Ted NUGENT – 7 juin 2006 – Dublin (Irlande)

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The Nuge 4 de 5. Une semaine plus tard, direction Dublin (merci Ryanair !) pour le quatrième gig du Nuge. Entre Guiness et autres laggers, entre visite de la ville et photos aux côtés de la statue de Phil Lynott (installée devant le pub à bières "Bruxelles" – ça ne s’invente pas !), nous nous dirigeons à notre aise vers Vicar Street – le nom du club où se produit le Nuge ce soir. Nous y retrouvons l’une ou l’autre habituelle tête en provenance d’Allemagne et de Hollande. Mon pass m’attend : c’est que le rendez-vous avec le Nuge est prévu pour ce soir.

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En première partie, un indigène du cru, seul sur scène avec sa gratte sèche, qui nous joue quelques morceaux unplugged dont même un Ted Nugent : surréaliste ! Et chapeau l’artiste, car il faut le faire… Le Nuge arrive sur scène peu après (il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de matos à déménager à part un pied de micro…) pour un set de Dieu le Père. Il n’y a pas à dire mais le Nuge se laisse littéralement aller lorsqu’il est face à une audience anglophone : humour, feintes, anecdotes, one-man-show et propagande sans commune mesure avec un show face à une audience a priori non anglophone. Contre la scène, nous sommes aux premières loges. Le Nuge joue comme s’il était à domicile devant 35.000 personnes alors même que nous ne sommes pas 1.000 dans ce club loin d’être rempli. Impressionnant et remarquable de le voir se donner de la sorte en face d’une audience aussi clairsemée… Une cigarette lancée sur la scène par un imbécile ne l’interrompt pas. Que du contraire : il la renvoie fissa vers son expéditeur en la coinçant entre les semelles de ses souliers et d’un bond, pieds joints en avant, l’expédie vers son propriétaire – le tout en continuant de faire ses gammes bien évidemment. Une des photos que je prends ce soir là restera – deux ans plus tard – de long mois l’unique cliché de la homepage du site de Ted Nugent à l’occasion de sa tournée 2008. Well, well, well : merci pour l’hommage et la reconnaissance me mettant en concurrence directe avec ses photographes attitrés pourtant présents ! Je ne résiste pas au plaisir de vous la livrer (en basse résolution ici…).

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Mon rendez-vous avec le Nuge tourne en eau de boudin à l’issue du concert. Un malentendu avec son nouveau Tour Manager – que je ne connais pas et que je n’ai donc jamais rencontré – en est la raison. Pensant que je suis une fille, c’est par conséquent une greluche qu’il recherche mais en vain dans la salle une fois le concert terminé, sans me remarquer et moi sans l’identifier en tant que tel. J’ai bien mon pass pourtant visiblement apposé sur le revers de ma veste – comme deux autres privilégiés qui font comme moi le pied de grue – mais ce n’est le simple détenteur d’un pass qui est attendu et recherché: c’est moi en chair et en os… mais au féminin ! Rencart loupé donc – shit ! Mais comme tout est bien qui finit bien, on récupère la sauce le lendemain matin par mail: on remettra le couvert le surlendemain en Hollande à l’occasion du dernier show de cette tournée européenne. Nuit blanche à la Guiness dans les pubs de Dublin (enfin, jusqu’à leur fermeture…) puis au café noir à l’aéroport en attendant le vol du petit matin pour Charleroi. Retour au boulot dès… midi, après un petit somme symbolique dans l’avion du retour : Working hard, playing hard

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Ted NUGENT – 28 mai 2008 – Stuttgart (All.)

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The Nuge 3 de 5. Troisième concert du Nuge en trois jours : il est des moments heureux dans la vie… Nous retrouvons à nouveau à Stuttgart quelques têtes connues en provenance d’Allemagne et de Hollande principalement. Comme à chaque concert pratiquement, comme dans chaque pays… Ce concert est – mais je ne le saurai qu’après – le meilleur de la tournée, tant la fusion, l’osmose et la communion sont totales entre le public et le Nuge. Ted nous délivre le set qui tue, le gig de la mort : passion, chaleur, humour, soul, attitude, spirit, tout est de nature à vibrer, et l’on sent qu’il vibre autant que son public. Ses Byrdland et autres Peavey déchirent la nuit, trouent les tympans mais surtout, surtout, emplissent la salle de cette soul et de cette attitude, de ce spirit of the wild. Vécu depuis le premier rang, ce moment d’une extraordinaire intensité transpire par tous les pores – le Nuge au sommet de son art, le Nuge naturel comme pas deux, le Nuge qui brûle, qui se consume, qui vibre…

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Comme il est des choses qui peuvent être différentes sur Terre après un événement particulier qui boulverse l’ordre des choses, l’échelle des valeurs, les principes élémentaires…

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Ted NUGENT – 27 mai 06 – Schwung Rock Festival (+ Thunder + Status Quo + Dio + Alice Cooper)

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The Nuge 2 de 5. Thunder est en train de jouer lorsque nous arrivons à Roeselaere, mais ça ne vaut assurément pas le déplacement . Vite vite au bar retrouver les potes pour faire passer la pilule: surtout, surtout ne pas s’abîmer les oreilles avant Ted Nugent ! Il n’y a rien à faire, mais un concert du Nuge dans le cadre d’un festival ne sera jamais aussi intense et puissant que lorsqu’il est seul à l’affiche et a les coudées franches dans une salle qui lui est tout acquise. Ce n’est certes pas un mauvais concert du tout – que du contraire – mais après sa prestation d’hier à Hamburg, le comparatif ne tient pas la route. Arborant hier un drapeau allemand planté aux côtés de la batterie, c’est aujourd’hui un drapeau belge qui flotte : cool de voir le Nuge sous nos couleurs ! Une heure de concert seulement dans une halle à bestiaux que je m’étais pourtant juré de ne plus jamais fréquenter – mais le Nuge qui se produit exceptionnellement en Belgique mérite cette entorse à la règle. L’intensité est puissante et le show parfait, malgré une acoustique perfectible. Mais cela ne prive pas Ted de balancer quelques vannes par-ci par-là, et je suis surpris du répondant de la salle : je ne suis assurément pas le seul Belgian Fan… Riffles, wafles, chocolates and FN Browning : voici son résumé quant au confetti que représente la Belgique à l’échelle mondiale.

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Le set du Nuge terminé, retrouver Ronnie James Dio sur scène reste un véritable plaisir – une des plus belles voix du rock, assurément. Mais après le Nuge, que tout est tristement fade : post coitum animal triste. Alice Cooper qui enchaîne sur scène reste un régal: fidèle à lui-même, grand-guignolesque et théâtral à souhait – et ces mots valent tout leur pesant d’or lorsqu’on sait de quoi on parle. Status Quo bouclera la soirée d’une manière prévisible et téléphonée qui n’enlève cependant rien au plaisir. Et puis, ce mur de Marshall et d’enceintes de couleur majoritairement blanche a cette touche et ce cachet si particulier qui fait qu’on se dit que ça va déménager – il n’y a pourtant pas de connexion logique entre la vue et l’ouïe, mais c’est ainsi. Vite vite rentrer : le Nuge m’attend demain à Stuttgart.
Comme hier à Hamburg, à nouveau pas de ticket d’entrée à joindre à cet article en guise d’illustration – voilà ce que c’est que d’être invité par le Nuge !

Ted NUGENT – 26 mai 2006 – Hamburg (All.)

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The Nuge 1 de 5. Tournée européenne du Nuge qui s’offre l’Angleterre, la Scandinavie puis le reste du Vieux Continent. Je me contenterai de quelques dates seulement, et bien malgré moi – boulot oblige. En route pour Hambourg qui n’est pas vraiment la porte à côté mais une demi-journée nous suffit pour rallier le nord de l’Allemagne. Nous arrivons devant la Fabrik et y retrouvons les quelques habituels habitués en provenance de Hollande et de Germanie. Ce club de capacité moyenne est une ancienne usine nichée en plein centre ville et rénovée en bien chaleureuse salle de spectacle. Pas très fonctionnelle avec ses poutres, ses poutrelles et ses piliers, elle n’en demeure pas moins pleine de charme, de chaleur et de convivialité. Mon ticket m’attend à l’entrée – cadeau du Nuge. Passée la première partie (un groupe allemand bien frais et sympathiquement remuant), arrive le Nuge sur scène pour plus de deux heures de plaisir total et d’orgie de décibels, de Byrdland et de PRS. Mais avant tout de soul, de chaleur, d’humour – bref : d’attitude.

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A l’instar du bon vin, plus le Nuge vieillit meilleur encore il est. Mais surtout, plus ses références, ses sonorités et ses gimmick deviennent soul et Motown, se revendiquant de Mitch Ryder, de James Brown et de toutes les racines noires américaines qui ont fait de Detroit le berceau du rythm & blues noir US. Le concert est géant – a fortiori au premier rang où je me trouve. Quelle prestance, quel charisme, quel rayonnement… La tornade passée, c’est ébouriffés que nous reprenons la route pour nous arrêter et dormir quelques heures à Bremen avant de poursuivre notre périple plein sud pour le concert du lendemain… en Belgique, s’il vous plait.

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Robert PLANT – 7 avril 2006 – Amnéville (Fr.)

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Accompagné de ses Strange Sensation, Plant ne parvient pas à me faire vibrer ce soir. Je ne sais pas pourquoi, mais la magie n’est pas au rendez-vous. Plant joue la plupart de ces toutes dernières compositions, et c’est peut-être ce décalage avec mes attentes – ridicules – qui fait que je ressors frustré de ce concert. Mais nous sommes bien nombreux à espérer de Plant une secrète vibration au moment où il se déciderait à reprendre l’un ou l’autre classique du Zep. Et cela me rassure – sans pour autant me faire plaisir – que nous sommes des centaines a avoir été motivés par cette même secrète attente, mus par la même motivation, poussé par le même appel primal… Bref, un excellent concert de Plant, à en croire celles et ceux qui y ont trouvé leur compte. Heureusement qu’une micro-brasserie voisine est là pour nous accueillir et nous consoler – longue et douloureuse thérapie que celle-là !

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Deep Purple – Alice Cooper – 14 février 2006 – Trier

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Quelle belle Saint-Valentin que celle-ci ! Nous déboulons dans Trêves (Allemagne), direction l’aréna pour une bien intéressante soirée en perspective. Enfin, pour qui apprécie la bonne musique moderne rock’n’rollesque. En ce qui me concerne, c’est davantage pour Alice que j’effectue le déplacement, même si mes potes réservent leur verdict après la prestation du Gros Bleu (entendez la Grosse Ecchymose alias Deep Purple pour les ignares qui ne connaissent pas d’autre traduction française que celle du Pourpre Profond… Pourpre Profond : comme si cela voulait dire quelque chose !?). Alice Cooper est fidèle à lui-même, Deep Purple itou : nous sommes en terrain connu, sans surprise ni déception. C’est comme dans un vieux couple : même sans surprise en tant que telle, cela ne veut pas dire que la soirée est tristounette et que nous sommes forcément dans la routine (quoique la comparaison a ses limites…). Mais il n’en reste pas moins qu’Alice, de par sa fraîcheur et sa spontanéité, réserve pour moi une sacrée dégelée au Gros Bleu qui s’enlise de plus en plus dans son train train sans relief particulier…

Brian AUGER – Automne 2005 – Verviers

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Brian Auger Oblivion Express: le maître incontesté de l’Hammond est de retour à Verviers. Il jouait déjà alors que j’étais encore au biberon, et ne semble rien avoir perdu de sa verve. Accompagné aux vocals de sa fille herself – cela me rappelle Alice Cooper – et de son fiston aux drums, il nous livre un set familial teinté de nostalgie et de sensibilité avec un Hammond qui vous retourne les tripes, je ne vous dis que cela mes amis. Il n’y a que celui de Vanilla Fudge qui me laisse un tel souvenir, une telle émotion, de tels frissons dans le dos et dans l’échine…

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MOTORHEAD – 27 octobre 2005 – Bruxelles

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Lemmy à l’AB, ça alors ! Quoi: déjà 30 ans d’existence?! Et dire qu‘Overkill me semble être sorti en microsillon dans les bacs des disquaires l’année dernière seulement…! Même si cela devient un rituel presqu’annuel, un concert de Motörhead ne se rate pas. Par principe. Pour le plaisir. Et parce qu’il en est tout simplement ainsi. Celles et ceux qui ne peuvent malheureusement pas comprendre ce concept et cette lapalissade n’ont qu’à en être la prochaine fois. Ce sera leur premier concert Motörhead d’une longue, longue, longue série… ou le premier et le dernier d’une courte, courte, courte série !

APPICE-TRAVERS-FRANLIN – 23 oct 2005 – Verviers

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Il n’y a pas que le patron des lieux qui est sur son cul (je cite son prospectus : Alors, là… je suis scié !… qui aurait pu imaginer une « association » pareille ?… à ne pas manquer !). Pour ceux qui suivent – comme moi – Carmine Appice, il faut savoir qu’il s’était entouré récemment lors de ses deux Guitar Zeus d’un bassiste hors paire (et je pèse mes mots) qui est aussi un redoutable co-compositeur : Tony Franklin. La toute toute première note du Guitar Zeus n°1 m’avait immédiatement tapé dans l’oreille, me faisant dire sur le champ que j’avais là entre les mains une perle rare, un véritable joyau. Lorsqu’ensuite Carmine décide de s’associer le temps d’un CD à Pat Travers, on pense déjà rêver. Mais que Carmine emmène dans l’aventure Tony et que tous trois se retrouvent live on stage à Verviers, là on est en plein délire. En plein délire. Cette soirée reste tout bonnement mémorable de par sa densité et de par le set que nos trois lascars nous livrent, mais également de par le caractère éphémère et donc rarissime de cette association en chair et en os qui la rend d’autant plus exceptionnelle et unique. Je n’en suis pas encore revenu. Et je n’ose même pas espérer revoir ce trio magique un jour sur scène…

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WARDIN Rock Festival – 2 setp. 2005 – Wardin

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Nouvel endroit en bordure du village pour ce festival rural et bon enfant qui, mine de rien, prend chaque année un peu plus de bouteille et d’ampleur: pour sa neuvième édition, le Ward’in rock a délaissé son traditionnel verger. Offrant confort et espace aux festivaliers, convivialité et plein de bières, vous obtenez un des évènements à ne pas manquer en Luxie. Le public ne s’y est pas trompé : 5000 personnes sont venues acclamer Starflam, Dog Eat Dog, Hollywood Porn Star notamment au milieu de stands aux allures de petits chalets offrant moulte boissons à des prix raisonnables. Elle est pas belle la vie ? Tu boiras bien quelque chose ? Une vodka ? Une p’tite kriek ? Ou alors un maitrank des scouts de Bastogne ? Allez santé ! L’Ardeur d’Avance fera-t-elle de ce petit poucet un ogre respecté et respectable… ?

FIELDS of ROCK – 18 juin 2005 – Nijmegen (Holl.)

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A heavy day in the park, annonce le ticket. Et de fait: sous un soleil de plomb, nous relions Nijmegen pour y passer une heavy journée dans le parc en plein centre ville. Et il n’y a que de belles et grosses pointures à l’affiche de ce heavy day in the park. Nous nous concentrons sur deux des quatre scènes, et notre premier combo de la journée est PAPA ROACH qui laisse bien vite place à MOTORHEAD.
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SLAYER prendra ensuite la relève : quand je dis que c’est une journée heavy, c’est une heavy journée ! Aussi lourde que le soleil tapant sur les têtes… Le cheveu dans la soupe qui s’en suivra s’appelle VELVET REVOLVER qui tente tant bien que mal – mais sans jamais y parvenir – de prendre dignement le relais de Gun’s & Roses.
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Mais les compositions du Velvet ne sont pas à la hauteur et qu’on l’aime ou non, Axel Rose reste un pivot essentiel du band. Sans lui, c’est comme Thin Lizzy sans Phil Lynott, c’est comme AC-DC sans Bon Scott, c’est comme un pastis sans glaçon, c’est comme une belle fille sans cervelle (quoique…). Ma surprise de la journée, et je pèse mes mots, est la prestation d’AUDIOSLAVE : la claque du jour. Un véritable grand et beau moment avec Chris Cornell aux vocals. De quoi introduire magistralement la grosse pointure de la soirée : BLACK SABBATH, featuring le line-up original et originel. Ozzy est fidèle à lui-même dans toute sa splendeur – ou dans toute son horreur, c’est selon… – Tony Iommi est implacable et parfait, et la rythmique avec Geezer Butler et Bill Ward assure sans faille : du tout, tout, tout grand Black Sabbath, c’est sûr !

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RAMMSTEIN qui clôture les festivités (et par la même occasion le festival) reste un moment, disons, particulier même si musicalement nous ne sommes pas dans la même catégorie ni dans le même registre. Pyrotechnie et mise en scène flamboyantes et fumeuses sont bien au rendez-vous, et le show dans toute sa splendeur est conforme aux attentes du public. Reste maintenant que, musicalement parlant, nous verrons dans quelques années si nos lascars passent la redoutable et implacable épreuve du temps : celle qui fait que l’Histoire – et le public – se souvient de vous…