Et quantité d’autres merveilles et découvertes au coeur de ce festival définitivement pas comme les autres et qui donne aux Ardennes françaises (pléonasme) un air de jardin des délices et d’ailleurs. De cet ailleurs que d’aucuns appellent Eden ou Olympe et que nous appellerons quant à nous tous simplement nirvana. « Bonsoir, je suis heureux d’être parmi vous ce soir… My name is Will Smith ». Sacré Josh va, toujours le mot pour rire ! Quand ce n’est pas le coup de bottine dans la g… des photographes…
Soon online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
On se souvient toujours de sa première fois, et ce soir est notre premier QOTSA après bien des rendez-vous manqués – dont l’annulation de la bande à Josh Homme ici-même pas plus tard que l’année dernière. On n’a jamais été le plus grand des fans de QUEENS of the STONE AGE, mais il est de ces groupes auxquels il faut s’être frotté de très près au moins une fois – a fortiori s’ils tirent leurs racines et pompent leur sève de Kyuss, de Soundgarden, de Pearl Jam et de Monster Magnet en en syphonnant pour certains leurs meilleurs éléments constitutifs.
L’impressionnante scène Zanzibar est plongée dans le noir alors que le soleil vient de disparaître de l’horizon, laissant béat Josh Homme devant le spectacle face à lui des arbres illuminés de mille leds multicolores. What a beautiful view… lâche donc celui qui vient de se présenter à la foule comme Will Smith (ah ah ah). Si nous n’avons donc jamais été le plus grand des fans de QOTSA (même si leur présence justifie à elle seule la nôtre), force est d’avouer que le band nous envoie ce soir une belle mandale dans les gencives avec une set-list qui nous réconcilie définitivement avec les Ricains – ou plutôt qui nous fait définitivement tomber sous leur charme.
La plaine du Cabaret baignée dans une poussière sablonneuse hume bon Palm Desert, là-même où Joshua Homme dans le décor des années 1990 forma Queens of the Stone Age, entité musicale multidimensionnelle qui aujourd’hui dépasse le genre qu’elle a elle-même créé. Trop prolifique, ambitieuse et brillante pour être limitée par les frontières d’un style unique, la formation s’est depuis transformée en un mastodonte musical qui déploie devant nos yeux tout son charisme par sa présence irradiante.
Ce qui a commencé par des generator parties dans le désert s’est transformé en concerts à guichets fermés et en têtes d’affiche des plus grands festivals de par le monde. Indéniablement rock — toujours —, QOTSA est imprégné d’une énergie brute, d’une sueur et d’une magie noire unique que seuls Homme et ses acolytes savent insuffler.
Le management est américain – et donc strict sur les règles: pas de photographes face à la scène, uniquement du côté droit ou gauche du pit-photo. Et interdiction d’en bouger durant le temps imparti pour shooter. Dès lors pas question de faire le mauvais choix, et quand on sait que Homme est gaucher la question ne se pose pas trop longtemps – même pas longtemps du tout. Dommage néanmoins pour le manque de diversité des angles de prise de vue valorisant bien pauvrement et trop injustement un set en tous points remarquable et qui mérite bien plus…
Soon online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Op sjock gaan : expression flamande locale qui signifie « partir en ribote ». Et cela fait 49 ans que cette bonne blague se poursuit inlassablement dans le chef de cette incroyable équipe de bénévoles villageois qui est aux manettes du plus vieux festival du Plat Pays – à l’une ou l’autre possible exception, il y a toujours des prétendants à prétendre de prétendues fausses vérités… SJOCK FESTIVAL: plus que jamais you’re r’n’r highlight of the year ! Rock’n’Roll is here to stay…
Avec une affluence délibérément limitée à 5.000 personnes par jour (soit 15.000 par édition), les organisateurs jouent volontairement la carte de l’intimité, de la convivialité et du confort dès lors que le site, de taille toutefois modeste, pourrait aisément en accueillir le double. Mais comment op sjock gaan dans toute l’acception du terme si c’est pour jouer des coudes aux bars ou au-devant des scènes ?
Le SJOCK, 49ème du nom donc en cette faste année 2025, héberge comme à chaque édition trois scènes. Leur programmation, spécifique mais complémentaire, offre un panel de styles et de goûts tout en demeurant résolument rock, garage-rock, punk-rock, hard-rock, roots et rockabilly. La Bang Bang Stage, la plus petite et la plus modeste en taille, n’en accueille pas moins les grosses pointures du festival tandis que la Main Stage n’est quant à elle pas spécifiquement réservée aux têtes d’affiche. Il en est de même du timing: se produire en début d’après-midi n’est pas synonyme d’être en bas de l’affiche et vice-versa. Oui, parce que ça se passe comme ça au SJOCK – et sans doute nulle part ailleurs…
La Titty Twitter Stage est quant à elle, sous l’immense marquee, dédiée au rockabilly, roots-grass et country-rock bien couillu – comme un havre de paix (toute relative), d’ombre et de fraîcheur au coeur de cette Campine torride au sol sablonneux amplifiant la journée une chaleur extrême et, une fois le soleil disparu, refroidissant les corps et rafraichissant les esprits. Et faisant atterrir les poupées gonflables…
En guise de dressing-room, les têtes d’affiche bénéficient du tout relatif confort des quelques modestes bâtiments en dur faisant office, hors-festival, de vestiaires ou de buvette sur ce modeste site de sport plus rural encore que villageois, perdu dans la platitude de cette campagne campinoise. Les quelques m² du local-buvette des joueurs de pétanque locaux accueillent quant à eux l’Artists Village et le bar où l’on y croise, chope en main et/ou clope au bec, bands et invités, bénévoles et crew. Parce que ça se passe comme ça au SJOCK !
Evénement inconnu, totalement inconnu du grand public – et même des connoisseurs voire des gens du cru (véridique, nous avons vérifié) – le SJOCK demeure un ovni dans le paysage des festivals belges et notoirement flamands. Que de pointures mondiales y ont pourtant foulé les planches ! Et, preuve que la formule, l’ambiance et l’esprit SJOCK frappent les esprits et séduit, nombre de bands en deviennent des habitués, profitant d’une tournée européenne estivale pour y faire une salutaire et décapante halte entre deux dates bien plus prestigieuses parfois.
Que ce soit Chuck Head, Civic, Fidlar, Howlin’ Ric, Komisar, Los Strait Jackets, Rifle, The Understones ou encore The Wine Lips, quelle que soit la scène qui les accueille, tous ont droit aux mêmes égards que les Wolfmother, Turbonegro ou autres Nashville Pussy ou Refused. Parce que ça se passe comme ça au SJOCK: on est entre nous, sans chichi sans manière, et dans une déconcertante simplicité où chacun partage avec toute le monde et où tout le monde échange avec chacun…
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Avec Phil CAMPBELL & The Bastard Sons en opening act : soon online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
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The BOUNCING SOULS ont effectué un fly-in depuis le New Jersey pour rejoindre Gierle-Lille. Entendez par-là un aller-retour éclair expressément effectué avec armes et bagages pour notre plus grand bonheur. Tiens, tiens, one more band from USA @ SJOCK #49 : ce n’est plus un hasard ni une coïncidence mais une véritable invasion – et des invasions comme ça, on en redemande tant ça fait du bien par où ça passe.
Dans la simplicité, la joie et la bonne humeur, semblant ne pas y toucher et sans nullement se prendre la tête, The BOUNCINS SOULS déverrinent la mainstage avec un punk-pub-rock bigrement efficace qu’on croirait tout droit venu de la perfide Albion, look, tatouages et dégaine en prime. Leur prestation enlevée et joviale à souhait est à l’image des gars eux-mêmes : d’une déconcertante simplicité, la gueule hilare perpétuellement fendue d’un sourire qui trace d’une oreille à l’autre, et une bonne humeur qui frise celle du dernier pilier de comptoir qui ferme le pub au coup de cloche après en avoir lâché une dernière bien bonne au patron qui n’attendait que l’heure de fermeture.
The BOUNCING SOULS, c’est un coup de frais inversement proportionnelle à l’âge du capitaine, ou plutôt des capitaines qui roulent leur bosse depuis le début des nineties quand même. Et à la vitesse de la lumière à laquelle ils performent leur punk-pub-rock, ils auraient déjà atteint l’extrémité nord-ouest de la galaxie depuis belle lurette s’ils avaient décollé. En attendant, c’est nous qu’ils satellisent les bougres, et on en est à peine redescendu entre deux moshing’s et trois pogo’s selon l’humeur du Capitaine Propulsion…
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Are you OK ? demande avec un sourire en coin le stage manager à Ava Schrobilgen en pleines vocalises quelques minutes avant de monter sur scène. C’est que nous aussi, avec ses gémissements gutturaux, nous nous demandions si elle s’échauffait la voix ou si elle vomissait son midi. Op sjock gaan…
Puis, la question qui tue et qui nous brûlait les lèves – mais que, lui, ne s’embarrasse pas de poser: How old are you ? Et la charmante Ava de lui répondre candidement entre deux… deux râles : Twenty three... Voilà, on a fait le tour de la question, place à la musique. Ou plutôt au tsunami DIE SPITZ direct from Austin, Texas, et pour la première fois en Europe. Entre heavy, grunge et punk-rock crasseux on ne peut plus sauvage avec des riffs coriaces, des rythmiques effrénées et des cris rageurs, sans aucune concession elles t’envoient des riffs comme de grosses mandales dans les gencives et des cris comme on t’enverrait des uppercuts.
Elles brutalisent et envoient du lourd – du très lourd même – les quatre gamines, mais avec un sourire charmeur et un regard qui tue. Elles n’ont pas les yeux révolver (quoique) mais en bonnes Texanes elles savent tirer et viser juste, les garces. Et cette basse, mon Dieu cette basse qui te retourne les tripes et qui doit faire trembler sur la cheminée les vases de Tatie Danielle qui a déjà fermé les fenêtres et s’est barricadée dans sa ferme de l’autre côté de la frontière.
DIE SPITZ, ce ne sont pas que des bombasses, ce sont des bombes – des bombes humaines. De la dynamite, des armes de destruction massive qui te collent au mur avec les yeux charmeurs, le sourire espiègle et l’air de ne pas y toucher. Devant la main stage, la poussière que soulèvent les mosh pits et les pit-circles enveloppe la pleine jusqu’à ne plus apercevoir la scène – la fin du monde est proche, mais on entrevoit encore le soleil. Don’t touch, Baby don’t touch. Touch me please, touch me.
Si The DARTS ne savent pas à qui se mesurer dans leur style qui leur est propre, DIE SPITZ peut les aider à résoudre la question – la fraicheur et la jeunesse en plus, l’expérience et la maturé en moins peut-être. Mais n’est-ce pas à là le secret de la fougue de la jeunesse qui ose tout ? Le SJOCK #49 fait très fort cette année avec des formations 100% féminines US de trèèèèès grand format, confirmées ou à confirmer: Your R’n’R Highlight Of The Year tient définitivement toutes ses promesses entre découvertes punchantes et valeurs sûres et dangereuses. Op sjock gaan, Godverdomme!
Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…