MASTODON @ Ancienne Belgique – Bruxelles, 9 février 2019

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Une Ancienne Belgique comme on l’adore: méchamment sold out, une assistance nettement moins typée métal et bien plus féminine que lors de ces traditionnelles grands messes de la déesse Décibelle. Et à son propos justement, MASTODON est tout juste énorme ce soir. 100 minutes durant, un rouleau compresseur écarte les murs de l‘Ancienne Belgique pour faire place nette et ne laisser que miettes et poussières derrière lui. Phénoménal.

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En 2012, en première partie de SOUNDGARDEN et de METALLICA qui se produisaient sur le tapis de roulette de Werchter, nous avions souri à la seule vue du nom de MASTODON mentionné sur l’affiche de cette planche à billets. Mais nous étions bien vite redescendu sur terre et réalisé qu’on était là face à un gros, gros poisson en devenir. C’est maintenant chose faite, et déjà confirmée depuis 2016 lorsque leur prestation au Cabaret Vert nous avait déjà littéralement scotché.

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MASTODON rame à contre-courant de tout ce qui pourrait être porteur en termes de marketing: pas de look extravagant, pas d’esbroufe ni d’excès – ni sur scène ni ailleurs. Pas de show ni de frime: rien de ravageur hormis le son, allant à l’encontre de tout diktat en matière de musique, d’image et de bla-bla aussi inutile que superflu.

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Juste l’essentiel: 100% de puissance limbée dans un raffinement subtilement construit et avec un batteur tout bonnement exceptionnel. Un de ces rares stickmen hors-norme qui sait allier une force de frappe sans pareille et un jeu aussi subtil que riche et diversifié. Enormissime.

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100 minutes durant, et sans rappel, MASTODON telle une locomotive folle écrase tout devant elle, ne s’arrêtant à aucune gare et pulvérisant la butée du terminus. A l’instar d’une poule sans tête – mais avec énormément d’intelligence et de jugeote – le quatuor fonce tout droit. Invincible, ou indifférent à tout ce qui pourrait lui arriver, rien ne l’arrête. Rien ne peut l’arrêter. MASTODON est un mammouth, un alien, un monstre à quatre tête – voire cinq ce soir avec la présence de Scott Kelly, transfuge temporaire de Neurosis.

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En explorant de nouveaux horizons mélodiques,MASTODON nous promène entre hardcore technique et post-hardcore, entre sludge métal et progressif, croisant de nombreux genres et osant un mélange lyrique et innovant de grindcore et de hardcore, de metal progressif ou expérimental, de sludge, de stoner metal, de metal alternatif, de groove metal et de heavy metal (… diront les spécialistes que nous ne sommes pas). Mais MASTODON, c’est comme les frites McCain: ce sont qui en parlent le moins qui en mangent le plus…

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Avec ces rythmiques aussi inhabituelles que séduisantes, MASTODON impose sa marque de fabrique sans nulle pareille, nous renvoyant à une dimension peu souvent explorée dans le genre. En franchissant ces nouvelles frontières, MASTODON fait méchamment mouche. Et quoi de plus insaisissable qu’une mouche…?!

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Steven WILSON @ Rockhal, Esch-sur-Alzette – 31 janvier 2019

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Ecoutez voir ! Le Steven WILSON nous délivre deux heures et demie d’une scénographie de projections, hologrammes et animations servant à la perfection un son immersif en 4D, sublimant de la sorte l’éclectisme et l’étendue de son répertoire: spectaculaire à tous points de vue, what else ?! Avec ou sans feu- Porcupine Tree qui continue d’exister par procuration à travers sa set-list, Steven WILSON demeure ce qu’il est: un véritable extraterrestre.

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Hormis l’incartade humoristico-pop un brin racoleuse de “Permanating" avec laquelle il se fait plaisir, le lyrisme et la dextérité des autres titres que nous offre Steven WILSON continuent de marier pop-rock et expériences progressives, mais sans jamais sombrer dans d’inutiles démonstrations. Les compositions à tiroir sont complexes, la technique instrumentale est énorme, l’énergie déployée l’est tout autant: on ne change pas une formule qui gagne.

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9 mois après son dernier passage ici-même, lui tient particulièrement à coeur de ne pas reproduire le même show – qu’il promène à travers le monde depuis plus d’un an. Particulièrement affable ce soir, WILSON partage sa conception du rock et de l’évolution de la musique mainstream, vouée à toujours plus de technologie et d’électronique. Pour prendre le contre-pied, il se fait un plaisir de présenter aux moins de 25 ans (!!) un objet de plus en plus rare dans ce show-business, ou dont l’usage de moins en moins sensuel s’assimile davantage aujourd’hui à de la simple et froide technicité: une… guitare électrique – en l’occurrence sa légendaire Fender martyrisée par le temps et les tournées.

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En grattant un peu, les propos de Steven WILSON sont tout sauf simplistes, à l’instar de ses compositions qui ont vocation à dépasser les catégories et les étiquettes dont il se gausse. Mieux encore: il prend un malin plaisir à forcer le trait de tous ces stéréotypes que véhicule sa fan-base, des fans de progressif aux inconditionnels de métal en passant par les aficionados de Prince dont il ne cesse de réitérer son admiration…

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An evening with Steven WILSON reste une expérience multi-sensorielle hors du commun qui fait dresser le poil. Ce face-à-face avec cet extra-terrestre à la production aussi prolifique qu’intarissable revêt sur scène une dimension toujours aussi insoupçonnée et sans cesse renouvelée: ce n’est pas cette enième expérience qui nous fera écrire le contraire, au risque de se répéter ou de manquer de qualificatifs…

Now online : STEVEN WILSON @ Rockhal, 31 janvier 2019

Ils s’appellent Craig Blundell, Nick Beggs, Adam Holzman et Alex Hutchings.
Ils sont respectivement batteur, bassiste, claviériste et guitariste. C’est sur leur excellence que s’appuie Steven WILSON dans sa quête d’absolu musical. Mais le talent et le foisonnement créatif de celui-ci sont tels que l’on passe trop souvent sous silence ceux qui lui permettent de les mettre en œuvre et de nous les servir sur un plateau d’argent…

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Maintenant en ligne: Steven WILSON chez le Grand-Duc. Le dernier génie conceptuel…

MONSTER MAGNET KuFa @ Esch-sur-Alzette, 24 janvier 2019

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Notre prescription annuelle de MONSTER MAGNET arrive bien précocement, cette année. Et ce n’est que pur bonheur de commencer 2019 du bon pied: celui qui te fait dire que ces 80′ de stoner et de space rock vont te perforer le poix-chiche à tous les étages – comme dirait l’autre. De quoi s’assurer que Dave Windorf conserve la forme et, mieux encore, bonifie avec les décennies. Trois en l’occurrence, sous la bannière de l‘aimant monstrueux.

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Une demi-heure de retard sur fond musical de Black Sabbath: on aime, mais point trop n’en faut quand on est là pour autre chose. Puis vient l’heure H, le moment M et la seconde S, où les lumières s’éteignent pour faire place aux ténèbres et à une sono qui monte en puissance aussi méchamment que brusquement. On est là pour ça, et on bascule bien vite corps et âme (et tympans) du côté obscur du powertrip

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La set-list privilégie ce soir le côté heavy et space de MONSTER MAGNET, reléguant au second plan son volet plus obscur et psychédélique qui nous hypnotise et séduit tant: on est plus Black Sabbath, Stooges, MC5, et Grand Funk Railroad ce soir à Esch, que Velvet Underground, Hawkwind ou Neurosis.

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Spacelord Wyndorf reste le moteur d’une formation au line-up maintenant stabilisé depuis quelques années et tournées, et c’est tout bénéfice pour l’efficacité live du band: sa force de frappe en est d’autant plus convaincante que la machinerie est huilée à la perfection et que les gars savent quoi attendre des autres.

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On retrouve la marque de fabrique MONSTER MAGNET au cours d’un set mené tambour battant une heure durant, sans reprendre son souffle entre les morceaux qui s’enchainent sans temps mort aucun. Quelques minutes de salutaire répit annoncent sur la fin un rappel d’une vingtaine de minutes mené lui aussi à un train d’enfer, reléguant highway to hell à un vulgaire stairway to heaven.

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MONSTER MAGNET demeure une valeur sûre et notre chouchou, disons-le tout net. Son côté "étendard du stoner rock" rend le band toutefois trop mainstream pour certains adeptes du genre qui ont tendance à snober ses pères-fondateurs pour porter leurs héritiers au pinacle. Mais c’est comme pour tout: la jeunesse pense inventer le monde et ce qui va avec, avant de prendre de la bouteille et réaliser que celui-ci existait bien avant leur enfantement. Et même avant leur conception, ajoutera-t-on pour les plus virulents…

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Now online : MONSTER MAGNET @ KuFa – 24 janvier 2019

Maintenant en ligne, notre prescription annuelle de décibels et de stoner avec les vétérans du genre.
A écouter certaines mauvaises langues, MONSTER MAGNET serait-il devenu trop mainstream…?! Que nenni. Que nenni – et que du contraire surtout, que le bon peuple non-influençable se rassure.
C’est même tout le contraire. Comme si l’on devenait de plus en plus séduisant (… et bruyant) en prenant de l’âge, c’est-y pas beau tout ça non peut-être…?

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MONSTER MAGNET @ KulturFabrik – Esch-sur-Alzette, 24 janvier 2019 – now online !

« FIRST THREE SONGS WITH NO FLASH… » ♠ HAPPY 2019 !! ♠

2018 in 67 shows 2018 in 67 reviews ♪2018 in 67 pictures…:

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See ya all in 2019… and don’t forget to rock’n’roll 🙂

Now online : NILE RODGERS @ Rockhal – Esch

Now online – maintenant en ligne, Nile RODGERS & CHIC @ Rockhal (Esch-sur-Alzette), 06 décembre 2018.
Un petit pas de danse onstage, Miss ?!

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Clichés en primeur sur notre galerie

John WATTS’ FISCHER-Z @ Genk – 1er décembre 2018

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Lorsque nous renouons en janvier dernier avec l’immense émotion de revoir FISCHER Z sur la scène du Paradiso d’Amsterdam, nous n’imaginions jamais réitérer ce total & jouissif plaisir par trois (3) fois en cette sacrée année 2018. A Liège d’abord, à Leuven ensuite, puis enfin aujourd’hui à Genk…

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Pourtant tel est le cas, et notre émotion est en tout point identique à celle qui nous transportait en ce début d’année. John WATTS reste fidèle à lui-même et n’a pas plus changé en un an qu’en trente-cinq. Et c’est là toute la magie de l’instant présent.

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En attendant de nous offrir le DVD de ce concert come-back d’Amsterdam, FISCHER-Z rode ce soir un extrait de son tout nouvel album. La recette John WATTS reste identique, les ingrédients demeurent semblables, le doigté du cuistot est celui qui nous ravit les papilles depuis toujours… et pourtant le résultat attendu et espéré parvient encore à nous surprendre. Ce doit être ça, la magie des grands chefs étoilés…

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Backstage, le contraste avec Wayne KRAMER qui partage la même mainstage de ce Sinner’s Day Festival est à l’image de leur style respectif: différents quoique finalement fort proches. Un vieil et honorable English daddy (dandy ?) à la classe et à la réserve toute british à qui ne manque que le chapeau melon, qui croise les pas d’un amerloque papy à la dégaine de jeunot qui laisse à peine suspecter la pile atomique qui sommeille en lui et qui n’attend qu’une chose: exploser. Et dire que ces gars là ont mis le feu aux sixties/seventies, chacun de son côté de l’Atlantique…

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UNCLE ACID & The Deadbeats @ Bruxelles – 15 nov. 2018

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Il y a comme qui dirait de ces soirs et de ces concerts qui n’apportent pas toute l’adrénaline attendue ni toute la testostérone espérée. Pourtant, notre premier face à face amstellodamois avec le quatuor (qui ouvrait pour Black Sabbath en 2013) nous avait tout simplement soufflé et totalement décoiffé. Mais la magie n’opère pas une seconde fois ce soir à l‘Ancienne Belgique.

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Un son écrasé – à peine plus cependant que sur le vinyl – et un show fort (trop ?) statique sur une scène plongée la plupart du temps dans la pénombre achève un tableau au final un peu trop mièvre comparativement au doom psychédélique qu’UNCLE ACID parvient pourtant si bien à nous syncoper en studio.

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Le bon peuple n’a pas non plus fait le déplacement en nombre, et c’est dans une AB bien chichement et injustement garnie que nos Deadbeats entament un sprint d’une heure et demi, mais sans coup férir. Cette néanmoins folle cavalcade nous laisse donc comme un petit goût de trop peu, à l’instar d’un space cake mal dosé qui ne nous aurait pas pleinement satellisé ni mis en parfaite orbite…

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Nile RODGERS & CHIC @ Rockhal – 06 décembre 2018

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T’entends de la musique. Tu pousses la porte. Et tu penses que voilà un p… de sacré band qui tronçonne grave sur scène. De Sister Sledge à Diana Ross, de Duran Duran à David Bowie, de Madonna à Daft Punk, de Chic à Sheila B. Devotion, rien ne manque. Tu te trémousses, dance-machine que tu es. Tu te trémousses comme un possédé et peut-être sans le savoir sur tout le répertoire du magique et prolifique Nile RODGERS.

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Ouais, certainement plus d’un(e) ce soir n’imaginait pas – avant de venir siroter sa flute de Crémant luxembourgeois en dodelinant du popotin – que Monsieur Nile RODGERS est ce bougre de génie qui a enfanté tous ces p… de tubes comme c’est Dieu pas possible.

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Toutes générations confondues, tous styles confondus, toutes races confondues, y aurait-il encore quelqu’un en ce bas monde qui ne reconnaîtrait pas en Nile RODGERS le caractère exceptionnel d’un Grand Monsieur comme on n’en fait plus? A fortiori dans ce show biz 4.0 d’aujourd’hui, devenu aussi compressé qu’aseptisé, aussi tristement numérisé qu’artistiquement conventionnel.

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Oui, Nile RODGERS est un sorcier, un concepteur de génie, un producteur hors paire, un compositeur comme on n’en fait plus, un arrangeur sans pareil qui a façonné le paysage musical mainstream de ces quatre dernières décennies, qui a submergé de son talent disco-soul-funky-RnB tous les dance-floors de la planète. Mais cet incomparable touche-à-tout est aussi un guitariste et un showman dont l’once du pesant d’or pèse toujours autant sur le marché de l‘entertainment. Et ce soir en est une nouvelle et éclatante démonstration.

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Nous avions découvert live on stage Nile RODGERS il y a quelques mois dans une Ancienne Belgique transformée pour l’occasion en une véritable étuve. Et son effet-boeuf demeure aussi intense et énorme à la seconde expérience. Et vous en connaissez beaucoup, vous, des artistes de cette trempe qui déboulent dans l’assistance à l’improviste, sans sécurité ni molosse aucun, pour serrer la pince au public en fendant la foule avant même de monter sur scène…?!

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En moins d’une semaine, nous avons assisté à la prestation de deux monstres, aussi différents et particuliers l’un que l’autre mais tout aussi remarquables de par leur apport et leur empreinte indélébile laissée sur le paysage musical du XXIème siècle: Wayne KRAMER et son MC5/MC50 samedi dernier, et ce soir Nile RODGERS & son CHIC. Sainte-Barbe et Saint-Nicolas ont fait fort cette année, merci à vous les grands saints…!

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Now on line: Kim WILDE @ Het Depot, Leuven

Maintenant en ligne, le set de celle qui a fait de notre année 1981 ce qu’elle fut, ce qu’elle a été, ce qu’elle aurait pu être. Ce qu’elle aurait dû être… Ce qu’elle a finalement été.
Kim WILDE @ Het Depot, Leuven – 13 décembre 2018.

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