William en concert accompagné de quelques musiciens seulement – juste ce qu’il faut pour meubler la scène de cette Maison de la Culture qui a depuis bien longtemps vendu toutes les places pour cette soirée toute en douceur et en caresse. Le public est assez chaud – ce qui a le don de me surprendre tant la réputation des gens de la région est d’être plutôt réservés en ces occasions. Cela plait assurément à William… même si je suis relativement déçu d’entendre dans sa bouche les mêmes réflexions, les mêmes anecdotes et les mêmes traits d’humour qu’au cours des deux précédents concerts auxquels il m’ait été donné d’assister. Renouvelle-toi, William, de peur de lasser ceux qui pourtant apprécient ton côté musical…
Étiquette : Sheller William
Bien qu’accompagné sur scène de tout un impressionnant orchestre de cuivres et de cordes – bonjour le visuel – William ne parvient pas à galvaniser Forest National – ni à emplir, ni à remplir ce trop grand volume, ce cubage trop important et pas assez intimiste pour une telle prestation. Qui plus est, Forest n’est que partiellement rempli, ce qui ajoute encore à cette impression d’œuf pas assez plein, à cette sensation d’inadéquation entre le contenu et le contenant. Dommage que tu aies vu trop grand, William, dommage, car la prestation de l’ensemble – de ton ensemble – aurait valu son pesant d’or en un autre lieu. Retiens-le pour la prochaine fois, car quand on a les yeux plus grand que le ventre…
William en solo, seul avec son piano au Beaux-Arts. Seul face au public. Moments d’extrême émotion, de sensibilité, d’intimité presque. Tout de blanc vêtu, il raconte comme il chante, il chante comme il raconte : chaque pièce musicale est une scénette en elle-même, une tranche de vie. William tout en douceur, William tout en profondeur. Bref : William, quoi… Je l’avais déjà vu avec un extrême plaisir il y a quelques années à Bruxelles, au Cirque Royal je pense – même qu’on s’était retrouvés peu après à l’entrée d’une boîte gay de la capitale…