Une soirée qui me laisse partiellement sur ma faim (fin ?) : Doc Holliday se targue de l’étiquette et du drapeau sudiste sans pour autant arriver, à mon humble avis, à la cheville de Lynyrd Skynyrd, de Molly Hatchet, de Blackfoot, des Outlaws et de tant d’autres encore. Mais soit, ne jetons pas l’eau du bain avec le bébé – et vice-versa. Le meilleur moment de cette soirée reste néanmoins celui où nous faisons la connaissance de ces trois Parisiens habitués réguliers des lieux – forcément, puisque le Spirit à lui seul peut se targuer d’offrir une affiche hebdomadaire contre laquelle toute la France entière réunie ne peut rivaliser (et ce n’est pas moi qui le dit : cela sort de la bouche même de ces Parisiens que je ne contrarie pour l’occasion pas !). Avant qu’ils ne reprennent la route pour Paris à l’issue du concert comme ils le font régulièrement, nous leur offrons une dernière chope (bien belge). Et comme lors des Noces de Cana, les bières se multiplient (presqu’) à l’infini, le maître des lieux nous proposant de terminer gracieusement le fût avant les deux semaines de fermeture estivale du club qui débutent à l’instant même. Il ne nous en faut pas plus pour jouer les prolongations jusqu’au bout de la nuit – quelle fête nationale française pour ces Parigots…! D’ailleurs, sont-ils bien rentrés ? Jamais plus revus depuis lors…