Quand on décide de porter aussi fièrement un nom si sensuellement éructé sur un "Double Live Gonzo !" d’anthologie à l’attention des gentes dames de Nashville, on peut se permettre beaucoup, beaucoup de choses. Heavy & dirty rock’n’roll show : l’affiche hurle également le programme de ces 75 minutes hot, hot, hot dans le chaudron de l‘Entrepôt.
Avec NASHVILLE PUSSY, on sait à quoi s’attendre et l’on n’est jamais déçu. Si elles en avaient, on les appellerait sans doute Airburnes – pardon: Airbourne – tant le quatuor dégage. Ce quatuor, c’est 100% rock’n’roll, 200% attitude, 300% énergie, 400% show et 500% heavy & dirty r’n’r show – comme l’annonce l’affiche. NASHVILLE PUSSY on en redemande: des bands intègres et sincères qui continuent à faire inlassablement le grand écart entre le Vieux et le Nouveau Continent avec autant de spontanéité, d’énergie et de simplicité, ça ne court plus les scènes.
NASVHILLE PUSSY: le poids des Wonderbra, le choc des cuirs et la puissance de feu des chattes du Tennessee. NASHVILLE PUSSY n’a rien inventé mais le crie haut et fort, et le montre bien mieux encore en alliant le panache et le show à l’énergie brute et primale du real rock’n’roll. Ils/elles s’appelleraient "Triple Live Gonzo!" qu’ils/elles le mériteraient, c’est dire. Garces, va: venez chercher votre fessée près de papa…