Now online : STEVEN WILSON @ Rockhal, 31 janvier 2019

Ils s’appellent Craig Blundell, Nick Beggs, Adam Holzman et Alex Hutchings.
Ils sont respectivement batteur, bassiste, claviériste et guitariste. C’est sur leur excellence que s’appuie Steven WILSON dans sa quête d’absolu musical. Mais le talent et le foisonnement créatif de celui-ci sont tels que l’on passe trop souvent sous silence ceux qui lui permettent de les mettre en œuvre et de nous les servir sur un plateau d’argent…

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Maintenant en ligne: Steven WILSON chez le Grand-Duc. Le dernier génie conceptuel…

MONSTER MAGNET KuFa @ Esch-sur-Alzette, 24 janvier 2019

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Notre prescription annuelle de MONSTER MAGNET arrive bien précocement, cette année. Et ce n’est que pur bonheur de commencer 2019 du bon pied: celui qui te fait dire que ces 80′ de stoner et de space rock vont te perforer le poix-chiche à tous les étages – comme dirait l’autre. De quoi s’assurer que Dave Windorf conserve la forme et, mieux encore, bonifie avec les décennies. Trois en l’occurrence, sous la bannière de l‘aimant monstrueux.

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Une demi-heure de retard sur fond musical de Black Sabbath: on aime, mais point trop n’en faut quand on est là pour autre chose. Puis vient l’heure H, le moment M et la seconde S, où les lumières s’éteignent pour faire place aux ténèbres et à une sono qui monte en puissance aussi méchamment que brusquement. On est là pour ça, et on bascule bien vite corps et âme (et tympans) du côté obscur du powertrip

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La set-list privilégie ce soir le côté heavy et space de MONSTER MAGNET, reléguant au second plan son volet plus obscur et psychédélique qui nous hypnotise et séduit tant: on est plus Black Sabbath, Stooges, MC5, et Grand Funk Railroad ce soir à Esch, que Velvet Underground, Hawkwind ou Neurosis.

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Spacelord Wyndorf reste le moteur d’une formation au line-up maintenant stabilisé depuis quelques années et tournées, et c’est tout bénéfice pour l’efficacité live du band: sa force de frappe en est d’autant plus convaincante que la machinerie est huilée à la perfection et que les gars savent quoi attendre des autres.

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On retrouve la marque de fabrique MONSTER MAGNET au cours d’un set mené tambour battant une heure durant, sans reprendre son souffle entre les morceaux qui s’enchainent sans temps mort aucun. Quelques minutes de salutaire répit annoncent sur la fin un rappel d’une vingtaine de minutes mené lui aussi à un train d’enfer, reléguant highway to hell à un vulgaire stairway to heaven.

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MONSTER MAGNET demeure une valeur sûre et notre chouchou, disons-le tout net. Son côté "étendard du stoner rock" rend le band toutefois trop mainstream pour certains adeptes du genre qui ont tendance à snober ses pères-fondateurs pour porter leurs héritiers au pinacle. Mais c’est comme pour tout: la jeunesse pense inventer le monde et ce qui va avec, avant de prendre de la bouteille et réaliser que celui-ci existait bien avant leur enfantement. Et même avant leur conception, ajoutera-t-on pour les plus virulents…

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Now online : MONSTER MAGNET @ KuFa – 24 janvier 2019

Maintenant en ligne, notre prescription annuelle de décibels et de stoner avec les vétérans du genre.
A écouter certaines mauvaises langues, MONSTER MAGNET serait-il devenu trop mainstream…?! Que nenni. Que nenni – et que du contraire surtout, que le bon peuple non-influençable se rassure.
C’est même tout le contraire. Comme si l’on devenait de plus en plus séduisant (… et bruyant) en prenant de l’âge, c’est-y pas beau tout ça non peut-être…?

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MONSTER MAGNET @ KulturFabrik – Esch-sur-Alzette, 24 janvier 2019 – now online !

« FIRST THREE SONGS WITH NO FLASH… » ♠ HAPPY 2019 !! ♠

2018 in 67 shows 2018 in 67 reviews ♪2018 in 67 pictures…:

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See ya all in 2019… and don’t forget to rock’n’roll 🙂

Now online : NILE RODGERS @ Rockhal – Esch

Now online – maintenant en ligne, Nile RODGERS & CHIC @ Rockhal (Esch-sur-Alzette), 06 décembre 2018.
Un petit pas de danse onstage, Miss ?!

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Clichés en primeur sur notre galerie

John WATTS’ FISCHER-Z @ Genk – 1er décembre 2018

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Lorsque nous renouons en janvier dernier avec l’immense émotion de revoir FISCHER Z sur la scène du Paradiso d’Amsterdam, nous n’imaginions jamais réitérer ce total & jouissif plaisir par trois (3) fois en cette sacrée année 2018. A Liège d’abord, à Leuven ensuite, puis enfin aujourd’hui à Genk…

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Pourtant tel est le cas, et notre émotion est en tout point identique à celle qui nous transportait en ce début d’année. John WATTS reste fidèle à lui-même et n’a pas plus changé en un an qu’en trente-cinq. Et c’est là toute la magie de l’instant présent.

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En attendant de nous offrir le DVD de ce concert come-back d’Amsterdam, FISCHER-Z rode ce soir un extrait de son tout nouvel album. La recette John WATTS reste identique, les ingrédients demeurent semblables, le doigté du cuistot est celui qui nous ravit les papilles depuis toujours… et pourtant le résultat attendu et espéré parvient encore à nous surprendre. Ce doit être ça, la magie des grands chefs étoilés…

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Backstage, le contraste avec Wayne KRAMER qui partage la même mainstage de ce Sinner’s Day Festival est à l’image de leur style respectif: différents quoique finalement fort proches. Un vieil et honorable English daddy (dandy ?) à la classe et à la réserve toute british à qui ne manque que le chapeau melon, qui croise les pas d’un amerloque papy à la dégaine de jeunot qui laisse à peine suspecter la pile atomique qui sommeille en lui et qui n’attend qu’une chose: exploser. Et dire que ces gars là ont mis le feu aux sixties/seventies, chacun de son côté de l’Atlantique…

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UNCLE ACID & The Deadbeats @ Bruxelles – 15 nov. 2018

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Il y a comme qui dirait de ces soirs et de ces concerts qui n’apportent pas toute l’adrénaline attendue ni toute la testostérone espérée. Pourtant, notre premier face à face amstellodamois avec le quatuor (qui ouvrait pour Black Sabbath en 2013) nous avait tout simplement soufflé et totalement décoiffé. Mais la magie n’opère pas une seconde fois ce soir à l‘Ancienne Belgique.

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Un son écrasé – à peine plus cependant que sur le vinyl – et un show fort (trop ?) statique sur une scène plongée la plupart du temps dans la pénombre achève un tableau au final un peu trop mièvre comparativement au doom psychédélique qu’UNCLE ACID parvient pourtant si bien à nous syncoper en studio.

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Le bon peuple n’a pas non plus fait le déplacement en nombre, et c’est dans une AB bien chichement et injustement garnie que nos Deadbeats entament un sprint d’une heure et demi, mais sans coup férir. Cette néanmoins folle cavalcade nous laisse donc comme un petit goût de trop peu, à l’instar d’un space cake mal dosé qui ne nous aurait pas pleinement satellisé ni mis en parfaite orbite…

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Nile RODGERS & CHIC @ Rockhal – 06 décembre 2018

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T’entends de la musique. Tu pousses la porte. Et tu penses que voilà un p… de sacré band qui tronçonne grave sur scène. De Sister Sledge à Diana Ross, de Duran Duran à David Bowie, de Madonna à Daft Punk, de Chic à Sheila B. Devotion, rien ne manque. Tu te trémousses, dance-machine que tu es. Tu te trémousses comme un possédé et peut-être sans le savoir sur tout le répertoire du magique et prolifique Nile RODGERS.

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Ouais, certainement plus d’un(e) ce soir n’imaginait pas – avant de venir siroter sa flute de Crémant luxembourgeois en dodelinant du popotin – que Monsieur Nile RODGERS est ce bougre de génie qui a enfanté tous ces p… de tubes comme c’est Dieu pas possible.

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Toutes générations confondues, tous styles confondus, toutes races confondues, y aurait-il encore quelqu’un en ce bas monde qui ne reconnaîtrait pas en Nile RODGERS le caractère exceptionnel d’un Grand Monsieur comme on n’en fait plus? A fortiori dans ce show biz 4.0 d’aujourd’hui, devenu aussi compressé qu’aseptisé, aussi tristement numérisé qu’artistiquement conventionnel.

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Oui, Nile RODGERS est un sorcier, un concepteur de génie, un producteur hors paire, un compositeur comme on n’en fait plus, un arrangeur sans pareil qui a façonné le paysage musical mainstream de ces quatre dernières décennies, qui a submergé de son talent disco-soul-funky-RnB tous les dance-floors de la planète. Mais cet incomparable touche-à-tout est aussi un guitariste et un showman dont l’once du pesant d’or pèse toujours autant sur le marché de l‘entertainment. Et ce soir en est une nouvelle et éclatante démonstration.

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Nous avions découvert live on stage Nile RODGERS il y a quelques mois dans une Ancienne Belgique transformée pour l’occasion en une véritable étuve. Et son effet-boeuf demeure aussi intense et énorme à la seconde expérience. Et vous en connaissez beaucoup, vous, des artistes de cette trempe qui déboulent dans l’assistance à l’improviste, sans sécurité ni molosse aucun, pour serrer la pince au public en fendant la foule avant même de monter sur scène…?!

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En moins d’une semaine, nous avons assisté à la prestation de deux monstres, aussi différents et particuliers l’un que l’autre mais tout aussi remarquables de par leur apport et leur empreinte indélébile laissée sur le paysage musical du XXIème siècle: Wayne KRAMER et son MC5/MC50 samedi dernier, et ce soir Nile RODGERS & son CHIC. Sainte-Barbe et Saint-Nicolas ont fait fort cette année, merci à vous les grands saints…!

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Now on line: Kim WILDE @ Het Depot, Leuven

Maintenant en ligne, le set de celle qui a fait de notre année 1981 ce qu’elle fut, ce qu’elle a été, ce qu’elle aurait pu être. Ce qu’elle aurait dû être… Ce qu’elle a finalement été.
Kim WILDE @ Het Depot, Leuven – 13 décembre 2018.

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Now online : MC5(0) @ Sinner’s Day – 1er déc. 2018

Si Wayne KRAMER est de longue date entré au Panthéon du Rock’n’Roll, il est maintenant devenu une légende. Une légende vivante…

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Pour fêter le 50ème anniversaire de son Kick Out The Jams devenu culte dès sa sortie, le guitariste et leader originel de MC5 termine à Genk une tournée mondiale articulée autour de cet album fondateur. Pour l’occasion, Kramer renomme son groupe MC50, devenu supergroup de par la présence d’un casting de derrière les fagots en s’entourant du meilleur: le guitariste de Soundgarden, le batteur de Fugazi, le bassiste de Faith No More, et le chanteur de Zen Guerilla (excusez du peu).

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Nous avions eu l’immense privilège d’assister à leur prestation explosive au Sjock Festival cet été, mais de là à imaginer que ce n’était alors qu’une mise en jambe, qu’une simple mise en bouche comparativement au bouquet final de cet ultime set de cette ultime tournée, ce 1er décembre au Sinner’s Day Festival. Avec le recul suffisant, nous pouvons qualifier la prestation de ce soir de véritable concert de l’année. Regardez-moi cette énergie !

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Full review now online (read below).
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