A l’affiche dans cette halle aux bestiaux : les revenantes de Girlschool qui nous balancent le meilleur des années ’80 qui les ont vu naître (quelle fraîcheur – même si les gamines de l’époque ne sont plus vraiment profilées pour une publicité L’Oréal). Puis Thin Lizzy qui sans Phil Lynott n’est malheureusement qu’un ersatz de l’original – sorry guys: même si vous nous balancez les classiques des classiques, cela reste quand même mieux qu’un tribute band. Motorhead remplace Lynyrd Skynyrd initialement prévu : dommage de rater mes Sudistes préférés, mais quel plaisir de retrouver Lemmy en lieu et place ! Il est même des parents irresponsables qui y ont amené leurs enfants dans les premiers rangs, dont nous assistons à l’évacuation par la Croix-Rouge. Lamentable… S’en suivra Deep Purple, avec Ian revêtu de sa classique grande chemise de nuit et Steve endossant son blouson de motard : on se croirait presqu’à un défilé de Jean-Pol Gauthier. La soirée s’achèvera comme elle a commencé. Mais cette fois sans le détour par Westvleteren que nous avons effectué à l’aller, divine boisson oblige…
Étiquette : Deep Purple
Un des concerts qui me laissent le souvenir le plus positif de l’acoustique de Forest National: un son superbe. Et un solo de basse dantesque. Une grande soirée, manifestement, dans un Forest National en phase avec l’événement. Mais c’est étrange, le souvenir le plus vivace qui me reste est celui du trajet au cours duquel je découvre avec stupéfaction et surtout délectation « Rage & Glory » de Neil Young : la claque de l’année, ma découverte d’un grand bonhomme à côté duquel j’étais passé durant toutes ces années…