ARALUNAIRES, Jour 3. Petit drink à l’heure de l’apéro offert à et par la Galerie du Beau-Site pour une prestation acoustique du Parti Indépendantiste Gaumais (PIG) qui nous délivre quelques fredaines entre trois toiles exposées et deux Ford blinquantes. Le trio indépendantiste s’échauffe unplugged avant d’assurer un peu plus tard plugged la première partie de Miossec.
Crochet par l’Entrepôt ensuite pour une soirée punk-rock avec The HEADSHOTS qui n’ont rien inventé mais qui assurent bien ma foi, ni plus ni moins. UK SUBS enchaîne, en provenance directe de la scène londonienne des seventies ! Ils n’ont pas inventé l’eau tiède, quoiqu’ils la maintiennent bien chaude depuis l’époque. Qui plus est, le leader à un petit quelque chose de Malcolm Mc Laren décédé il y a quelques semaines. Ou quand les papys du punk nous rappellent qu’il y a encore malgré tout une faune à crête, à cuir, à chaînes et à tatouages qui se cache quelque part dans nos banlieues (mais où sont donc tous ces phénomènes ambulants en temps normal?!).
Détour par la Caserne Bastin pour assister à une partie du show de MIOSSEC (bien que ce soit nous qui soyons mis au sec vu la pisse de chat germanique servie au bar – cf. hier). Breton égaré en terre lorraine et dont l’humour caustique est bien en phase avec la situation politique belgo-belge du moment. Pour un chanteur à textes, dommage que les vocals ne soient guère mises en valeur (voire même peu compréhensibles alors que la salle dispose d’une acoustique pourtant irréprochable), ou du moins pas aussi claires et pures que le band qui assure pas mal derrière lui. Chouette hommage à Bashung avec un savoureux Osez Joséphine. Retour à l’Entrepôt pour y terminer la soirée avec l’artillerie lourde de STREET DOGS. Les Amerloches assènent le coup de grâce de la soirée avec un punk-rock (d’ailleurs plus rock que punk) qui a l’avantage d’être aussi direct que sans fioritures et de déclencher une ambiance pas piquée des hannetons. Recette classique binaire boum-boum qui fait toujours son petit effet et de surcroit pas gonflante pour un dollar, tant le band semble réinventer une bonne vieille recette qui aurait été oubliée par Joe Ramone himself dans un sombre arrière-bar new-yorkais depuis les seventies. Pogo et stage diving en sus – ou mosh ?