Un concert roots (66 ?!) dans toute sa splendeur graisseuse à souhait, longues courbes rapides et dos d’ânes pas trop lents, riffs ni trop décoiffants ni trop statiques, pas trop loud mais pas trop soft non plus. Hard stuff quoi, comme écrit en écran d’arrière-fond. George: the right man at the right place, avec une rythmique tellement excellente derrière lui qu’on pourrait même se demander ce qu’il serait sans ses valeureux Destroyers… Ne manquait à cette soirée sold out à l‘Ancienne Belgique que les effluves d’essence et de gomme carbonisée sur un macadam brûlant fraichement arrosé par un orage soulageant de la touffeur ambiante, avec le ronronnement d’un puissant V8 en arrière-fond sonore et on s’y serait cru, chez le George! Oh que oui. Il n’a pas inventé la poudre ni l’eau tiède, le bougre, mais il sait fichtrement bien comment combiner les deux (secouer sans mélanger) en usant à merveille de ces quatre comparses. Pour ce qui est de la gomina et de son peigne, c’est le même principe: le look avant, pendant et après. Avec final couché on stage… Rock’n’roll & hard stuff, quoi – ni plus, ni moins.
Photos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
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