Now online : Michael SCHENKER @ Maastricht, 25 avril 2025

Le Mad Axeman a frappé fort, très, très fort ce soir à Maastricht – c’est d’ailleurs à se demander si nous sommes bien en 2025 ou téléportés quelques décennies en arrière. Le MICHAEL SCHENKER GROUP, mark 2025, débute une tournée mondiale qui s’avère d’ores et déjà entrée dans les annales… à l’instar d’un certain Strangers in the Night de 1979, tiens.

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

MICHAEL SCHENKER, Maastricht – 25 avril 2025

Aaah, qu’elles sont suintantes et odorantes, ces deux Allemandes en surpoids qui viennent de se trémousser comme des pachydermes sur le Doctor, Doctor qu’elles attendaient depuis le début du set et qui, une fois leur pic orgasmique passé, se demandent soudainement ce qu’elles sont venus foutre ici au beau milieu d’une belle faune de véritables rockers sortis pour beaucoup en droite ligne des seventies.

Elles valent à peine mieux et font aussi pitié que leurs mecs à panses à bières du même acabit ne connaissant manifestement rien d’autre de plus du répertoire de l’Axeman que le seul Lights Out… Ces connoisseurs sont pitiè à voir, ou pathétique c’est selon.

C’est en tous cas faire bien peu honneur à un Michael SCHENKER en forme véritablement olympique qui nous déroule sur le tapis rouge un florilège du best of de sa période 1972-1978 au sein de UFO. Rien de moins que le meilleur, et rien de meilleur que la crème de la crème de ce qu’on ne faisait pas de mieux dans le genre il n’y a que 50 ans encore ou à peine.

Sa légendaire Gibson Flying V bien calée à l’intérieur de sa cuisse droite (qui doit en arborer un stigmate depuis plus de 5 décennies d’un gimmick qui n’appartient qu’au German Wunderkind), Michael SCHENKER demeure probablement le joueur de Flying V le plus célèbre du circuit. Coiffé d’un éternel couvre-chef auquel s’agrippent ses lunettes on ne sait trop pourquoi ni comment et qui doit peut-être dissimuler un début de calvitie qu’il pourrait élégamment revendiquer du haut de ses 70 ans, Michael SCHENKER est – à l’instar de son grand frère Rudolph – de la trempe de ceux qui traversent les décennies (5 !) en restant au sommet de la vague, comme un surfeur sur un rouleau sans fin qui jamais ne rencontre le rivage, portant toujours plus loin, toujours plus longtemps son virtuose équilibriste.

Après diverses réincarnations sous le patronyme Fest ou Temple of Rock, SCHENKER relance ainsi un MSG nouvel mouture avec aux vocals un surprenant Erik GRÖNWALL (ex-SKID ROW) qui nous ferait presqu’oublier un instant seulement le légendaire Phil MOGG – mais ce serait par-là faire déshonneur au frontman de l’OVNI qui n’a rien perdu de sa superbe lors de nos derniers face-à-face en 2015 et en 2013 aux commandes de son UFO.

Même s’il n’a pas tout à fait commencé son set en cinquième vitesse, SCHENKER fait l’impasse sur la vitesse de croisière pour passer directement – et rester – en vitesse de pointe: pas de gâchis, pas de faux-pas, pas de temps morts, pas d’errance, que des riffs originaux livrés avec toutes les nuances, toutes les pauses et inflexions de jadis, comme sortis tout droit du mythique live « Strangers in the Night» pressé en 1979. Nous avions 15 ans et, mon Dieu, que d’albums live ont été accouchés en cette magique et mystique année, sans doute l’une des plus glorieuses et des prolifiques de toutes les seventies avant que le tournant des eighties n’aseptise tout le r’n’r circus.

Tantôt rapide, tantôt plus lent, parfois dur, parfois plus doux mais avec sa touche toujours aussi limpide et coulée à la fois, répondant tantôt à la seconde (oui, une seconde) lead-guitar, tantôt aux keyboards, est-ce sur Rock Bottom qu’explose toute la démesure et toute la maestria de SCHENKER ? Sans doute. Ou pas, car le meilleur ne peut concurrencer l’excellence, et l’excellence ne peut surpasser le génie. Il va falloir écarter les murs du Panthéon le moment venu, c’est sûr: Vielen Dank Herr SCHENKER

Now online : ROBERT JON & The Wreck @ Spirit of 66 – 16 avril 2025

Pour son 8ème passage par le Spirit of 66, ROBERT JON & The Wreck n’a à nouveau pas fait dans le détail ni dans la dentelle de Bruges avec un set (sold out) de près de deux heures à l’instar de son dernier passage par Verviers il y a 2 ans.

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

ROBERT JON & The WRECK – Spirit of 66 – Verviers, 16 avril 2025

Un CD live explosif capturé en 2022 dans une Ancienne Belgique sold out et doublé d’une captation vidéo de derrière les fagots ne semble pas avoir propulsé ROBERT JON & The Wreck au firmament des étoiles du Southern Blues Rock. Et ce serait pourtant amplement mérité. A moins que les Californiens ne préfèrent finalement la touffeur et la promiscuité des petits clubs tels que le Spirit of 66 aux grandes salles ou festivals ? On ne le saura probablement jamais…

C’est dans un véritable étouffoir que les gars nous délivrent un show de près de deux heures, avec un break dispensable qui nous fait davantage apprécier un second set plus envolé que le premier, comme si Robert Jon et ses acolytes s’étaient dopés à la 66 du Francis durant l’intermission. Incontournable, l’explosion du bouquet final de Cold Night – leur Free Bird à eux – tient toutes ses promesses avant un rappel de deux morceaux pour mieux encore nous assommer d’une bien belle manière. Des KO comme ça, on en redemande…

Now online : 1000MODS – Le Botanique @ Bruxelles – 25 mars 2025

On se souvient toujours de sa première fois. De son premier 1000MODS aussi, et c’était pour nous ce 25 mars 2025 dans le confinement de l’Orangerie du Botanique. Ou quand une première fois tient toutes ses promesses: puissante, sale et dévastatrice.

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1000MODS – Le Botanique, Bruxelles – 25 mars 2025

Lorsque FU MANCHU s’encoquina de KYUSS, leurs amours illégitimes enfantèrent un être à mi-chemin entre le stoner et le desert-rock. Ils le baptisèrent d’abord 666MOOD pour honorer le monstre qu’ils avaient mis bas, mais changèrent son patronyme en 1000MODS pour conjurer le sort de la Bête…

Groupe phare de la scène stoner / heavy rock grecque, 1000MODS c’est un son puissant et massif empreint de contestation, porté encore et toujours par une énergie brute et des riffs puissants quasi primitifs. Et que dire quand ils écartent les murs du Bota avec leur côté désert rock qui les emmène dans de longs et lourds délires qui frisent presqu’un psychédélisme dopé à la testostérone?

Avec FRENZEE en open-act, le compte y est – n’en rajoutez pas. Cette fratrie de punk féroce et d’énergie brute composée de trois frères et sœur a été biberonnée d’AC/DC et de Nirvana assaisonnés à la sauce The Prodigy et Bikini Kill. Insatiable, la soeurette en redemande: et la garce de rejoindre 1000MODS le temps d’un morceau pour réécrire live on stage l’histoire de La Belle et les Bêtes. La messe est dite: vous me ferez 1000 Mods, 2 Ave et 3 Pater.

The PINEAPPLE THIEF – Rockhal @ Esch-sur-Alzette, 20 mars 2025

A quoi bon accréditer des photographes (au nombre de quatre ce soir) si c’est pour les reléguer comme des malpropres au fond de la salle derrière le FOH en baignant la scène d’un light-show des plus minimalistes (et des plus inconfortables, photographiquement parlant) durant très précisément les trois premiers morceaux ?! The PINEAPPLE THIEF aurait voulu offrir les pires conditions de travail qui soient aux photographes qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Dont acte.

Hormis ce légitime coup de gueule – une fois n’est pas coutume – les Anglais nous délivrent le show quasi-parfait durant près de deux heures quart. Le set aurait frisé l’excellence si nos lascars nous avaient épargné une parenthèse acoustique de trois morceaux en milieu de soirée: si le concept n’est pas déplaisant en soi, l’excès nuit en tout et un seul titre aurait amplement suffit. Cet écart ne fait toutefois pas ombrage à une performance de très haut vol, d’une complexité et d’une technicité qui n’ont d’égales que les subtiles harmonies d’une production parfaitement léchée. The PINEAPPLE THIEF ne fait pas mentir son label…

Une sono à la hauteur de la performance complète un tableau des plus réussis, relevé ou plutôt irradié par la présence techniquement éclaboussante du maître Gavin HARRISON. Comme s’il rongeait par moment son frein derrière les fûts, il en garde manifestement sous le pied tout en nous délivrant une démonstration digne du personnage et à la hauteur de son talent : tout en finesse, en subtilité, en technicité, en délicatesse et en retenue, manière de ne pas trop nous éclabousser. Que nous réserve-t-il donc sur le prochain PORCUPINE TREE que Steven Wilson vient précisément d’annoncer ce jour comme pas improbable dans un certain futur tout aussi indéterminé que la formation?!

Known for their unforgettable live performances, Bruce Soord (vocals, guitar), Jon Sykes (bass), Steve Kitch (keyboards), and Gavin Harrison (drums) will take audiences on a captivating journey through their expansive catalogue. Their concerts are a testament to their musicianship and ability to create a transcendent live experience, annonçait le promoteur ce soir. Mais nom de Dieu, what else George – si tel est son nom ?!

Now online : KVELERTAK @ Rockhal – 26 février 2025

Le tsunami KVERLERTAK a frappé la Rockhal conformément aux prévisions satellites et sismographiques annoncées et connues de tous, adultes consentants : dévastateur, cataclysmique, ravageur et apocalyptique. Total blast. Overkill. Les Norvégiens sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu. Point à la ligne. What else ?

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KVELERTAK – Rockhal Esch-sur-Alzette – 26 février 2025

KVELERTAK fait partie de ces groupes dont la pleine démesure ou plutôt la pleine démence s’exprime sur scène, pas spécifiquement en studio. Quant aux enceintes précautionneusement calfeutrées du living, elle ne résisteraient guère à l’exercice – hormis à faible volume, mais le problème est bien là: KVELERTAK ne s’écoute que toutes les aiguilles (ou LED) dans le rouge. On n’est pas à The Voice, ici. Point.

Pas de rappel, pas de pause non plus, et encore moins de chichi : KVELERTAK débarque à 21h00 précises sur les planches d’une Rockhal modestement remplie. 75 minutes plus tard, emballé c’est pesé: le taf est terminé et les lascars replient bagages sous les vivats d’un public aussi liquéfié que nos Norvégiens préférés.

La fiesta punk-metal-death-thrash-rock n’a peut-être pas duré longtemps, mais le band reste tout simplement un des meilleurs cocktails explosifs de pur Rock’n’Roll donné de voir sur scène. Qui plus est, la dégaine et l’attitude frénétique et imprévisible du chanteur Ivar Nikolaisen ne sont pas sans rappeler l’Axl Roses des débuts.

Le band a pourtant vu le départ de l’un de ses membres fondateurs et principal compositeur, Bjarte Lund Rolland, en novembre dernier et KVELERTAK est incertain quant à son futur à l’issue de cette tournée. On ne peut qu’espérer le contraire malgré la récente publication du groupe qui annonce sans ambage la couleur : « This will be the last chance to experience Kvelertak live for the foreseeable future ».

En première partie, URNE – trio britannique – distille un heavy ultra puissant mais néanmoins pas dénué de complexes arrangements. Un son massif, un jeu de batterie puissant et précis, et une guitare qui distille des riffs pachydermiques entre des passages plus aériens. Ce n’est manifestement pas pour rien que KVELERTAK arbore des t-shirts URNE

Pour qui a peut-être définitivement raté cet ovni KVELERTAK, qu’il se rabatte malgré tout sur ces galettes qui donnent la pèche et mettent en orbite : des montées en puissance bouillonnantes, un éclectisme de styles fascinant, des décharges d’énergie pure, une catharsis sonore brute mais non dénuée d’arrangements, notamment avec quelques perles qui avoisinent les 8-9 minutes – ce qui en dit long, très long…

Now online : TOTO sold-out @ Rockhal, 10 février 2025

Sept musicos sur scène mais qu’une seule guitare : le Steve LUCKATHER, éternel jeune beau gosse aussi fringant que bien lissé, n’a pas eu le temps de chômer en ce chaud soir sold-out à la Rockhal. TOTO n’a pas déçu. TOTO n’a pas non plus surpris. C’est pour ça que TOTO reste TOTO, traversant les décennies, semblant de rien, jusqu’à la prochaine. Et on en sera sans doute encore…

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