RUSH – 19 octobre 2002 – Québec, Canada

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Rush 2 de 2. L’apéro de midi dans un des deux seuls bistrots de Morin Heights nous réserve deux surprises. La première est l’étonnement des indigènes face à nos billets en Euro que nous sortons par inadvertance au moment de payer l’addition et qu’ils baptisent tout de go euro dollars ! La seconde surprise – et non des moindres – est issue de la conversation que nous nouons avec la tenancière, à nouveau au moment de payer cette sacrée addition. Lui narrant fortuitement dans le feu de l’action la raison de notre présence dans ce recoin du Québec, la voici en train de nous dessiner sur un carton de bière (!) le plan pour accéder à la villa de Neil PEART distante de quelques kilomètres seulement, perdue au milieu de nulle part en bordure du Lac St-Victor au milieu de la forêt. Comme il n’y a que des collines, que des bois et des lacs, cela n’aide pas le premier venu… à moins qu’il ne soit comme nous en possession du plan d’accès ! La tenancière nous raconte également que Robert Charlebois possède un pied-à-terre non loin de là, et qu’il n’est pas rare d’entendre résonner son piano lorsqu’on approche de sa maison et qu’il joue les baies grandes ouvertes… N’y croyant cependant pas trop guère, nous prenons la voiture et suivons les indications du carton de bière. La forêt est un véritable labyrinthe et quantité de luxueuses propriétés jalonnent notre route – ou plutôt notre piste de terre battue : ce ne sont que portiques et autres allées laissant deviner mais jamais voir de somptueuses propriétés perdues au milieu de la forêt mais en bord d’un lac toujours. Nous arrivons finalement dans un cul-de-sac et découvrons l’entrée de la propriété de Neil. Par un suprême jeu de mot, elle est baptisée Les Roches – allusion aux deux immenses rochers entourant la grille d’accès et, bien évidemment, jeu de mot avec RUSH. Sacré Neil, va !

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Nous ne verrons pas grand-chose d’autre, si ce n’est depuis l’autre côté du lac une vision fort parcellaire de ce palace fait de bois, de tuiles et de bardage, aux nombreuses terrasses et baies vitrées, et duquel un petit sentier descend vers un embarcadère… Le repaire. Nous filons ensuite vers Québec en empruntant Sherbrook Avenue, qui relie quasi le Centre Molson de Montréal au Colisée Pepsi de Québec où nous attend notre second concert de Rush ce soir. Ce n’est pas An Evening with Rush mais bien Une soirée avec Rush, francophonie oblige. Il ne s’agit pas non plus du Vapor Trails Tour 2002 mais bien de la Tournée Vapor Trails 2002. Arrivant à Québec, nous réservons une chambre au motel "Le Luxembourg" devant lequel nous passons : nous ne pourrions faire autrement !

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Rapide visite du Vieux Québec que je redécouvre (comme hier et avant-hier Montréal) puis direction le Colisée Pepsi pour notre seconde soirée avec Rush. Concert de grande intensité pour les 8000 fans ayant fait le déplacement – certes pas aussi conséquent que le nôtre.

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Une petite variante par rapport au show de la veille nous gratifie même d’un enregistrement sur le triple live « Different Stages » qui sortira l’année suivante. Superbe soirée pour une super concert. Nous terminons la soirée dans un pub du Vieux Québec, puis ensuite au bar de notre motel. Rush fait la une et les grands titres de la presse nationale le lendemain matin : que dire de plus…?!

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Cette dernière journée nous ramène à Montréal pour quelques heures encore de flânerie avant de reprendre notre vol pour Bruxelles via Amsterdam. Rush is Rush, no way