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You missed it ? So did I…! Mais quelques archives sont consultables sur Intensities in Tens Cities "All The Worls is a Stage – Chapitre 1 :"The Vintage years 1978-2011 ».

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Missed it too ! Mais archives de choix disponibles sur "All the World is a Stage – Chapite 1" (The Vintage Years 1978-2011) @ www.intensities-in-tens-cities.eu

SOUNDGARDEN, METALLICA, MASTODON, CHANNEL ZERO,… @ « Werchter Boutique Festival »- 28 mai 2012

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Werchter, son champ de patates – que d’aucuns appellent pourtant pompeusement "la plaine du festival". Werchter, le Jurassic Park flamoutche qui, dès le racket organisé du parking, vous met au diapason pour le reste des festivités : tout est à l’avenant afin de faire rentrer un max de liards au mépris du moindre respect pour les bestiaux qui s’agglutinent sur les quelques mètres carrés alloués (à louer?). SOUNDGARDEN a annulé de longue date déjà son concert initialement prévu ce soir au Luxembourg pour être présent ici, en lieu et la place de la Rockhal. Geste à l’égard des fans : les détenteurs de billets pour le concert luxembourgeois sont invités à ce Werchter Boutique que le groupe a rejoint à l’invitation de METALLICA en tête d’affiche. Sans quoi jamais, ô grand jamais, ma présence ici n’aurait été à l’agenda, peu importe que ce fût pour faire tourner la machine à fric de ce champ de lisier ou pour assister à un show de METALLICA. A ma charge et en toute subjectivité, je confesse avoir toujours publiquement affirmé haut et fort ne jamais me rendre à un concert de METALLICA quand bien même la place me serait offerte ! J’aurais dû préciser : a fortiori à Werchter. Ou plutôt, vu les circonstances ne jouant pas en faveur de ma probité, j’aurais dû me taire. Mais soit : back to SOUNDGARDEN.

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Chris Cornell conserve manifestement une des voix les plus chaudes et les plus rondes du r’n’r circus. Il personnifie sur scène à lui seul 80% de l’aura et du magnétisme explosif de SOUNDGARDEN. Après 15 ans d’absence, le Son du Jardin (ou le Jardin du Son ?) reste fidèle à lui-même. Mais qu’en aurait-il été au Luxembourg, dans l’étuve confinée de la Rockhal où le band aurait en outre joué certainement deux fois plus longtemps et dans des conditions autrement plus respectables du spectateur lambda – celui qui, a Werchter, ne s’est pas acquitté des euros supplémentaires extorqués (rackettés) pour pénétrer dans les derniers 50 mètres du frontstage. Matt Cameron, impressionnant de puissance aux drums, l’est tout autant aux backing vocals – et le fait est suffisamment peu courant que pour être souligné.

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D’autant plus que la rythmique parfois hypnotique de SOUNDGARDEN syncope le tempo des 52.000 têtes de bétail rassemblées sous la canicule werchtérienne, qui réservent au band les honneurs amplement mérités. A fortiori à l’issue de Black Hole Sun, qui ne clôture pourtant pas un set en définitive bien emballé, quoique sans fioriture ni cachet particulier faut-il le regretter, mais digne tout simplement d’une honorable prestation open air. Personnellement, SOUNDGARDEN me laisse toutefois un goût de trop peu dû à une prestation qui manque de quelque relief et dans laquelle je n’ai pas retrouvé ce petit-quelque-chose-qui-fait-que. Soit un goût de trop peu (de SOUNDGARDEN) et un arrière-gout de beaucoup trop (de Werchter).

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MASTODON avait (é)chauffé les corps et les esprits en fin d’après-midi alors que le soleil tapait encore fort comme les décibels, précédé de CHANNEL ZERO, de GOJIRA et de GHOST qui ouvrait les festivités. Mais le soleil a disparu lorsque vient le moment de laisser la clameur accueillir METALLICA… et d’imiter rapidement quant à moi le soleil. Trois quarts d’heure de show (sur les 2h15 prévues) suffisent malheureusement à me conforter dans l’opinion que j’ai toujours nourri (mais que je venais mettre à l’épreuve de la réalité pour le reconsidérer) au sujet de ces valeureux métalleux : ils n’ont jamais rien inventé ni apporté au style et cette démonstration, certes de force et de puissance mais gavée de clichés et de stéréotypes, n’en est que plus stérile et creuse. Laissons les bestiaux aux tourteaux (et vice-versa), en espérant éviter quelque racket supplémentaire au moment de récupérer le véhicule chèrement garé. 52.000 bestiaux exultent au loin dans la nuit tombée, la pyrotechnie parachèvera ce grand barnum et le show se clôturera en apothéose c’est certain. Definitively. Panem et circenses : la formule fonctionne depuis deux mille ans avec ce bon vulgus, pas de raison de la changer pour une populace qui s’en contente…

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(Chris Cornell et Audioslave font l’objet d’une précédente review au chap. 1 de www.intensities-in-tens-cities.eu "All The World is a Stage – The Vintage Years 1978-2011".

ARID – Bastogne – 13 janvier 2012

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Bon, ok, ARID n’est pas ma tasse de thé – ça, c’est fait. Mais l’opération publicitaire d‘Ice Watch qui régale le bon peuple ardennais en lui offrant ce concert gratuit est l’occasion de (tenter de) me faire changer d’avis: open your mind ! Mais tentative moyennement réussie – du moins pas sur la longueur. ARID, c’est un peu comme MOTORHEAD mais en nettement moins comique, rock’n’roll et second degré en moins (il ne reste donc pas grand chose en fin de compte…). Au bout de quelques mesures, on a compris la musique, on a les refrains en tête et faire la distinction entre deux morceaux relève presque de l’érudition : les morceaux sont construits autour d’une recette qui exigerait de faire la différence entre une tourte et un pâté gaumais. Pas donné à tout le monde…

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Reconnaissons néanmoins que ces quatre Flamoutches propres sur eux ont tout pour plaire à un public dont les dernières phases pubertaires sont pour certain(e)s une expérience semble-t-il encore toute récente. A moins que la musique ne conserve, auquel cas ARID est maître en la matière – un peu comme MOTORHEAD, quoi. Ne me remerciez pas, les gars, je dois être le seul à vous comparer deux fois à MOTORHEAD en quelques lignes seulement – tour de force réussi. Mais ne boudons pas notre plaisir : concert propret et gentillet donc avec des compositions bien léchées (comme on lit dans les critiques…), des harmonies chatoyantes, des mélodies bien guimauves et des vocals toutes chaudes, le tout dans une salle à l’acoustique qui à ma grande surprise se prête merveilleusement bien à ce type de performance (mais quand on sait que Brel s’y serait produit dans le temps, avec ou sans son peignoir je n’en sais trop rien…). En définitive, merci Ice Watch pour cette bien agréable surprise, et congrats pour cet indéniable succès de foule et médiatique – même si tu n’en as certes plus besoin, Jean-Pierre !

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SARAH TUE MOI chauffait préalablement une salle comble avec une prestation nettement plus rock’n’roll et largement pimentée. Nos cinq NOIRS DESIRS à nous – que je découvre ce soir sur scène tout comme ARID – me laissent un goût de trop peu. Ce qui est généralement un excellent présage. Quand remet-on le couvert, les gars ?

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MOLLY HATCHET – 22 décembre 2011 – Verviers « Spirit of 66 »

(Autres photos & commentaires sur www.intensities-in-tens-cities.eu – Chapitre 1 : The Vintage Years 1978 – 2011)

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Tim Lindsay & John Calvin viennent de terminer leur souper et sont en train de relever leurs mails & Facebook, chacun devant leur laptop, alors que j’arrive à l’étage pour les saluer : ça se passe comme ça, chez le Francis. Reste que ledit Francis ne sait pas très bien sur quel pied danser pour introduire le groupe, le moment venu : une annonce-micro quelque peu hésitante "Please welcome Molly Hatchet !" puis le noir. Le noir, le noir et le silence… Le Francis de recommencer son annonce, s’excusant en français et expliquant en anglais qu’il ne fait que suivre les consignes les plus étranges qu’il ait jamais reçues : annoncer le groupe… puis attendre !

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Le band débarque finalement sur scène après encore un interminable moment, pour rester dans la pénombre dos au public afin de peaufiner leurs réglages durant tout un (trop) long morceau balancé depuis la table de mixage. Passé cette entrée en scène pour le moins surréaliste, le concert démarre sur les chapeaux de roues – les six gaillards semblant manifestement apprécier le Spirit en ne tarissant pas d’éloge sur son patron. C’est ce soir pour MOLLY HATCHET l’avant-dernier concert de l’impressionnant "2011 Justice Tour" qui a débuté aux States le… 9 mars dernier : demain soir, la quille ! Le band semble manifestement apprécier le moment qu’il qualifie de holiday & Christmas gig en nous promettant le meilleur pour la soirée. Manquerait plus que ça…!

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Inutile de m’épancher à nouveau sur les considérations "rock sudiste" qui m’échappent bien malgré moi lors de chaque concert de MOLLY HATCHET, Blackfoot, Lynyrd Skynyrd ou d’autres étendards encore du Southern Rock (ils sont consultables sur www.intensities-in-tens-cities.eu – chapitre 1 !). Il n’en demeure pas moins que le "Spirit of 66" est davantage, le temps d’un soir, le "Spirit of Jacksonville, Florida" tant la moiteur du Golfe du Mexique semble être au rendez-vous : ça hume bon le Deep South, le Jack Danniel’s, les santiags et l’opale. Le concert de ce soir est simplement très bon – pas le meilleur (c’est le prochain…), mais fichtrement bon quand même : la fatigue de cette longue tournée qui s’achève ne semble même pas faire ressentir ses effets sur les corps – si ce n’est celle des 12 mois de plus qu’ils ont à leur compteur comme une bonne partie de l’assistance !

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Dave Hlubeck a perdu autant de poids que Phil Mc Cormack semble en avoir (re)pris, Bobby Ingram toujours aussi tombeur que Tim Lindsay (mon all time favori) est showman, alors que des deux backmen aux claviers et aux futs un nouveau (?) batteur a rejoint le groupe. Il ne m’est pas inconnu mais impossible d’identifier son pedigree : help, who is he ?! Le "Justice" sera un grand, grand, très grand moment – sans doute un des plus puissants morceaux de Molly Hatchet, tout comme le vibrant hommage rendu à Ronnie James – et quand je dis vibrant, je devrais plutôt dire hurlant : la lead guitar de Dave Hlubek étant manifestement poussée à l’extrême dans le rouge, repli stratégique stage left vers celle de Bobby afin de sauvegarder mon ouïe, oufti ! Le rappel sera l’occasion – comme de tradition – de rendre hommage à leurs frères de Lynyrd avec notamment un Free Bird réclamé à gorges profondes, chaudes et déployées par une assistance en chaleur et en sueur : just appreciate @ www.youtube.com
Il n’y a pas à ch**r, mais The South Will Rise Again. Again, again and again. And again, for sure. Thanx, guys.

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2011 : Exit, Stage Left…

The best of the best of my 2011 :

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An Evening With Al’ and Friends – 26 novembre 2011 – Arlon

(Autres photos & commentaires d’Albert Blues Band & Cie sur www.intensities-in-tens-cities.euChapitre 1 : The Vintage Years 1978 – 2011)

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Fête halal, ce soir. Pardon: fête à l’Al’ ce soir. Si le patriarche des musicos de la Province de Luxembourg était un dinosaure – ce qu’il n’est évidemment pas – sûr que ce serait un… T-Rex. Get it on, l’Albert ! C’est que le sieur Pemmers est à la fête ce soir à Arlon, un peu comme s’il était au centre d’une messe noire dédiée à un être cher trop vite disparu. Mais il est encore bien vivant et même bon pied bon oeil, Al, toujours aussi sensible de la gachette et rapide à la dégaine, le fourbe ! Pour preuve, le voilà pour plus de trois heures sur la scène du Palais, accompagné de ses trois groupes : Albert’s Party annonce l’affiche, avec BOOTLEGS qui ouvre le bal, suivi du G4 et enfin de l’ALBERT BLUES BAND pour clôturer une soirée bien pimentée où se retrouve autour de Al’ le tout Luxembourg musical.

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Des pensionnés comme ça, on n’en fait plus ma petite dame, on n’en fait plus savez-vous : nourris au pâté gaumais et abreuvés à l’Orval, ça vous fait des gars costauds de chez costauds, M’dame. C’est comme ça qu’ça s’passe chez nous, en Luxie. Le petit Al’ est né non pas entre le boeuf et l’âne gris, mais entre entre un Marshall et une Gibson. Les Rois Mages ont amené le pâté et la Trappiste, fourguant sur la route la mire et l’encens chez les hérétiques…

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Avec BOOTLEGS en ouverture de soirée, c’est comme si John Fogerty était venu dire un petit bonjour à Arlon : une machine à tubes, ce Creedence ! Ce n’est cependant que l’échauffement, la mise en jambre : le G4 prend la relève, mais avec un des quatre mousquetaires qui manque à l’appel. Le G4 est pour un soir le… G3. Il manque une roue au carrosse, un peu comme si Stone chantait sans Charden ou Ringo sans Sylvie. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir : sept gaillards pour le prix de huit, trois lead guitars pour le prix de quatre, ça le fait malgré tout. Et il est content, l’Al’, de pouvoir faire autant de bruit avec ses six petits camarades d’école ! Le G4 ne devait initialement pas (per)durer (voir par ailleurs sur http://www.intensities-in-tens-cities.eu) : c’est dire si chaque nouvelle (rare) prestation est déjà un don du ciel en soi. Les gars, vous êtes bons ce soir, fichtrement bons et forts. Loud, même. A croire que c’est rien que pour provoquer le quatrième larron là où il est, sur scène également mais à Marche-en-Famenne. Les absents ont toujours tort, na ! Julien, Bidon, Ben, Denis, Bernard, Geoffroy, Al : vous êtes BONS. Si vous étiez femmes, vous seriez bonnes – c’est dire…

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La bonne humeur sur scène, ce doit être le leitmotiv de cette soirée à l’ancien Palais de Justice : pour des murs qui ont du connaître des larmes par hectolitres, ce sont celles de joie ce soir. ALBERT BLUES BAND peut maintenant prendre possession de planches pour le bouquet final – et plus si affinités. Un melting-pot de reprises et de compos personnelles, entrecoupé – quand même – par un petit mot de Denis à l’adresse du jubilaire sur le mode "Pierre Desproges". Ou quand l’humour le dispute à la bonne humeur, les décibels au beat, et l’amitié à la stage attitude. ALBERT BLUES BAND présente un "nouveau" line up pour partie, où la jeunesse et la fougue le disputent à l’expérience et à la maturité. Ou quand la naphtaline le dispute aux jouvenceaux !

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Le bouquet final, c’est Rockin’ in a Free World – tout un programme dans la joie, la bonne humeur et la r’n’r attitude : avec cette vidéo, vous comprendrez où il fallait être ce 26 novembre 2011. On joue des coudes sur scène. On joue tout court. Non : on ne joue pas, on preste, ma p’tite dame, on preste. Et des prestations pareilles, Al, c’est à reproduire tous les ans, hein. Reproduis, Al, reproduis. Féconde et reproduis. Fais l’con et re-produis. Et surtout : … merci !

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Popa CHUBBY meets Walter TROUT – 13 novembre 2011 – Limbourg (Kursaal)

(Autres photos & commentaires sur www.intensities-in-tens-cities.eu – Chapitre 1 : The Vintage Years 1978 – 2011)

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Deux Giants of Blues Rock pour le prix d’un. C’est en résumé le super-deal de ce soir, ou en tous cas ce qu’on peut appeler "un prix de gros" au vu des deux monstres à l’affiche ce soir dans cette superbe salle qu’est le Kursaal à Limbourg. Deux poids lourds (surtout le New Yorkais !) du blues-rock ricain : Walter HardcoreBluesRock TROUT et Popa Meatloaf CHUBBY. Lequel des deux ouvrira pour l’autre? Lequel des deux mettra toute la pression sur l’autre…? Quelques dates sont à l’agenda de cette mini-tournée européenne que les deux guitarmen s’offrent, alternant leur ordre d’entrée en scène d’un soir à l’autre.

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Ce soir, ce sera au tour de Popa CHUBBY d’ouvrir les hostilités et de sonner la cavalerie : une heure et demie d’un concert sans surprise (ni bonne ni mauvaise) qu’il passe assis sur son siège en face de moi, sans lever ses quintaux de tout le set. Mais qu’importe, finalement : sa Fender vintage reste de la dynamite et il sait fichtrement comment faire parler la poudre même sans bouger son popotin. Si ce n’est pas à un Dalton qu’on apprend à manier le Colt, ce n’est pas à un CHUBBY qu’on apprend a titiller les limites de la Fender : ce soir, ce n’est pas Limbourg, c’est pas New York, c’est tout simplement un festival, un feu d’artifice. C’est bleu, c’est rouge, c’est vert, c’est beau, c’est bon, c’est… Broadway !

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Mais alors que je pressentais un raz-de-marée du Popa prenant le dessus sur le Walter, voilà-t-y pas que cette seconde partie de soirée me (sur)prend totalement à contre-pied. C’est en effet un Walter TROUT chaud à point et totalement déchaîné qui déboule sur scène et assure LE spectacle – et quel spectacle ! Son traditionnel Hammond est bien présent stage right et assure un remplissage sonore gouleyant et hot comme une chaude gaille, qui complète à merveille – s’il le fallait encore – une guitare virevoltée. L’ensemble est servi par un batteur pour le moins balaise aux fûts, et à la hauteur d’un bassiste exceptionnel (dont le t-shirt donne d’ailleurs à lui seul le ton et le tempo de ce blues-rock à la Walter TROUT). Ce mec, ce doit être l’enfant caché des amours secrètes entre Mme Hendrix et M. Vaughan lors d’une partouse avec M. Nugent et Mme Winter, c’est sûr.

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Comme de bien entendu, Popa et Walter nous offrent un jam d’une bonne vingtaine de minutes : un duo (duel ?) puissant comme un boeuf, subtil comme un papillon et aérien comme un B52, qui restera assurément dans d’autres an(n)ales que celles de la feuille paroissiale locale. Un moment, un grand moment qui doit compter pour les murs du Kursaal. Le CHUBBY quittant la scène pour la seconde fois ce soir, TROUT de poursuive seul son one-man-show de derrière les fagots : s’il cause comme il joue, sûr que lors des réunions de famille on ne doit pas savoir en placer une à table. Le Kursaal est sur le cul alors que la nuit est déjà bien avancée : lumières on, switch off, lights out, low sound… bar open. Des affiches pareilles, on en redemande, mazette ti ! (et non, definitively non, je ne suis pas en short ce soir – ceci pour répondre à l’étonnement de l’ouvreur… 😉

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Intensities in Tens Cities – All the World is a Stage – Chapter 1 : « The Vintage Years 1978 – 2011 » –

Il était une fois le Chapitre 1 de Intensities in 10s Cities qui s’appelait… Intensities in Tens Cities.

All The World Is a Stage – Chapter 1 couvre les années 1978 à 2011 : "The Vintage Years".
Ces dizaines, centaines de reviews accompagnées de plus encore de photos vous attendent sur le grand frère de ce site, ici.

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Once upon a time… All The World Is A StageChapter 1, a live coverage of my Vintage Years from 1978 to 2011.
Tens, hundreds of live reviews with thousands of pictures are waiting for you at the older-brother website www.intensities-in-tens-cities.eu

ALICE COOPER – 28 octobre 2011 – Brussels @ « Ancienne Belgique »

(Autres photos & commentaires sur Intensities in Tens Cities – Chapitre 1 : The Vintage Years 1978 – 2011)

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Je me faisais déjà la réflexion vendredi dernier à Forest National, lorsque The TREATMENT ouvrait pour MOTORHEAD: comment un groupe peut-il de la sorte véhiculer l’intégralité et la lourdeur des clichés éculés, ringards et usés jusqu’à la corde du hard/heavy des années 80?! C’est une prouesse: une telle exhaustivité relève du véritable exploit : dans les gimmicks, les attitudes, les fringues et le look, rien strictement rien ne manque à la panoplie du parfait adolescent chevelu et boutonneux en quête d’identité et d’image ! Deux fois The TREATMENT (sponsorisés par Jägermesiter, svp !) en moins d’une semaine, ça me suffit – même si, musicalement, tout n’est pas à jeter (si ce ne sont les vocals, non peut-être ?!).

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The Coop is back avec son No More Mr Nice Guy Tour 2011 dans une Ancienne Belgique sold out depuis le printemps dernier, presque 10 ans après son dernier passage ici-même. Alice, ma belle Alice, que de belles surprises musicales tu nous réserves ce soir en allant puiser quelques surprenantes pépites (Halo of Flies, Clones,,…) jusqu’aux tréfonds de ton répertoire de l’époque où tu étais déjà comme aujourd’hui ! Tu nous offres un show parfait avec l’habituelle panoplie d’ustensiles et autres costumes ou mise(s) en scène théâtrale mais sans… excès, si, si ! Ne manquent évidemment pas à l’appel ta fanfreluche que tu cajoles durant Only Women Bleed avant de nous la massacrer, la guillotine qui te tranche le scalp, ton sabre, ton boa, ta camisole de force, ton Frankenstein, ton haute-forme… Bref, rien ne manque à la solennité de l’événement ni à la théâtralité du moment, le tout parfaitement servi pas pas moins de trois (!) lead guitars – dont une charmante poupée: la Belle et la Bête…

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Un solo de batterie impressionnant et même créatif, pourtant tout en puissance à mettre à l’actif d’un batteur épatant (ça n’arrive pas tous les jours…), accompagné par un bassiste tout aussi maousse costo. Bref, un jeune band soudé et compact au possible et qui sert un Alice 3×20 en belle et grande forme, arborant même nos couleurs (encore) nationales lors d’un bouquet final exceptionnel (Elected): Alice tient haut et droit notre bel étendard noir-jaune-rouge, revêtu du maillot de notre équipe (encore) nationale de football. L’occasion rêver pour Vincent Furnier de nous adresser un clin d’oeil au passage sur la situation politique du pays, mais d’enchaîner bien vite le refrain qui précise bien sûr I don’t care… Après MOTORHEAD qui arborait sur scène une grande bannière "Belgique" la semaine dernière à Forest, on ne peut pas dire que les séparatistes sont à l’honneur ces temps-ci sur la scène rock anglophone !

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Juste avant ce puissant rappel, The Coop nous gratifie d’un autre savoureux clin d’oeil, au Floyd cette fois, en intégrant le refrain d‘Another Brick In The Wall dans son "School’s Out" à lui bien évidemment ! Il n’y a pas à dire, un concert d’Alice est toujours une surprise ; je ne me souviens pas de deux mises en scène identiques d’une tournée à l’autre, de deux set lists semblables, de deux théâtralités identiques. Et, comme le bon vin, plus il vieillit (?) plus il s’assagit (?), plus ses shows deviennent sobres (?) et plus encore il en devient appréciable, délectable, admirable et tout simplement remarquable : total respect, Coop’. Ce n’est pas de la sensualité qui transparait de tes prestations, Vincent, c’est un mélange de douceur suave et de senxsualisme torride. Y a pas à dire, mais Detroit a vraiment enfanté ce qu’on a fait de mieux (ou de pire, c’est selon) aux USA fin 60’s & début 70’s. Et pendant ce temps, ma petite Malou – quasi 6 fois plus jeune qu’Alice – confortablement installée aux premières loges, lutte contre le sommeil pour son premier "vrai" show,..

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