Now online : The BOUNCING SOULS @ Sjock Festival 2025

Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

The BOUNCING SOULS – Sjock Festival – 13 juillet 2025

The BOUNCING SOULS ont effectué un fly-in depuis le New Jersey pour rejoindre Gierle-Lille. Entendez par-là un aller-retour éclair expressément effectué avec armes et bagages pour notre plus grand bonheur. Tiens, tiens, one more band from USA @ SJOCK #49 : ce n’est plus un hasard ni une coïncidence mais une véritable invasion – et des invasions comme ça, on en redemande tant ça fait du bien par où ça passe.

Dans la simplicité, la joie et la bonne humeur, semblant ne pas y toucher et sans nullement se prendre la tête, The BOUNCINS SOULS déverrinent la mainstage avec un punk-pub-rock bigrement efficace qu’on croirait tout droit venu de la perfide Albion, look, tatouages et dégaine en prime. Leur prestation enlevée et joviale à souhait est à l’image des gars eux-mêmes : d’une déconcertante simplicité, la gueule hilare perpétuellement fendue d’un sourire qui trace d’une oreille à l’autre, et une bonne humeur qui frise celle du dernier pilier de comptoir qui ferme le pub au coup de cloche après en avoir lâché une dernière bien bonne au patron qui n’attendait que l’heure de fermeture.

The BOUNCING SOULS, c’est un coup de frais inversement proportionnelle à l’âge du capitaine, ou plutôt des capitaines qui roulent leur bosse depuis le début des nineties quand même. Et à la vitesse de la lumière à laquelle ils performent leur punk-pub-rock, ils auraient déjà atteint l’extrémité nord-ouest de la galaxie depuis belle lurette s’ils avaient décollé. En attendant, c’est nous qu’ils satellisent les bougres, et on en est à peine redescendu entre deux moshing’s et trois pogo’s selon l’humeur du Capitaine Propulsion…

Now online : DIE SPITZ @ Sjock Festival 2025

Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

DIE SPITZ – Sjock Festival, Gierle – 13 juillet 2025

Are you OK ? demande avec un sourire en coin le stage manager à Ava Schrobilgen en pleines vocalises quelques minutes avant de monter sur scène. C’est que nous aussi, avec ses gémissements gutturaux, nous nous demandions si elle s’échauffait la voix ou si elle vomissait son midi. Op sjock gaan…

Puis, la question qui tue et qui nous brûlait les lèves – mais que, lui, ne s’embarrasse pas de poser: How old are you ? Et la charmante Ava de lui répondre candidement entre deux… deux râles : Twenty three... Voilà, on a fait le tour de la question, place à la musique. Ou plutôt au tsunami DIE SPITZ direct from Austin, Texas, et pour la première fois en Europe. Entre heavy, grunge et punk-rock crasseux on ne peut plus sauvage avec des riffs coriaces, des rythmiques effrénées et des cris rageurs, sans aucune concession elles t’envoient des riffs comme de grosses mandales dans les gencives et des cris comme on t’enverrait des uppercuts.

Elles brutalisent et envoient du lourd – du très lourd même – les quatre gamines, mais avec un sourire charmeur et un regard qui tue. Elles n’ont pas les yeux révolver (quoique) mais en bonnes Texanes elles savent tirer et viser juste, les garces. Et cette basse, mon Dieu cette basse qui te retourne les tripes et qui doit faire trembler sur la cheminée les vases de Tatie Danielle qui a déjà fermé les fenêtres et s’est barricadée dans sa ferme de l’autre côté de la frontière.

DIE SPITZ, ce ne sont pas que des bombasses, ce sont des bombes – des bombes humaines. De la dynamite, des armes de destruction massive qui te collent au mur avec les yeux charmeurs, le sourire espiègle et l’air de ne pas y toucher. Devant la main stage, la poussière que soulèvent les mosh pits et les pit-circles enveloppe la pleine jusqu’à ne plus apercevoir la scène – la fin du monde est proche, mais on entrevoit encore le soleil. Don’t touch, Baby don’t touch. Touch me please, touch me.

Si The DARTS ne savent pas à qui se mesurer dans leur style qui leur est propre, DIE SPITZ peut les aider à résoudre la question – la fraicheur et la jeunesse en plus, l’expérience et la maturé en moins peut-être. Mais n’est-ce pas à là le secret de la fougue de la jeunesse qui ose tout ? Le SJOCK #49 fait très fort cette année avec des formations 100% féminines US de trèèèèès grand format, confirmées ou à confirmer: Your R’n’R Highlight Of The Year tient définitivement toutes ses promesses entre découvertes punchantes et valeurs sûres et dangereuses. Op sjock gaan, Godverdomme!

Now online : The DROWNS @ Sjock Festival #49

Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

The DROWNS – Sjock Festival, Gierle – 12 juillet 2025

La Bang Bang Stage est décidément the place to be du SJOCK #49 pour qui recherche le coup de fouet, le coup de foudre, le coup de bambou, le coup du lapin, le coup de coeur, le coup de folie ou à coup sûr pour boire un coup. Et, du coup, avec The DROWNS, c’est le tout à la fois (‘y en a un peu plus, je vous l’mets ?). Des gars à l’apparence pas nette mais avec un coeur gros comme ça. Un band sorti tout droit d’un entrepôt louche ou d’une sombre cave où doit se trafiquer autre chose que des décibels.

Des gars à rouflaquettes et à lunettes noires comme on n’en fait plus beaucoup, bardés de tatouages, à qui manquent quelques dents par-ci par-là, et qui pourraient faire peur la nuit dans une sombre ruelle du Bronx (ou de Gierle, pour peu qu’il y ait des ruelles à Lille-Gierle). Mais surtout des gars qui ont un gros coeur, un grand coeur et un coeur comme ça, qui transpirent la sympathie comme ils transpirent tout court.

Ca pogote ferme dans le public, le stage diving attire ses plus fervents adeptes qui s’en donnent à coeur joie, et même trois gosses se joignent sur scène à tout ce joyeux bordel – casque sur les oreilles quand même – alors qu’ils devraient être à la crèche ou à la garderie. Mais au SJOCK, la valeur des décibels n’attend manifestement pas le nombre des années op sjock gaan.

Venus en droite ligne de Seattle pour l’occasion (… encore des Ricains…), leur blue-collar-street-punk-rock comme ils aiment à se cataloguer fait sacrément mouche et renverse barrières et stéréotypes. La scène est devenue champ de foire, le public est devenu bestiaux, et la pâture un joyeux maelstrom de poussière tourbillonnante entre deux chopes qui volent et trois corps qui surfent. The DROWNS n’en demande pas plus pour pousser les curseurs encore un peu plus dans le rouge quitte à sketter l’ baraque, avant que tout ne retombe comme un soufflé percé par le coup de gong qui siffle la fin de la récréation.

Trempés jusqu’à la moelle, les gars quittent leur orbite céleste et redescendent, nous font cruellement redescendre sur terre avant de filer backstage pour s’étreindre comme s’ils venaient d’atteindre le sommet de l’Annapurna et descendre quelques revigorantes pils avant de jouer les roadies et vider la scène de leur matos. La rude vie d’artiste côté face et côté pil(s)e…

On leur tend la pince, joignant le geste à une virile tape sur l’épaule de l’autre poigne pour leur témoigner toute notre admiration et toute notre sympathie pour cette démonstration peu commune de plaisirs et de décibels débridés, et eux de te répondre en te serrant dans leurs bras comme pour mieux partager avec toi tout ce que leur corps rejette comme excès de substance huileuse sécrétée par les glandes sébacées et de particules aqueuses produites par les glandes sudoripares. Mais quand on aime, on aime tout et on ne compte pas – ni les gros plaisirs ni les petits transferts glandulaires. Quand on ne compte pas, on ne compte pas…

Now online : TURBONEGRO @ Sjock Festival 2025

Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

TURBONEGRO – Sjock Festival, Gierle – 12 juillet 2025

Le SJOCK, fidèle à sa tradition et à ses habitudes, propose à la dégustation une affiche de calibre mondial pour un festival à dimension et à l’esprit on ne peut plus… rural. Les groupes US sont comme à l’accoutumée en nombre pour cette 49ème édition, et quand il ne s’agit pas d’Amerloches ce sont les Nordiques qui enjolivent ou plutôt égratignent l’affiche.

Quel autre combo venu du nord que TURBONEGRO peut-il être le plus en phase avec le côté déjanté et peu conventionnel op sjock gaan du bien nommé festival du même nom?! Répondant à l’appel de la rock’n’roll machine, l’armée Turbojugend est elle aussi venue en force soutenir un de nos bands fétiches quand il s’agit de se choisir le plus atypique, le plus excentrique et le plus anticonformiste qui soit. Mais aussi le plus efficace et le plus redoutable parmi les plus percutants quand il s’agit de dépoter.

TURBONEGRO est avant tout une expérience à vivre, pas spécialement un show à narrer. Affublés de leurs meilleurs oripeaux, les Norvégiens ne sont cependant pas de ceux qui dissimulent la médiocrité de leurs compositions derrière une excentricité de façade. Que nenni: le côté déjanté de TURBONEGRO est une caisse de résonance, un amplificateur, un démultiplicateur pour leurs géniales compositions, même si leur dernière galette (Rock’n’Roll Machine) remonte à 2018 déjà, année soit dit en passant de leur dernière venue au SJOCK.

Si le line-up du band a quelque peu évolué au gré des années, les patronymes de l’actuelle formation sont une farce à l’image de sa bande-son : Thomas Seltzer alias « Happy-Tom », « Tom of Norway », « Bongo » ou encore « Bongo Neger »; Rune Grønn alias « Rune Rebellion », « Rune Protude », « Loonie », « Thee Oi Boy! », « Brune » ou encore « Brune Neger »; Knut Schreiner alias « Euroboy »; Anthony Madsen-Sylvester alias « The Duke of Nothing » ou encore « Ceasar Proud »; Tommy Akerholdt alias « Tommy Manboy » et enfin Haakon-Marius Pettersen alias « Crown Prince Haakon-Marius ». Des clowns, ces Norvégiens ? Peut-être, mais en ce cas du type Pennywise (du film It (Ca)). Des clowns peut-être donc mais aussi et surtout de véritables et redoutables warriors sur scène qui mettent le public du SJOCK à genou en cette seconde soirée de festival – et nous en premier.

Tommy Mamboy sort de scène avec deux canettes de Maes en main et, dégoulinant mais manifestement comblé, me lâche un « Shit, I’am getting older and older after each show…!  » en nous tendant une de ses deux pils (pourquoi à nous et pas au leader de REFUSED tout juste à côté ?). On les ouvre et les déglutit ensemble au lance-pierre avant qu’il ne rejoigne fissa ses comparses dans leur dressing-room toute proche, la plus spacieuse, réservée aux têtes d’affiche et aux main bands. Tout le monde réalise qu’un feu d’artifice a été tiré ce samedi soir au SJOCK #49. Il portait un nom: TURBONEGRO.

Now online : The DARTS @ Sjock Festival #49

Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

The DARTS – SJOCK Festival – Gierle, 12 juillet 2025

S’il est un endroit où l’expression op sjock gaan – qui signifie partir en ribote, en patois flamoutche local – trouve toute sa pleine démesure, c’est bien sur la très justement dénommée Bang Bang Stage où ça ne part pas seulement en ribote mais bel et bien en vrille avec une affiche plus garage-rock que jamais. The DARTS – invitées de dernière minute – n’y sont pas pour rien non plus, et on leur en veut encore moins.

Puissantes, imprévisibles, ravageuses, explosives ou charmeuses, les DARTS font ce qu’elles savent faire de mieux : nous balancer un son brut et sale, énergique et débridé, un mélange explosif de riffs de guitare accrocheurs, de rythmes entraînants et de voix puissantes. Emmené par l’imprévisible et charismatique Nicole Laurenne, le band (from Austin, Texax) aura donné 200 shows annuels sur le Vieux Continent durant 2 années consécutives (2023 à 2024): si ça ne donne pas la (dé)mesure de leur conception de la chose rock’n’rollesque, c’est à n’y rien comprendre.

Une heure durant, les quatre filles envoient du lourd entre riffs déchirants et rythmique épileptique avec une Nicole en show-women torturant son orgue, prodiguant au set une délicate touche psychédélique comme une plume virevoltante qui se pose délicatement sur une enclume. Quoique: chevauchant son clavier comme une SM à son affaire sur un client, elle le torture, le maltraite, se roule au sol en l’enlaçant à l’instar d’un boa étreignant sa proie pour en tirer le meilleur du suc.

Dans un autre registre mais tout aussi complémentaire, on regrette un peu la belle et pulpeuse Michele qui attirait tout les regards – surtout notre objectif – et qui a quitté le band depuis sa dernière venue ici-même au SJOCK 2018 mais sans affecter la ligne musicale des DARTS – si l’on peut parler de ligne musicale. Les filles sont venues, elles ont vu et elles sont reparties. Ou plutôt non: surprise que de les croiser backstage aux côtés de NASHVILLE PUSSY le lendemain dimanche, copains comme cochons. Mais entre sales gamins US et vilaines gamines américaines, quoi de plus normal finalement…?

Le lendemain dimanche, The DARTS jouent à Liège, mais elles passeront la nuit ici et resteront à arpenter scènes et backstage du SJOCK jusqu’au dernier moment. How do you say Lieeeeej ? nous demandent-elles. Que répondre d’autre que… Liège !

Now online : NASHVILLE PUSSY @ Sjock Festival 2025

Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…