Sans doute mon pire concert à Forest National ? Dépendant de mon chauffeur, je suis contraint d’attendre péniblement la fin de cette soirée. Sinon j’aurais quitté Forest en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Zonant entre le bar et la fosse, je nourris l’espoir que Michaël Schenker soit meilleur (moins pire) que Joe Satriani qui le précède dans l’ordre d’apparition sur scène. Mais en vain. J’espère ensuite qu’Uli Jon Roth me fasse rapidement oublier son compatriote, mais c’est peine perdue – le troisième show est digne du premier, voire du second. Rien, il n’y a strictement rien à retenir de cette soirée… Décevante nuit au cours de laquelle se succèdent trois virtuoses de la gratte, certainement, mais que tout cela est creux, vide, froid, inodore, incolore, sans âme ni chaleur. Bref : à l’image de Forest : quasi vide…
Étiquette : Schenker Michael
Un brouillard à couper au couteau pour rallier Nidrum au beau milieu de nulle part aux confins de la Belgique – et je pèse mes mots. Un village, un café isolé et sa salle… Et UFO qui s’y produit : surréaliste ! Il y a bien un ou deux groupes qui ouvrent les hostilités en début de soirée, mais pas moyen de retomber sur leur nom. Vient UFO : Pete Way, Phil Mogg, Michael Schenker et leurs comparses : le line-up original et originel au grand complet, on croit rêver. Le gig est d’autant puissant que le club est intime et chaleureux. Et le public, majoritairement germanophone ou plutôt germanique même, chaud comme tout. Doctor Doctor, Lights Out, Rock Bottom, et tous leurs classiques y passent : exceptionnel. Et le pot qu’on prend au bar avec eux à l’issue de leur démonstration ne fait que rajouter de l’intimité et de la chaleur à cette soirée qui n’en manquait décidément pas. Ouh ! que notre retour sera long et lent…