Et voilà-t-y pas que la Rockhal a le privilège d’accueillir la première date de la tournée mondiale d’HELLOWEEN qui souffle les bougies de son premier gâteau de 40ème anniversaire chez le Grand-Duc. Et des gâteaux HELLOWEEN, il y en aura tout au long des mois à venir – et des citrouilles aussi – jusqu’à l’été 2026. Pour un début de tournée en fanfare, la fanfare était bel et bien au rendez-vous et près de 2h30 durant, excusez du peu. Un chaud show de classe tout simplement mondiale qui devrait inspirer bien des grands qui ne leur arrivent même pas à la cheville alors qu’ils se pensent au firmament…






Nos Teutons ont mis toute la sauce jusqu’à la dernière minute en effets pyrotechniques, explosifs, laser, confettis, lance-flamme et tutti quanti mais sans jamais tomber dans le grand-guignolesque ou le grandiloquent de mauvais goût (suivez notre regard…).








Deux lead vocals (quand pas trois) et trois lead guitars: fait-on mieux aujourd’hui en matière de tessiture ? Oui, certainement – à l’opéra sans doute. A la Rockhal, pas sûr. Avec des titres qui, pour certains, n’avaient jamais été joués sur scène et pour d’autres n’avaient plus été joués depuis des lustres, HELLOWEEN nous déroule la tapis rouge tandis qu’on boit de la petite bière.









Il y a ainsi de ces groupes qui traversent les décennies sans coup férir, ou plutôt sans faire de vague dans le maelström ambiant du mainstream bon chic bon genre, loin de ces médias de la bande FM qui pensent être la référence rock’n’rollesque des esprits bien pensants qui s’y abreuvent comme s’ils allaient à la communion. HELLOWEEN n’est pas de cette obédience et ne mange pas de ce pain rassi ni ne boit à ce calice.




Forte de la sortie du 17ème album studio, la setlist affiche 22 morceaux dont Twilight of the Gods (joué pour la première fois depuis 1987), In the Middle of a Heartbeat (première depuis 1996), Hey Lord! (première fois depuis 2004) ou encore The King for a 1000 Years (première depuis 2008). Sans parler de 4 extraits de leur dernière galette, This Is Tokyo, Into the Sun, Universe (Gravity for Hearts) et A Little Is a Little Too Much. On a presqu’envie de leur dire simplement merci les gars, merci d’être restés fidèles à vous-mêmes – total respect. Danke, Leute!




