Le set d’ATOMIQUE DELUXE était trop puissant hier soir – ou plutôt cette nuit – que pour ne pas y donner l’immédiate suite qui s’impose. M’apprenant dans la conversation à Sélange qu’ils jouaient quelques heures plus tard à Havelange, ni une ni deux : en voiture, Simone, il y a quelque chose là-bas qui mitonne – it’s a long way to the top if you wanna rock’n’roll ! Le Week-End d’Août Dingue (initiales du WEAD Festival) propose une affiche alléchante, mais est-ce un péché d’avouer que seul ATOMIQUE DELUXE monopolise mon agenda et dicte mon timing pour ce rapide aller-retour ? Intensities in tens cities…
Une sono nettement moins couillue qu’hier soir, un set quelque peu plus court, mais toujours autant de problèmes techniques (entendez : des pannes de canettes…;-) : ATOMIQUE DELUXE nous repasse à l’heure de la tarte les plats encore tout chauds de cette nuit. C’est vrai que basés à Liège et donc presqu’ici dans leur jardin, Atomique Deluxe est exactement le groupe belge qui peut prendre (et donner) son pied malgré la pluie qui tombe comme vache (espagnole) qui pisse – normal, pour un chanteur originaire de Bretagne, un guitariste sud-américain et une section rythmique italo-belge, isn’t it ? Merci de m’avoir invité sur scène au milieu de vous pour immortaliser ce moment magique, les gars!
Des paroles qui ne parlent pas pour ne rien dire, des riffs et des mélodies qui ne sont pas sans faire frémir, le tout produisant une explosive alchimie qui n’est pas sans délire – des relents de TELEPHONE, de TRUST ou de NOIR DESIR : ATOMIQUE DELUXE reste franchement la meilleure production belge francophone depuis des lustres. Et les lustres, il sont polis, depuis le temps. Eux…