Hé oui – ou plutôt hé non: plus de trace de mon ticket. Mais que de souvenirs en tête, même s’il y avait encore une fois à boire et à manger (au propre comme au figuré). Sont à l’affiche en ce bel été 1986: The Beat Farmers (j’arrive trop tard que pour les voir, merci les bouchons flamands), The Waterboys (cool), The Robert Cray Band(‘ me souviens plus), Simply Red (j’aime pas les rouquins), Lloyd Cole & the Commotions (propre sur lui), Talk Talk(aaaaaah !), UB40(reggae night), Elvis Costello & the Attractions (bof) et en tête d’affiche Simple Minds qui transforme la plaine en piste de danse géante. 70.000 personnes à Torhout le samedi, 70.000 à Werchter le lendemain – combien de litres de bières et de kilos de frites pour sustenter tout ce bas-peuple au sein duquel il fait si bon être…?
Étiquette : Coyle Lloyd
Ah ! le temps où Werchter était à Torhout ce que la gueule de bois était aux guindailles. L’époque des festivals à une seule scène. Le temps où U2 ne jouait pas encore les têtes d’affiche – Dieu nous en préservait. Une semaine après Springsteen à Paris, nous arrivons en fin de matinée sur le champ du festival. Dur-dur, après une nuit blanche pour cause de mariage (merci, chère soeur !). C’est le moment où les frères RAMONES cassent déjà la baraque à l’heure de l’apéro. Bien (trop) vite suivis par Lloyd COYLE & The Commotions, puis ces petits jeunots de REM (si, si !) avant… DEPECHE MODE (quels enchaînements, mes aïeux): un grand moment, le solo de batterie… sans batterie. Puis arrive The STYLE COUNCIL suivi par Paul YOUNG qui devance les Irlandais de U2. La tête d’affiche se nomme Joe COCKER. Sommes-nous d’ailleurs restés jusqu’à la fin…? Un autre monde, un autre temps, une autre époque vous dis-je. On n’a rien inventé depuis Woodstock – si ce n’est peut-être les écrans géants et les mitraillettes (je parle des pains-frites…).