil franchement distrait, ces parait-il incontestables figures de proue et leaders du genre qui officiaient au Sweden Rock Festival 2014. Le contexte ne se prêtait-il pas à l’exercice? La lumière ambiante et estivale ternissait-elle leur prestation? Avions-nous la tête ailleurs…? Toujours est-il que la démonstration ne nous avait à l’époque franchement pas convaincus. Et ce soir à la Rockhal d’Esch-sur-Alzette, le constat est plus atterrant encore. Certes, la voix puissante de soprano de Sharon den Adel se marie admirablement bien aux sonorités symphoniques du band… mais le très pompeux vire rapidement au franchement trop pompant.

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Une configuration "parterre assis" n’encourage en outre pas une effusion et une profusion de réactivité de la part d’un public qui semble tout aussi surpris que nous de voir les lampes se rallumer au bout de 50 petites minutes seulement. Cet entracte (?!) pour le moins inopportun et en tous cas aussi prématuré que salvateur a définitivement raison de nous : cette décevante prestation se résume à une mise en scène artificielle dont l’éclat surfait ne suffit pas à compenser la platitude des mélodies, la faiblesse des constructions et la redondance des compositions. Soyons cependant respectueux des organisateurs répondant aux attentes d’un large public friand de ce type de "sons & lumières" qui se prête bien à la configuration des lieux, se dégustant sagement assis et le cul religieusement serré comme à la messe. Mais, rockeurs et rockeux de tous cuirs et de tous poils, circulez: il n’y a rien à voir… (ni à entendre).

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(Vu notre accrédition-presse without photo-pass, seules deux vues d’ensemble ci-dessus ont été tirées depuis la table de mixage en fond de salle. Les cinq autres clichés proviennent quant à eux du backstage du Sweden Rock Festival 2014 alors que le groupe rejoignait ses pénates…).

Soon online : HOOVERPHONIC – Arlon 1er mars 2015

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HOOVERPHONIC – Arlon / Aarlen, dimanche 1er mars 2015

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2ème sold-out d’affilée à Arlon: la tournée d’HOOVERPHONIC continue de remplir les caisses, même si nous n’y contribuons guère. A entendre Callier, le band a apprécié l’hospitalité des Arlonais, la visite de Luxembourg-city et le marché aux puces dominical à Saint-Donat. Bémol: le couvre-feu imposé aux bistros à 02h du matin (… à qui le dites-vous): toujours aussi loquace et sympa, l’Alex Callier. Tout l’inverse de son complice Raymond Geerts pour le moins renfrogné, ou qui a dû ch… une pendule (à moins que ce ne soit les effets conjugués du gin et de l’altitude, peut-être?). Et des remerciements tout particuliers adressés à l’équipe de la Maison de la Culture d’Arlon qui a semble-t-il bien récuré les lieux après l’after-party gin-tonic backstage à l’issue du concert d’hier soir (sic). Ah bon, HOOVERPHONIC serait donc plus rock’n’roll backstage que sur scène, mince alors…?!?!

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Avec une set-list sensiblement identique à celle de Bastogne il y a un gros mois – et les mêmes blagues… – seul l’agencement de l’ordre des morceaux diffère quelque peu. Noémie Wolfs, toute de noir courtement vêtue, semble peu franche sur ses high heels in motion qui vagabondent, instables, sur la moquette de la scène. Demeurant – à tort ou à raison – timide ou très peu à l’aise en parlant et en échangeant sous les feux de la rampe, c’est bien en chantant qu’elle y excelle. HOOVERPHONIC fêtera cet automne ses 20 ans, et l’homme à qui le groupe doit son succès est présent ce soir dans l’assemblée: l’hommage du band et l’ovation qui s’en suit n’en sont que plus sincères.

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Tout comme la chaleureuse invitation lancée au public d’envahir la scène dans un beau bordel, de prendre possession des lieux et d’effectuer frontstage un petit pas de danse pour qui est familier du manbo: chaud devant! Un certain Laurent qui a des couilles (sic) est déclaré vainqueur par le band: couilles, ça fait plaisir à entendre avec l’accent flamoutche. Oyez, oyez, bonnes gens: HOOVERPHONIC en a (des couilles) ! Oyez, oyez, qu’on se le dise: HOOVERPHONIC est rock’n’roll (…mais backstage only).

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Une heure trois-quarts de show – disons plutôt de prestation – avec une belle boucle en guise de dernier rappel : le premier hit (pardon: tube ! ) de HOOVERPHONIC qui remonte au millénaire précédent déjà, et en final le dernier en date : le superbe, envoûtant et soyeux Gravity. Ou comment terminer sur un petit nuage…

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