Aaaaaaah! Lemmy himself on stage ! Après Toto le mois précédent, on ne peut pas dire qu’on reste dans le même registre et qu’on n’élargit pas ses horizons musicaux. Ce ne doit pas être mon premier concert de Lemmy, mais impossible de retrouver la moindre trace ni le moindre souvenir de ma précédente rencontre avec le trio de choc – dommage. Nous sommes ici du côté de Poperinge en terre flamande, du côté de Ypres et de Dixmude – ce qui n’est pas anecdotique au vu de la concentration au m² de petits esprits flaminguants d’extrême droite auxquels se joignent leurs homologues fransquillons de même obédience et au même quotient intellectuel. Motorhead mérite mieux que cette racaille, beaucoup mieux même. Combien de fois croiserai-je la route de Lemmy dans les années et décennies qui suivront : le compteur peut commencer à tourner. Avec Ted Nugent, Rush et Porcupine Tree, Motorhead est le quatrième groupe qu’il m’ait été donné de voir trois fois en moins six mois. Normal : il n’y a qu’un Lemmy sur terre, et à la longévité caduque au rythme où il va…