BLACKMORE’s NIGHT – Château de Wiltz – 05 août 2017

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Il était une fois, il y a 20 ans déjà, un petit lutin au tempérament ombrageux que d’aucuns surnommaient Dark Knight. Son côté (parait-il) obscur et irascible n’avait néanmoins pas eu prise sur le fait que ceux-là mêmes qui le considéraient comme tel avaient fait de lui un des premiers guitar heroes de l’histoire du rock’n’roll.

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Après avoir été le géniteur, deux-trois décennies auparavant, de quelques uns des riffs les plus universellement célèbres qui soient encore aujourd’hui, il avait – en ces temps quasi immémoriaux déjà – jeté les fondements d’un courant musical toujours vivace aujourd’hui et dont il demeure à l’origine avec ses corélégionaires de BLACK SABBATH ou de LED ZEPPELIN notamment…

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Il y a 20 ans donc, en 1997, ce Dark Knight nous fait son coming-out et sort du bosquet avec Madame La Belle au Bois Dormant. Et le petit lutin qui sommeillait secrètement en lui éclate au grand jour pour se faire ménestrel quand pas – pire – troubadour. Et c’est à partir de ce moment-là que tout partit véritablement en couille – du moins pour les graisseux

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Ce soir dans l’assemblée, les deux coiffés d’une casquette RAINBOW, les trois porteurs d’un t-shirt DEEP PURPLE et l’heureux propriétaire d’une vareuse estampillée DIO perpétuent le souvenir de cette glorieuse époque que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître, quand le tri-phasé et les Marshall régnaient en maître là où aujourd’hui, sur scène, viole et autres luths se taillent la part du lion qui ne rugit plus.

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Cette soirée "Compagnie Créole" à la sauce médiévale anglaise est probablement la dernière que nous passons avec le pourtant respectable et respecté, honorable et honoré, incommensurable et incommensuré Sir BLACKMORE aux fourneaux. Le première service qu’il nous avait lancé il y a quelques années au Château de Beaufort avait été difficile à ingurgiter sur la longueur; la repasse de ce soir est d’autant plus indigeste qu’elle l’est plus rapidement encore.

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Pourtant, les premières minutes sont des plus qu’agréables, et le timbre extraordinairement cristallin de Candice NIGHT est tout aussi remarquable que sa plastique peut être agréable. On ne s’en lasserait pas, si ce n’est que notre ouïe a un seuil de tolérance manifestement moins élevé que notre vue. Et à ce titre, les compositions de notre ménestrel de service tiennent indubitablement moins bien la route que ce à quoi peut pourtant prétendre sans conteste l’ensemble de son remarquable répertoire.

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Si le pedigree de Ritchie BLACKMORE impose sans conteste le respect, il faut reconnaître que même les purs-sangs ont des séquences ADN qui peuvent déraper. Ces mutations génétiques, incompréhensibles même aux yeux des plus grands généticiens, semblent manifestement s’être produites il y a bien (trop) longtemps chez sieur BLACKMORE.