J’arrive un peu tard pour la prestation des Ugly Buggy Boys (mais nom de Dieu, que font-ils ici ?!) et pénètre dans l’antre juste pour assister à la fin de la prestation de Thunder – pas une grosse perte en ce qui me concerne ! La prestation de Rose Tattoo me rappelle ma première – et dernière – rencontre avec le nain tatoué, c’était en ouverture du concert de ZZ Top à Arlon il y a déjà bien longtemps. Mais c’est bien UFO qui s’en suit que je ne veux pour rien au monde rater. Comme lors de tout festival, une bonne partie du public n’est présent que pour l’un ou l’autre morceau. C’est bien le cas ici encore avec le Doctor, Doctor qui enflamme un public de gros nazes qui vibrera encore une fois plus tard à l’unisson lors du I want you to want me de Cheap Trick qui enchaîne ensuite. Et il faut croire que les ricains de Cheap Trick ne jouent que pour leurs invités backstage – une horde de pin-ups de derrière les fagots il faut l’avouer – tant le public ne verra tantôt que leur profil droit, tantôt que leur profil gauche, tout affairés qu’ils sont à faire les beaux en direction du backstage left et/ou right. N’empêche, quelques classiques du style Dream Police ou Need your love ne me laissent pas de glace ni de bois – dommage que ces instants soient trop peu nombreux… Status Quo, fidèle à eux-mêmes, complètent ce tableau avec un boogie qui, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, amène inexorablement tout le monde à hocher de la tête en cadence et à se dandiner au rythme de leur rock carré – et pour être carré, il n’y a pas plus quadrilatère. Deep Purple clôture la soirée avec un show qui m’a tout l’air d’un parfait copier-coller de leur prestation de l’année précédente, en ce compris leurs fringues, leur jeu de scène, leur set-list, leur light show, leurs gimmicks. Bref, c’est pour moi la déception de la journée – au point que je quitte les lieux avant même la fin de leur show, ce qui a l’avantage de m’éviter de surcroit les bouchons…
Étiquette : Schenker Michael
Sans doute mon pire concert à Forest National ? Dépendant de mon chauffeur, je suis contraint d’attendre péniblement la fin de cette soirée. Sinon j’aurais quitté Forest en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Zonant entre le bar et la fosse, je nourris l’espoir que Michaël Schenker soit meilleur (moins pire) que Joe Satriani qui le précède dans l’ordre d’apparition sur scène. Mais en vain. J’espère ensuite qu’Uli Jon Roth me fasse rapidement oublier son compatriote, mais c’est peine perdue – le troisième show est digne du premier, voire du second. Rien, il n’y a strictement rien à retenir de cette soirée… Décevante nuit au cours de laquelle se succèdent trois virtuoses de la gratte, certainement, mais que tout cela est creux, vide, froid, inodore, incolore, sans âme ni chaleur. Bref : à l’image de Forest : quasi vide…
Un brouillard à couper au couteau pour rallier Nidrum au beau milieu de nulle part aux confins de la Belgique – et je pèse mes mots. Un village, un café isolé et sa salle… Et UFO qui s’y produit : surréaliste ! Il y a bien un ou deux groupes qui ouvrent les hostilités en début de soirée, mais pas moyen de retomber sur leur nom. Vient UFO : Pete Way, Phil Mogg, Michael Schenker et leurs comparses : le line-up original et originel au grand complet, on croit rêver. Le gig est d’autant puissant que le club est intime et chaleureux. Et le public, majoritairement germanophone ou plutôt germanique même, chaud comme tout. Doctor Doctor, Lights Out, Rock Bottom, et tous leurs classiques y passent : exceptionnel. Et le pot qu’on prend au bar avec eux à l’issue de leur démonstration ne fait que rajouter de l’intimité et de la chaleur à cette soirée qui n’en manquait décidément pas. Ouh ! que notre retour sera long et lent…