Richie KOTZEN @ Rockhal – 19 septembre 2017

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Dans la liste des most underated guitaristes-compositeurs, Richie KOTZEN figure malheureusement dans le top. A l’instar d’ailleurs d’un Franck Marino dont il partage le doigté et la technique, au point de presque les confondre pour peu qu’on ferme les yeux ce mardi soir à la Rockhal et qu’on s’imagine ailleurs…

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L’assistance relativement clairsemée se dispersera au compte-goutte en fin de concert, sans même attendre l’ultime note de cet ultime show à l’affiche du Richie Kotzen World Tour 2017 – un comble. Ce n’est néanmoins pas faute d’avoir tout donné, le bougre: le maestro nous balance un set de plus de deux heures, troquant de temps à autres sa six cordes pour le clavier, mais sans que jamais la sauce ne prenne vraiment.

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Allez comprendre la chimie et l’alchimie qui font qu’un soir, un set éclabousse et irradie, et que le lendemain la même set-list et les mêmes acteurs ne parviennent pas à décoller, à faire décoller. Parfois la magie opère, parfois pas. Ce soir, ce n’est comme qui dirait pas le cas – allez comprendre…

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Bien que KOTZEN ait réussi à trouver une notoriété au delà de son statut d’éternel homme de l’ombre, malgré le fait qu’il donne le meilleur – oui, le meilleur – de lui-même, tout ça pour nous laisser finalement une impression mitigée: c’est signé pas de chance. Cela n’enlève toutefois rien, strictement rien au mérite de l’ex-Mister Big qui n’a jamais été aussi bon qu’en configuration solo. Ou plutôt en configuration power-trio: c’est définitivement la formule la plus riche et la plus puissante qui soit, et qui permette autant d’audace(s), de complicité(s) et d’efficience sur scène.

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Chaque morceau est sujet, le temps d’une question réponse ou tout simplement suivant l’impulsion du moment, à des jams effrénés où le trio dévoile l’étendue de son talent sans limite. Ça joue sévère, avec un groove détonant, et KOTZEN n’est clairement pas le seul maître à bord.

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Une sono pourrave (fait exceptionnellement rare ici à la Rockhal que pour être souligné) et un public pressé de retrouver son lit avant même la fin du set, ajouteront cependant à l’arrière-goût mièvre d’un set pourtant magistralement mené. Mais c’est ainsi, il y a des soirs avec, des soirs sans: allez-y comprendre quelque chose…
Ah oui, on oubliait ! Mention spéciale à The KONINCKS qui assumaient l’ingrate tâche d’opening band.

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