Pilgrim Fathers joue en musique de fond au moment de pousser les portes d’un Den Atelier déjà bien rempli. Nebula s’en suivra, en prélude non pas de Bach mais à la bande à Dave Wyndorf: le monstre – au propre comme au figuré – est de retour. Fidèle à lui-même, il est impressionnant – des verbes impressionner et faire (forte) impression.
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Et le band est à sa dimension et à sa stature, avec un Jim Baglino qui assure le spectacle à lui tout seul – et je ne parle pas que du son bien gras qu’il tire de sa quatre cordes. Mais, nom de Dieu, voilà-t-y pas qu’ils nous refont le coup d’il y a 4 mois à l’Ancienne Belgique: alors que cette seconde partie de tournée porte également le nom de leur dernier album, pas un morceau de cette perle ne nous est servi ce soir, didju ! Jim Baglino, à qui l’on essaye de tirer les vers du nez en après-concert en buvant un pot, restera pour le moins évasif à cet égard. Mais il n’est en revanche pas avare pour un sou dans la distribution de ses cure-dents méchamment et puissamment parfumés à la cannelle: oufti, ça dégage comme du Monster Magnet (il est d’ailleurs grand temps que je retire mes Boules Quies que m’a militairement prescrites mon ORL la semaine dernière, pour faire soupape). Et il a le rire facile, le Jim: lui faire dédicacer ma set-list avec un crayon Ikéa à moitié taillé le fait pour le moins marrer…
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