Il y a quelques semaines, la dynamique et sympathique équipe de la Kulturfabrik annonce qu’entre le Hellfest, le Graspop et le Wacken, HATEBREED viendra faire un petit tour par le Luxembourg histoire de voir si la scène métal se porte toujours aussi bien. A l’issue de notre premier concert des Américains en salle (et non pas en open-air, voir www.intensities-in-tens-cities.eu Chap.1), on peut en conclure que la scène métal grand-ducale se porte. La sidérurgie et le Grand-Duché ont d’ailleurs toujours fait bon ménage, même si Jamie JASTA encourage le public à hausser d’un cran les pogos et autres mosch, sans doute habitué à plus de déchaînement encore de la part de ses aficionados. En ce qui nous concerne, le niveau est tout à fait acceptable et suffisant – tout comme d’ailleurs le mur de son phénoménal que crachent les Marshall dans un espace relativement confiné pour le niveau des vumètres…
Une des références absolues dans le monde du hardcore, HATEBREED demeure redoutable sur scène, et ce soir on peut dire que la qualité a prévalu sur la quantité. Avec un concert de 1h08′, à peine s’est-on plongé dans le bain que voilà-t-y pas qu’on nous vidange la baignoire sans crier gare – et même sans l’ombre d’un méchant rappel. Un peu court assurément. Sans doute nous ont-ils balancé la set-list de leur saison festivalière au timing serré, oubliant peut-être qu’aucune prestation ne suivait la leur?! Il ne faudrait pas que nos hard-c(h)oristes se la jouent un peu trop diva, sous peine de perdre de leur crédibilité et surtout de leur intégrité dans un milieu où sombrer dans le boum-boum facile est aisé. Nous dirons donc que la qualité l’emportait ce soir sur la quantité, mais c’est bon pour une fois hein les gars: si ça se reproduit, on vous met en guise de punition des bouchons dans les oreilles, garnements !