Un ch’tit coup d’oeil dans notre rétroviseur ? C’est par ici :
Et comme toujours en français in ze texte: last & latest footages, shootings & reviews in our specific GALERY « From backstage to frontstage ». NO Photoshop. NO Ligthroom. NO RAW format. NO numeric nor digital overdub. NO artificial intelligence (ONLY human one !) and pure one-shot JPEG !
Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Le changement est l’unique constante chez LEPROUS. Depuis leur formation en 2001, les Norvégiens n’ont cessé de redéfinir leur identité, réinventant sans relâche ce qu’ils appellent leur progressive metal avant-gardiste, alliant virtuosité technique et profondeur émotionnelle. En plus de vingt ans de carrière et sept albums studio — sans oublier leurs trois passages mémorables à la Rockhal — LEPROUS a su captiver un public international, du premier Tall Poppy Syndrome jusqu’au lumineux et introspectif Pitfalls (2019), en passant par l’audacieux Aphelion (2021).
Jusque-là, nous étions embarqués avec eux. Un peu moins aujourd’hui, avec ce dernier opus Melodies of Atonement que le groupe présente comme son disque le plus immersif et percutant. Là, notre enthousiasme s’étiole un chouïa, et l’on peine à ne pas attribuer ce revirement au nouveau producteur David Castillo, dont les travaux récents — d’Opeth à Katatonia en passant par Soen — ne nous ont jamais franchement convaincus. À moins que nous n’ayons simplement manqué la marche qui aurait dû nous introduire pleinement dans ce huitième album, censé offrir un voyage sonore inédit, radicalement différent du précédent…
Le coup de grâce est peut-être venu de cette reprise, pour le moins déconcertante, du légendaire (ou supposé tel ?) Take On Me de leurs compatriotes A-ha. Présentée comme un pari ou un clin d’œil né d’une situation que nous n’avons pas vraiment comprise, elle a surtout marqué l’instant où LEPROUS a commencé à nous perdre ce soir. Peut-être même définitivement. L’avenir le dira : la balle est désormais dans leur camp, plus dans le nôtre.
Pour ne quand même pas jeter le bébé avec l’eau du bain, tirons avec respect notre chapeau bien bas devant un Baard Kolstad parfaitement impérial. Faisant montre derrière ses fûts d’un jeu de la trempe d’un Gavin Harrisson, plus en puissance mais avec un peu moins de subtilité et de finesse, sa performance reste pour nous le point fort d’un concert en définitive peu relevé…
Now online et déjà dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Il y a toujours, dans la découverte d’une nouvelle salle, d’un nouveau bar, d’une configuration encore inexplorée, ce frémissement familier qui précède les grandes soirées. Même si, au fond, les visages du pit-photo restent invariablement les mêmes, silhouettes complices que l’on croise de scène en scène aux quatre coins du pays et hors-frontières. Cette fois, c’est à Sint-Niklaas, au De Casino, que nous mène la route. Une longue route, d’ailleurs : plus de deux heures de trajet, un PV en guise de souvenir, pour finalement apprendre — à peine la porte d’entrée poussée — que le concert vient d’être annulé. Coup de massue.
L’explication est immédiate. Notre cher Tommy Manboy — le même qui, cet été, nous avait enlacé en bondissant hors de scène après l’explosive prestation de TURBONEGRO au Sjock Festival — s’est blessé cet après-midi, juste après le soundcheck. Côtes froissées, peut-être fracturées. Impossible, dans cet état, d’assurer le show. Le verdict est sans appel : pas de batteur, pas de concert.
Pourtant, une étrange énergie flotte déjà dans l’air. La scène est montée, le matériel parfaitement en place, le soundcheck accompli. Et SHA-LA-LEES, chargé de lancer la soirée compte dans ses rangs un batteur qui s’est déjà fait la main sur quelques morceaux de TURBONEGRO. Ce simple fait, apparemment anodin, va faire basculer la soirée. L’occasion est trop belle, les Nordiques saisissent l’occasion avec l’enthousiasme de ceux qui n’ont rien à perdre : ils kidnappent et enrôlent ce remplaçant de fortune, cet oiseau tombé du ciel, et bricolent une set-list autour des quelques titres qu’il maîtrise. En un souffle, la soirée renaît.
Ainsi débute un mini-set d’une demi-heure, porté par un line-up aussi improbable que sa set-list. Et pourtant, quelque chose prend. La machine se met à ronronner directement dès le 1er morceau, puis à rugir dès le second. La cohésion, un court moment hésitante, se resserre riff après riff, et on se surprend à sourire devant cette alchimie aussi inattendue qu’improbable, née de circonstances presque absurdes. Un miracle du rock’n’roll, en somme.
The Duke of Nothing et ses compagnons, galvanisés par cette issue qu’ils n’avaient sans doute eux-mêmes pas envisagée, nous délivrent finalement un set à l’énergie irrépressible qu’on leur connait. Et, en gentlemen qu’ils savent être, ils annoncent que les billets de ce soir restent valables pour le concert promis cet été, même lieu, même heure, manière de se faire pardonner. Surtout, ils offrent gracieusement cette prestation improvisée à tous ceux qui ont poussé la porte du Casino après l’annonce de l’événement en tout début de soirée sur les réseaux sociaux. De grands seigneurs, définitivement.
Mention très spéciale à SHA-LA-LEES. Pas seulement à leur batteur sauveur de soirée, mais au groupe entier qui a déversé en ouverture un garage-rock brut, graisseux, vibrant, digne héritier des heures les plus fiévreuses du MC5 ou de GRAND FUNK RAILROAD. Une véritable claque sonore, vintage et sauvage. Comme quoi, les vieilles recettes restent inégalables lorsque les jeunes pousses savent comment fricasser dans les vieilles casseroles du real rock’n’roll…
Les infatigables Alsaciens de LAST TRAIN ont dévoilé en ce début d’année 2025 un album saisissant, mêlant colère viscérale et émotion à fleur de peau. Pourtant réputés pour leurs performances scéniques d’une puissance rare dont la dernière en date aux Eurockéennes que nous avons visionnée en boucle sur arte.tv ces dernière semaines en prévision de cette soirée à la KuFa, ils ne nous la font pas ce soir. Pas du tout, mais alors là, pas du tout.
On attendait la férocité des sons, la tension, les textures et l’émotion savamment distillée, des sonorités lourdes et incisives et une mécanique aussi tendue qu’hypnotique. Nous avons droit au contraire à un set décousu et sans rythme, une succession de moments creux et de clichés sans intérêt.
Et que dire du light-show pendant les trois premières morceaux durant lesquelles les photographes accrédités sont autorisés à shooter ?! Du véritable foutage de g…: tout en contre-jour et des stroboscopes en veux-tu en voilà à te décoller la rétine. Pourquoi accréditer des photographes si c’est pour leur offrir de telles conditions de travail ? Une soirée franchement décevante et à oublier. A mettre sur le compte du droit à l’erreur…?
Quel meilleur endroit que la Rockhal de Esch-sur-Alzette pour HELLOWEEN lancer la tournée mondiale de leur 40ème anniversaire !? 2 lead vocals, 3 lead guitars, une scénographie démoniaque et une sonorisation parfaite : what else, Georges ?
Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Et voilà-t-y pas que la Rockhal a le privilège d’accueillir la première date de la tournée mondiale d’HELLOWEEN qui souffle les bougies de son premier gâteau de 40ème anniversaire chez le Grand-Duc. Et des gâteaux HELLOWEEN, il y en aura tout au long des mois à venir – et des citrouilles aussi – jusqu’à l’été 2026. Pour un début de tournée en fanfare, la fanfare était bel et bien au rendez-vous et près de 2h30 durant, excusez du peu. Un chaud show de classe tout simplement mondiale qui devrait inspirer bien des grands qui ne leur arrivent même pas à la cheville alors qu’ils se pensent au firmament…
Nos Teutons ont mis toute la sauce jusqu’à la dernière minute en effets pyrotechniques, explosifs, laser, confettis, lance-flamme et tutti quanti mais sans jamais tomber dans le grand-guignolesque ou le grandiloquent de mauvais goût (suivez notre regard…).
Deux lead vocals (quand pas trois) et trois lead guitars: fait-on mieux aujourd’hui en matière de tessiture ? Oui, certainement – à l’opéra sans doute. A la Rockhal, pas sûr. Avec des titres qui, pour certains, n’avaient jamais été joués sur scène et pour d’autres n’avaient plus été joués depuis des lustres, HELLOWEEN nous déroule la tapis rouge tandis qu’on boit de la petite bière.
Il y a ainsi de ces groupes qui traversent les décennies sans coup férir, ou plutôt sans faire de vague dans le maelström ambiant du mainstream bon chic bon genre, loin de ces médias de la bande FM qui pensent être la référence rock’n’rollesque des esprits bien pensants qui s’y abreuvent comme s’ils allaient à la communion. HELLOWEEN n’est pas de cette obédience et ne mange pas de ce pain rassi ni ne boit à ce calice.
Forte de la sortie du 17ème album studio, la setlist affiche 22 morceaux dont Twilight of the Gods (joué pour la première fois depuis 1987), In the Middle of a Heartbeat (première depuis 1996), Hey Lord! (première fois depuis 2004) ou encore The King for a 1000 Years (première depuis 2008). Sans parler de 4 extraits de leur dernière galette, This Is Tokyo, Into the Sun, Universe (Gravity for Hearts) et A Little Is a Little Too Much. On a presqu’envie de leur dire simplement merci les gars, merci d’être restés fidèles à vous-mêmes – total respect. Danke, Leute!
Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Tantôt avec « s », tantôt sans « s », Charleville-Mézières ou plutôt le Cabaret Vert se labellise Ardenne(s) comme si la cité de Rimbaud ne savait de quelle extrémité de la Meuse se revendiquer: côté source française ou côté embouchure belge. Aux bars, l’Orval et la Chimay se disputent la place aux productions brassicoles françaises. Idem pour casser la croûte: avec ses exigences éco-responsables sans pareilles, le Cabaret s’approvisionne en circuit court auprès de producteurs locaux dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres.
Le solde est à l’avenant, des sanitaires à la production électrique, du recyclage des détritus aux infrastructures. Le Cabaret Vert est un festival définitivement semblable à aucun autre, et ce n’est pas uniquement pour son éclectisme en termes d’affiche mais également en matière de diversité culturelle (festival BD, cinéma,…) et d’engagement politique (débats, think-tanks de réflexion,…).
Tenue sous un ciel radieux, l’édition 2025 du Cabaret Vert a rassemblé 101.000 festivaliers durant ces 4 jours de découvertes, de liberté et d’émotions: chaque espace a porté l’énergie collective du festival et ouvert une parenthèse hors du temps. 83 groupes, 70 auteurs de BD, 300 journalistes et photographes, 650 partenaires: marquée par ses engagements durables et par le brassage des générations, cette Blue Edition rappelle combien nous avons besoin de nous retrouver pour vibrer ensemble.
Zoom sur la journée du samedi 16 août affichant quelques perles et découvertes notables sur la scène Razorback, le vilain garnement des 4 scènes déployées de part et d’autre de la Meuse. RESOLVE tes problèmes à coup de métal ! S’appuyant sur un passage remarqué au Hellfest ainsi que sur deux années de tournées internationales, RESOLVE s’impose comme l’étoile montante du métalcore français. Pour notre part pas particulièrement amateur (ni connaisseur) du genre, force est toutefois de constater que les Français délivrent un set parfaitement audible et hautement appréciable. Se démarquant des stéréotypes en vigueur dans le style, le combo peut se prévaloir de compos qui tiennent admirablement bien la route et un jeu de scène digne d’une tête d’affiche.
Pionnier du rap français dans les années 90, MC★SOLAAR continue d’être considéré l’une des plus belles plumes de la scène francophone. Le rap, qu’il soit français ou international, n’est pas notre créneau – que du contraire. Et quand les consignes sont à ce point claires et nettes en provenance de l’artiste (« Aucun photographe autorisé dans le pit »), passez votre chemin il n’y a rien à voir et encore moins à entendre…
Avec leur punk-rock qui fait trembler les injustices, The LINDA LINDAS sont devenues virales avec leur performance de « Racist, Sexist, Boy » à la bibliothèque publique de Los Angeles. Depuis, elles crient contre l’injustice, chantent sur l’adolescence, déclament liberté et rébellion en incarnant l’altruisme punk sur un mode post-punk, garage-rock, power-pop toutefois trop propret et trop gentillet à notre oreille mais qui a tout pour porter les 4 filles (nous n’en comptions que 3…) au firmament du mainstream.
Alan WALKER nous fait fuir le festival sans même attendre le set de LEPROUS auquel nous aspirions. C’est dire. Puis à quoi bon shooter un type au visage à moitié dissimulé, seul sur une immense scène, qui chipote à des boutons pour en faire sortir des sons tout ce qu’il y a de plus synthétiques et sans âme ? Rien que ses conditions photos nous font sourire (à défaut de pleurer): les photographes doivent être intégralement habillés de noir dans le pit-photo et ne peuvent rester statiques. Pincez-nous (et pour les autres conditions hallucinantes, voir photo ci-dessus en début de post…). Heureusement, la FEDERATION FRANCAISE DE FUNCK(FFF) et QUEENS of the STONE AGE auront quant à eux amplement fait notre journée (voir aussi ici et ici) et ça, moussaillon, ça n’a pas de prix.